Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 Gilbert Diana dit au ministre du travail de la sécurité sociale Grégoire Wouna d'aller dire au président de la république, son excellence Paul Biya,
00:09 que les travailleurs qui sont allés en retraite meurent de faim et de maladie. J'espère que j'ai résumé en quelque sorte et nul doute que le message sera transmis à qui de droit.
00:22 Merci beaucoup de m'avoir aussi permis et d'autres personnes qui ne comprennent pas cette langue de connaître le contenu de ce message.
00:30 Je veux simplement lui dire que, oui, le ministre du travail et de la sécurité sociale va porter le message physique qui est documenté au président de la république.
00:46 Je veux lui assurer que le président de la république regarde la télévision et doit regarder ce message. Il doit avoir entendu ce message en direct de la boulevard 20ème, où la cérémonie se déroule.
00:59 Le ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire Wouna est entouré de plusieurs membres du gouvernement. C'est l'occasion de le souligner.
01:13 Dans son message tout à l'heure, Abraham Baboulé interpellait le gouvernement en disant que le dialogue social, le bien-être des employeurs et le travail des sans ne doit pas être qu'une affaire des travailleurs, des employés et du ministère du travail et de la sécurité sociale, mais une affaire de tous.
01:35 Oui, une affaire de tous. Nous avons dit tout à l'heure que c'est grâce à ce que nous faisons, au travail que nous faisons, que nous nous maintenons et que nous gardons nos familles en vie.
01:52 Il a aussi parlé de ceux qui travaillent pour diviser, pour trouver des sièges de division dans les unions de commerce de Cameroun, dont la Confédération des Travailleurs de Cameroun, qui est représentée.
02:09 Il est revenu en 1990, quand le gouvernement a eu des problèmes et il a dû amener la paix. Nous allons maintenant écouter le ministre du travail et de la sécurité sociale. Son message, Grégoire Wouna.
02:25 Mes députés députés du gouvernement, vos excellences membres des courts diplomatiques et des organisations internationales, le directeur de l'Office sub-régional de l'ILO pour la Centrale Afrique, le général-manager de CADAT, le général-manager de CNPS,
02:50 le gouverneur de la région centrale, le sénior officiel divisionnel de Fondy, le maire de Yahoundé, le divisionnel officiel de la subdivision de Yahoundé,
03:09 les présidents de l'Association des Travailleurs et les leaders de l'Union des Travailleurs, mesdames et messieurs, mesdames et messieurs,
03:29 il me fait plaisir et honneur de vous adresser aujourd'hui, à l'occasion de la célébration de cette édition du Jour du Travail international.
03:44 Je voudrais commencer par bienvenuer Mr Yaokwame, le directeur de l'Office sub-régional de l'ILO à Cameroun, qui participe à cette célébration pour la première fois.
04:02 Encore une fois, vous êtes bienvenue à Cameroun.
04:09 A tous ceux qui nous ont joignés de manière gentille à cette occasion soleille,
04:19 votre présence ici est le témoignage de votre engagement individuel et de votre soutien pour le chaire d'idées de la promotion du travail de la décision et de la justice sociale de notre pays.
04:38 A vous tous qui avez bien voulu être à nos côtés en cette circonstance solennelle,
04:48 votre présence en ces lieux traduit à nos yeux votre engagement individuel et votre adhésion à l'idéal commun de promotion du travail décent et de justice sociale dans notre pays.
05:10 Un merci particulier à mesdames et messieurs les membres du gouvernement, à monsieur le ministre d'État,
05:22 sorgé de l'enseignement supérieur, aux doyens du corps diplomatique et à tous les diplomates ici présents ou représentés.
05:37 En effet, en acceptant de rehausser l'éclat de cette journée qui constitue un marqueur important dans la dynamique d'amélioration des environnements professionnels et de promotion des droits des travailleurs,
05:54 vous contribuez à la matérialisation de la vision de la République émergente voulue par le président Paul Biya qui affirmait encore le 6 novembre 2018 lors de son discours d'investiture, je le cite,
06:16 « L'objectif de l'émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l'ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé. »
06:38 Chers partenaires du monde des travaux, le 1er mai, Cameroun a réuni l'ensemble de la communauté internationale pour célébrer le Jour du Travail international,
06:57 avec le point clé étant le Jour du Travail avec lequel nous allons nous présenter.
