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01:10 Comme vous pouvez le voir à l'antenne, le ministre du travail et de la sécurité sociale,
01:19 que nous avons reçu par le gouvernement de la région du centre, le personnel de la région, et le personnel de la région, nous avons reçu cette année par le comité d'organisation.
01:44 Comment ? Nous vous rappelons le thème retenu cette année par le comité d'organisation,
01:50 « Dialogue social constructif, facteur de promotion du travail décent et de progrès social ».
01:58 Et comme toutes les années, le Cameroun se joint à la communauté internationale, marque un trait pour l'effort de tous ceux qui œuvrent à la construction d'un monde de paix, d'épanouissement des travailleurs en particulier et des citoyens en général.
02:23 Je suis ici au boulevard du 20 mai de Yaoundé en compagnie de Kilian Dadifone. Encore Kilian Dadifone, bonne fête du travail.
02:37 Bonne fête du travail à vous, Martin, Dengue, Mesdames et Messieurs, bonne fête du travail 2024 à tous.
02:48 C'est une journée spéciale pour les travailleurs, où que vous soyez, et cette année, c'est la 138ème édition du « Labour Day in Cameroun »
03:06 qui se concentre sur le dialogue social comme moyen de faire de l'ampleur au Cameroun.
03:17 Nous avons juste vu l'arrivée du ministre en charge du Labour et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, qui est le premier ministre de la République.
03:33 Il est en train de présenter la fête ici au Cameroun. Il y a ses collègues ministres, comme vous pouvez le voir, le ministre de Transport, Ernest Galle-Bébehe,
03:56 le gouverneur de la région centrale, Nasseri Paul-Bea, qui sont tous là pour regarder les ministres marcher.
04:13 Il y a un truc spécial à dire au ministre de l'Emploi et de la Travaille, qui est Chiruma Bakari. Il a dit qu'il était ministre de l'Emploi, de la Travaille et de la Sécurité sociale,
04:30 mais il a aussi dit qu'il était ministre de l'Insurance, qui a été séparé du ministère de l'Emploi, de la Travaille et du ministère du Labour et de la Sécurité sociale.
04:43 Ces deux motivations sont très liées.
04:53 C'est pourquoi vous avez vu les deux ministres en conversation spéciale, car ils s'occupent de l'emploi et du labour.
05:01 À ce moment-là, ils sont assis ici, au boulevard de la 20ème, et nous allons voir le début officiel de la cérémonie.
05:12 Elle commence par les paroles des professionnels, des unions de la Travaille, des unions du labour et de la Sécurité sociale.
05:25 Ensuite, nous avons le défilé de marche. Le défilé de marche est déjà en cours, au boulevard de la 20ème.
05:35 Pour un événement qui va s'étendre jusqu'à midi, nous allons donner un rapport de minute par minute sur l'événement.
05:46 Tout à fait. Kylian Dantiford, la CRTV, a déployé des moyens techniques exceptionnels à travers les 10 régions du pays.
05:56 Le défilé est en mode décentralisé depuis quelques années.
06:03 Ceux de Yaoundé vont battre le pavé, ici au boulevard de la 20ème.
06:08 Le défilé s'est également simultané dans toutes les régions.
06:14 On va le rappeler, les activités officielles relatives au lancement de la 138ème édition de la Fête internationale du Travail au Cameroun.
06:26 Ce lancement officiel a eu lieu en Côte d'Ivoire, dans la Haute-Sanaga, dans une entreprise où le ministre a profité pour passer un message à tous les employeurs,
06:40 celui de l'implémentation du travail décent, si cher aux travailleurs.
06:48 La grand-messe des travailleurs d'aujourd'hui intervient après le décret du Premier ministre signé le 23 février dernier,
06:57 et qui porte à 43.969 francs CFA le salaire minimum interprofessionnel garanti,
07:06 et même malgré une rafale de mesures gouvernementales en direction du monde du travail,
07:11 les revendications demeurent et le mal-être aussi.
07:14 Vous avez pu le voir sur les antennes de la CRTV pendant nos reportages en prélude à la Fête du Travail.
07:25 Et pour remarquer un arrêt, pour écouter l'émeu national.
07:28 (Musique)
07:57 (Musique)
08:12 (Musique)
08:37 C'était donc là l'exécution de l'émeu national qui va donner le top aux activités marquant la célébration de la 178e édition de la Fête internationale du Travail,
08:52 ici au boulevard du 20 mai à Yaoundé.
08:57 Et on va faire un peu de rappel historique avec vous, chers téléspectateurs, followers,
09:05 puisque nous sommes également suivis sur les différentes plateformes numériques de la CRTV.
09:13 C'était le 1er mai 1886, il y a donc 138 ans aux Etats-Unis d'Amérique.
09:23 Les syndicats des travailleurs américains, ce jour-là, étaient entrés en revendication afin d'obtenir la journée de 8 heures.
09:32 Ils avaient choisi le 1er mai parce que la date correspondait au premier jour de l'année comptable des entreprises.
09:39 Et puis à la fin, juste 200 000 travailleurs américains avaient obtenu gain de cause.
09:45 Au Cameroun, le déclic d'acte de 1945 en est eu une confrontation entre ceux qu'on appelait les colons de combat et les Camerounais,
09:53 revendiquant leur droit à tourner au massacre des manifestants à Douala.
09:58 Et qu'on va peut-être rappeler que la fête internationale du travail, ce n'est pas la fête comme on le dit,
10:04 mais c'est une journée où on marque un arrêt pour commémorer tous ces mouvements que je viens de rappeler,
10:14 mais également pour essayer d'évaluer ce qui a été fait jusqu'à aujourd'hui pour l'épanouissement des travailleurs.
10:22 C'est exactement le même type de protestation que vous avez donné, Martin et Noel.
10:31 Et il a dû être commémoré et célébré parce que, après tout, nous possédons notre vie de ce que nous faisons,
10:44 quelles que soient les difficultés, les obstacles que nous avons, c'est de notre travail,
10:50 c'est de ce que nous faisons tous les jours qui nous donne une vie.
10:56 Et c'est pourquoi, sur cette journée particulière, nous avons arrêté de commémorer pour certaines personnes,
11:04 nous célébrons actuellement la 138ème édition du jour du travail international au Cameroun.
