• il y a 7 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 08 mai 2024

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00:00:00 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:06 Sarah est avec nous, bonjour Sarah.
00:00:09 Bonjour Eric.
00:00:10 Est-ce que c'est une bonne idée qu'a eu le Président de la République
00:00:13 obliger les papas absents suite à un divorce de s'occuper de leurs enfants ?
00:00:19 Ça serait l'idéal, ça serait l'idéal pour que chacun des parents puisse jouer son rôle
00:00:25 mais ça me semble parfaitement impossible dans certains cas et dans le mien ça l'a été notamment.
00:00:31 D'accord, justement voilà. Est-ce que c'est une douce utopie ou est-ce que c'est réaliste ?
00:00:36 Je voudrais vous entendre sur ce sujet au 3210 parce que quand le Président a une idée derrière la tête
00:00:40 souvent ça se traduit par une loi. On va voir ça mesdames, messieurs.
00:00:43 Allez, c'est le rappel des titres tout de suite avec vous Agnès Bonfillon.
00:00:46 Un fameux trois-mats et une image somptueuse. La flamme olympique est à Marseille.
00:00:52 Elle est là à bord du Bélème qui accostera ce soir au Vieux-Port.
00:00:55 On vous fera vivre évidemment cet événement en direct sur RTL.
00:00:59 Actuellement il y a cette parade du vaisseau escorté par des centaines d'embarcations
00:01:05 dont un Zodiac sur lequel vous vous trouvez pour RTL. Etienne Baudu ?
00:01:10 Oui, j'ai ce privilège d'être sur un bateau pour aller à la rencontre du Bélème
00:01:14 et aller naviguer dans cette rade entre tous ces bateaux de cette parade nautique.
00:01:20 Et puis déjà je suis à la sortie pour ceux qui connaissent au pied du Musème et du Fort Saint-Jean
00:01:25 de l'autre côté du phareau et déjà beaucoup de monde par exemple sur les pentes du phareau
00:01:29 déjà beaucoup de monde qui sont venus pour attendre évidemment l'arrivée du Bélème
00:01:34 qui arrivera ici à 19h mais qui peuvent aussi profiter du point de vue pour voir la parade dans toute cette rade.
00:01:43 Alors pour l'instant moi-même je ne vois pas encore le Bélème.
00:01:45 Il est je pense passé déjà de la rade nord à la rade sud. Il a longé les côtes toute la matinée
00:01:51 pour être admiré et offrir un magnifique spectacle aux spectateurs marseillais et d'autres.
00:01:57 On a vu des gens venir de très loin. Et puis pour rassurer mon épouse j'ai mis ma casquette et ma crème solaire
00:02:04 parce qu'évidemment on est ici sous un soleil magnifique et une tempête de ciel bleu.
00:02:09 Il ne tempête que du ciel bleu parce que le vent est vraiment très faible et je crois que tout à l'heure
00:02:15 le Bélème a replié ses voiles tellement il y avait peu de vent encore pour l'instant.
00:02:18 En tout cas il fallait bien ce soleil pour accueillir le Bélème à Marseille.
00:02:21 Merci beaucoup Etienne Baudu, vous allez nous faire vivre en direct avec tous nos autres journalistes
00:02:26 l'arrivée de ce 3 mois et de la flamme surtout.
00:02:30 C'est fou d'imaginer ce que disait tout à l'heure le maire de Marseille sur notre antenne RTL
00:02:35 et 1 milliard de terriens vont voir aujourd'hui ces images du Bélème et de la flamme olympique qui arrive à Marseille.
00:02:42 C'est dingue ! 1 milliard !
00:02:44 Édition spéciale je vous le rappelle sur notre antenne à partir de 18h autour de Julien Célier avec nos reporters
00:02:50 mais aussi de nombreux invités. Cette nouvelle que l'on a appris il y a quelques instants
00:02:56 Jean Manson a été hospitalisé. La chanteuse a été victime d'une crise cardiaque
00:03:01 après une audience en appel dans le dossier pour diffamation.
00:03:05 Dossier qui l'oppose à la fille de l'acteur Richard Berry.
00:03:08 C'est une information que donne l'agent de l'artiste.
00:03:11 Cet agent qui parle d'un état critique concernant Jean Manson.
00:03:15 Reprise des négociations au Caire concernant un éventuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
00:03:21 Toutes les parties sont actuellement réunies dans la capitale égyptienne
00:03:24 alors que l'armée israélienne poursuit son offensive sur la ville de Rafah.
00:03:29 Où se trouve la plupart des réfugiés palestiniens.
00:03:32 La météo, Peggy, encore quelques averses sur l'Est.
00:03:36 Oui qui seraient réfimes et c'est vrai qu'on a encore cet après-midi
00:03:39 quelques averses possibles entre les Pyrénées et l'Auvergne
00:03:42 en remontant vers l'Alsace-Lorraine sous un ciel plutôt variable entre nuages et éclaircies.
00:03:46 Des averses orageuses même sur les Alpes où on a de la neige dès 2500 mètres.
00:03:50 Averses orageuses également sur le relief corse.
00:03:53 Mais le pourtour méditerranéen profite d'un beau soleil avec un peu de vent.
00:03:58 Des rafales mistrales et tramontanes entre 60 et 70 km/h.
00:04:03 Et puis sur un large quart nord-ouest, là on va profiter de belles éclaircies.
00:04:07 Alors c'est pas encore le cas sur l'extrême nord en allant vers l'île de France.
00:04:09 C'est vrai qu'on a encore beaucoup de nuages bas.
00:04:11 Ça devrait se dissiper pour laisser place à de belles éclaircies
00:04:14 donc entre la Bretagne, le Bordelais en remontant vers les Ardennes.
00:04:17 Tout ça sous des températures en hausse de 17 à Langres,
00:04:20 à 24 à Montpellier et Marseille, 22 à Rennes et 20 à Limoges.
00:04:23 Merci beaucoup Peggy.
00:04:25 Merci Peggy et à demain Agnès Bonfillon.
00:04:28 Je reviens vers vous Sarah, vous êtes toujours là ma chère Sarah.
00:04:31 Où êtes-vous Sarah ?
00:04:32 Je suis toujours là, je suis à Surenne, dans la banlieue Paris.
00:04:36 Vous avez passé votre vie dans une situation de maman monoparentale, de famille monoparentale ?
00:04:44 Oui, j'ai eu trois enfants et j'ai divorcé quand la dernière avait trois ans.
00:04:51 Elle est née dix ans, donc j'ai été assez longtemps dans une famille monoparentale,
00:04:57 famille nombreuse en fait.
00:04:59 Donc, je le rappelle, le président de la République a donné une interview au magazine Elle
00:05:04 et il dit en clair qu'il faudrait obliger les papas absents suite à un divorce,
00:05:10 il faudrait les obliger à s'occuper de leurs enfants, réunions, parents-profs,
00:05:14 activités sportives, présence dans le parcours de l'enfant jusqu'à l'âge adulte
00:05:18 pour épauler les mamans seules qui souvent ont du mal à tout mener de front.
00:05:24 Je rappelle quand même que les mamans seules, c'est 85% des familles monoparentales.
00:05:29 Donc l'idée est très simple aujourd'hui, je vous pose la question,
00:05:32 est-ce que c'est une bonne idée ou est-ce que Sarah, est-ce que c'est utopique d'imaginer
00:05:37 qu'on puisse obliger, contraindre un papa en gros qui s'est fait la malle à être un bon père ?
00:05:44 Voilà, si vous êtes concerné, vous nous appelez au 3210.
00:05:46 Sarah, je reviens vers vous, comment ça s'est passé pour vous ?
00:05:49 Est-ce qu'après ce divorce, il a été présent tout de même ?
00:05:53 Alors comme vous le dites, dans certains cas, c'est le papa qui se fait la malle.
00:05:57 Dans mon cas, c'était plutôt le papa qui était déjà défaillant parce qu'il avait un problème d'alcool.
00:06:04 Et en fait, moi je n'ai pas divorcé parce qu'il y avait un problème de couple ou quoi que ce soit,
00:06:10 mais pour protéger mes enfants.
00:06:12 Donc en fait, j'ai divorcé pour faute, mais ce problème d'alcool était toujours là.
00:06:16 Et dans le cas d'une obligation, en fait, c'est compliqué parce que déjà, il existe un droit.
00:06:22 Donc le père a le droit d'exercer ses visites, d'avoir les enfants pendant les vacances.
00:06:29 La responsabilité parentale est conjointe, donc pour les choix d'activités scolaires, pour les orientations, tout ça.
00:06:36 Il participe, il a le droit de participer et il est même parfois obligé de signer les documents.
00:06:42 En revanche, dans mon cas, il avait parfois envie de prendre ses enfants dans le cadre de ce qu'ils étaient octroyés,
00:06:50 par le jugement, c'est-à-dire classiquement un week-end sur deux et les vacances et tout ça.
00:06:55 Mais en revanche, parfois je ne lui laissais même pas avoir ses enfants parce qu'en fait, ils étaient en danger.
00:07:02 Parce qu'il arrivait pour les chercher en étant déjà... - Ivre.
00:07:07 - Exactement, ivre, pas en pleine possession de ses capacités, notamment de conduire, etc.
00:07:14 - Est-ce qu'il était conscient d'ailleurs de sa maladie ou est-ce qu'il était dans le déni ?
00:07:20 - Il était dans le déni total, donc en fait, il voulait voir ses enfants.
00:07:25 Moi, parfois, j'ai été obligée de l'en empêcher, donc j'ai même été obligée d'aller jusqu'à faire une procédure
00:07:31 pour ne pas être accusée de non-présentation d'enfant.
00:07:34 - Oui, d'accord, c'est terrible. Il arrêtait de boire depuis ou pas ?
00:07:38 - Je crois, mais tardivement.
00:07:42 - Donc vous vous dites, Sarah, c'est bien gentil de vouloir obliger les pères à suivre leurs enfants,
00:07:48 mais si c'est pour aller à une réunion parents-prof bourrés, c'est pas vraiment très bon pour les enfants.
00:07:56 Bougez pas, Sarah, restez avec moi. Corine, fait le 30/20. Bonjour, Corine.
00:08:00 Vous êtes maman à la tête d'une famille monoparentale, Corine ?
00:08:04 - Oui, j'ai une fille de 12 ans. - Et vous vivez toutes les deux ?
00:08:08 - On vit toutes les deux et on est contentes de vivre toutes les deux,
00:08:11 parce qu'il y a un papa avec qui j'ai divorcé, avec qui ça se passait pas très très bien.
00:08:17 Et quand on a décidé de se séparer, au début, il la prenait un week-end sur deux et la moitié des vacances,
00:08:25 et puis un jour, il a décidé de demander l'échéance de ses droits parentaux.
00:08:28 Ouh là là, vous allez me raconter ça dans un instant.
00:08:31 La déchéance, il demande lui-même la déchéance de ses droits parentaux.
00:08:35 Restez avec moi, je vais essayer de comprendre tout de suite.
00:08:38 Victor, l'empereur du standard, est avec nous. Bonjour, mon Victor.
00:08:57 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:08:59 On parle aujourd'hui des familles monoparentales, parce qu'Emmanuel Macron a donné une interview au magazine Elle.
00:09:06 Exactement, Emmanuel Macron a donné une interview pour le magazine Elle,
00:09:10 et le président de la République dit qu'on a laissé des hommes s'exonérer de tous leurs devoirs de parentalité.
00:09:15 On écoute le chef de l'État.
00:09:17 C'est un devoir d'être parent, et c'est un devoir qui ne s'arrête pas au moment du divorce ou de la séparation.
00:09:22 85% des familles monoparentales, qui sont 1,7 million, sont des femmes.
00:09:27 Je veux qu'on puisse ouvrir ce débat, qui est celui d'instaurer un devoir de visite,
00:09:31 un devoir d'accompagnement jusqu'à l'âge adulte des enfants.
00:09:35 Quand il y a un père, il faut qu'il exerce tous ses devoirs,
00:09:39 et que la maman puisse exiger des visites régulières,
00:09:42 s'assurer que le père aussi, il est auprès de l'éducation nationale,
00:09:46 dans les réunions parents-prof quand il faut, et qu'il est partie prenante de l'éducation de l'enfant.
00:09:50 - Oui, c'est intéressant.