07:07 En ce qui concerne le Jour du Travail, la journée de la semaine longue a été une occasion pour les partenaires gouvernementaux et sociaux à la nationale
07:19 de montrer la vitalité de leurs entreprises et de démontrer l'impact de ceux qui, grâce à leur travail, donnent un sens au valeur du travail,
07:36 le pilier de notre économie et l'élément constituant de notre motto.
07:48 Les différentes activités organisées sous le terme de « constructif dialogue social, vecteur de travail décent et de progrès social »,
08:04 ont souligné le progrès fait, les défis que l'on rencontre et les opportunités qui,
08:16 avec une vision de mobiliser et de collectivement confronter ces défis envers le réalisateur,
08:26 les opportunités des entreprises et la préservation de la paix et de la justice sociale.
08:37 Mesdames et Messieurs,
08:41 Permettez-moi d'abord déjà de féliciter et de remercier en même temps les forces syndicales qui viennent de s'exprimer,
08:54 tant pour les choses positives pour le gouvernement que pour les coups qu'ils nous ont assénés.
09:06 C'est aussi ça la liberté et la démocratie que nous avons souhaité.
09:12 C'est aussi ça la liberté et la démocratie que le président Biya implémente au Cameroun depuis quelques années.
09:27 C'est aussi ça que nous voulons voir progresser.
09:35 Des travailleurs libres, libres de choisir, libres de s'exprimer, libres de partir et de venir,
09:48 mais qui doivent toujours être conscients que nous avons à construire notre pays.
09:58 Nous ne sommes pas de passage, nous ne sommes pas des locataires,
10:04 nous sommes les propriétaires, les copropriétaires de notre pays et nous devons le construire de façon solide.
10:14 Chaque première main, le Cameroun a l'image de la communauté internationale,
10:22 qu'on mémore la Journée internationale du travail avec comme point d'or la Grande Marche des travailleurs,
10:31 à laquelle nous allons assister dans quelques instants.
10:37 En prélude à cette marche, une semaine d'activité dédiée à cette journée
10:44 a permis aux gouvernements et aux partenaires sociaux sur l'étendue du territoire national
10:52 d'exprimer la vitalité qui, par leurs labeurs, donne sens à la valeur du travail,
11:01 pilier fondateur de notre économie, élément constitutif de notre devise.
11:11 Nous avons noté les bagarres, les batailles, les discussions entre les confédérations syndicales.
11:19 Nous n'allons pas nous y engouffrer, surtout pas devant l'OIT qui aura fait vite
11:28 de nous condamner, de nous immiscer dans les affaires syndicales.
11:34 Nous vous appelons tout simplement à la compréhension et à l'apaisement
11:41 au regard de ce que nous avons à bâtir ensemble.
11:48 Dans le cas de l'action gouvernementale conduite par le Premier ministre du gouvernement,
11:54 sous l'impulsion de la politique définie par le président Paul Billard,
12:00 le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, à cette occasion spéciale,
12:07 comme en temps ordinaire, saisit cette tribune pour appeler à toutes les parties prenantes
12:15 du monde du travail la nécessité de mener toutes les actions visant le renforcement
12:23 de la culture du dialogue social, levier aux vertus éprouvées et avérées
12:32 de formulation et de mise en œuvre de solutions consensuelles, efficaces et durables.
12:42 Gardons toujours à l'esprit que notre engagement pour la promotion et le respect des droits des travailleurs
12:50 ne se mesure pas au volume de nos paroles, mais s'apprécie et s'évalue par la pertinence des idées
13:01 et des actes qui en découlent, ainsi que des résultats que nous obtenons.
13:09 Dans ce registre, permettez-moi de souligner ici que le ministère du Travail et de la Sécurité sociale,
13:17 avec les contributions significatives des partenaires sociaux, y compris les confédérations qui viennent de s'exprimer ici,
13:31 a accompli ces derniers mois une performance significative en matière de promotion du travail des hommes.
13:42 À titre d'illustration, nous n'allons pas être exhaustifs, mais nous avons œuvré à l'aboutissement de plusieurs conventions collectives.