11:13 À ce moment, nous allons avoir la première parole d'un des traiteurs unionistes.
11:22 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
11:51 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
12:01 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
12:10 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
12:39 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
12:56 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
13:18 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
13:45 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
13:58 (Propos en anglais traduits de l'anglais)
14:21 Monsieur le directeur de l'équipe d'appui technique de l'OIT pour le travail des sangs pour l'Afrique centrale,
14:28 Saôtome Principe,
14:31 Distingués invités, Mesdames, Messieurs, chers camarades,
14:38 C'est avec grande fierté et une légitimité certaine que je prends la parole ici à l'occasion
14:46 de la 138ème commémoration du drame sanglant de Chicago aux États-Unis d'Amérique.
14:53 Aussi, en cette circonstance, la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun,
15:02 CSTC, centrale la plus ancienne et la plus représentative,
15:08 se trouve dans l'obligation avant toute chose de faire un bref rappel historique
15:16 de ce triste événement que nous commémorons.
15:20 En effet, le 1er mai 1886 à Chicago, les leaders syndicaux engagèrent une grève générale
15:30 revendiquant l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail dans la journée de travail de 8 heures.
15:38 Une dispersion de la manifestation ouvrière à coup de fusil fit 11 morts et de milliers de blessés.
15:47 Quatre leaders des manifestations furent exécutés le 11 novembre 1887.
15:55 Les manœuvres d'intimidation et les pressions de toutes sortes n'ont pas ébranlé nos aînés
16:03 dont la détermination est restée intacte.
16:07 C'est ainsi qu'en décembre 1888, le Congrès de la Fédération américaine du travail a adopté
16:15 une décision relative à la reprise le 1er mai 1890 du mouvement des travailleurs
16:23 en faveur de la journée de travail de 8 heures et à cette occasion, organisation des meetings massifs.
16:32 C'est dans le 1er mai 1890 qu'eut lieu la première célébration du 1er mai
16:40 en tant que journée de la solidarité internationale du prolétariat
16:45 devenue une grande tradition du mouvement ouvrier.
16:49 Au Cameroun, c'est en 1944 que la première génération de travailleurs camounens
16:56 a entrepris une action syndicale dynamique et mouvementée qui a abouti à la libération de notre peuple.
17:05 De nos jours, des graves violations de liberté syndicales persistent dans notre pays
17:12 alors que le Cameroun a ratifié les conventions de l'orité irrelative
17:17 et transposées dans la législation nationale.
17:21 Alors, comment comprendre que de nombreux travailleurs soient encore intimidés,
17:29 interdits de toute appartenance syndicale ?
17:32 Bien plus, des responsables syndicaux, les délégués du personnel et délégués syndicaux
17:39 pourtant protégés aussi bien par les conventions de l'orité que par la législation nationale
17:45 fassent encore l'objet de chasse aux sorcières et sont très souvent licenciés pour leur appartenance syndicale.
17:54 Excellences, Mesdames, Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs, Chers camarades,
18:02 Le Cameroun, notre cher et beau pays, jeune État, n'échappe pas aux alliés de l'économie mondiale.
18:11 Il a subi les différentes crises, tant internes qu'externes, qui se sont imposées à lui.
18:19 Dans cette conjoncture morose et un environnement miné,
18:25 tant par des querelles internes, des attaques externes,
18:32 la pandémie du Covid-19 et la guerre en Ukraine, dont les effets négatifs ne sont pas encore dissipés,
18:41 la hausse des prix de carburant et l'enchérissement général de la vie
18:48 sont venus rendre l'environnement socio-économique plus fragile.
18:54 Les travailleurs sont touchés dans ce qu'ils ont de fondamental par cette morosité économique ambiante.
19:04 Leur pouvoir d'achat est touché.
19:08 Nous avons utilisé toutes nos stratégies et techniques de résilience
19:14 afin d'éviter d'ouvrir des fronts sociaux
19:18 qui viendraient rendre difficiles les efforts de reprise d'une économie camerounaise en état de convalescence.
19:27 La CCC, qui a pour credo le dialogue et la consultation,
19:34 mesure et assume les responsabilités socio-économiques
19:38 dans la recherche des solutions aux problèmes des travailleurs par le dialogue social.
19:44 Il est important pour la CCC de reconnaître que depuis quelques années,
19:50 un dialogue social constructif est mis en place au ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
19:57 Toutefois, il serait fastidieux pour nous de faire ici une énumération exhaustive des résultats positifs obtenus.
20:06 Excellences, Mesdames, Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs, Chers camarades,
20:14 le thème de ce jour est « Dialogue social constructif, facteur de promotion du travail décent et de progrès social ».
20:23 Le dialogue social est en effet crucial pour promouvoir le travail décent
20:29 et favoriser le progrès social au sein de la société et de la nation.
20:35 Le dialogue social se réfère aux discussions, négociations et interactions régulières entre les acteurs du tripartisme
20:47 (gouvernement, employeurs, travailleurs) à travers leurs représentants.
20:55 Voici, selon nous, quelques points clés sur la façon dont le dialogue social
21:03 peut contribuer à promouvoir le travail décent et le progrès social.
21:08 Premièrement, l'amélioration des conditions de travail.
21:13 Le dialogue social permet aux travailleurs et aux employeurs de discuter des conditions de travail,
21:20 des salaires, des avantages et d'autres aspects liés à l'emploi et à la productivité.
21:27 En favorisant la consultation et la négociation, le dialogue social peut conduire à l'amélioration des conditions de travail
21:36 et à la promotion du travail décent.
21:39 Deuxièmement, la résolution des conflits.
21:44 Le dialogue social offre un cadre pour résoudre les conflits et les différents professionnels
21:51 qui peuvent survenir sur le lieu de travail. En favorisant la communication et la compréhension mutuelle,
21:59 le dialogue social permet de trouver des solutions consensuelles aux problèmes,
22:04 évitant ainsi les grèves et autres conflits préjudiciables à la cohésion sociale.
22:10 Troisièmement, la promotion de l'emploi de qualité.