00:09:52 C'est vrai qu'on entend souvent "moi, mon père, je ne l'ai pas vu depuis 15 ans",
00:09:56 "moi, mon père, il a disparu de la circulation",
00:09:58 "moi, mon père, je sais où il habite, mais je n'ai pas envie d'aller le voir parce qu'il n'est pas venu me voir pendant 15 ans".
00:10:04 C'est des choses qu'on entend fréquemment, ça.
00:10:06 Corinne est avec nous. Corinne, vous me disiez, vous vivez avec votre fille de 12 ans,
00:10:11 et alors vous étiez en train de me dire que le papa a demandé la déchéance des droits parentaux,
00:10:17 c'est-à-dire qu'il a demandé à l'État de consacrer le fait qu'il n'est plus père, c'est ça, en fait, Corinne ?
00:10:26 - Oui, oui, mais il continue à verser une pension alimentaire,
00:10:29 parce qu'il s'est exclu de ses droits, mais pas de ses devoirs, a-t-il dit, en bon seigneur.
00:10:35 Et donc, en fait, parce qu'il disait qu'il souffrait trop de me voir à chaque fois qu'il venait chercher sa fille,
00:10:43 ou à chaque fois qu'il venait me la rendre.
00:10:45 Et donc, c'était une trop grande souffrance pour lui, et donc il a préféré ne plus voir du tout sa fille.
00:10:53 - D'accord, mais il continue à payer... - Il continue à payer la pension alimentaire.
00:10:58 - Corinne, avouez que c'est compliqué, parce que dans toutes les situations, dans toutes les séparations,
00:11:03 il y a des choses qui relèvent du passionnel, qui sont compliquées,
00:11:07 on rentre dans la complexité dans chaque séparation, parce que chaque séparation est une histoire unique et singulière.
00:11:13 - Exactement, c'est parce que chaque séparation est unique qu'il y a des juges pour juger chacun des divorces,
00:11:20 et adapter les règles à chacun des couples divorcés, et des familles divorcées,
00:11:26 mais en quoi l'État pourrait imposer à des pères de voir leurs enfants alors qu'ils n'ont pas envie de les voir.
00:11:32 Ce serait une souffrance pour le père, pour l'enfant, et pour la mère qui s'inquièterait des heures passées ensemble
00:11:39 à se demander ce qu'ils font, et puis moi, à la rigueur, je n'avais pas un mari violent,
00:11:45 mais penser aux mères dont les maris étaient violents ou alcoolisés, comme la dame...
00:11:49 - Ou alcoolisés, comme Sarah à l'instant, oui. - Voilà.
00:11:52 - Comment voulez-vous... Alors, surtout que l'alcoolisme, c'est compliqué,
00:11:56 s'il n'y a pas eu un diagnostic qui a été posé officiellement par un médecin, etc.,
00:12:00 j'en connais des alcooliques qui pensent, moi, j'ai un ou deux copains, qui pensent qu'ils ne sont pas alcooliques.
00:12:06 Ils pourraient aller chercher les enfants et dire "mais pas du tout, j'ai juste bu un verre",
00:12:11 et se retrouver à une réunion parents-prof bourrés, ce n'est pas très équilibrant pour un enfant,
00:12:17 qui est en quatrième, par exemple, l'amener à son rendez-vous hebdomadaire de sport, au foot ou au rugby,
00:12:24 ce n'est pas très équilibrant, c'est la honte, même traumatisant.
00:12:28 Donc, vous avez raison, c'est compliqué. Alors, attendez, on a eu Sarah...
00:12:32 Je pense qu'on peut l'imposer à un père si la mère est d'accord pour qu'on l'impose au père.
00:12:36 Mais je pense que tout le monde doit être d'accord pour qu'on l'impose au père, pour que le père s'oblige.
00:12:41 Mais si ni l'enfant, ni la mère ne veulent, il ne faut pas obliger le père.
00:12:47 Le père, il a décidé d'être absent, il l'oblige à être présent, il serait présent physiquement,
00:12:52 mais de toute façon, il ne serait pas présent par la pensée, par l'affection, etc.
00:12:58 Oui, Aurélie est avec nous, elle a fait le 3210, ne bougez pas.
00:13:02 Donc, on a eu Sarah dont l'ex-époux était alcoolique,
00:13:07 on a eu Corinne dont l'ex-époux a demandé la déchéance des droits parentaux
00:13:12 parce qu'il ne supportait plus émotionnellement de voir ses enfants, etc.
00:13:17 Et là, où ça finit ? Là, on va prendre Aurélie qui a fait le 3210.
00:13:20 Bonjour, qui est Aurélie ?
00:13:22 Alors, je suis Aurélie, référente proposition de loi de la collective des mères isolées.
00:13:29 Je suis moi aussi un mère isolé, vous l'avez évoqué,
00:13:33 nous représentons une grande frange de la population, puisque nous sommes 85%.
00:13:38 Vous, c'est donc une association, ou plutôt un collectif de mères isolées pour lequel vous œuvrez, c'est ça ?
00:13:46 Alors, une collective au féminin, effectivement, avec des mères isolées qui regroupent des mères isolées
00:13:53 de tous milieux sociaux, de toute la France,
00:13:55 comme ce petit oiseau qui est sorti de son nid et qui aujourd'hui a établi ses antennes à l'échelle nationale
00:14:00 à Lyon, Paris, Rennes, Marseille, etc.
00:14:03 Aurélie, donc, très bien, est-ce que le Président de la République a eu une bonne idée
00:14:08 en mettant un coup de focus, un coup de zoom sur ces pères divorcés qui ne s'occupent pas du tout des enfants ?
00:14:19 Alors, considérons qu'ils font le chèque à la fin du mois, ce qui n'est pas acquis pour tout le monde d'ailleurs,
00:14:23 mais considérons qu'ils font le chèque à la fin du mois,
00:14:26 mais en revanche, qu'ils se dédouanent totalement des aspects purement administratifs,
00:14:32 des questions de suivi à l'école, dans le sport, dans la vie sociale des enfants.
00:14:38 Est-ce qu'il a eu raison, le Président, de dire qu'il faudrait un tout petit peu les contraindre, ces papas-là ?
00:14:46 Alors, dans 40% des cas, ce chèque à la fin du mois n'est pas fait, effectivement,
00:14:50 donc il est heureux de remettre au centre du débat la question de la responsabilité parentale
00:14:56 et de pouvoir rééquilibrer, effectivement, cette question de droits et des devoirs,
00:15:01 comme vous l'avez dit, c'est une question genrée, puisqu'elle touche 85% des mères,
00:15:06 et dans l'immense majorité des cas, c'est la mère qui est le parent gardien.
00:15:10 Or, la loi octroie, par ce droit de visite et d'hébergement, des devoirs à la mère,
00:15:17 qui assume l'entière charge de son enfant, et elle octroie des droits à ce père, un droit de visite et d'hébergement.
00:15:24 Et, comme tout le monde le sait, un droit, si on l'exerce ou on n'exerce pas, il n'y a pas de conséquence.
00:15:31 Or, un devoir, s'il n'est pas exercé, pour le coup, ça appelle à sanctions.
00:15:38 Et en ça, c'est intéressant, effectivement, de remettre au centre du débat cette question du droit du hébergement.
00:15:45 Mais vous ne m'avez pas vraiment répondu, Aurélie. Alors, très bien, oui, je vous ai posé la question.
00:15:48 Alors, c'est intéressant, oui, c'est très intéressant.
00:15:50 Alors, avec nous, je vous annonce que la deuxième question à laquelle vous allez devoir répondre,
00:15:54 mais ne répondez pas tout de suite, parce que je vous retrouve dans une minute,
00:15:57 la deuxième réponse, c'est « Faut-il obliger les papas à faire certaines activités de la vie que les mères n'ont plus envie de faire ? »
00:16:05 Et qu'ils délaissent habituellement les papas. Je prends toujours cet exemple.
00:16:09 Par exemple, aller au collège, participer aux réunions parents-profs. Vous répondrez dans une minute.
00:16:15 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30210.
00:16:20 Pourquoi on n'empêcherait pas d'arrêter la pension alimentaire à la mère qui empêche le père de voir leur enfant ?
00:16:39 Je pense que ce serait une bonne chose pour les pères qui sont en demande.
00:16:45 On commence à avoir des messages de papa aussi. On a entendu beaucoup de voix féminines.
00:16:50 Des messages de papa qui nous disent « Il faut arrêter de verser une pension alimentaire quand la mère empêche au papa de voir les enfants. »
00:16:58 C'est toujours très compliqué. Aurélie, vous êtes dans la collective des mères isolées.
00:17:05 Je vais vous poser la question, allons plus loin. Est-ce qu'Emmanuel Macron a raison cette fois de dire qu'il faut obliger les pères
00:17:12 à s'occuper d'autre chose que d'envoyer un chèque ? Ils doivent participer de temps en temps à la vie de l'enfant,
00:17:20 aller au collège rencontrer les profs, être associés dans la vie sportive, faire parfois des trajets pour l'amener au foot, rugby, tennis ou que sais-je.
00:17:29 Est-ce que ça c'est une bonne idée Aurélie ?
00:17:31 Oui, il nous semble très important de remettre au centre du débat cette question de la responsabilité parentale
00:17:37 et effectivement de rétablir une équité de droits et de devoirs entre les pères et les mères.
00:17:43 Cela dit, c'est un terrain glissant effectivement. Sarah notamment qui a répondu précédemment évoquait ce père alcoolique
00:17:52 et bien évidemment qu'en cas de suspicion de violence ou de défaillance en tout cas du parent non-gardien,
00:18:02 dans la majorité des cas le père, il serait hors de question que ce parent-gardien puisse avoir le moindre droit sur cet enfant.
00:18:11 On irait même jusqu'à l'idée de pouvoir tout bonnement simplement sanctionner par la suppression de l'autorité parentale dans les cas de violence.
00:18:21 Merci Annick, ne bougez pas Annick, je vais vous reprendre. Sarah est là d'ailleurs, Sarah est avec nous.
00:18:28 Je vais lui repasser le micro, elle est dans le cas très particulier où on a un ancien conjoint qui est alcoolique, donc c'est compliqué.
00:18:37 Annick nous rejoint, bonjour Annick, où êtes-vous ?
00:18:40 Bonjour, moi je suis en Alsace.
00:18:42 En Alsace, je vous passe le micro dans une seconde. Je voudrais qu'on aille voir du côté d'Enzo comment ça se passe, est-ce qu'on reçoit des messages ?
00:18:49 Tout à fait, beaucoup de messages et surtout beaucoup de réactions de mère seule au 3210.
00:18:53 Nos internautes trouvent que notre président se mêle un peu trop de la vie privée des français.
00:18:57 Sylvie nous écrit qu'il s'occupe donc de ses affaires.
00:18:59 D'abord, il n'y a pas que les hommes qui ne remplissent pas leur devoir parental.
00:19:02 Et comment veulent-ils obliger les parents défaillants à s'occuper correctement du gamin ?
00:19:06 Sophie rajoute encore une obligation qui va mettre la pagaille dans la vie des gens.
00:19:09 Ne vous inquiétez pas, monsieur le président, si une maman a besoin d'aide, elle sera commencée à prendre, surtout quand il s'agit du bien-être de leur rejeton.
00:19:15 Merci, oh Enzo Standard. Annick, donc vous êtes en Alsace, est-ce que vous êtes à la tête d'une famille monoparentale ?
00:19:25 Je l'ai été. J'ai 70 ans, mes enfants ont 44 et 42 ans. Quand je me suis séparée de leur père, j'avais 40 ans. Donc ils avaient 12 et 14 ans.
00:19:40 Et on parle des parents divorcés, mais il faut penser au moment de la séparation, c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre la séparation et le jugement de divorce.
00:19:54 Déjà, il y a toute cette période-là.
00:19:58 Revenons à notre débat. Est-ce que votre mari a pris en charge vos enfants au-delà de la pension alimentaire ?
00:20:08 Non. À l'époque, j'avais la garde de mes enfants, et il était censé les prendre un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
00:20:20 Mais ce qu'il ne faisait pas, alors...
00:20:24 Non seulement il ne faisait pas ça, très bien, j'ai bien compris, mais est-ce que par ailleurs, il s'occupait de eux dans leur vie sociale, sportive, scolaire ?
