Germain Castano, coach de l'Orléans Loiret Basket
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00:00 - Pour le moment à 8h18, Marie Dorcé avec vous.
00:04 Nous accueillons notre invitée ce matin en direct en studio.
00:07 C'est Germain Castano, l'entraîneur de l'Orléans Loiret Basket.
00:10 - Bonjour Germain Castano.
00:11 - Bonjour à vous.
00:12 - On dit souvent que les playoffs qui commencent demain pour l'OLB, c'est une nouvelle saison
00:16 qui démarre.
00:17 Vrai ou cliché ?
00:18 - Non, non, c'est une vraie histoire.
00:19 Les playoffs c'est complètement différent dans l'intensité, dans l'excitation, dans
00:24 la concentration des joueurs.
00:25 C'est vraiment un autre championnat.
00:26 Et on y est impatient.
00:29 On est impatient vraiment d'y être.
00:30 - Mais pourtant il faut quand même se baser sur la saison régulière, qui n'a pas été
00:34 simple pour l'OLB.
00:35 Ça a été un peu en dents de scie.
00:36 Comment on envisage une continuité pour ces playoffs qui s'annoncent ?
00:40 - La vraie chose c'est qu'on a été très très bon à l'extérieur et un peu moins
00:43 à domicile.
00:44 C'est le vrai paradoxe avec cette belle comète, avec cette belle salle.
00:47 On a perdu un petit peu trop à domicile.
00:49 Maintenant on doit se transcender.
00:51 Je sais que les Orléans naisseront là.
00:53 Je sais que le public va répondre présent.
00:56 Nous on doit répondre présent.
00:57 Mais en tous les cas, on était un peu tétanisé parfois de voir autant de monde dans cette
01:01 comète.
01:02 On ne se l'est pas vraiment approprié.
01:03 Et il est temps de le faire.
01:04 Il est vraiment temps de le faire.
01:05 Ça commence mercredi.
01:06 On voulait absolument le premier match à domicile.
01:08 Il est chez nous.
01:09 Donc on doit être satisfait de ça.
01:10 Maintenant c'est à nous de jouer.
01:12 - Mais justement en quoi c'est un avantage puisque vous avez 8 matchs perdus à domicile
01:15 cette saison.
01:16 Vous avez été meilleur à l'extérieur.
01:17 Vous l'avez dit.
01:18 Finalement, est-ce que ça n'aurait pas été mieux de commencer à l'extérieur ?
01:20 - Je ne veux pas le croire.
01:22 Voilà, je veux absolument changer cette tendance et jouer devant son public, devant beaucoup
01:26 de personnes.
01:27 Ça ne peut pas être un frein.
01:28 Je ne veux pas le croire.
01:29 Vraiment.
01:30 Donc les garçons sont dans un autre état d'esprit.
01:32 On parle des playoffs depuis le début de saison.
01:34 On parle de la quatrième place depuis le début de saison.
01:36 On a réussi à l'accrocher il y a trois semaines parce qu'on s'est hissé à la quatrième
01:39 place il y a trois semaines.
01:40 Au moment où il fallait.
01:41 Maintenant, je vous dis, il faut sortir le bleu de chauffe, comme on dit, se retrousser
01:46 les manches et aller au charbon.
01:49 Maintenant, ce n'est plus une question de tactique.
01:51 C'est vraiment une question de mental.
01:52 Et j'espère que les garçons, voilà, je pense qu'ils sont prêts.
01:55 Parce que moi, je les vois au quotidien.
01:57 Ça a monté de niveau un petit peu.
01:58 Vous l'avez dit justement, il y a de la concurrence.
02:00 Boulazac, Vichy, Rouen, La Rochelle qui a été très, très bon cette saison.
02:04 Où est-ce qu'on situe l'OLB ? On est quatrième au classement, mais où est-ce qu'on se situe
02:08 vraiment ?
02:09 Moi, je pense que les trois équipes qui sont devant nous le méritent.
02:11 Il n'y a aucun problème.
02:12 Ils ont fait un championnat beaucoup plus consistant que le nôtre, surtout à domicile.
02:16 Mais maintenant, il y a la fatigue, il y a les blessures.
02:19 Il y a plein de critères qui peuvent rentrer en jeu.
02:22 Il faut surtout pas oublier, mais laisser derrière ce qu'on a fait cette saison.
02:27 Et maintenant, c'est un autre film.
02:29 C'est vraiment un autre film.
02:30 C'est les mêmes acteurs pour chez nous, mais c'est un autre film qui commence et une autre
02:33 histoire.
02:34 Donc, c'est à nous de créer une très, très belle histoire.
02:36 Parce que l'histoire peut être très, très belle.
02:37 Alors, vous parlez des acteurs Ludovic Beyhurst, meneur, blessé depuis plusieurs semaines.
02:41 Il sera là demain soir ?
02:42 Oui, il sera de retour.
02:43 C'est une très, très bonne nouvelle.
02:44 Il a fait nos trois derniers entraînements complets.
