• il y a 8 mois
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«La gauche radicale épouse en réalité un à un tous les combats anti-républicains», regrette Bruno Retailleau
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Transcription
00:00 Bonjour Bruno Rotailleau. Bonjour Sonia Mamouk. Et merci de votre présence.
00:03 Vous êtes le président du groupe Les Républicains au Sénat, sénateur de Vendée.
00:07 Après Rima Hassan, c'est au tour de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée Nationale,
00:11 d'être convoquée par la justice dans le cadre d'une enquête pour apologie de terrorisme.
00:16 Vous êtes des adversaires politiques, Bruno Rotailleau. Malgré tout, est-ce que vous considérez
00:21 cette convocation comme une intrusion dans le débat politique et même électoral,
00:25 ou bien est-il normal qu'elle réponde des propos et des positions de LFI sur le Hamas ?
00:29 L'apologie pour le terrorisme, c'est quelque chose de très particulier.
00:32 Il ne suffit pas de glorifier le terrorisme, il ne suffit pas de dire tout ça est bien.
00:37 Le justifié s'est tombé sous le coup de la loi. Et les violences verbales sont des violences.
00:43 Imagine-t-on par exemple qu'en France, certaines femmes politiques, hommes politiques,
00:47 n'aient pas voulu qualifier le Bataclan d'acte de terrorisme.
00:51 C'est ce qui s'est passé avec LFI, et notamment avec Madame Panot.
00:55 Donc la justice le dira. Mais ce que je constate, moi, c'est que cette gauche radicale
01:01 n'en finit pas de dériver. Du wokisme à l'islamisme, mais aussi en passant par l'antisionisme,
01:07 qui est souvent en réalité un antisémitisme déguisé, on a un vrai problème.
01:13 Cette gauche radicale épouse en réalité, une à une, tous les combats antirépublicains.
01:19 Jean-Luc Mélenchon a vivement dénoncé cette convocation.
01:22 Il a été accueilli, Bruno Rotailleau, avant-hier à Sciences Po Paris pour une conférence.
01:27 Le leader de la France insoumise qui a établi il y a quelques jours, je le rappelle,
01:30 une sorte de parallèle dans ses mots entre le président de l'Université de Lille et Eichmann.
01:36 De quoi Mélenchon est-il le nom selon vous aujourd'hui ?
01:39 D'un électoralisme. Il drague honteusement l'électoral vote musulman,
01:45 et au-delà du vote musulman, le vote surtout islamiste.
01:50 Donc opportunisme électoral pour vous.
01:51 C'est un opportunisme électoral coupable.
01:54 Coupable, parce qu'on voit bien que ça le pousse.
01:57 Par exemple, je me souviens très bien, en 2019,
02:00 LFI avait battu le pavé parisien auprès d'organisations qui sont désormais interdites,
02:06 qui professaient l'islamisme le plus radical.
02:09 L'islamisme, de toute façon, est toujours radical, comme vous le savez.
02:13 Mais est-ce que pour autant, il faut interdire une conférence à Lille ?
02:17 Est-ce que pour autant, il faut que la justice convoque des élus ?
02:20 Mathilde Pannot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale,
02:23 est-ce qu'une forme de judiciarisation du débat politique
02:26 et d'interdiction de la prise de parole, c'est la meilleure manière de combattre ?
02:29 Vous êtes un adversaire politique, je l'ai rappelé, de telles idées.
02:31 Je suis pour la liberté et je vois la judiciarisation...
02:35 Alors, quelle est la limite ?
02:37 La limite, elle est compliquée à trouver.
02:39 Et ce que j'observe, c'est que LFI, les élus LFI,
02:42 sont les premiers à condamner les uns ou les autres.
02:45 Je me souviens qu'à l'époque, au moment des émeutes,
02:49 j'avais indiqué que dans un certain nombre de quartiers,
02:51 on a vu un problème d'assimilation en réalité.
02:53 Et on voit bien désormais, on sait que l'origine étrangère
02:56 d'un certain nombre d'émeutiers a été prouvée.
02:59 Eh bien, Mme Pannot avait été la première à vouloir me traiter de raciste, etc.
03:03 Voilà, donc retour à l'envoyeur. Arroseur arrosé.

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