22:15 En favorisant la création d'emplois décents et de qualité, le dialogue social contribue à la promotion du progrès social
22:24 en offrant aux travailleurs des conditions de travail justes et équitables,
22:28 ainsi que des opportunités d'un développement professionnel personnel.
22:34 Quatrièmement, le renforcement de la démocratie sociale.
22:40 Le dialogue social renforce la démocratie sociale en permettant aux travailleurs et aux employeurs
22:46 de participer au processus de prise de décision qui les concerne.
22:52 En favorisant la participation et la représentation des travailleurs,
23:00 le dialogue social contribue à une gouvernance plus inclusive et démocratique.
23:08 En définitive, le dialogue social est un outil essentiel pour promouvoir le travail décent,
23:16 favoriser le progrès social et construire des sociétés plus justes et équitables.
23:23 En encourageant la consultation, la négociation et la coopération entre différents acteurs du monde,
23:30 le dialogue social peut contribuer à créer un environnement favorable,
23:35 une croissance économique durable et à l'amélioration du bien-être de tous les membres de la société.
23:43 Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs, chers camarades,
23:51 Comme vous le constatez dans les différentes articulations du dialogue social,
23:56 il vous est dès lors aisé de comprendre le rôle déterminant joué par les syndicalistes
24:02 lors de l'avènement à l'indépendance de notre pays, le Cameroun.
24:07 C'est le rôle que nous continuons de jouer pour l'avènement d'une société camerounaise apaisée et juste.
24:17 La responsabilité de la promotion du dialogue social constructif pour le travail décent et le progrès social
24:24 ne doit pas concerner seulement les employeurs et les travailleurs et le seul ministère du Travail.
24:31 Le gouvernement dans son ensemble doit jouer le rôle central en associant les autres acteurs du tripartisme
24:39 à l'élaboration de toutes les politiques de développement, notamment l'élaboration du budget national.
24:47 Excellences, Mesdames, Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs, chers camarades,
24:53 Notre engagement à rechercher des solutions aux problèmes des travailleurs par le dialogue social
25:00 doit être considéré comme une importante contribution à la préservation de la paix gage du progrès social.
25:09 A cet effet, les travailleurs attendent les mesures d'accompagnement suite à la hausse des prix des hydrocarbures.
25:22 Le décerrement des taux fiscales sur les salaires par la défiscalisation des éléments de la rémunération
25:29 à savoir la prime de bonnes séparations, l'indemnité de fin de carrière, les allocations familiales et les pensions vieillesse,
25:39 la réduction des taux applicables de l'impôt sur les revenus des personnes physiques sur les salaires.
25:49 Les travailleurs attendent encore la révision de la loi n°92 base 07 du 14 août 1992 portant le Code du travail du Cameroun,
26:03 la révision de toutes les conventions collectives pour les adapter au nouveau SMIC,
26:09 le relèvement et le réajustement des pensions servies avant 2016 afin d'en harmoniser les calculs avec celles servies à partir de 2016.
26:27 Enfin, les travailleurs attendent de faire valoir leurs compétences au sein des institutions sociales
26:36 notamment le Conseil économique et social dont le renouvellement est toujours attendu.
26:43 Il est important dès lors que c'est ensemble et dans une démarche cohérente et harmonisée
26:50 que le gouvernement de la République doit considérer la voie des travailleurs
26:55 dans la recherche de l'amélioration des conditions de vie en vue d'une meilleure intégration dans l'octucie économique nationale.
27:04 Nous sommes prêts à contribuer davantage à l'essor économique et social de notre pays.
27:13 Cette célébration nous donne l'occasion de marquer notre soutien inconditionnel à son Excellence M. Paul Biya,
27:22 Président de la République, Chef de l'État, pour le combat qu'il mène contre toutes les forces du mal
27:29 et sa détermination à poursuivre les actions de justice sociale.
27:35 Excellences, Mesdames, Messieurs, Chers camarades,
27:39 En cette occasion publique et solennelle, les travailleurs, par ma voix, vous souhaitent bonne fête internationale du travail
27:50 et que vive la journée de la commémoration des martyrs de Chicago,
27:55 vive le dialogue social, constructif et inclusif, vive le monde du travail, vive le Cameroun. Je vous remercie.
28:05 Mesdames et Messieurs, vous avez écouté M. Abraham Baboulé,
28:13 qui représente la Confédération des Travailleurs des Traités des Unions en Cameroun.
28:21 Il a posé plusieurs questions sur pourquoi aujourd'hui, en Cameroun,
28:27 les délégués de travail doivent toujours passer par ce qu'il appelle "la honte des vaches",
28:35 c'est-à-dire le travail pour défendre les droits des travailleurs.
28:40 Il a condamné cela et dit que aujourd'hui, certains d'entre eux passent même par des menaces et des dismissals.
28:47 Il a condamné cela et dit que l'environnement du travail doit être fait mieux en Cameroun.
28:52 Il a parlé des hautes prix qui ont fait vivre.
28:55 Il a parlé des hautes prix qui ont fait vivre.
28:57 Il a parlé des hautes prix qui ont fait vivre.
29:00 Il a aussi parlé du fait que le bon environnement de travail
29:05 Il a aussi parlé du fait que le bon environnement de travail
29:09 et nous devons avoir cela en Cameroun.
29:11 Il a parlé de la révision du Code de Travail
29:15 et qu'il attend que le Code de Travail
29:18 et qu'il attend que le Code de Travail
29:21 soit amélioré.
29:24 Il a dit que quand les gens travaillent, ils doivent
29:28 pendant leur retard,
29:31 avoir une bonne pension
29:35 et les rappeler qu'ils ont travaillé.
29:41 Monsieur le ministre du Travail et de la Sécurité sociale,
29:45 Monsieur le directeur du bureau IIT Cameroun,
29:50 Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique et des organisations internationales,
29:55 Monsieur le gouverneur de la région de Santes,
29:58 Monsieur le préfet du département de Fondy,
30:01 Monsieur le président de la région de Santes,
30:04 Monsieur le maire de la ville de Yaoundé,
30:07 Monsieur le maire de la commune de Yaoundé,
30:10 Mesdames et Messieurs du patronat,
30:12 Camarades travailleuses et travailleurs,
30:15 Mesdames et Messieurs,
30:18 Nous vous remercions d'avoir répondu à l'invitation des travailleuses et des travailleurs
30:22 à cette cérémonie marquant la commémoration de la Journée internationale des martyrs.