00:20:34 Non, il s'occupait des deux enfants de sa copine.
00:20:38 Et moi, un jour, je me suis fait remarquer, mais tu ne prends jamais les enfants, et c'est ça qui m'a fait réagir, et qui a fait que je vous l'appelle,
00:20:49 c'est qu'il a eu cette phrase terrible, dont je me souviens, c'est qu'il m'a dit "mais c'est un droit de garde, c'est pas un devoir".
00:20:56 Bon, ok.
00:20:58 Il faut pouvoir le dire.
00:21:01 Il y a des groupes très précis, il y en a beaucoup, par exemple, j'ai un de mes enfants, un des deux, qui faisait du ski, du ski au sein d'un club,
00:21:17 il y avait des compétitions le dimanche, et bien il ne venait jamais, il n'est jamais venu.
00:21:27 Alors qu'un jour, j'ai une dame qui me dit "ah, je connais quelqu'un qui a deux enfants", alors c'était du basket ou je ne sais pas quoi,
00:21:41 et en fait j'ai réalisé que la dame en question, elle me parlait de mon futur ex-mari, et puis des enfants de sa copine.
00:21:51 Et des enfants de sa copine, voilà.
00:21:53 Il allait donc au basket.
00:21:55 Restez avec nous, restez avec nous, Annick, votre exemple est terrible, c'est terrible, bien évidemment, quand on touche à un matériau qui est la chair, l'humain,
00:22:04 donc voilà, on est sur le cas d'un mari qui lui va davantage s'occuper de ses beaux enfants que de ses enfants.
00:22:11 C'est peut-être le sens d'ailleurs de l'intervention d'Emmanuel Macron, un mari a fait le 32/10, beaucoup d'appels aujourd'hui.
00:22:17 Marie, bonjour.
00:22:18 Oui, bonjour.
00:22:19 Famille monoparentale également ?
00:22:21 Oui, tout à fait, avec trois enfants.
00:22:23 Qu'ils sont à votre charge en ce moment ?
00:22:27 Qu'ils sont à ma charge tout le temps, il n'y a pas de droit de visite du père car il ne les a plus,
00:22:33 il y a eu des plaintes qui ont été déposées contre lui, donc il n'a plus de droit de visite ni d'hébergement,
00:22:39 mais je tenais justement à réagir concernant les droits de visite des pères,
00:22:44 mais j'aimerais qu'on refontre aussi sur le droit des enfants, qui est quand même très important,
00:22:49 et M. Macron avait quand même noté que c'était une de ses priorités, qui nous a menti quand même,
00:22:54 ce n'est pas du tout une de ses priorités,
00:22:56 il faut savoir que dans beaucoup de cas d'enfants qui ont été abusés par leur père ou par un de leurs parents,
00:23:04 C'est le cas chez vous ? C'est votre ex-mari ?
00:23:07 Votre ex-mari n'a pas la garde des enfants parce qu'il a été accusé ?
00:23:11 Non, pour le moment il n'est pas accusé, c'est en cours, mais les droits ont été sustenus à cause de ça.
00:23:16 Il faut quand même signaler que... mais il a eu des droits de visite, pour des droits de visite en salle immédiatisée,
00:23:25 si vous voulez, avec des éducateurs, et c'est ça qui est terrible en fait, et c'est là que ça ne va pas.
00:23:31 On ne peut pas obliger un enfant à être face à son bureau, c'est là que l'enfant n'est pas protégé,
00:23:37 et c'est là que les droits des personnes ne vont pas à la faute de personne.
00:23:42 Vous pensez que, finalement Marie, si je vous écoute, et vous n'êtes pas la seule à dire cela,
00:23:48 vous pensez que obliger, contraindre des pères à s'occuper de leurs enfants après le divorce,
00:23:56 ça serait finalement une règle qui ferait plus de mal que de bien ?
00:24:02 Mais tout dépend des cas !
00:24:05 Ce que je veux dire Marie, c'est qu'il y a une zone grise, alors vous, très bien,
00:24:10 si votre mari est accusé, si c'est le cas, d'actes sexuels sur des enfants par exemple,
00:24:16 bien évidemment, les magistrats, les juges, n'obligeront personne à s'occuper des enfants,
00:24:23 surtout pas lui, très bien, mais il y a une zone grise, il y a des maris qui sont...
00:24:28 Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans la réalité, les enfants sont obligés de voir le père infestueux,
00:24:37 c'est comme ça que ça se passe dans la réalité, c'est comme ça,
00:24:41 et c'est là que M. Macron n'a absolument rien compris, et ça se voit de toute façon.
00:24:45 De toute façon, quand vous voyez les propos qu'il a eus avec M. Depardieu,
00:24:50 on voit bien qu'il n'est pas du tout orienté, sa politique n'est pas du tout dans la protection de l'enfance,
00:24:58 et on le voit encore plus avec ce qui s'est passé au niveau de la civile et l'éviction du juge Durand,
00:25:04 qui a mis le point et qui a soulevé exactement les problèmes qu'il y avait au niveau de la protection de l'enfance.
00:25:11 Oui, mais alors, intéressant ce que vous dites, mais n'empêche que dans les situations où ça se passe bien,
00:25:17 il est plutôt vertueux de dire qu'il faut que les pères divorcés s'occupent un peu des enfants des activités sportives,
00:25:24 mais j'entends ce que vous dites, il y a tellement de zones grises dans tout cela que c'est compliqué de faire une généralité.
00:25:32 Bon, vous continuez à nous appeler au 3210. À tout de suite.
00:25:35 C'est une bonne chose que le père de mes enfants n'ait pas participé à leur éducation.
00:25:54 On a été beaucoup mieux tous les trois et ils sont devenus des hommes plutôt équilibrés et bien dans leur peau.
00:26:00 Le père de mes enfants avait un gros, gros problème d'alcoolisme et il était violent, pas vraiment envers eux,
00:26:09 quoiqu'en parole, oui, mais envers moi.
00:26:12 Ça, mesdames, messieurs, c'est une sacrée surprise pour moi quand même,
00:26:16 parce qu'on parle là, ce matin, de l'interview qu'a donnée le président de la République, enfin ce matin, il est 13h30,
00:26:22 au magazine Elle, interview dans laquelle il suggère qu'il faudrait obliger les papas absents à s'occuper de leurs enfants après le divorce,
00:26:32 voilà, par présence dans le parcours de l'enfant jusqu'à l'âge adulte,
00:26:37 épauler les mamans seules qui souvent ont du mal à tout mener de front, voilà, on ne parle pas que d'argent,
00:26:43 aller à des réunions scolaires, participer aux entraînements sportifs, par exemple, des enfants,
00:26:49 et là, vous êtes tellement nombreux, à me dire, non, c'est pas une bonne idée, non,
00:26:54 que je trouve que c'est une émission très intéressante.
00:26:57 Bon, on va aller faire un tour au standard, Enzo.
00:26:59 Oui, on a un message d'un papa.
00:27:01 Pourquoi parle-t-on que des pères ? Je suis désolé, mais j'ai connu l'inverse.
00:27:04 Madame a quitté le domicile sans avoir pris ses enfants.
00:27:07 Dans une vingtaine de minutes, Eric, nous parlerons de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille.
00:27:11 Ça y est, les yeux sont rivés sur la France, dans 79 jours précisément, commenceront les Jeux olympiques.
00:27:17 Alors, n'est-il pas venu l'heure de se réjouir de cet événement historique ?
00:27:20 La ferveur olympique ne s'en part-elle pas enfin des Français ?
00:27:23 C'est le moment d'appeler le 3210 pour réagir.
00:27:25 Très bien, appelez-nous, ils sont aux Jeux olympiques.
00:27:28 Vous savez que les images du Bellem qui rentre dans la rate de Marseille avec la flamme olympique,
00:27:34 elles sont suivies par un milliard de terriens.
00:27:38 Un milliard de terriens, ça n'est pas rien quand même, c'est un événement mondial, tout de même.
00:27:44 On en parlera dans quelques instants après qu'on ait évoqué ce sujet.
00:27:48 Je voudrais qu'on prenne Agnès, qui est au 3210. Bonjour Agnès, qui est Agnès ?
00:27:53 Oui, bonjour. Non, alors, je ne suis pas au 3210, moi.
00:27:56 Je suis coprésidente du mouvement des mers isolées.
00:27:59 Oui.
00:28:00 Et on m'a invité à intervenir.
00:28:01 Ah, vous a invité à intervenir.
00:28:03 Eh bien, Agnès, vous êtes la bienvenue. Merci pour cette précision.
00:28:09 Qu'est-ce que vous souhaitiez dire, alors ?
00:28:13 Alors, moi, ce que je souhaitais dire, c'est que c'était encore un effet d'annonce d'Emmanuel Macron,
00:28:20 de parler de ce devoir de visite,
00:28:23 puisque avant de parler du devoir de visite, il y a quand même tout un tas de choses à régler
00:28:28 pour que la situation et les conditions d'existence des mers isolées soient plus vivables
00:28:33 et qu'elles ne soient pas en permanence dans la survie.
00:28:36 Donc, il y a déjà les conditions matérielles.
00:28:39 Comment garder un travail quand on est seul avec nos enfants ?
00:28:43 On n'a aucun aménagement possible.
00:28:47 Donc, déjà, il faudrait changer.
00:28:49 Ça, ça me paraît quand même assez prioritaire.
00:28:52 Ensuite, il y a la question de la pension alimentaire,
00:28:55 parce que là-dessus, s'il y avait un endroit où on peut éviter d'alimenter le système
00:29:01 et de faire en sorte que le parent débiteur verse la pension alimentaire,
00:29:06 ça me paraît aussi assez essentiel.
00:29:09 Et le devoir de visite, alors oui, on a besoin, dans certains cas,
00:29:15 si le père n'est pas violent, s'il n'a pas été violent avec la mère,
00:29:18 s'il n'a pas été maltraitant, est-ce qu'on peut forcer un père à s'occuper de ses enfants ?
00:29:22 Ça, je ne suis pas...
00:29:24 Je suis comme les autres mers isolées qui ont pris la parole.
00:29:28 Je ne suis pas favorable à ça.
00:29:30 Et je pense, en revanche, qu'Emmanuel Macron n'aime pas sa jeunesse et que de toute façon...
00:29:37 - Qu'il n'aime pas sa jeunesse ?
00:29:39 - Oui, qu'il n'aime pas la jeunesse, puisque de toute façon,
00:29:42 là, en fait, cette mesure, elle ne va servir à rien
00:29:45 si on est encore à stigmatiser les mères isolées
00:29:47 et à dire qu'elles ont besoin d'un homme pour vérifier comment ça se passe,
00:29:52 parce qu'elles sont débordées, machin.
00:29:54 Bon, alors on serait moins débordés si, par exemple,
00:29:56 on avait donc des aménagements au travail,
00:29:59 si on avait accès à des modes de garde,
00:30:02 si les enfants pouvaient être gardés au moins jusqu'aux 12 ans
00:30:05 et que ça se soit pris en charge,
00:30:07 si on n'était pas contrôlés en permanence par la CAF
00:30:10 parce qu'on revient tout le temps dans le logiciel,
00:30:13 parce qu'on est à risque et que, du coup, on est encore criminalisés.
00:30:17 Donc je pense qu'avant de faire une mesure comme ça,
00:30:20 un peu de pacotille, qui n'est pas la première mesure
00:30:24 dont les mères isolées ont besoin, franchement, pour survivre,
00:30:27 il y en a plein d'autres, en fait.
00:30:29 On est 45% de mères isolées à vivre sous le seuil de pauvreté
00:30:34 et je pense que c'est d'abord ça qu'il faut régler.
00:30:37 Et je me permets, juste aussi,
00:30:40 toute la stigmatisation qui a été faite
00:30:44 et les mesures qui ont été proposées par M. Attal
00:30:48 d'enfermer les gamins au collège de 8h à 18h
00:30:51 parce que les mères ne sont pas capables d'élever leurs mômes,
00:30:54 moi j'aimerais dire qu'on est capable d'élever nos enfants.
00:30:57 On n'a pas besoin d'être assistés.
00:31:00 En revanche, d'être assistés d'un père,
00:31:03 en revanche, on a besoin de financer un mère.
00:31:07 - Merci Agnès, merci beaucoup.
