• il y a 8 mois
Alors que deux mineurs sont actuellement mis en examen pour assassinat après la mort de Philippe à Grande-Synthe mardi 16 avril, un autre jeune homme affirme avoir échappé à un guet-apens le même soir, dans le même secteur où a eu lieu l'agression mortelle de Philippe, près de la mairie.

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Transcription
00:00 Oui, incontestablement. Ce qui me frappe, pour ma part, au-delà du fait d'hiver crapuleux, c'est l'âge des protagonistes.
00:11 14 et 15 ans, c'est quand même très jeune. Donc en effet, il y a quelque chose qui nous sidère.
00:18 Et puis le mobile, parce que tuer quelqu'un pour lui voler son téléphone portable en 2024, c'est quand même assez petit joueur.
00:25 Donc si vous voulez, il y a un décalage entre le mobile annoncé et les conséquences.
00:36 Maintenant, à chaque fois qu'on a des violences comme ça, il y a deux phénomènes qu'il faut regarder.
00:41 C'est que c'est toujours des jeunes. Ils sont au moins deux. C'est jamais un jeune tout seul.
00:45 Donc il y a toujours quelque chose de l'ordre du groupe, de l'émulation, de la stimulation, de la surenchère entre les deux jeunes.
00:53 Ça, c'est vraiment quelque chose qu'on remarque 90 fois sur 100. Et puis l'autre chose, et vous l'évoquiez, mais pas sous cet angle-là.
01:03 Sociologiquement, on dit ça différemment. C'est l'effet de contagion de la violence.
01:08 C'est-à-dire que quand il y a des phénomènes de violence quelque part, en général, ils ont une propension à se répandre.
01:17 Et les Anglo-Saxons, là-dessus, ont une approche beaucoup plus épidémiologique de la violence.
01:21 Ils ont l'habitude de regarder ça un peu comme une contagion, alors que nous, on regarde chaque fait divers pour lui-même.

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