30:27 Il y a 138 ans aujourd'hui
30:30 que les syndicalistes, parce qu'ils défendaient les intérêts des travailleuses et des travailleurs,
30:35 ont été assassinés.
30:37 Mesdames et Messieurs,
30:39 Nous vivons une époque marquée par une accumulation de crises,
30:45 dont chacune révèle des faiblesses présentes depuis longtemps dans le système et politique dans le monde.
30:51 Ces faiblesses cachent des inégalités spirituelles qui, à chaque perturbation,
30:56 accentuent la marginalisation des millions de personnes,
31:01 et une période d'insécurité suscitée par chaque crise
31:05 dissuade les entreprises d'investir,
31:08 empêche les économies de créer des emplois en nombre suffisant
31:12 et plonge de nombreux travailleurs et leurs familles dans la précarité.
31:17 La mission de justice sociale est la valeur fondamentale de la dignité humaine,
31:22 de liberté et d'égalité, y compris d'égalité de chances
31:27 sur lesquelles elles se fondent, ont été réaffirmées avec force
31:31 dans la Déclaration de Philadelphie en 1944,
31:34 qui a fait de la réélation de la justice sociale
31:37 le but central de toute politique nationale et internationale,
31:41 mettant ainsi l'économie et les politiques économiques au service de cet objectif fondamental.
31:47 Mesdames et Messieurs, qu'est-ce que c'est que la justice sociale ?
31:51 On peut dire d'une société, d'une politique ou d'une institution qu'elle est juste ou injuste.
31:56 Mais sur quel concept, conception de la justice sociale s'appuie cette appréciation ?
32:02 Comment ce point de vue peut-il guider une action continue de se concepter
32:07 en faveur de la réélation et de la justice sociale ?
32:10 La justice sociale qui a de l'aspiration à ce que tous les êtres humains,
32:15 quelles que soient leurs races, leurs croyances ou leurs sexes,
32:19 aient le droit de poursuivre leurs progrès matériels et leurs développements spirituels
32:23 dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales.
32:29 Elle repose sur la valeur intrinsèque de la dignité humaine
32:32 consacrée par le principe fondateur de l'OIT, selon lequel tout travail n'est pas une marchandise.
32:39 La justice sociale est ainsi une question d'équité.
32:43 Elle suppose de garantir à chacun la possibilité de se faire entendre,
32:47 de décider du cours de la vie et d'avoir accès à des possibilités d'emploi
32:51 à un niveau de vie suffisant pour mener une existence digne et productive.
32:55 La justice sociale, c'est également la prospérité partagée et un filet de sécurité
33:00 garantie en cas de perte de revenu ou de revenu insuffisant ou irrégulier.
33:05 Enfin, il convient de rappeler, même si cela semble aller de soi,
33:09 que la justice sociale repose aussi sur l'état de droit et d'accès à la justice.
33:15 La justice sociale n'est pas seulement un impératif moral,
33:19 elle permet également aux sociétés et aux économies de fonctionner de manière plus cohérente et plus efficace.
33:25 Elle libère le potentiel de production des pays et de la population
33:29 et ouvre la voie à une éducation durable de la pauvreté et des inégalités,
33:34 conditions préalables à la réalisation d'une croissance inclusive.
33:37 Elle contribue en outre à la paix, à la stabilité et à la solidarité intergénérationnelle.
33:45 L'offre du travail décent et l'accès du travail décent sont essentiels
33:50 pour faire avancer la justice sociale dans les quatre dimensions suivantes.
33:54 Les droits de l'homme universel et les capacités, l'égalité d'accès aux possibilités,
34:00 les transitions justes, la répartition équitable, le travail constituant la principale source de revenu
34:07 de la plupart des ménages, l'accès au plein emploi productif et librement choisi
34:12 La protection sociale joue un rôle central dans l'amélioration des niveaux de vie
34:16 et donne à chacun la possibilité de développer et de réaliser pleinement son potentiel.
34:21 L'augmentation de revenus du travail et des transferts sociaux
34:24 permet de réduire les inégalités et favorise l'inclusion.
34:27 En outre, lorsqu'il est réglementé et bien organisé,
34:31 le travail peut sous-estimer le bien-être personnel et l'intégration sociale.
34:36 Les entreprises durables ont un rôle important à jouer
34:39 dans la mise en place des conditions nécessaires à une participation équitable,
34:44 à l'activité économique au partage de ces résultats ainsi que des transitions justes.
34:50 A cet égard, la réalisation des principes et droits fondamentaux au travail
34:55 crée les capacités nécessaires pour assurer l'égalité d'accès à des possibilités d'emploi
35:00 et pour équilibrer les relations de travail au profit d'une répartition équitable des résultats.
35:05 Cette loi habilitante donne également aux organisations d'employeurs et des travailleurs
35:10 les outils dont ils ont besoin pour couvrir de nouvelles voies vers un développement durable
35:16 et des transitions justes, notamment dans le cadre du dialogue social et du tripartisme.
35:21 Faire avancer la justice sociale par le travail décent,
35:24 c'est implémenter les quatre piliers du travail décent.
35:27 Plein emploi productif, principes et droits fondamentaux au travail,
35:31 protection sociale et protection des travailleurs, dialogue social et tripartisme.
35:36 Le dialogue social est un outil et un mécanisme de bon gouvernement des entreprises.
35:41 A cet effet, il permet à l'entreprise de prioriser sa compétitivité pour la bonne satisfaction de ses clients,
35:48 de créer de par sa vocation démocratique des conditions qui permettent la motivation des employés,
35:53 de faciliter de par son caractère tripartite la mise en place de réformes juridiques et institutionnelles
35:59 incitatives et attractives, d'adopter des plans d'action respectés par tous
36:04 et qui réconcilient l'entreprise avec son environnement professionnel et administratif
36:09 et de prévenir des conflits sociaux, qu'ils soient individuels ou collectifs.
36:14 On comprend qu'une entreprise qui bénéficie de tous ces apports a toutes les chances d'être performante
36:19 et d'investir efficacement dans les marchés tant nationaux qu'étrangers.