00:31:09 Je vais prendre Sarah, qui est avec nous,
00:31:12 avec qui on a commencé l'émission tout à l'heure.
00:31:14 Sarah, finalement, vous avez sacrément donné le la.
00:31:16 Vous avez commencé en nous disant
00:31:18 "moi j'ai divorcé de mon mari à cause de son alcoolisme".
00:31:21 Ce n'est pas forcément la bonne idée
00:31:24 que de demander aux pères qui ne font rien
00:31:27 de revenir un peu s'occuper des enfants
00:31:29 dans la vie sociale, dans la vie scolaire, dans la vie sportive.
00:31:31 Parce que, bon, on sait que c'est alcoolique.
00:31:33 Bon, et finalement, vous avez donné le la
00:31:35 parce que tout le monde dit et pense à peu près
00:31:37 la même chose que vous, Sarah.
00:31:39 - Oui, et moi je voulais rajouter encore une chose.
00:31:42 Effectivement, je pense que c'est même encore pire que ça.
00:31:45 C'est-à-dire que, comme disait une de vos auditrices,
00:31:47 dans la vraie vie,
00:31:49 on n'a pas la possibilité d'empêcher
00:31:52 ou de contrôler les interventions du père.
00:31:54 Même dans mon cas,
00:31:56 où il y avait un divorce pour faute
00:31:58 au motif de l'alcoolisme,
00:32:00 eh bien, il a conservé tous ses droits.
00:32:03 Et du coup, les rares fois où il venait
00:32:06 pour les prendre en étant âgé,
00:32:09 du coup, les enfants partaient avec lui,
00:32:11 donc il exerçait bien son droit.
00:32:13 Mais il est arrivé qu'ils se mettent à boire plus tard,
00:32:16 et que donc mon fils qui avait 8 ans
00:32:18 soit en-dessus de la maison, soit en pleine rue,
00:32:20 au milieu de la nuit.
00:32:22 Donc je pense qu'il y a des véritables dangers
00:32:25 au fait d'imposer le devoir du père de la sorte.
00:32:30 - Oui, c'est dur de dire ça, Sarah,
00:32:32 parce que vous imaginez,
00:32:34 il y a donc 1,7 million de familles monoparentales,
00:32:37 dont 85% de femmes,
00:32:39 et on est en train de dire finalement
00:32:41 que les pères sont tellement défaillants
00:32:43 que ce n'est pas la peine de les contraindre
00:32:46 à s'occuper de la vie scolaire,
00:32:48 ou sportive, ou associative de leurs enfants.
00:32:51 Il y a quand même quelques millions de pères,
00:32:55 de parents, de familles,
00:32:57 pour lesquels ça serait bénéfique, non ?
00:32:59 Vous ne pensez pas ?
00:33:00 Vous pensez que le jeu n'en vaut pas la chandelle ?
00:33:02 - Si, je pense que le jeu en vaut la chandelle,
00:33:04 mais dès lors qu'effectivement, on s'assure d'abord
00:33:07 que toutes les conditions matérielles sont assurées,
00:33:10 parce que c'est effectivement la priorité.
00:33:12 Moi, effectivement, il avait son droit
00:33:14 qu'il exerçait occasionnellement,
00:33:16 et qui créait de véritables dangers,
00:33:18 mais à côté de ça, la pension alimentaire
00:33:20 n'était pas versée.
00:33:21 Donc, ça double en fait la pression sur la mère
00:33:25 qui doit s'en sortir matériellement,
00:33:27 et qui en plus doit veiller à la sécurité
00:33:29 de ses enfants contre le père.
00:33:31 - Bien. Restez avec nous, Sarah.
00:33:33 Dans un instant, nous prendrons Nathalie au 3210.
00:33:37 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:33:41 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:33:45 - Est-ce que c'est utopique d'imaginer
00:33:47 qu'on puisse obliger, contraindre un homme
00:33:50 à être un bon père après le divorce,
00:33:52 et à aider sa femme, son ex-femme, pardon,
00:33:55 dans l'éducation des enfants,
00:33:57 en suivant la vie scolaire, par exemple ?
00:33:59 Nathalie a fait le 3210. Bonjour, Nathalie.
00:34:02 - Bonjour, Eric.
00:34:03 - Vous êtes maman solo ?
00:34:05 - Alors, j'étais maman solo il y a 20 ans.
00:34:08 - Oui.
00:34:09 - Alors, par contre, je suis surprise aussi
00:34:12 que monsieur Macron s'occupe de ça.
00:34:14 Bon, pourquoi pas ?
00:34:16 Ça laisse entendre qu'il n'y a rien d'autre
00:34:18 de beaucoup plus urgent, selon moi.
00:34:20 En plus, pourquoi obliger les papas,
00:34:23 si tant est que ce soit ça que j'ai compris
00:34:25 au niveau de la pseudo-loi qui va arriver ?
00:34:28 Je me rappelle, il y a quelques années,
00:34:30 il y a un monsieur, je ne sais plus dans quel département,
00:34:33 qui était resté accroché à une grue
00:34:35 parce que sa femme lui avait empêché le droit de visite.
00:34:39 - Oui, je me souviens très bien dans l'actualité.
00:34:42 - Voilà, malheureusement...
00:34:44 - Il y avait eu tout un mouvement d'hommes
00:34:47 qui s'étaient effectivement réfugiés dans des grues,
00:34:52 dans plusieurs villes.
00:34:54 Je me souviens de ça, il y a quelques années,
00:34:56 vous avez raison.
00:34:57 - Oui, c'est vrai.
00:34:58 Alors, pourquoi plus obliger les papas que les mamans ?
00:35:01 Il y a des mamans qui sont défaillantes aussi, selon moi.
00:35:04 Et ensuite, j'ai envie de dire,
00:35:07 quand est-ce qu'on peut maintenant donner la parole aux enfants ?
00:35:12 À partir de quand on a un consentement éclairé
00:35:16 de la part d'un enfant ?
00:35:17 Est-ce qu'il faut attendre les 12 ans ?
00:35:19 Est-ce que 4 ans c'est suffisant ?
00:35:21 Même dans les divorces, c'est très intéressant.
00:35:24 - Oui, ça c'est une question que se posent les magistrats, souvent.
00:35:27 Et les écoutent les enfants.
00:35:29 - Oui, mais je pense qu'il y a un âge à partir duquel on ne les écoute pas.
00:35:34 - Oui. Alors attendez Nathalie, restez,
00:35:37 parce qu'on me dit qu'il y a au standard un papa qui vient d'arriver.
00:35:40 - Oui, c'est vrai.
00:35:41 - Il s'appelle Thomas, justement. J'aimerais bien vous entendre.
00:35:43 Bonjour Thomas.
00:35:44 - Bonjour.
00:35:45 - Dans quel coin êtes-vous, mon cher Thomas ?
00:35:47 - Dans le Jura.
00:35:48 - Dans le Jura.
00:35:49 - À côté de l'Eure.
00:35:50 - Vous êtes homme divorcé ?
00:35:53 - Non, non, non.
00:35:54 Non, non, on était en union libre.
00:35:56 Et on a eu un enfant.
00:35:58 Et donc la maman, quand elle était enceinte,
00:36:02 elle m'a dit qu'elle voulait qu'on se sépare.
00:36:05 Donc moi j'ai refusé de partir du longtemps.
00:36:08 Et dans quelques mois après la naissance du petit,
00:36:12 j'ai eu la garde en fait.
00:36:14 La maman avait des droits de visite et d'hébergement.
00:36:16 - Ah, vous êtes un papa solo ?
00:36:18 - Oui, oui, oui, je suis un papa solo, oui.
00:36:20 Il a six ans bientôt.
00:36:22 - D'accord.
00:36:23 Alors justement, fort de cette expérience,
00:36:26 est-ce que vous êtes pour qu'il y ait une obligation,
00:36:29 quand il n'y a pas d'alcoolisme,
00:36:32 quand il n'y a pas d'inceste bien sûr,
00:36:34 est-ce que vous êtes pour une obligation
00:36:36 que le conjoint vienne donner un coup de main
00:36:39 dans la vie scolaire, sportive, associative, sociale de l'enfant ?
00:36:45 - Alors moi je pense que non, il ne faut pas obliger.
00:36:49 Il faut que ce soit de bonne volonté.
00:36:53 Par exemple, la mère de mon fils,
00:36:55 elle le voit en visite médiatisée, donc judiciaire.
00:36:59 Moi j'ai l'obligation d'emmener l'enfant,
00:37:02 mais elle, elle n'a pas l'obligation de venir.
00:37:05 Donc des fois, elle ne vient pas.
00:37:07 Je pense qu'il faut que ce soit du bon vouloir de la personne.
00:37:11 Obliger, ce n'est pas forcément la bonne solution, je pense.
00:37:15 - Oui, oui.
00:37:17 - Par exemple, là...
00:37:20 - Alors là, je ne parle même pas de venir le voir,
00:37:22 mais il a 6 ans, mais...
00:37:25 L'idée d'Emmanuel Macron, c'est carrément aller plus loin,
00:37:29 c'est-à-dire vous donner un coup de main
00:37:31 dans la façon d'élever l'enfant,
00:37:34 c'est-à-dire le prendre pour aller à des...
00:37:38 L'exemple, c'est la réunion parents-prof à l'école.
00:37:41 - Après, si le père ou la mère est présente déjà dans la vie,
00:37:47 par exemple l'appeler de temps en temps,
00:37:49 savoir comment se passe l'école,
00:37:51 si déjà il y a un semblant de présence, pourquoi pas ?
00:37:54 Mais si l'autre parent est totalement inexistant dans la vie de l'enfant,
00:37:59 autant qu'il reste inexistant dans la vie de l'enfant.
00:38:02 - Oui, finalement, un parent consentant qui accepte,
00:38:07 qui veut faire ça, accompagner l'enfant, c'est bien,
00:38:11 mais contraindre quelqu'un à faire une tâche qu'il n'a pas envie de faire,
00:38:16 ce sera toujours mal accompli, dites-vous.
00:38:19 - Nathalie, qu'en pensez-vous ?
00:38:21 - Oui, c'est pas obligé de faire quoi que ce soit,
00:38:24 c'est pas constructif.
00:38:26 Et j'ai envie de dire, on oublie peut-être l'enfant dans l'histoire.
00:38:30 - C'est à partir de 12 ans que l'enfant a son mot à dire.
00:38:35 Excusez-moi de vous avoir coupé.
00:38:37 - Non, non, moi vous avez la réponse.
00:38:39 Mais est-ce qu'un enfant de 8 ans, néanmoins,
00:38:42 ne peut pas exprimer ses sentiments
00:38:44 par rapport à ce qu'il reçoit au niveau émotionnel,
00:38:48 au niveau sentimental de sa maman ou de son papa ?
00:38:51 - Mais après, on va dire que l'enfant est manipulé par le parent.
00:38:55 - Oui, c'est dommage.
00:38:58 Moi, à titre personnel, j'ai envie de dire,
00:39:02 c'était malheureusement suite à des attouchements sexuels
00:39:05 sur mes enfants et sur des extérieurs.
00:39:08 Mon ex-mari a fait le choix de quitter le territoire national,
00:39:12 donc ça fait 20 ans qu'on ne sait pas où il est,
00:39:15 il n'a jamais rien payé, rien du tout.
00:39:17 Qu'à cela ne tienne, mais heureusement,
00:39:19 qu'il n'a pas exercé aucun droit.
00:39:22 Par contre, la loi, à ce moment-là,
00:39:25 lui a toujours laissé l'autorité parentale,
00:39:27 malgré son absence.
00:39:29 - Bien, merci, c'était fascinant.
00:39:33 Merci Nathalie, Thomas, Sarah, Aurélie, Annick, Agnès.
00:39:37 - Merci d'avoir donné la voix au papa solo.
00:39:39 - Mais oui, ils sont 15% des familles monoparentales,
00:39:43 quand même, les papas solos.
00:39:45 - Faut pas non plus totalement les oublier.
00:39:47 Merci beaucoup les amis.
00:39:49 Monsieur le Président, vous ne savez pas
00:39:51 dans quel roncier vous vous êtes fourré.
00:39:54 Vous voyez que votre idée d'obliger les papas absents
00:39:57 à s'occuper des enfants en cas de divorce et de séparation,
00:40:00 et d'assister les mamans,
00:40:02 vous voyez que ce n'est pas forcément une idée
00:40:04 qui remporte la totalité des suffrages,
00:40:06 loin 100 fois.
