• l’année dernière
Longtemps, j’ai abusé du crédit révolving. Je vais vous dire que le petit bonhomme Cetelem il saquait d’din. Je les ai tous usés, même le sosie avec les post-it et le faux Michel Polnareff

Category

😹
Amusant
Transcription
00:00 Tous les matins, réglé comme une horloge, on lit papier à musique.
00:02 Zeph, bonjour !
00:03 Bonjour, bonjour !
00:04 Je révise, je révise.
00:05 Vous lisez vos notes, justement c'est à vous !
00:08 Quoi de neuf, Zeph ?
00:09 J'étais plongé dans ma lecture.
00:11 Hein ?
00:11 Quoi de neuf ?
00:12 J'ai fait installer la radio
00:16 à Crédit R&D !
00:19 Et Dimitri L'Avait Prédit avant sa mort.
00:22 Non, non, il n'est pas mort.
00:23 Il n'est pas mort ?
00:24 Ne dites pas ça, parce que j'ai des fans à la maison.
00:27 Ah non, c'est l'autre qui est mort !
00:29 Dick Rivers ?
00:30 Oui, Dick Rivers.
00:32 Toute une carrière en s'implantant Zizi Rivière, c'est fort quand même.
00:35 Bah oui, bah écoutez.
00:37 Eddy Mitchell, L'Avait Prédit, on vit tous à crédit.
00:40 Et comme disait ma grand-mère, c'est facile,
00:41 un chrome te peut tout accater.
00:43 Quoi ?
00:44 Avec des crédits, tu peux tout acheter.
00:46 Qu'elle disait.
00:46 C'est déjà longtemps, un chrome.
00:48 Un chrome, un crédit.
00:49 Mais moi, longtemps, c'est vrai, j'ai abusé du crédit revolving.
00:53 Je vais vous dire, le petit bonhomme, c'était l'aime, il sackait de dinde.
00:57 J'y ai tout usé, même le sauvetier avec les post-it,
01:00 et le fond Michel Pognareff, tout le monde y est passé.
01:02 Au début, c'était pour payer mes impôts.
01:05 Parce que quand j'étais au club, je ne pensais pas qu'il fallait que je paye des impôts.
01:08 Vu que je ne savais pas qu'il fallait que je dois déclarer des revenus.
01:11 Oh là, français !
01:13 Et après, la spirale infernale, Sophinko, Empratis, Créditus, Financics.
01:18 Pour finir, chez Cofidis, à cause de la musique d'attente.
01:22 Tu es le soleil de ma vie, Cofidis, tu es le soleil de ma vie.
01:28 Alors à la fin, la dame dit, un simple appel, et ça y est, on a un crédit.
01:33 Un simple appel, comme une call girl.
01:34 T'appelles, tu demandes "c'est combien ?" et tu te fais niquer.
01:37 Voilà, parce que sur le coup, ça marche pareil.
01:40 Parce que sur le coup, t'es content.
01:42 On faisait ça sur Minitel, un 3615, petit bonhomme vert, et hop, 15 000 francs.
01:46 Parce que c'était des francs, pas des potes à Clovis.
01:49 Des sous, des vrais.
01:52 Avant qu'on passe à l'euro.
01:53 Et l'euro, c'est comme s'il y avait 27 pays qui avaient vraiment passé un coup de fil à cet élème.
01:57 Alors, c'est la Belgique à l'appareil.
02:00 On a 400 milliards de découvertes.
02:02 On aurait besoin de cash.
02:04 Pour quoi faire ?
02:04 Construire des écoles, des hôpitaux.
02:06 Non, je déconne, c'est pour payer les bières à Maduxel !
02:08 On a pas jamais maréchat le téléphone.
02:12 Je vous le passe.
02:13 Donc on passait un coup de fil, et hop, 15 000 boules.
02:16 On pensait pas qu'on allait devoir les rendre.
02:18 Parce qu'on se disait, au moment où on les demandait,
02:20 "bah si j'en prenne 15 000, je vais pouvoir me rembourser, puisque j'aurai 15 000."
02:24 "Bah non, Bablache, les 15 000, tu vas les dépenser,
02:28 tu vas rappeler que Coffin D'Husse me remboursait en pratiques."
02:30 On dirait un album d'Alcérix.
02:32 Le grand découvert.
02:33 Mais nous, on avait pas le message qu'on a maintenant en bas des pubs.
02:36 Un crédit vous engage et doit être remboursé.
02:38 Donc on savait pas, nous.
02:40 Qu'est-ce qu'on était cons dans les années 80.
02:43 Bon, maintenant c'est fini avec le pognon que je prends à Radio France.
02:46 Faut dire, je vis plus à crédit.
02:49 C'est moi qui suis devenu le petit bonhomme vert.
02:51 C'était à cause de mon capital sympathie.
02:53 On m'accorde beaucoup de crédit.
02:55 Et on me trouve beaucoup d'intérêt.
02:58 - Très bien. - Merci beaucoup.
03:00 - Vous serez là tout à l'heure ? - Oui, il veut que ça aille.
03:02 - Il nous veut au moins ça. - J'ai envie de la revenir.
03:04 À tout à l'heure.

Recommandations