36:24 Il ne peut y avoir un dialogue social conçu sans la démocratie.
36:29 Y a-t-il la justice sociale au Cameroun ?
36:33 Notre société est truffée des inégalités à tous les niveaux.
36:37 On a l'impression des fois que nous vivons dans la jungle où se vit la loi du plus fort.
36:44 Comment comprendre que dans le monde du travail au Cameroun,
36:48 certains employeurs refusent d'appliquer le SMIC et les conventions collectives librement assignées,
36:52 que les droits des travailleurs soient violés, que la précarité des emplois est la règle,
36:57 que les retraités se voient refuser le paiement de leurs pensions retraites
37:00 ou peut-être que leurs employeurs sont redévavantés à la SEMPES,
37:03 qu'on refuse d'ouvrir la négociation pour la réévaluation de la pension retraite,
37:09 qu'on ne sève le licencement abusif partout,
37:13 la menace des représentants des travailleurs dans les entreprises,
37:17 le manque de contrats de travail, des aériens de salaire,
37:21 l'harcèlement sexuel, la violation de la liberté syndicale,
37:25 le non-réversement des allocations familiales, l'absence des avancements des travailleurs.
37:29 Ceci au vu et au su du gouvernement qui ne réagit pas.
37:35 A ceux qui ont instauré l'injustice sociale,
37:40 je dis bien l'injustice sociale au Cameroun,
37:43 nous leur disons que quelle que soit la durée de la nuit,
37:48 le jour finit toujours par s'élever.
37:52 Faites attention aux abeilles !
37:55 Faites attention aux abeilles !
37:58 Je dis bien faites attention aux abeilles !
38:03 A ceux qui se battent pour que leur entreprise soit un lieu de vie et de paix sociale,
38:09 et où vient l'injustice sociale et le travail de sang,
38:12 nous leur disons que le mouvement syndical camerounais est avec eux pour avancer ensemble.
38:19 Mesdames et messieurs,
38:21 si nous voulons faire avancer l'injustice sociale au Cameroun,
38:24 il nous faut promouvoir le travail de sang.
38:26 Pour cela, il nous faut favoriser une gouvernance du travail inclusif et efficace,
38:31 garantir l'accès au plein emploi productif et à l'apprentissage tout au long de la vie,
38:36 protéger les individus tout au long de la vie
38:38 et créer les conditions nécessaires à des transitions équitables,
38:42 revitaliser les institutions du marché du travail pour assurer des revenus équitables,
38:48 faire du dialogue social un outil de développement,
38:52 instaurer la démocratie, qu'elle soit politique, économique ou sociale.
38:58 Vive l'Union Générale du Travail du Cameroun,
39:01 vive le mouvement syndical camerounais,
39:04 vive la solidarité syndicale,
39:07 vive l'Organisation Internationale du Travail et vive le Cameroun.
39:12 Wow, c'était très dur.
39:16 Très dur de l'avoir entendu par Mr Isaac Bessala.
39:21 Bessala est en charge de l'Union Générale du Travail du Cameroun
39:31 et il a été si dur à l'entendre,
39:34 il a accusé le gouvernement de ne pas offrir un environnement où il y a une justice sociale.
39:42 Il a dit que dans le travail, les gens sont abusés.
39:49 Il a lié les unions de travail à un champ d'oiseaux,
39:55 en disant que le gouvernement doit être prudent dans la façon dont ils trahissent ces gens,
39:59 parce que si vous éloignez un arbre avec un champ d'oiseaux, vous serez en trouble.
40:04 Il a évoqué une chose particulière,
40:07 c'est le minimum d'emploi garanti par l'Union Générale du Travail.
40:13 Aujourd'hui, au Cameroun,
40:16 il a été révisé et amélioré à 40...
40:21 Il y a trois catégories.
40:24 Il y a la catégorie 1, pour les travailleurs.
40:30 Il y a la catégorie 2,
40:34 qui est de 45 000 francs pour le secteur agricole.
40:40 Il y a la catégorie 3,
40:43 la catégorie 3, qui est de 60 000 francs pour les autres secteurs.
40:51 Il y a le secteur bancaire, et tous les autres.
40:54 Mais son regret, le regret de M. Bezela,
40:57 c'est que certaines entreprises, certaines institutions,
41:01 ne font toujours pas l'implémentation de ce minimum d'emploi garanti par l'Union Générale du Travail,
41:08 qui est déjà très petit.
41:10 Oui, Martine.
41:11 Justement, les syndicalistes égrènent les chapelets de leurs revendications,
41:19 qui vont dans le même sens, c'est-à-dire la justice sociale,
41:23 qui repose sur l'état de droit et l'accès à la justice,
41:26 comme l'a rappelé Isaac Bessala,
41:29 qui appelle également au respect des conventions de justice.
41:31 Excellences, Mesdames, Messieurs les Ministres,
41:33 Excellences, Mesdames, Messieurs les représentants du corps diplomatique et organisation internationale,
41:39 Monsieur le directeur du bureau sous-régional de l'Organisation internationale du Travail pour l'Afrique centrale,
41:46 Monsieur le gouverneur de la région du centre,
41:49 Monsieur le prophète d'Umfundi,
41:52 Monsieur le président du conseil régional du centre,
41:55 Monsieur le maire de la ville de Yaoundé,
41:57 Mesdames, Messieurs les représentants des partis politiques,
42:00 Mesdames, Messieurs les employeurs,
42:03 Honorables invités, chers camarades, travailleuses et travailleurs,
42:08 Comme il est de tradition,
42:10 depuis le 1er mai 1886,
42:13 les travailleurs du Cameroun se joignent aujourd'hui à ceux du monde entier
42:17 pour commémorer le sacrifice suprême consenti
42:20 par les premiers martyrs américains de la classe ouvrière
42:24 pour la postérité, en versant de leur sang.
42:28 C'est grâce à eux et en mémoire du martyr qu'ils ont subi
42:33 que la Journée des 8 Heures du Travail a été instaurée.
42:37 La Fédération de l'Organisation des Travails américains, AFL-CIO,
42:42 avait lancé un mot d'ordre de grève général
42:45 pour mettre un terme au travail hérétique
42:48 dont étaient victimes ces martyrs.