13:58 Nous avons vu, encore la semaine dernière, pour certains secteurs, des hausses de salaire qui vont jusqu'à 30%,
14:12 des avantages revus en termes de congés de maternité qui vont être prolongés à six mois dans certains secteurs,
14:26 et même des congés de paternité qui vont être prolongés à un mois, évidemment congés payés.
14:37 Nous avons œuvré aussi à l'amélioration d'un certain nombre d'avantages en nature.
14:50 D'une façon générale, le chef d'État nous y a invité, nous avons œuvré à la revalorisation du SMIC.
15:00 Puis si on nous rappelait qu'il a quand même, ces dix dernières années, passé de 26 à 36, puis à 43 000,
15:11 et aujourd'hui on est encore en train de le revaloriser.
15:19 Nous avons proposé une vision positive et futuriste aux employeurs qui traînent les pieds,
15:31 mais je dois dire à cette occasion que nous ne pourrons pas accepter, côté gouvernemental,
15:42 que la revalorisation du SMIC soit mise de côté.
15:48 Les contrôles vont donc s'intensifier pour ceux qui ne veulent pas se plier aux conventions
15:57 qui ont été librement négociées et acceptées par les partis.
16:06 Nous sommes heureux de voir que des panques de secteurs entiers n'ont plus le souci du SMIC à 45, à 60 ou à 100 000.
16:19 Parce qu'aujourd'hui, au Cameroun, nous avons des secteurs entiers,
16:27 que ce soit au niveau des assurances, des banques ou certaines industries,
16:33 où on ne trouve plus des salaires inférieurs à 150 000 francs.
16:39 Donc ne nous accrochons pas à un SMIC dont nous sommes souvent la plupart des cadres aujourd'hui qui parlent fort,
16:53 dont ils sont souvent eux-mêmes responsables.
16:59 Je pense au personnel domestique qui est encore réduit à des situations assez graves.
17:10 Nous avons œuvré aussi, parlant du personnel domestique,
17:18 à une campagne de plaidoyer, de sensibilisation et de communication
17:25 pour que la main-d'œuvre domestique soit non seulement sérieusement prise en considération,
17:35 mais que ses salaires soient revalorisés.
17:39 Et nous remercions le BIT qui nous a bien accompagnés dans cette campagne.
17:49 Nous avons aussi œuvré au relèvement des allocations familiales.
17:58 Une des indications est que ces allocations familiales ont tout de même progressé en quelques mois de plus de 60 %.
18:11 Nous avons œuvré ainsi d'une façon générale avec la collaboration des partenaires sociaux
18:20 qui ont cru à la politique du gouvernement.
18:24 Nous avons œuvré ainsi à la paix sociale.
18:30 Par ailleurs, la place et le rôle du dialogue social ont davantage été appréciés
18:38 dans le cadre de la gestion de la crise, tant des enseignants que du personnel de la santé.
18:47 En effet, les concertations menées avec les syndicats du secteur de l'éducation en particulier
18:55 et l'oreille attentive accordée au groupe se revendiquant de cette corporation
19:05 ont permis d'évoluer paisiblement vers la mise en œuvre des mesures prescrites par le chef de l'État,
19:16 d'une part, et d'autre part, de garantir le déroulement effectif des enseignements.
19:24 Le président Paul Biyaqui, le 31 décembre dernier,
19:29 réitéré donc, je le cite, "un dialogue constructif se poursuivra par ailleurs avec les syndicats reconnus
19:41 pour progresser sereinement vers la prise en compte des aspirations et des préoccupations des enseignants".
19:50 Fin de citation. Et je pense que là, le président Biya replace la balle au centre en ce qui concerne les enseignants.
20:05 J'encourage par conséquent tous ceux qui veulent prendre part aux côtés du gouvernement
20:12 de manière responsable et patriotique au dialogue constructif dont parle le président de la République.
20:20 À se conformer aux lois et règlements de notre pays, nous poursuivons le dialogue
20:27 et restons disponibles au ministère du Travail et de la Sécurité Sociale
20:34 et à travers non seulement nos démembrements dans le pays
20:40 mais aussi à travers la CNPS qui a mis en place un certain nombre de mécanismes
20:48 qui concourent à la protection du travailleur, à la protection du travail aussi.
21:00 Je vous encourage par conséquent tous ceux qui souhaitent travailler avec le gouvernement
21:06 de manière responsable et patriotique dans le dialogue constructif
21:14 annoncé par le président de la République pour se conformer aux lois et règlements de notre pays.