00:40:08 Elle est dans un instant, les messages que vous nous avez laissés.
00:40:11 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:40:14 50 centimes la minute.
00:40:16 13h, 14h30.
00:40:19 Les auditeurs ont la parole
00:40:21 avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:23 C'est l'heure du répondeur des auditeurs
00:40:26 3210, Victor, y a-t-il eu des messages ?
00:40:28 - Écoutez, c'est l'heure de mettre en avant vos messages,
00:40:30 laisser sur notre répondeur,
00:40:32 et on attaque avec le débat "Comptez-vous repasser au diesel ?"
00:40:35 17 centimes d'écart en faveur du gasoil par rapport au sans-plomb.
00:40:38 On écoute Jean-Philippe.
00:40:40 - Moi, je possède deux véhicules,
00:40:42 une Mégane GT qu'on a faite transformée,
00:40:45 qui roule au léthanol,
00:40:47 donc un gain très appréciable, qui a été très vite rentabilisé.
00:40:50 Et ensuite, on a une Clio, une vieille Clio 4,
00:40:53 qui consomme 4 litres au 100 km, 4 litres de gasoil.
00:40:56 Donc pour moi, il est hors de question que je change de véhicule,
00:40:58 que je opte pour l'électrique,
00:41:00 parce que ces véhicules sont beaucoup trop chers encore actuellement.
00:41:03 - Et les véhicules au gasoil,
00:41:06 on l'a dit hier, au gazole,
00:41:08 qui repartent en hausse.
00:41:10 La vente des véhicules diesel en Europe repart à la hausse.
00:41:13 - Oui, et puis hier, on a appris que ça ne passait pas
00:41:16 pour le Paris Saint-Germain face à Dortmund.
00:41:18 Le PSG éliminé de la Ligue des Champions,
00:41:20 Grigory Deparie, fan inconditionnel du PSG,
00:41:23 nous a laissé ce message.
00:41:25 - Écoutez, moi je dis bravo aux joueurs parisiens.
00:41:28 Alors bien sûr, j'aurais préféré qu'ils se qualifient, bien sûr.
00:41:31 Mais quand même, c'est une très belle performance,
00:41:34 d'ailleurs très beau parcours, demi-finaliste.
00:41:36 Puis Paris a bien joué, ils ont fait de leur mieux.
00:41:39 On peut dire quand même que ça fait aujourd'hui 28 ans
00:41:42 que le Paris Saint-Germain a gagné la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1996.
00:41:46 - On a d'autres messages ?
00:41:48 - Et on a d'autres messages, Eric.
00:41:50 Hier, on recevait Mireille Mathieu,
00:41:52 invitée exceptionnelle dans les auditeurs en la parole,
00:41:55 invitée également de ce dîner d'Etat entre Emmanuel Macron et Xi Jinping.
00:41:59 Eh bien, ça a donné des idées à nos auditeurs.
00:42:01 - Pour demander à ce que Mireille Mathieu,
00:42:04 grande chanteuse,
00:42:06 ouvre les Jeux Olympiques par une superbe chanson
00:42:10 qu'elle connaît très bien et qui chante merveilleusement,
00:42:13 pourquoi ne pas la choisir pour cette ouverture phénoménale ?
00:42:18 - Lui, ça ne sera pas un fan d'Ayan Akamora.
00:42:22 Lui, il préfère Mireille Mathieu à Ayan Akamora.
00:42:25 Merci, Victor.
00:42:27 Mesdames, Messieurs, dans un instant, nous allons à Marseille
00:42:29 parce qu'il se passe des choses là-bas hallucinantes.
00:42:33 Une espèce de transformation de la ville depuis ce matin
00:42:38 qui fait vraiment plaisir à voir.
00:42:41 Quand on voit comment on parle de Marseille dans les médias,
00:42:44 règlement de compte, cartel, narcotrafic,
00:42:47 eh bien là, cette pluie de bonheur, de soleil,
00:42:50 de sourire sur la cité phocéenne,
00:42:53 franchement, c'est bon à prendre.
00:42:55 À tout de suite.
00:42:56 - La flamme olympique arrive à Marseille.
00:42:59 Journée spéciale sur RTL.
00:43:02 - Au 32,16, beaucoup d'appels.
00:43:06 Je vais prendre Périne tout de suite.
00:43:08 Bonjour, Périne.
00:43:09 - Bonjour.
00:43:10 - Où est-ce que vous êtes, Périne ?
00:43:12 - Je suis sur le vieux port.
00:43:14 J'attends de rentrer dans l'enceinte de sécurité.
00:43:17 - Racontez-nous ce que vous avez devant les yeux, s'il vous plaît.
00:43:20 - Il y a de la foule, il y a du monde partout.
00:43:22 Il y a plein de personnes en joie.
00:43:25 On a vu déjà un spectacle en voyant passer le Bélème sur la rame.
00:43:30 C'était magnifique.
00:43:31 - Vous l'avez vu, le prestigieux 3M, le Bélème ?
00:43:34 - Je l'ai vu, je l'ai vu.
00:43:36 J'étais sur la corniche.
00:43:37 C'était vraiment un spectacle magnifique, merveilleux.
00:43:40 On en a pris plein les yeux.
00:43:41 C'était magique.
00:43:42 - Dites-moi, hier soir, j'ai eu le maire de Marseille tout à l'heure au téléphone dans RTL Midi.
00:43:48 Il disait hier soir, on se demandait, est-ce que la magie va prendre ?
00:43:52 Est-ce que le peuple marseillais va jouer le jeu ?
00:43:55 Est-ce qu'il va être exalté par l'arrivée du Bélème et de la flamme au Lapic ?
00:43:59 - Il a pris, la magie a pris.
00:44:01 C'était super.
00:44:02 - Oui, ça a pris.
00:44:03 - On voit que les gens sont heureux, sont contents d'être là.
00:44:06 C'est vraiment magique.
00:44:07 - Alors expliquez-moi bien.
00:44:08 Donc là, vous êtes où ?
00:44:09 Vous êtes dans une file d'attente.
00:44:11 Qu'est-ce que vous attendez ?
00:44:12 - J'attends de pouvoir rentrer dans l'enceinte de sécurité qui a été installée.
00:44:19 Donc j'attends de passer les fous et de rentrer vraiment dans le cœur de la soirée qui s'annonce.
00:44:26 Et de l'arrivée de la flamme, bien sûr.
00:44:28 - C'est incroyable parce qu'on disait que Marseille râlait un peu parce que le label, c'était 2024 Jeux Olympiques de Paris.
00:44:37 Et là, franchement, avec l'arrivée de cette flamme olympique, c'est 2024 Jeux Olympiques de Marseille.
00:44:41 - Aujourd'hui, c'est Marseille 2024.
00:44:43 Alors on est vraiment pour Paris 2024.
00:44:47 Mais aujourd'hui, c'est le Marseille qui est numéro un et qui est...
00:44:52 - Vous êtes fière, Périne ?
00:44:53 - Très fière.
00:44:55 - Bon, c'est chouette de vous avoir.
00:44:57 Restez avec nous si vous ne vous faites pas crabouiller dans cette foule qui a envie de rentrer sur le Vieux-Port.
00:45:05 On va retrouver Étienne Baudu, correspondant à RTL dans le sud-est de la France.
00:45:10 Je crois qu'il n'est pas sur terre, mais qu'il est sur mer, Étienne.
00:45:13 - Non, effectivement, j'ai la chance d'être sur mer.
00:45:17 Et juste derrière moi, il y a le Bélème, ce magnifique bateau de 58 mètres, coq en acier noir,
00:45:24 rayé d'une bande blanche avec son mât qui culmine à 34 mètres de haut.
00:45:28 C'est absolument magnifique.
00:45:29 Alors, il n'a pas pu sortir ses voiles, sans doute pour manœuvrer, parce qu'en fait, il a longé les côtes de la Rade.
00:45:35 Et il était à 300, 400 mètres de la côte seulement.
00:45:38 Et c'était un spectacle pour les spectateurs qui étaient massés sur la corniche.
00:45:42 Tout à l'heure, il était en Rade Sud.
00:45:43 La corniche était pleine de monde pour le voir passer.
00:45:46 Et puis, il s'est mêlé entre les bateaux de la parade.
00:45:50 Vous le disiez tout à l'heure, 1 000 bateaux à peu près.
00:45:53 Ils étaient là autour de lui.
00:45:55 Et il est allé, par exemple, prendre visite aux dériveurs et aux planches à voile en face de la marina olympique.
00:46:01 Ce sont ces petits bateaux que les athlètes olympiques concourront cet été ici, justement dans la Rade de Marseille.
00:46:10 Il est allé se glisser entre ces petits bateaux et ces petites voiles rouges.
00:46:13 C'était absolument magnifique.
00:46:14 Et puis là, il a rejoint l'armada qui l'attendait un petit peu au large.
00:46:17 Et évidemment, tout le monde est fier ici de ce passage du Bélème.
00:46:23 Je me souviens, Lauriane Nolo, qui est championne du monde de kite vol, me disait.
00:46:28 Elle était très fière que le Bélème vienne ici dans la Rade de Marseille pour honorer la voile.
00:46:34 Et ce n'est pas un pari réussi parce que le spectacle est absolument magnifique.
00:46:38 Je vous plante le décor.
00:46:39 Vous avez d'un côté les îles du Frioul, de l'autre côté la colline et le château d'If
00:46:43 et de l'autre côté la colline de Notre-Dame-de-la-Garde et les Calangues.
00:46:46 Le ciel est bleu.
00:46:47 Il y a un petit peu de vent, juste ce qu'il faut pour avancer.
00:46:49 C'est absolument magnifique.
00:46:51 Merci, Etienne Bodu.
00:46:52 J'espère qu'il a le pied marin.
00:46:53 Quoique la mer, ça ne bouge pas.
00:46:54 La mer, c'est plat, là.
00:46:55 C'est gentil.
00:46:56 Il n'y a pas trop de vent, Etienne.
00:46:57 Il y a une petite houle.
00:46:58 Il y a une petite houle.
00:46:59 On a vu le Bélème se soulever, son étrape.
00:47:02 C'était très joli.
00:47:03 Il y a ce qu'il faut.
00:47:04 C'est la Méditerranée.
00:47:05 Ce n'est pas l'océan Atlantique.
00:47:06 On est d'accord.
00:47:07 Mais il y a une petite houle quand même.
00:47:08 Jean-Michel Rascol est avec nous également.
00:47:10 Merci, Etienne Bodu.
00:47:11 Chef du service des sports de RTL.
00:47:13 Je crois, Jean-Michel, que vous êtes sur le Vieux-Port.
00:47:16 Effectivement, Eric.
00:47:17 Bonjour.
00:47:18 Bonjour à tous.
00:47:19 Le Vieux-Port qui est baigné d'un soleil très généreux.
00:47:22 Alors, effectivement, il y a beaucoup de monde.
00:47:24 On patiente pour passer les différents portiques de sécurité.
00:47:27 Mais tout le monde a sourire.
00:47:28 Même les démineurs qui sont devant nous, ils ont la banane parce que tout a l'air
00:47:31 de se passer comme prévu.
00:47:33 Et on commence à avoir des petites infos sur la fin de la cérémonie aux alentours
00:47:37 de 19h30 qui va finalement pouvoir embraser le chaudron sur le quai principal du Vieux-Port.
00:47:44 Alors, dans un premier temps, c'est Florent Manaudou qui va sortir du Bélème avec la flamme.
00:47:49 Mais il y aura un deuxième relayeur dont l'identité n'est pas connue.
00:47:52 Et puis, il y aura celui qui va illuminer Marseille de son geste.
00:47:56 Et écoutez, moi, si je dois mettre une petite pièce, je la mettrais bien quand même sur Zidane.
00:48:00 D'accord, Zizou était à Miami le week-end dernier.
00:48:03 Mais je pense qu'il est à Marseille cet après-midi parce qu'on cherche même un stratagème
00:48:07 pour pouvoir le faire arriver jusqu'au chaudron, donc à travers la foule, sans pour autant
00:48:12 que l'on puisse dévoiler son identité.
00:48:14 Vous voyez, la cérémonie garde une petite part de mystère quand même.