42:51 Rappelons pour les honorés
42:53 que, subissant les exactions autant arbitraires qu'insupportables,
42:58 ces travailleurs ont subi la barbarie capitaliste.
43:03 La réaction ne s'était pas fait attendre.
43:06 Les leaders syndicalistes ont été arrêtés arbitrairement,
43:09 puis traduits d'une manière expéditive devant les tribunaux.
43:14 Mais que malgré les nombreuses pétitions,
43:17 mots d'ordre et protestations venant du monde entier,
43:20 la justice américaine s'était mûrée dans l'indifférence.
43:25 C'est ainsi que le 20 août 1887,
43:28 sept éminents dirigeants syndicalistes ont été condamnés à mort,
43:32 exécutés par pendaison sur la place publique de Haymarket.
43:37 C'est le lieu de vous rappeler
43:39 les dernières volontés d'un des héros,
43:41 le typographe Fischer, qui disait,
43:43 avant sa pendaison, je cite,
43:46 "Je suis persuadé que notre exécution aidera au triomphe de notre cause."
43:53 C'est donc à ce prix que les travailleurs nord-américains
43:56 ont pu libérer la classe ouvrière du joug de l'arbitraire,
44:00 aboutissant en même temps à l'amélioration des conditions de vie de travail
44:03 des ouvriers de l'époque.
44:06 Et c'est encore valable aujourd'hui.
44:09 La première main est désormais reconnue comme une journée de souvenirs
44:13 en mémoire des premiers martyrs de la classe ouvrière.
44:17 Dans le contexte du Cameroun,
44:19 nous sommes là à la veille des grandes échéances électorales
44:23 déterminantes pour notre pays.
44:25 C'est justement ce moment délicat
44:28 que certains agitateurs ont choisi d'anéantir
44:32 certaines organisations des travailleurs,
44:35 en s'appuyant sur le prix de leurs droits et de la loi en vigueur.
44:39 Par le passé, nous avons déjà vécu de tels phénomènes.
44:43 Personne n'a oublié qu'une certaine campagne
44:46 avait été insidieusement orchestrée
44:49 afin de démanteler la CSTC,
44:52 seule organisation syndicale dont disposaient les travailleurs à l'époque.
44:57 L'occasion faisant le larron.
45:00 La Confédération des syndicats indépendants du Cameroun,
45:03 du haut de cette tribune,
45:05 a tenu à lancer un cri d'alarme
45:07 à la communauté nationale et internationale
45:10 pour attirer leur attention
45:12 sur cette déstabilisation projetée
45:15 qui menace le mouvement syndical ouvrier camerounais.
45:18 Mes chers camarades, mesdames, messieurs, distingués invités,
45:22 je vous invite à bien retenir que les syndicats, en ce moment,
45:26 se retrouvent piégés au cœur d'un drame.
45:30 La situation est intenable,
45:32 avec des incertitudes qui plantent dans un climat d'angoisse insoutenable.
45:36 Voilà ce que je vous demande de retenir
45:39 à l'occasion de l'affaire du 1er mai 2024.
45:43 Les Camerounais ne se souviennent-ils pas
45:46 des années 90,
45:48 où les luttes de leadership et de bicéphalisme
45:50 ont paralysé la CSTC,
45:53 seule confédération de l'époque,
45:55 pour ne pas la nommer.
45:57 Je voudrais saisir l'opportunité de cette adresse
46:00 pour vous informer qu'un regroupement de confédérations
46:04 baptisées CAOF,
46:06 vient de se former au Cameroun
46:08 avec l'ambition de déstabiliser toutes les confédérations
46:11 qui n'acceptent pas leur idéologie fasciste
46:14 et refusent de rejoindre leur rang.
46:17 Le Code du Travail, en son article 5,
46:20 à l'IANA 2 dispose, je cite,
46:23 "sont interdits tous les actes d'ingérence
46:27 des organisations syndicales
46:29 les unes à l'égard des autres".
46:31 Fin de citation.
46:33 Ces syndicats, hors la loi,
46:35 au-delà des activités d'ingérence,
46:37 s'activent à déployer des actions
46:39 de déstabilisation des syndicats,
46:41 feignant d'ignorer que ces comportements
46:45 repréhensibles sont prescrits
46:47 par les instruments internationaux ratifiés
46:50 par le Cameroun et le Code du Travail.
46:53 Ces agitateurs anarchistes du CAOF
46:56 ont choisi d'atomiser
46:58 certaines organisations syndicales de travailleurs.
47:01 Il y a lieu de dénoncer que
47:04 des individus tapis dans l'ombre,
47:06 qui s'appliquent à créer le bicephalisme
47:08 à la tête de la CSTC.
47:10 Dans le même ordre d'idée,
47:12 à partir du CAOF,
47:14 sont mobilisés
47:17 des individus étrangers à la saisie
47:19 de notre mouvement confédéral
47:21 dans le but de nous déstabiliser.
47:23 Un autre individu s'arroge,
47:25 mais prérogatif de secrétaire général
47:27 exécutif de la saisie,
47:29 tout aussi sinistre que celui
47:31 que je viens de décrire,
47:33 a signé une alliance avec un parti politique
47:35 camerounais
47:37 en vue de lui apporter son soutien
47:40 aux prochaines échéances électorales.
47:42 Enfin, pour terminer avec
47:44 le registre de déstabilisation organisé
47:46 contre les confédérations,
47:48 un autre apprenti sorcier
47:50 a été utilisé
47:52 dans le même registre
47:54 pour déstabiliser la CGT Liberté.
47:56 Au lieu de s'occuper
47:58 des chantiers titanesques
48:00 qui nous interpellent,
48:02 on s'attèle en face
48:04 à atomiser le mouvement ouvrier.
48:06 Le mouvement syndical camerounais
48:08 est dans un état de régénérescence avancée.
48:10 Aucune victoire majeure
48:12 n'a été engagée par la classe ouvrière
48:14 du fait des luttes
48:16 menées jusque-là.
48:18 A contrario, on observe
48:20 ces individus du chaos
48:22 qui écument les plateaux de télévision et radio
48:24 se revendiquant tantôt
48:26 comme grands syndicalistes,
48:28 tantôt comme hommes politiques syndicalistes,
48:30 sans pour avoir
48:32 jamais exercé un mandat politique
48:34 ou milité au sein d'un parti politique
48:36 reconnu.