21:24 Mesdames et Messieurs, chers partenaires du monde du travail,
21:31 nos efforts conjoints pour renforcer la protection du travail ont contribué à la productivité du business
21:41 grâce à l'action proactive et soutenue par l'Inspectorat du Travail.
21:48 Comme vous le savez, la prévention du conflit social entre les entreprises
21:56 et le réconciliation amicable des disputes laborales restent nos principaux concerns.
22:07 En ce qui concerne le salaire, il est essentiel de faire attention aux conditions de travail.
22:18 Nous sommes tous conscients des importants pas de moins de un an
22:26 et de la hausse des salaires des autorités les plus élevées dans le secteur public et privé.
22:37 Mesdames et Messieurs,
22:40 je vous en prie de vous joindre à moi pour vous mobiliser et vous y intégrer plus que jamais
22:50 à travers vos missions et à travers votre participation dans le corps social de dialogue.
23:04 Chers partenaires du monde du travail,
23:09 naturellement, le salaire demeure le coefficient le plus emblématique de la note d'appréciation des conditions du travail.
23:22 Nous savons tous les actes importants qui ont été pris en moins d'un an par les plus hautes autorités
23:34 pour relever le SMIC qu'on a évoqué dans les secteurs publics et privés, ainsi que pour augmenter les salaires des agents publics.
23:50 Nous invitons les entreprises à respecter et à mettre en pratique les décisions prises.
23:59 Le dialogue se poursuit et nous apprécions l'attitude positive d'une partie du patronat
24:11 qui vient de déclarer que la collaboration sera au rendez-vous.
24:18 Je vous invite donc à vous mobiliser et à vous impliquer plus que par le passé
24:28 à travers vos missions ainsi que votre participation appréciée à sa juste valeur
24:35 au sein des instances de dialogue social.
24:39 Il s'agit de privilégier la voie de l'épanouissement des travailleurs et du développement de notre pays
24:48 en nous fondant sur le cadre juridique, ayant à l'esprit les mutations sociales,
24:56 prenant en compte les difficultés et les défis inhérents à notre ambition commune de justice sociale et de progrès social.
25:11 Le gouvernement reste mobilisé pour améliorer les conditions du travailleur.
25:19 On a évolué vers la création d'une chaire de médecine du travail,
25:30 afin que le monde du travail ait davantage de médecins qui seront formés au Cameroun.
25:38 Cela est devenu une réalité.
25:42 Les commissions de sécurité et de santé au travail sont devenues une règle.
25:53 Et aujourd'hui, la CNPS a lancé un concours pour primer les meilleurs CHS du pays,
26:07 qui ont d'ailleurs été les trois premiers primés ont été faits hier,
26:13 parce que le gouvernement veut améliorer les conditions d'hygiène et de sécurité et de santé au travail.
26:24 Le monde évolue, le travail aussi.
26:30 C'est notre défi à tous, aujourd'hui et demain.
26:36 Nous devons améliorer l'environnement du travail et de l'investisseur,
26:41 car aucun investisseur ne viendra investir pour nos seuls beaux yeux, si nous en avons,
26:51 mais il viendra d'abord pour gagner de l'argent.
26:56 Et s'il en gagne, cela devra se ressentir dans ses caisses,
27:03 mais il est important que cela se ressente aussi dans les poches des travailleurs de notre pays.
27:12 C'est le message que j'adresse aux employeurs.
27:17 Il faut donc que le dialogue entre gouvernement, employeurs et travailleurs soit franc,
27:25 pour garantir la productivité qui souvent conditionne le gain derrière lequel on court.
27:37 Chers acteurs du monde du travail, au moment de conclure,
27:44 il nous semble important de noter que nous devons sortir des querelles internes,
27:53 qu'elles soient internes au syndicat, qu'elles soient internes au sein des délégués du personnel,
28:01 qu'elles soient internes au sein des employeurs, qu'elles soient internes au niveau gouvernemental,
28:10 parce que le Président de la République nous appelle à regarder l'objectif majeur
28:18 qui est la construction de notre pays.
28:24 Beaucoup de choses sont faites, peut-être que nous ne communiquons pas assez,
28:31 mais ceux qui les vivent et qui s'appellent travailleurs ne doivent pas fermer les yeux pour ne pas voir.