00:48:17 Et c'est très bien comme ça.
00:48:18 Ça aurait beaucoup d'allure que Zidane porte la flamme olympique.
00:48:23 Merci pour ce petit scopinet, Jean-Michel.
00:48:26 On verra si vous avez raison, on verra tout à l'heure.
00:48:28 Voilà, exactement.
00:48:29 Merci beaucoup, ça serait bien.
00:48:31 Au standard, on me dit qu'on sera dans un instant avec une dame qui vient de nous appeler
00:48:36 et qui va tenir la flamme olympique.
00:48:38 Je lui passerai le micro.
00:48:39 Qui est-ce que je prends pour l'instant, les amis ?
00:48:42 Nathalie est avec nous.
00:48:44 C'est Nathalie, du coup.
00:48:46 Bonjour, Nathalie.
00:48:47 Bonjour, Eric.
00:48:48 Vous avez fait le 30/10, Nathalie, et c'est vous qui allez tenir la flamme aujourd'hui, c'est ça ?
00:48:53 Voilà, j'ai la chance, comme 11 000 autres personnes, de porter la flamme olympique.
00:48:58 Alors racontez-moi comment on fait, on s'inscrit ?
00:49:02 Alors, j'ai été nommée par ma meilleure amie.
00:49:06 Deux jours avant la clôture des nominations, elle a écrit un court texte pour justifier son choix.
00:49:13 Deux jours après, les inscriptions étaient closes.
00:49:18 J'ai accepté sa nomination et j'ai expliqué pourquoi j'aimerais porter la flamme olympique.
00:49:23 Formidable.
00:49:24 Alors attendez, vous allez nous raconter quel va être votre job dans quelques instants.
00:49:29 Restez avec nous.
00:49:30 Et vous allez surtout nous dire sur quel tronçon, à qui vous la prendrez, à qui vous la donnerez.
00:49:35 Je veux tout savoir.
00:49:36 Restez avec nous, Nathalie.
00:49:37 Mesdames, Messieurs, il est 13h57.
00:49:39 Vous écoutez RTL.
00:49:40 Il faut que je vous donne le programme de Jean-Alphonse Richard de l'heure du crime, tout à l'heure à 14h30.
00:49:45 Jean-Alphonse revient sur un...
00:49:47 C'est assez intéressant, sur un meurtre oublié à Saint-Cyr-en-Valle.
00:49:51 C'est tout près d'Orléans.
00:49:52 Le meurtre d'Isabelle Vincent, 18 ans, poignardée, violée dans un chandelier, à 2 km de la maison familiale.
00:49:59 Une enquête qui a été, comme souvent, trop vite classée.
00:50:03 Un suspect impossible à confondre.
00:50:05 Qui a tué Isabelle Vincent ? Ce sera tout à l'heure à 14h30, dans l'heure du crime, Mesdames, Messieurs, pardon.
00:50:12 Allez, je vous retrouve dans un instant avec Nathalie qui va porter la flamme olympique.
00:50:16 Où, quand, quoi, comment ?
00:50:17 Est-ce qu'elle a peur de tomber, de se casser la figure avec la flamme olympique ?
00:50:20 Tiens, voilà une bonne question que je lui poserai tout de suite.
00:50:23 Politique, sport, culture, l'actualité complète en un clic sur rtl.fr
00:50:29 RTL
00:50:31 RTL, il sera 14h dans quelques secondes.
00:50:34 *Musique*
00:50:39 Avant de revenir à Marseille en direct avec tous ceux et celles qui nous appellent au 3210,
00:50:43 c'est le rappel des titres avec vous, Victor Darkas, et cette flamme olympique qui est enfin arrivée en France.
00:50:50 En fait, qui est en train d'arriver en France.
00:50:52 Et oui, plus que quelques heures avant que la flamme olympique ne débarque à Marseille.
00:50:56 Elle est encore actuellement à bord du Bélème.
00:50:58 Le premier relayeur est bien connu, c'est Florent Manaudou, médaillé d'or sur 50 neiges.
00:51:03 Neige libre au jeu de Londres, accostage prévu pour 19h.
00:51:07 Et on sera dans un instant avec Nathalie, une anonyme qui va la porter cette flamme.
00:51:12 Aujourd'hui, demain, elle nous dira un petit peu quel va être son parcours.
00:51:15 Moi, je n'ai qu'une question, c'est est-ce qu'on a peur quand on porte la flamme de se prendre les pieds dans le tapis,
00:51:20 de tomber, de l'éteindre ?
00:51:24 Elle sera avec nous, Nathalie.
00:51:25 Nous en parlions au début de l'émission, Emmanuel Macron souhaite instaurer un devoir de visite
00:51:31 pour les pères absents après les divorces.
00:51:33 Oui, dans une interview publiée par le magazine Elle, le président de la République a mis un accent particulier
00:51:38 sur la situation des familles monoparentales.
00:51:41 Emmanuel Macron ne veut pas que le rôle des parents se cantonne au versement d'une pension alimentaire,
00:51:46 il cite notamment les pères.
00:51:47 Il souhaite que chacun des deux parents accompagne leur enfant dans leur éducation et leur scolarité.
00:51:52 On rappelle qu'une famille sur quatre est monoparentale et que dans 85% des cas, il s'agit d'une mère seule.
00:51:58 Et puis nous le disions tout à l'heure, inquiétude sur l'état de santé de la chanteuse Jean Manson.
00:52:03 La chanteuse Jean Manson a été victime hier d'une crise cardiaque et hospitalisée à Lyon
00:52:08 après une audience en appel dans le dossier pour diffamation qui l'oppose à la fille de l'acteur Richard Berry.
00:52:13 La cour d'appel de Lyon réexaminait le dossier opposant Jean Manson à Colin Berry.
00:52:18 Le jugement a été mis en délibéré au 17 juillet.
00:52:20 Coup d'œil sur le ciel !
00:52:22 Demain jeudi, le temps sera sec et ensoleillé.
00:52:25 Toute la journée sur la France, petit risque d'averses en fin d'après-midi sur les Alpes et la Corse.
00:52:30 Pour les températures le matin, 5 à 10 degrés en général, 11 à 15 près de la Méditerranée.
00:52:35 L'après-midi, c'est en hausse, 21 à 23 degrés dans la moitié nord, 23 à 26 dans la moitié sud.
00:52:40 Merci beaucoup Victor Darkas. Dans un instant, nous repartons en Marseille.
00:52:46 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:52:52 Éric Brunet
00:52:54 Écoutez bien mesdames, messieurs, écoutez bien, voici le thème officiel dévoilé aujourd'hui des Jeux Olympiques de Paris. Écoutez !
00:53:19 J'ai dit des Jeux Olympiques de Paris, j'aurais mieux fait de dire des Jeux Olympiques de Paris et de Marseille.
00:53:24 Nathalie, bon alors, Nathalie, ça me plaît beaucoup. Vous avez fait le 32-10 et vous, vous allez donc la tenir, la porter cette flamme olympique.
00:53:32 Ce sera quel jour déjà ?
00:53:34 Alors le 28 juin dans ma ville à Saint-Dilier, en Haute-Marne.
00:53:38 Ah oui ! Donc vous n'êtes pas du tout à Marseille là ? Vous m'appelez de Saint-Dilier ?
00:53:41 Ah pas du tout ! Absolument !
00:53:43 Ah non mais ça c'est dingue ! Elle va avoir un parcours incroyable cette flamme.
00:53:46 Elle va aller en Corse, elle va quitter le continent, aller en Corse, revenir, faire des détours, passer par des petites communes rurales, des grandes villes, des moyennes villes, la campagne, etc.
00:53:56 Et elle va arriver chez vous le 28 juin à Saint-Dilier.
00:53:59 Alors ça se passe comment ? Est-ce que vous avez été briefé, vous allez la porter ? Est-ce que c'est lourd ? Est-ce que c'est... racontez-moi !
00:54:07 Alors je n'ai pas toutes les indications puisqu'elles sont données au fur et à mesure que la flamme entre dans le territoire français, dans les différents départements.
00:54:16 Je ne saurais que mi-juin à peu près les dernières indications, c'est-à-dire l'heure et la rue dans laquelle je vais courir.
00:54:25 Vous savez quoi, moi Nathalie, je suis maladroit.
00:54:29 Je n'aurais qu'une trouille, c'est de me prendre les pieds dans le tapis, de me casser la figure ou même de la faire tomber la flamme.
00:54:37 Je suis tellement maladroit, je serais terrorisé par ça !
00:54:40 - Ah non, je pense que je serais portée parce que c'est un tel honneur et une fierté de représenter ces Jeux Olympiques.
00:54:47 Et j'ai été sélectionnée par Paris 2024, donc c'est encore plus valorisant et je ne peux pas tomber, ça n'est pas possible.
00:54:56 C'est merveilleux, c'est une expérience unique.
00:55:01 - Oui, vous êtes très fière de ça, mais je comprends tellement.
00:55:06 Et alors, surtout que pour une commune comme Saint-Dizier, Saint-Dizier ce n'est pas Los Angeles, c'est une petite ville moyenne, on va dire.
00:55:15 C'est quand même une fierté immense en plus.
00:55:18 - Absolument, mais elle va traverser aussi tout le département, elle va traverser d'autres villes, Langres, des villages aussi, les principales villes,
00:55:28 Joinville, Chaumont, Langres, et puis nous sommes une centaine.
00:55:33 Donc les dernières indications, j'en ai peu, par contre il va y avoir une réunion d'information avant bien sûr le relais.
00:55:41 Où nous seront remis par exemple nos uniformes d'éclaireurs de la torche, de la flamme.
00:55:48 - Ah, vous aurez un uniforme d'éclaireurs de la flamme !
00:55:51 - Exactement le même que celui que va porter Florent Manoudou et qu'a porté aussi sa sœur Laure Manoudou.
00:55:59 - Vous allez le garder après votre uniforme ?
00:56:01 - Il nous est offert, absolument.
00:56:03 Mais déjà, porter la flamme c'est le plus beau des cadeaux.
00:56:07 Garder l'uniforme c'est encore mieux, mais c'est vrai que déjà porter cette flamme et faire partie de cette aventure c'est magique.
00:56:16 - Oui, ben Nathalie, je suis heureux d'entendre votre joie et votre fierté parce que ça fait du bien à entendre.
00:56:25 Bravo à Nathalie.
00:56:27 - J'adore le sport, j'adore les JO et vous voyez, le juste retour des choses c'est que le sport me le rend bien et c'est incroyable.
00:56:36 - Il y a peut-être Jean-Michel Rascol qui est quand même le chef du service des sports de RTL qui lui n'est pas à Saint-Dizier comme vous.
00:56:42 Je vous porterai, je rappelle, la flamme à Saint-Dizier le 28 juin, mais lui il est sur le Vieux-Port à Marseille.
00:56:47 Jean-Michel Rascol, vous avez des éléments sur ces 11 000 porteurs de flammes ?
00:56:51 - Oui, alors peut-être dire d'abord que chaque relayeur va faire parcourir 200 mètres.
00:56:56 - D'accord.
00:56:57 - Voilà, 200 mètres et ensuite il est repris en charge, il monte dans un petit minibus et puis on le ramène à son point de départ.
00:57:04 Il y aura un petit cadeau pour les porteurs de flammes, un petit cylindre qui ressemble au cylindre qui est au milieu justement du flambeau.
00:57:12 Voilà, c'est un cylindre en acier présenté dans une petite boîte comme une boîte de grands couturiers, c'est assez joli.
00:57:19 Et chaque relayeur, les 11 000 relayeurs repartiront avec un petit cadeau.
00:57:23 Et pour revenir au relais de Marseille, demain, Marseille est la seule ville avec Paris où la flamme va rester une journée en ville.
00:57:29 Et donc tout au long de la journée, il y aura des personnalités, on a parlé des footballeurs, bolis, papins, mais aussi de chanteurs.
00:57:38 Et puis aussi des Marseillaises anonymes comme Colette Cataldo qui est une supportrice de l'OM de 83 ans qui portera la flamme.
00:57:46 Et puis Soprano l'attendra sur le toit du stade Vélodrome demain soir.
00:57:49 Vous voyez, les choses sont bien faites, mais chaque relayeur va bien donc courir 200 mètres, pas un mètre de plus.