48:38 Cette situation dangereuse
48:40 pour notre mouvement syndical
48:42 à la veille des grandes échéances électorales politiques
48:44 qui doivent déterminer
48:46 la vie des Camerounais
48:48 nous amène à tirer la sonnette d'alarme
48:50 devant ce spectacle hideux
48:52 et nauséabond.
48:54 Au lieu de focaliser
48:56 leur attention sur les problèmes existentiels
48:58 qui préoccupent le monde ouvrier,
49:00 ils s'attèlent à déstabiliser
49:02 la CSTC, la CISIC
49:04 et la CGT et Liberté
49:06 en créant des bureaux illégitimes
49:08 au sein de ces organisations.
49:10 Quel syndicalisme voulons-nous
49:12 laisser à nos générations futures ?
49:14 Qui sont-ils ?
49:16 Ces gens, ces grands syndicalistes
49:18 qui s'autoproclament
49:20 comme tels sur les plateaux de télévision ?
49:22 Le premier
49:24 est un anarchiste
49:26 qui a été à l'origine de la dislocation
49:28 de la CSTC pour avoir
49:30 contribué à son implosion
49:32 dans le but de s'approprier du patrimoine
49:34 immobilier et immobilier de cette
49:36 Confédération au quartier Bastos.
49:38 Il y règle en maître
49:40 l'intérêt absolu depuis des décennies
49:42 mettant en location
49:44 un pan de ce patrimoine immobilier
49:46 en pochant des sommes faramineuses.
49:48 Dans sa quête permanente
49:50 de ces égos surdimensionnés,
49:52 il suicide et entretient
49:54 ex nihilo le biséphalisme
49:56 à la CSTC,
49:58 stratagème qui lui permet de se maintenir
50:00 et de trôner sur
50:02 ce patrimoine immobilier de cette
50:04 Confédération ad vitam aeternam.
50:06 Le second
50:08 vit des prébendes récoltés auprès
50:10 de la communauté économique européenne
50:12 au prétexte fallacieux
50:14 de réorganiser la société civile
50:16 et le mouvement syndical.
50:18 Ces financements de l'Union Européenne
50:20 octroyés au bénéfice
50:22 de cette Confédération
50:24 ONG, Syndical des
50:26 Services Publics, au profit
50:28 exclusif de cet individu
50:30 n'ont eu aucun impact
50:32 sur le mouvement ouvrier.
50:34 Au contraire, cela a
50:36 généré son enrichissement personnel.
50:38 Depuis plus de
50:40 15 ans qu'il reçoit ses
50:42 financements, rien n'a changé
50:44 au sein de la société civile moribonde
50:46 et le mouvement syndical, chaque jour,
50:48 davantage s'enfonce
50:50 dans sa décomposition.
50:52 Ce grand syndicalisme
50:54 qu'on proclame sur les plateaux de télévision
50:56 et autres radios, a eu et a
50:58 dit, et qui
51:00 est à la tête de la Confédération des Services
51:02 Publics, n'a même pas obtenu
51:04 un seul délégué du personnel
51:06 pendant les élections sociales.
51:08 Voilà la vérité, et ça s'appelle
51:10 en français facile, de l'esbrouf.
51:12 Le troisième
51:14 acteur majeur de ce groupe,
51:16 vous la reconnaîtrez
51:18 certainement,
51:20 n'a pour seule
51:22 marque de fabrique la
51:24 justification du genre dans le
51:26 mouvement confédéral du Cameroun. Je cite
51:28 « Je suis la seule
51:30 femme présidente
51:32 de confédération au Cameroun.
51:34 Pour son agenda,
51:36 elle détourne les causes sociales à des
51:38 formes bassement politiques.
51:40 Le dénominateur de ces trois
51:42 comparses est qu'ils n'ont
51:44 jamais été aperçus à l'inspection du travail
51:46 ou devant les juridictions
51:48 pour défendre les intérêts du monde ouvrier.
51:50 Entre temps,
51:52 le Cameroun a l'un des codes du travail
51:54 les plus obsolètes du continent africain,
51:56 les conventions
51:58 collectives d'entreprise,
52:00 rédigées par eux,
52:02 sont mâles
52:04 au détriment des intérêts des travailleurs,
52:08 ne garantissant pas la protection
52:10 du droit syndical dans les entreprises
52:12 et la protection des délégués syndicaux
52:14 conformément aux instruments juridiques
52:16 ratifiés par le Cameroun, à savoir la convention
52:18 87 et
52:20 135 de l'OIT
52:22 sur la représentation des travailleurs.
52:24 Les agissements de ces groupuscules
52:26 d'agitateurs risquent à terme
52:28 de porter atteinte à la paix sociale
52:30 si chère acquise à notre
52:32 pays et in fine
52:34 à la production des entreprises.
52:36 Après l'avènement,
52:38 après le relèvement des prix de produits
52:40 pétroliers, ils ont brillé
52:42 tout ont bu par une
52:44 vingtardise en lançant
52:46 un mode de grève général illimité
52:48 que les travailleurs camerounais
52:50 dans leur immense majorité
52:52 ont d'ailleurs royalement
52:54 ignoré. Doit-on chercher
52:56 à donner des aveux plus forts
52:58 que celui-là ?
53:00 Pour conclure ce chapitre,
53:02 l'OCAW se révèle
53:04 comme une dangereuse
53:06 machine de déstabilisation des organisations
53:08 confédérales.
53:10 Chers travailleurs et
53:12 travailleuses du Cameroun,
53:14 nous avons devant
53:16 nous des échéances électorales
53:18 d'une très grande importance.
53:20 Je l'ai déjà dit, la Confédération
53:22 des syndicats indépendants du Cameroun
53:24 va scruter les programmes des partis politiques
53:26 de tous ceux qui aspirent
53:28 à gouverner.
53:30 Et nous sommes déterminés à donner
53:32 des consignes de vote
53:34 aux candidats qui vont
53:36 prendre en compte les aspirations du monde ouvrier
53:38 au lieu de se précipiter
53:40 dans les alliances stériles
53:42 avec un parti politique
53:44 dont nous ignorons jusqu'à présent
53:46 le programme de gouvernement proposé
53:48 aux Camerounais.