28:44 C'est vrai que le jour où il n'y aura plus de problèmes, nous serons tous morts.
28:51 Donc il y aura toujours des problèmes, nous aurons toujours des grandes ambitions,
28:56 nous voudrons toujours réaliser des grandes choses.
29:00 Nous avons choisi d'aller pas à pas, et je ne voudrais pas vous faire remarquer,
29:08 Messieurs les syndicalistes, que nous sommes en train plutôt de bien avancer,
29:15 et nous souhaitons continuer d'avancer ensemble.
29:21 Toutes ces avancées qu'il y a eu pour certaines augmentations de salaires de 20-30% il y a encore quelques semaines,
29:32 les gens n'ont pas eu besoin ni de marcher, ni de courir, ni de gréver, ils se sont assis.
29:40 Ils ont discuté avec les employeurs, a discuté avec le gouvernement,
29:48 et on est arrivé à des résultats plutôt satisfaisants.
29:53 Vous les connaissez, ils ont été bien médiatisés.
29:59 Maintenant, les querelles de partis politiques et de syndicats, nous n'allons pas entrer dedans.
30:08 Les élections que vous avez évoquées nous semblent certaines, mais lointaines pour paraphraser quelqu'un.
30:18 Chacun les prépare à sa manière.
30:23 Pour le moment, nous avons une politique à implémenter, celle du chef de l'État,
30:30 une politique qui donne les résultats probants, qui sont palpables, que vous vivez tous les jours.
30:38 Nous avançons dans la paix, nous avançons, le panier de la ménagère, nous savons qu'il a quelques problèmes,
30:47 mais nous avançons, l'inflation est maîtrisée, l'ensemble du gouvernement,
30:55 en commençant par le ministère des Finances et celui de l'économie, sont à pied d'œuvre,
31:02 celui du commerce avec, pour une bonne maîtrise de l'inflation.
31:09 Le gouvernement se tient donc à vos côtés et vous invite très solennellement aujourd'hui au dialogue constructif.
31:21 Il y a beaucoup, beaucoup de possibilités, nous avons beaucoup de nombreuses opportunités,
31:32 nous souhaitons les saisir et en espérant, en admettant aussi que le 1er mai est une occasion de trêve,
31:46 je voudrais vous exhorter une fois de plus à faire de cette journée, à travers les manifestations,
31:53 les discussions retenues, un vrai moment d'évaluation objective et de réflexion prospective.
32:04 Bonne fête, bonne célébration au monde du travail, vive le Cameroun et son illustre chef Paul Biya.
32:13 Mesdames et Messieurs, c'est le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Orwona.
32:23 L'événement ici est l'édition 138 du Jour du Travail international et nous sommes au 20 mai Boulevard.
32:35 Le thème de cet an est le dialogue constructif, le vecteur du travail décent et du progrès social.
32:45 Il a fait tant d'importants points, nous avons dit tout à l'heure,
32:52 quand les traités unionistes parlaient et que vous les suiviez, vous avez remarqué qu'ils étaient très difficiles,
32:59 très difficiles à compromettre dans la langue et les idées qu'ils ont dû exprimer ici.
33:08 Le ministre s'est mis sur cela et a dit que c'est exactement le type d'environnement social caractérisé par le discours libre,
33:20 caractérisé par cette attitude pour nous aider à progresser, à développer.
33:29 Il a appelé à tout le monde, dans le monde du travail, à tous les partenaires, pour travailler pour le dialogue social.
33:37 Il a aussi parlé de l'INFINI, c'est le minimum interprofessionnel garanti,
33:44 qui a eu un très grand progrès systématique, de 26 000 à 36 000, aujourd'hui à 45 000.
33:55 Et même le secteur de l'ordre, qui est la troisième catégorie, va jusqu'à 60 000, c'est le minimum.
34:03 Il a parlé de ces travailleurs de maison qui ne sont toujours pas bien traités par ceux qu'ils travaillent
34:11 pour s'assurer qu'il n'y ait pas de préoccupations.
34:16 Ils doivent s'occuper de ces gens qui travaillent, et c'est leur travail qui leur permet de vivre une vie de bonne qualité.
34:26 Mathilde Noir.