00:57:55 Enfin moi je n'oublie pas Jean-Michel Rascol que vous nous avez dit tout à l'heure que peut-être il ne fallait pas exclure le scénario possible,
00:58:01 mystérieux, pas encore officiel, que Jisoo puisse porter cette flamme.
00:58:06 Donc on va suivre l'affaire de Trafford.
00:58:07 Ah j'y crois !
00:58:08 Et si jamais c'est pas vrai, vous êtes déshonoré à tout jamais Jean-Michel.
00:58:11 Très bien, écoutez je prends le risque au nom de l'univers olympique.
00:58:16 Jean-Michel, dernier point, vous avez couvert quelques Olympiades, j'imagine dans votre vie de journaliste sportif.
00:58:24 Là quand même, il y a une dimension émotionnelle qui doit être dingue j'imagine pour vous, parce que là ça rigole plus quoi.
00:58:33 C'est ce sublime 3 mois, le Bélème qui est dans la rate de Marseille avec l'effervescence des Marseillais,
00:58:42 dans cette cité-état historique, Marseille qui existait avant Lutèce, avant Lugdunum, avant Paris et Lyon.
00:58:50 Cette cité historique qui va faire entrer sur le sol de la République française la flamme olympique et l'effervescence des Marseillais.
00:58:57 J'imagine qu'il y a de l'émotion derrière tout ça, non ?
00:59:00 Marseille c'est un grand sourire sur ses jeux, baignée par le soleil aujourd'hui c'est formidable.
00:59:05 C'est la première fois que la flamme arrive par la mer, d'habitude elle arrive en avion.
00:59:09 Et puis on peut quand même aussi dire que ce spectacle a été imaginé pour qu'il y ait un vrai trait d'union entre la cité phocéenne et Paris 2024.
00:59:18 Les deux villes ne sont vraiment pas à côté l'une de l'autre, il fallait trouver ce trait d'union et ce trait d'union justement c'est le relais de la flamme.
00:59:25 Ça a été bien pensé et puis on peut dire aussi qu'il n'y a pas eu de relais de la flamme à Tokyo, il y a trois ans.
00:59:30 Il n'y a pas eu de relais de la flamme en 2016 à Rio, pour des raisons de sécurité c'était vraiment condensé à quelques journées.
00:59:37 Et là pendant 79 jours, la France, le territoire, les territoires vont pouvoir profiter de cette lumière symbolique mais qui veut dire tellement lorsqu'on parle de sport.
00:59:47 Damien dans la régie qui est un peu taquin me suscure une question, c'était quand vos premières Olympiades Jean-Michel Rascol ?
00:59:54 Ça c'est pas très sympa Damien, c'est 1984 à Los Angeles.
00:59:59 J'étais pané Jean-Michel !
01:00:01 Je vais couper la réponse, je vais couper au montage.
01:00:05 C'est la même année il y avait les Jeux d'hiver à Sarajevo.
01:00:08 Merci Jean-Michel, on vous souhaite beaucoup de bonheur dans le vieux port à Marseille, aujourd'hui et dans les prochaines heures et demain.
01:00:19 Merci beaucoup Jean-Michel.
01:00:21 Luce a fait le 3210, bonjour ma chère Luce.
01:00:24 Oui bonjour.
01:00:26 Vous êtes dans quel coin de France ?
01:00:28 Alors là je suis à Sèvres dans le Poitou-Charentes mais je suis à Châtelayon là aujourd'hui avec une boute.
01:00:34 Est-ce que la flamme olympique va passer vers chez vous là-bas ?
01:00:39 Oui, oui, oui, tout à fait, elle va passer dans les deux Sèvres.
01:00:44 Luce, je reviens vers vous dans un instant, à tout de suite.
01:01:03 Ce morceau de musique, vous allez l'entendre bien souvent, c'est l'hymne officiel des Jeux olympiques de 2024 qui vient d'être dévoilé.
01:01:12 Il a une dimension lyrique puissante, on dirait, ça fait penser un peu à Vangelis ou à Jean-Michel Jarre je trouve.
01:01:25 Luce, allez-vous dans la région Poitou-Charentes à voir la flamme olympique ?
01:01:31 Vous m'avez répondu oui dans le département des deux Sèvres.
01:01:34 Est-ce que vous allez regarder, écouter les radios, regarder les chaînes d'info pour voir l'arrivée de cette flamme olympique ce soir dans le port de Marseille ?
01:01:44 Bien sûr, je ne vais pas manquer ça du tout, je vais regarder dans quelques heures l'arrivée de la flamme olympique.
01:01:51 Pour moi c'est un événement historique, c'est quelque chose qui marque vraiment.
01:01:56 J'ai un coup de gueule parce que je vois tout le monde qui critique, critique, critique ces JO,
01:02:04 mais en fait je me dis qu'il y a pas mal de points positifs, les gens sont rendus à toujours se râler sur rien.
01:02:11 Il y a une chose positive les JO, mais voilà quoi, il y a plein de points positifs, il y a des emplois,
01:02:18 il y a des travaux qui vont se faire en Ile-de-France, etc.
01:02:23 Bon c'est sûr qu'il y a des inconvénients comme partout, mais c'est quand même un phénomène.
01:02:27 Je suis assez d'accord avec vous sur ce plan, et moi j'ai parié, tout à l'heure Jean-Michel Rascol a parié, rien n'est sûr,
01:02:34 mais peut-être que Zizou porterait dans les prochaines heures quelque part dans les bouches du Rhône à Marseille la flamme olympique,
01:02:42 on va voir s'il a eu raison ou tort.
01:02:44 Moi je parie que ça va bien se passer, et qu'après ces JO, comme souvent en France, on dira "on a redouté le pire, la désorganisation, les attentats",
01:02:55 et puis ça s'est bien passé, voilà, j'en suis convaincue.
01:02:59 J'espère que vous avez raison, j'espère vraiment, mais je sais plus, les gens ne savent plus apprécier,
01:03:04 j'ai l'impression qu'ils sont tout le temps dans le négatif, mais ça c'est mon coup de gueule.
01:03:09 Mais moi je vais regarder, en plus je suis sportive, donc je vais suivre toutes les épreuves.
01:03:14 - Vous faites quoi, Luce ?
01:03:16 - Je fais plein de choses, je fais du longe-côte, de la natation, de la rando, du sport en salle, je suis très active et j'adore le sport en fait.
01:03:25 - Merci Luce pour ce petit coup de gueule que j'apprécie beaucoup,
01:03:29 et je vous souhaite une belle après-midi dans votre région au Poitou-Charentes,
01:03:32 et je suis heureux de voir que vous êtes heureuse et que vous kiffez pour parler comme un jeune.
01:03:40 Et donc tout à l'heure, en fin d'après-midi, l'arrivée de la flamme olympique sur le sol marseillais.
01:03:46 On a un appel au 3210, on est avec Laurent, bonjour Laurent !
01:03:51 - Bonjour !
01:03:52 - Vous vous êtes appelé Laurent Neuville, et vous fûtes membre de l'équipe de France de natation pour les Jeux Olympiques de 1984 et 1988.
01:04:04 - Effectivement, oui, j'ai bien été aux Jeux de Los Angeles et aux Jeux de Séoul.
01:04:08 - Formidable, c'est des souvenirs éblouissants, ça marque une vie.
01:04:12 - Ça marque une vie sportive, surtout quand, pour un sportif, et notamment un sportif olympique comme c'était le cas pour moi, c'est le Graal.
01:04:19 C'est vraiment la compétition ultime qu'on souhaite absolument, quand on est athlète de haut niveau, c'est vraiment la compétition qu'on souhaite réaliser.
01:04:27 - Donc Laurent, quand vous draguez en boîte de nuit le samedi soir, vous dites "j'ai fait les JO de 1984 et de 1988" à la fille que vous rencontrez au bar.
01:04:36 - Alors ça c'était avant, ça commence à dater un peu.
01:04:40 C'est plutôt les gens qui me le rappellent.
01:04:42 Étonnamment, c'est pas quelque chose sur lequel je me vends particulièrement, mais c'est vrai que je suis encore un nageur,
01:04:49 et c'est vrai que c'est quelque chose qui me rattrape encore aujourd'hui, où les gens effectivement me disent "ah, je t'ai vu nager, je me souviens".
01:04:58 - Vous allez vivre différemment de nous ces JO, c'est-à-dire que vous allez faire des choses dans le cadre de ces JO autour de la natation,
01:05:07 ou vous êtes totalement rangé des voitures ?
01:05:10 - Alors moi, déjà je suis nageur, je participe encore à des compétitions qu'on appelle "maître",
01:05:15 mais moi j'organise aussi des compétitions, en tant que professionnellement, des compétitions de natation en eau libre,
01:05:20 alors c'est une discipline olympique depuis maintenant les JO de Tokyo,
01:05:25 mais je serai surtout spectateur, et pas tellement actif autour des JO.
01:05:29 - Est-ce qu'on dit un mot de la scène, parce que, on en est où la scène ? On va nager dans la scène pour les JO olympiques ?
01:05:36 - C'est prévu, effectivement, et je pense qu'on pourra nager dans la scène,
01:05:40 il y a eu du grand... vous parlez un peu de mécontentement tout à l'heure avec votre auditeur précédent,
01:05:45 mais bon, on va dire que c'est très politique, mais en tout cas, moi je suis persuadé,
01:05:49 moi-même ayant nagé dans la scène, je peux vous assurer que ça se fera,
01:05:53 sauf si effectivement on avait des conditions météo épouvantables pendant plusieurs jours,
01:05:59 mais en tout cas les équipements qui ont été mis en place vont nous permettre de pouvoir nager dans la scène dès cet été,
01:06:04 et puis surtout dans le futur.
01:06:06 - Vous avez nagé dans la scène, mesdames, messieurs, nous sommes en train de parler avec Laurent Neuville,
01:06:10 qui a déjà nagé dans la scène, et dites-moi, vous avez nagé dans la scène,
01:06:13 et les compétitions dans la scène, elles auront lieu à quel niveau de Paris ? Dans Paris, en amont, en aval ?
01:06:20 - Alors, au niveau du plan Paris, au niveau du pont Alexandre III, les départs vont se faire à ce niveau-là,
01:06:25 et les épreuves de triathlon également au même site,
01:06:28 donc effectivement les épreuves de natation, ce qu'on appelle natation marathon,
01:06:31 puisque ce sont des 10 kilomètres, auront lieu effectivement dans la scène en plein cœur de Paris.
01:06:36 - Bon, merci Laurent, merci Laurent Neuville, membre de l'équipe de France de natation pour les JO de 1984 et de 1988,
01:06:43 et qui n'a rien lâché, et qui sera aux premières lignes dans les prochains mois pour ces Jeux Olympiques.
01:06:49 Agnès a fait le 32-10, Baptiste également, bonjour Agnès !
01:06:52 - Bonjour ! Bonjour ! Oui !
01:06:57 - Est-ce que vous êtes exaltée, excitée par ce qui se passe et l'arrivée de la flamme olympique aujourd'hui à Marseille ?
01:07:03 - Ah oui, bien sûr, puisqu'en plus on a quand même deux nageurs français qui la récupèrent,
01:07:09 donc c'est quand même extraordinaire, deux médaillés olympiques, donc vraiment, magnifique !
01:07:17 - Vous ne faites pas partie des râleurs et des râleuses dont parlait tout à l'heure Luce au 32-10,
01:07:22 qui disent "les JO, ça va coûter cher, ça ne va pas marcher" ?
01:07:27 - Ah ben j'ai bien conscience que de toute façon il va y avoir des frais,
01:07:32 il y a des choses qui sont sorties qui sont un peu absurdes, je suis pas sûre qu'on puisse tout faire ou quoi que ce soit,
01:07:38 après, moi je vois plutôt le côté sportif, justement, les sportifs se mettent à fond dedans pendant 15 ans,
01:07:46 à faire 15 heures de sport minimum par semaine, et c'est l'accomplissement d'un rêve,
01:07:51 quand on fait du sport comme ça pendant très longtemps, on aimerait pouvoir être champion olympique.
01:07:56 - Vous êtes où vous Agnès ?
01:07:58 - Alors nous on est en Savoie, mais là on est direction l'Ardèche, on va faire une petite valle en Ardèche pendant deux jours.