53:50 C'est l'occasion de dénoncer avec force
53:52 cette escroquerie politique
53:54 à laquelle ces individus du CAOF
53:56 ont cru devoir associer notre Confédération
53:58 dans le cadre d'une alliance politique
54:00 avec le Social Democratic Front.
54:02 Pour des mesures
54:04 conservatoires, il faut que
54:06 cela soit mentionné.
54:08 Notre Confédération
54:10 n'a jamais mandaté un individu
54:12 pour signer une telle alliance.
54:14 Mesdames, Messieurs,
54:16 la Confédération des syndicats indépendants
54:18 du Cameroun n'a qu'une seule
54:20 revendication, à savoir
54:22 l'uniformisation des régimes
54:24 de retraite en vigueur au Cameroun
54:26 et la revalorisation des pensions
54:28 retraites qui ont été complètement
54:30 ignorées par le gouvernement
54:32 jusqu'à ce jour.
54:34 Les mesures gouvernementales d'accompagnement
54:36 des hausses de prix des hydrocarbures
54:38 n'ont pas été
54:40 malheureusement prises en compte
54:42 en faveur des retraités.
54:44 Pourtant, ces retraités et travailleurs actifs
54:46 fréquentent les mêmes
54:48 marchés et les mêmes
54:50 établissements hospitaliers.
54:52 Le directeur général de la CNPS
54:54 reconnaît souvent en public
54:56 que sa société
54:58 est en surliquidité,
55:00 preuve de la bonne santé financière
55:02 de cette institution.
55:04 Même les aveugles de passage
55:06 devant la CNPS
55:08 constatent que cette institution
55:10 se porte bien.
55:12 Et ce n'est pas le ministre Lupol Motazé
55:14 qui me le démentira.
55:16 En réajustant
55:18 les pensions retraites
55:20 aux normes de la recommandation
55:22 numéro 25 de la CIPRES,
55:24 conformément
55:26 à l'article 102,
55:28 aliéna 1 et 2,
55:30 n'entamera en rien la stabilité
55:32 financière de cette institution.
55:34 Au contraire, cela mettra
55:36 fin à la clochardisation
55:38 des oubliés de la République
55:40 qui ont tout donné pour l'émergence
55:42 de notre pays. Mesdames, Messieurs,
55:44 je voudrais porter à votre
55:46 attention le postulat suivant.
55:48 Je cite.
55:50 "Rien de durable ne peut
55:52 se construire dans la guerre.
55:54 Les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest
55:56 et du Nord ont souffert
55:58 des crises multiples.
56:00 La CIDC s'est vidée de sa
56:02 main d'œuvre à cause des troubles sociaux.
56:04 Pourtant, c'est la
56:06 première entreprise pourvoyeure
56:08 d'emploi après l'État du Cameroun.
56:10 Mais en ce moment,
56:12 cette entreprise est presque en
56:14 cessation de paiement à cause des violences
56:16 d'une bande de séparatistes.
56:18 Peut-on ignorer
56:20 que c'est nous les travailleurs
56:22 qui payons plus
56:24 nos plus lourdes tribus
56:26 des exactions de cette bande terroriste ?
56:28 Aussi,
56:30 je ne saurais terminer mon propos
56:32 sans envoyer
56:34 un message de soutien
56:36 et de déférence
56:38 à notre président,
56:40 le maire Paul Biya, chef suprême
56:42 des forces armées camerounaises,
56:44 ainsi qu'à nos forces de défense
56:46 et de sécurité, pour le combat
56:48 qu'ils mènent contre les groupuscules
56:50 criminels qui sèment la mort
56:52 et la désolation dans ces régions du Nord-Ouest
56:54 et du Sud-Ouest, sans oublier
56:56 le combat multilocalisé
56:58 contre la secte Boko Haram dans le Grand Nord.
57:00 Le Cameroun restera
57:04 un État uni et indivisible.
57:06 Enfin,
57:08 je tiens à insister
57:10 que depuis des années, nous envoyons
57:12 des messages de détresse à son excellence
57:14 M. Paul Biya, président de la République
57:16 en français et en anglais,
57:18 mais sans suite.
57:20 En cette année de veille électorale,
57:22 permettez-moi de lui envoyer
57:24 à nouveau ce message
57:26 en langage vernaculaire.
57:28 Antiministre Grégoire Ouhana,
57:32 je tiens à vous dire que Paul Biya
57:34 n'a pas été un homme
57:36 qui a été un homme
57:38 qui a été un homme
57:40 et qui n'a pas été un homme.
57:42 Vive le syndicalisme libre et indépendant,
57:44 vive la Confédération des syndicats
57:46 indépendants du Cameroun.
57:48 Je vous remercie.
57:50 Chers téléspectateurs, c'était donc
57:52 Gilbert Ndjana,
57:54 le président de la Confédération
57:56 des syndicats indépendants
57:58 du Cameroun,
58:00 qui envoie un message
58:02 en langue vernaculaire
58:04 au président de la République
58:06 à travers le ministre du Travail
58:08 de la Sécurité Sociale.
58:10 Si je peux résumer un peu,
58:12 Gilbert Ndjana
58:14 dit au ministre
58:16 du Travail de la Sécurité Sociale
58:18 Grégoire Ouhana d'aller dire
58:20 au président de la République,
58:22 son excellence Paul Biya,
58:24 que les travailleurs qui sont allés
58:26 en retraite meurent de faim
58:28 ou de maladie. J'espère que
58:30 j'ai résumé en quelque sorte.
58:32 Et nul doute que le message
58:34 sera transmis à qui d'autre part.
58:36 Merci beaucoup pour m'avoir aussi
58:38 autorisé et les autres personnes qui ne
58:40 comprennent pas cette langue, pour savoir
58:42 le contenu de ce message.
58:44 Et je veux juste
58:46 lui dire
58:48 que, oui,
58:50 le ministre
58:52 du Travail et de la Sécurité Sociale
58:54 va porter
58:56 le message physique
58:58 qui est documenté au président de la République.
59:00 Je veux lui assurer que le président de la République