02:47 Et voilà, après discussion avec lui, il est prêt.
02:50 Je ne sais pas combien de minutes il a dans les jambes, mais en tous les cas, dans l'intensité,
02:54 parce que ce garçon est contagieux défensivement, tellement il est intense.
02:57 On est vraiment content de le retrouver au moment où il le faut.
03:00 Vous avez parlé de Comet.
03:02 L'important, c'est le public aussi.
03:04 Le public a sifflé les joueurs vendredi dernier, à la fin du match, après la défaite contre
03:07 Ex-Maurienne.
03:08 On annonce 4000 places pour l'instant vendues à Comet.
03:11 C'est loin d'être le maximum.
03:12 Il faut aussi que le public se remobilise.
03:15 C'est important pour les joueurs ?
03:16 C'est plus qu'important.
03:17 Sur le dernier match, il y a eu quelques sifflets, mais je peux l'entendre.
03:20 Les garçons n'ont pas considéré.
03:22 C'était un match qui comptait pour rien.
03:23 Et inconsciemment, je pense qu'ils n'ont pas eu l'attitude qu'il fallait.
03:27 Les gens, c'est normal.
03:28 Ils ont réagi.
03:29 Ils ont le droit.
03:30 Maintenant, on a besoin d'eux.
03:32 C'est maintenant que ça se passe.
03:33 Ce n'était pas la semaine dernière.
03:34 La semaine dernière, on oublie.
03:35 On a vraiment besoin d'eux.
03:36 Je pense qu'il n'y aura pas 4000, je pense qu'il y aura 5000.
03:38 Parce que d'ici demain, il y aura plus de monde.
03:41 Mais l'effort, c'est maintenant qu'il faut le faire.
03:43 Vous, Germain Castano, vous êtes déjà monté avec l'OLB en Pro A.
03:47 C'était en 2019.
03:48 Ça vous donne un avantage par rapport aux autres entraîneurs ou pas ?
03:50 Je ne sais pas.
03:51 J'ai vécu trois montées dans ma carrière.
03:53 Une avec Orléans.
03:54 Oui, on sait comment ça se passe.
03:55 Maintenant, tout le monde le veut.
03:56 Après, c'est vrai que moi, je me réveille tous les matins, encore une fois, avant de
04:00 venir vous voir.
04:01 J'ai que ça dans la tête, c'est-à-dire remonter avec ce club et dans ces grandes
04:04 salles parce que les Orléanais et cette ville méritent un club de première division.
04:08 Donc, en tous les cas, sachez qu'on va y mettre tous les ingrédients pour tenter notre chance.
04:12 Gros enjeu pour vous aussi.
04:13 Vous êtes en fin de contrat.
04:14 Israël est automatiquement renouvelé.
04:16 Si vous montez, il se passe quoi ?
04:17 Voilà, la messe est dite.
04:18 Non, non, non, il faut absolument monter.
04:20 Mais l'avenir de Germain Castano, ce n'est pas la priorité.
04:23 Vous partez si l'équipe reste en Pro B ?
04:25 Ça, c'est au dirigeant de le demander.
04:27 Aujourd'hui, je n'ai qu'une seule option dans ma tête, c'est de monter en Betlegue.
04:31 Donc, on verra bien ce qui se passe si ce n'est pas comme ça que ça se passe.
04:34 Premier match de play-off dans 36 heures.
04:37 En quelques mots, vous les sentez comment ?
04:38 Je les sens très, très bien.
04:39 Il y a une grosse séance encore aujourd'hui, même s'il s'éveille deux matchs.
04:42 Dans deux heures, je serai avec eux et on va faire une belle séance pour la dernière
04:45 représentation, on va dire.
04:47 Mais maintenant, je vous le dis, le basket, c'est une chose.
04:50 Mais mentalement, qui est-ce qui le voudra le plus ?
04:52 Il y a des fois, ce n'est pas plus compliqué que ça.
04:54 Et ils sont prêts mentalement ?
04:55 Je pense qu'ils sont prêts.
04:56 Ils attendent ça.
04:57 Ils parlent de play-off depuis des semaines et des semaines.
04:58 Maintenant, on y est.
04:59 Maintenant, on y est.
05:00 Il faut répondre présent.
05:02 Merci.
05:03 Une dernière question importante.
05:04 Est-ce que vous y serez demain soir ou pas, Marie ?
05:05 Malheureusement, non, mais je l'écouterai sur France Bleu Orléans.
05:07 Alors, on a peut-être une chance de gagner.
05:09 Parce qu'à chaque fois que Marie va voir un match, on perd.
05:11 Elle fait bien de ne pas me dire.
05:12 J'écouterai sur France Bleu Orléans.
05:13 Ne me parlez pas là, je peux vous le parler.
05:15 Merci beaucoup, Jérôme Castanot.
05:16 Merci à vous aussi, Jean-Pierre.
05:17 Et puis bon courage pour ces play-offs qui arrivent.
05:19 Bonne journée.
05:20 Au revoir.
05:21 Et gros, on meurt, évidemment.