01:08:04 - Bon, ben je vous souhaite un bon séjour, et je vous souhaite une belle cérémonie,
01:08:11 enfin une belle cérémonie d'arrivée de la flamme tout à l'heure,
01:08:15 parce que beaucoup de français vont la regarder, un milliard, mesdames, messieurs,
01:08:18 un milliard de terriens vont voir aujourd'hui des images de l'arrivée de la flamme olympique sur le Bélème,
01:08:26 qui rentre sur le sol de Marseille, vous imaginez ?
01:08:29 Un milliard, on est combien Victor ?
01:08:31 - On est 7 milliards.
01:08:32 - Voilà, un peu plus de 7 milliards.
01:08:34 Bruno est à Montpellier, bonjour Bruno !
01:08:36 - Bonjour !
01:08:37 - Vous êtes à Montpellier, vous auriez pu prendre votre voiture pour aller à Marseille aujourd'hui, Montpellier, c'est pas si loin.
01:08:43 - Je vais souvent, il y a un écho là, il faudrait que je...
01:08:46 - Non, je vous entends bien, je vous entends bien.
01:08:47 - Vous m'entendez bien, je peux continuer ?
01:08:49 Donc d'abord, évidemment, je suis heureux de cet événement positif,
01:08:54 avec tout ce que les chaînes d'info, c'est leur métier, c'est normal, nous transmettent en négatif, c'est la réalité,
01:09:01 mais là, il faut parler de cette joie, il faut parler de cette union entre les nations,
01:09:06 c'est vraiment, c'est quelque chose d'universel, et c'est pour ça que je partage votre joie et votre optimisme,
01:09:12 je suis tellement ravi de vous parler, car je partage votre sens, si vous voulez, de l'analyse.
01:09:18 Voilà, je suis...
01:09:20 - On va... Moi, vous verrez, on verra, je me trompe peut-être, je ne suis pas un devin,
01:09:26 mais je pense que ces Jeux Olympiques vont être un moment inoubliable, inouï,
01:09:31 et après avoir beaucoup râlé, je suis le premier, attention, je ne donne des leçons à personne,
01:09:35 après avoir tous beaucoup râlé, on va sans doute se rendre compte
01:09:39 qu'on a eu la capacité, nous, en France, d'organiser un truc...
01:09:43 Olympique ! Voilà, c'est le cas de le dire.
01:09:46 Merci Bruno, le Montpellierain, et mesdames, messieurs,
01:09:50 je regardais tout à l'heure ces images sur les chaînes d'infos, avant de prendre l'antenne sur RTL,
01:09:55 ces images sont subjugantes, je vous le dis, suivez cette cérémonie aujourd'hui sur RTL, bien évidemment,
01:10:02 regardez des images ce soir dans vos JT, vous allez voir, c'est...
01:10:06 sur le plan émotionnel, même si vous êtes un monstre froid, vous serez, je vous le garantis, émus,
01:10:13 parce que c'est la France dont il s'agit, et c'est à mon avis un joli moment de fierté nationale.
01:10:18 Voilà, il est 14h20, on va aller faire un petit tour à l'étranger, pour l'auditeur du bout du monde.
01:10:23 Et pour tenter de remporter un guide du routa, il faut deviner le pays de notre destination,
01:10:27 et puis comme d'habitude, un petit indice sonore pour ça.
01:10:30 (Musique)
01:10:36 - Trop difficile. - Oui, trop difficile, comme vous l'aurez compris, il s'agit d'un hymne.
01:10:40 On va vous aider un petit peu, le pays a fait l'actualité cette dernière semaine,
01:10:43 on a vu défiler plusieurs dizaines de milliers de personnes pour manifester dans les rues, dans la capitale,
01:10:48 contre une loi pro-russe.
01:10:50 - Ah, c'est un ancien... c'est un pays indépendant qui faisait partie de l'URSS jadis, c'est pas l'Ukraine, j'ai trouvé, à tout de suite.
01:10:58 (Musique)
01:11:12 - Bon Enzo, standard, est-ce que quelqu'un a trouvé le lieu où nous nous rendons ?
01:11:15 - Oui, tout à fait, c'est Cerise de Nuit-Sorcelle qui a trouvé le lieu, c'est en Géorgie, et qui gagne le guide du routard.
01:11:22 - Nous allons donc en Géorgie, capitale de Bélicy.
01:11:25 (Musique)
01:11:28 - Bonjour Nicolas. - Bonjour.
01:11:31 - Merci d'être avec nous, alors moi je sais deux choses sur la Géorgie, vous allez me dire si je me trompe.
01:11:35 La première c'est que Staline, Joseph Staline est né en Géorgie, vrai ou pas ?
01:11:41 - C'est vrai. - C'est vrai ? - Oui, c'est vrai.
01:11:43 - Et la deuxième c'est que les Géorgiens, ça, ça peut me rendre un peu plus jaloux, parce que Staline, bon,
01:11:48 c'est qu'ils ont inventé le vin.
01:11:51 - En plein dans le mille, vous avez raison, c'est ça.
01:11:54 - Ah ça c'est incroyable. Vous imaginez, on est en France, et il faut concéder que c'est pas nous, mais bien les Géorgiens,
01:12:00 petit pays là-bas, loin, qui a inventé le vin, c'est un scandale !
01:12:04 Bon, plus sérieusement, pays incroyable qui est sorti de la sphère de l'Union soviétique dans les années 90,
01:12:11 qui est devenu indépendant, qui est très attiré par l'Europe, l'Occident, la modernité, la liberté,
01:12:18 mais il y a des députés et une opposition, emmenés par une espèce de milliardaire ancien,
01:12:26 proche de la Russie, proche de Poutine, qui essaie de les faire rebasculer dans le monde russe,
01:12:33 et c'est la raison pour laquelle il y a des manifs tous les soirs, Nicolas, c'est ça ?
01:12:37 - Oui, c'est ça, c'est ça, alors il y a une pause un peu en ce moment, parce que c'est Pâques,
01:12:42 c'est l'équivalent de Noël pour nous, très important, les gens sont en vacances prolongées,
01:12:47 mais oui, il y a des manifestations tous les soirs, et on n'a jamais vu ça depuis la dernière révolution,
01:12:53 qui était en 2003, c'est une mobilisation sans précédent.
01:12:57 - Alors donc, ces manifestations, vous y participez ?
01:13:01 - J'y participe, j'habite à une minute à pied de l'avenue principale,
01:13:05 le parlement est à 10-15 minutes, on y va tous les soirs, mon épouse et moi.
01:13:09 - Ah d'accord, donc ce sont des manifestations pour que la Géorgie reste dans le camp de la liberté
01:13:15 et ne bascule pas dans le camp de la Russie poutinienne, en gros ?
01:13:19 - C'est ça, c'est ça, ce qui se passe, c'est que là, vous avez la population qui est un peu divisée en deux,
01:13:25 mais c'est un cri de liberté, un immense cri de liberté porté par la jeunesse, mais pas que,
01:13:30 qui vient dire que ça suffit avec l'ex-URSS, on veut sortir de ça,
01:13:35 on a certes ce voisin au nord, c'est la Russie, la mer Noire à côté,
01:13:39 mais ça fait 200 ans qu'ils vivent avec cette espèce d'impérialisme, et là, ça suffit.
01:13:44 La loi que... Oui ?
01:13:46 - Oui, oui, je vous écoute, je vous écoute.
01:13:48 Oui, oui, allez-y, continuez Nicolas, c'est intéressant.
01:13:51 - La loi que le parlement essaie de passer actuellement est un copier-coller d'une loi
01:13:57 qui est sortie, qui est apparue en Russie il y a plus de 10 ans,
01:14:01 et qui a donné comme conséquence en Russie un rétrécissement des libertés,
01:14:07 une influence étrangère complètement annulée, une liberté de la presse anéante.
01:14:13 - Oui, cette loi, j'ai regardé les choses, c'est dingue,
01:14:16 à chaque fois qu'une personne pourrait s'exprimer par exemple à la télé en Géorgie,
01:14:20 cette loi, cette nouvelle loi dirait, puisque cette personne par exemple fait partie de la Croix-Rouge,
01:14:26 il y aurait marqué, quand elle parle, "agent de l'étranger".
01:14:29 Si vous faites partie d'une ONG, d'une association, etc., "agent de l'étranger".
01:14:34 Tout fond qui viendrait de l'Union Européenne, par exemple,
01:14:37 une personne s'exprime, il y aurait marqué "agent de l'étranger",
01:14:40 ce qui est une infamie absolue, ça veut dire en gros presque traître.
01:14:44 Donc les partisans de la liberté n'en veulent pas de cette loi, c'est ça ?
01:14:48 - C'est tout à fait exact, et on est en droit de se demander pourquoi la Géorgie,
01:14:53 qui maintenant est sur le chemin de l'entrée en Union Européenne,
01:14:57 certes à un horizon lointain, mais possible,
01:14:59 pourquoi la Géorgie, en tout cas son Parlement, va voter une loi copié-collé de la Russie ?
01:15:06 C'est parce qu'il y a un milliardaire qui a fait sa fortune en Russie,
01:15:10 qui est un pion de Poutine, et qui veut peut-être sauver ses milliards,
01:15:15 sauver son influence, continuer son populisme.
01:15:18 Et on pensait jusqu'à maintenant qu'il jouait avec, qu'il dansait sur les deux pieds,
01:15:25 un pied en Europe et un pied en Russie, sans trop l'avouer.
01:15:27 Mais là, maintenant, les choses deviennent claires,
01:15:30 c'est un gouvernement qui penche du mauvais côté.
01:15:33 Un mot sur ce pays, petit pays, au passage qui a été attaqué par la Russie il y a une quinzaine d'années,
01:15:40 il y a maintenant 20% du territoire environ, qui sont, pour faire simple, des provinces annexées par la Russie.
01:15:47 Ils ont même voté, ces petits bouts qui ont été récupérés par les Russes,
01:15:50 ils ont même voté à l'élection présidentielle de Poutine l'autre jour.
01:15:53 Mais parlez-moi quand même de ce pays, est-ce qu'il est beau ?
01:15:57 Il y a des montagnes ? C'est comment la Géorgie ?
01:15:59 Je vous en parle avec grand plaisir, d'ailleurs c'est presque mon métier de parler de la Géorgie en bien.
01:16:05 J'ai un métier assez atypique, mais c'est une autre histoire.
01:16:08 Ce que j'aime raconter sur la Géorgie, ce sont les montagnes, la mer, l'apparition du vin il y a 8000 ans,
01:16:16 cette hospitalité invraisemblable.
01:16:19 Des géorgiens, je ne sais pas si vous m'entendez bien, j'ai une musique...
01:16:22 Très bien, très très bien.
01:16:24 Oui, très bien.
01:16:25 Alors, les géorgiens sont parmi les plus accueillants, ils ont une gastronomie phénoménale.
01:16:30 En fait, il y a tout ce qu'il faut pour les Français ici.
01:16:33 Il y a les climats semi-tropicaux, semi-désertiques, des montagnes couvertes de neige,
01:16:40 où on peut encore skier actuellement, le Grand Caucase.
01:16:44 C'est un pays des plus attrayants, un pays dans lequel on voyage en toute sécurité.
01:16:49 C'est 8 fois plus petit que la France, on s'entend, mais il y a tellement de choses à voir.
01:16:54 Figurez-vous qu'il y a 500 cépages endémiques.
01:16:57 Merci.
01:16:58 Merci à vous.
01:17:00 Merci Nicolas, 41 ans, je vous ai dit que Nicolas était un sacré personnel,
01:17:04 il est ciné-conférencier, c'est un conteur conférencier,
01:17:08 et qui connaît très très bien la culture de la Géorgie.
01:17:12 Merci à vous Nicolas, on a surtout parlé de politique,
01:17:15 mais ce que vit cette petite république est incroyable.
01:17:18 Et je le rappelle, les géorgiens ont inventé le vin, mesdames et messieurs.
01:17:23 Voilà, inventer le vin, ça n'est pas rien quand même pour nous les français.
01:17:27 Voilà, dans un instant vous avez rendez-vous avec Jean-Alphonse Richard,
01:17:31 on va près d'Orléans pour un terrible fait d'hiver.
01:17:33 A demain !
01:17:34 [Musique]
01:17:37 Merci d'écouter RTL.
01:17:39 [Musique]

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