Le comité de pilotage du dialogue inter-maliens face à la presse. https://www.youtube.com/watch?v=SWoYT-QZd8Q
Category
📺
TVTranscription
00:00 [Musique]
00:20 Lorsque ce document appelé "terme de référence" a été élaboré, il a sauté qu'il y ait un atelier national pour sa validation.
00:36 A cet effet, nous avons eu à convoquer les représentants de 19 régions plus le district de Bommabou.
00:46 Les représentants de nos compatriotes établis à l'extérieur et les gouverneurs de régions,
00:56 pour venir passer en revue le projet élaboré par le comité du dialogue intermalien.
01:04 Ce document, pendant trois jours, a fait l'objet de discussions ardues et nous avons fini par l'adopter.
01:14 Nous avons remis solennellement au palais de Koulba ce document à l'initiateur du dialogue.
01:26 Il l'a validé et une semaine après, il nous a appelé pour nous dire d'engager le dialogue avec l'ensemble de nos concitoyens.
01:42 Partout, nous nous y trouvons.
01:46 Depuis, nous sommes à pied d'oeuvre pour rencontrer l'ensemble des organisations de notre pays et même les personnalités.
02:00 J'ai demandé également à ceux que nous puissions rendre des visites de courtoisie aux anciens chefs d'État qui ont eu à gérer ce pays,
02:10 à leurs épouses pour qu'elles soient impliquées ou qu'elles donnent des avis, compte tenu de leur âge et tout, pour qu'elles puissent nous guider.
02:24 Nous avons dit qu'il était important, voire indispensable, que ceux qui ont la plume, qui ont le micro,
02:37 nous puissions aller leur rendre une visite fraternelle pour échanger avec eux,
02:45 non pas les convoquer au CICB où se trouve notre siège, mais venir à leur maison commune pour leur dire bonjour.
02:58 Et voilà ce que nous sommes en train de faire.
03:01 Nous vous demandons de nous accompagner parce que nous sommes tous, au-delà de vos métiers respectifs, les fils de ce pays, les filles de ce pays.
03:12 Notre pays traverse des crises cycliques. Cela paraît même endémique. Il faut qu'on sorte de cela.
03:24 Parce que nous sommes tous concernés, quel que soit l'âge.
03:30 Nous parlons tous au nom de nos populations qui ne nous ont pas désignées, parce qu'il n'y a pas eu de référendum pour nous désigner, pour parler à leur nom.
03:40 Mais chacun a souci de son village, de son terroir commun qui est le Mali.
03:50 Notre bien commun, c'est le Mali.
03:52 Et nous voudrions que vous, de la presse, vous les fichiers de la presse, vous les journalistes, vous les présidents de ces organisations,
04:04 vous puissiez dire que notre pays traverse des moments difficiles.
04:11 Utilisons nos micros, nos plumes, notre intelligence, notre savoir-faire pour que tous les Maliens se rassemblent dans leur diversité
04:25 pour dire que voilà le chemin commun que nous devons emprunter pour sortir notre pays définitivement de ces crises cycliques.
04:38 C'est pourquoi, après avoir fait tous ces tours, après avoir écouté tout le monde, nous avons fait un calendrier
04:48 pour que dans toutes les communes se tiennent des débats avec les délégués que les organisations professionnelles enverraient au niveau de ces communes.
05:05 Vous savez que les communes sont différentes.
05:09 Quand vous prenez une commune d'Abeille-Baran, ce n'est pas la même commune que la commune rurale, que la commune urbaine de Bougouni, par exemple.
05:17 Il y a des spécificités partout, dans toutes les régions, mais la seule chose que nous recherchons, c'est que les gens disent ce qu'ils pensent
05:27 dans la vérité, dans la loyauté, et que ce soit consigné pour que le comité de plage puisse faire une résolution et des recommandations
05:40 afin que l'initiateur puisse disposer de ce document accepté par l'ensemble des maliens,
05:49 et en lui remettant ce document devant le peuple malien et Dieu et la communauté internationale.
05:58 La bonne foi de chacun d'entre nous et de chacun d'entre vous ne passe sous nos freins.
06:05 C'est dans les actes que nous posons tous les jours qu'il démontrera la bonne foi.
06:11 Le président nous a dit d'écouter tout le monde.
06:18 Écoutez tout le monde. Et ce que nous avons fait?
06:23 Il y aura toujours des doutes, mais aidons-nous à lever ces doutes.
06:30 Que les gens expriment leur colère et aidons-nous à les amener, comme l'a dit le terme des sportifs, mettons, par la terre.
06:42 Il est temps que nous pensions à notre pays.
06:48 Notre pays est fracturé. Il est déchiré.
06:53 Entre les enfants du même pays, nous devons donner l'exemple au reste du monde.
07:03 On a tout dit. Il ne reste maintenant qu'à se réconcilier.
07:08 Tous les thèmes que nous avons choisis sont autour de la paix et de la réconciliation nationale.
07:19 Naturellement, toutes les questions que vous posez, nous les avons examinées et nous avons fait tout cela.
07:25 Nous demandons aussi la contribution de la presse nationale.
07:30 C'est une affaire malienne qui se résolvera entre les maliens.
07:35 Aujourd'hui, je débute dans les différentes communes du Mali.
07:41 Toutes les communes du Mali.
07:44 Des concertations pour échanger sur les thématiques et sur les questions qui préoccupent les populations à leur niveau local.
07:58 Tout à l'heure, en quittant ici, nous allons faire le tour des communes de Bumanko, des districts de Bumanko, pour savoir comment les choses se passent.
08:10 Apparemment, de près, les échos que nous parviennent, tout se passe très bien.
08:16 Mais où allez-vous faire passer cette information si ce n'est pas chez vous?
08:21 Vous donnez toute l'information. J'ai tenu dans cette salle d'abord une conférence de presse.
08:26 J'ai répondu à vos questions en vous disant que j'étais prêt à rester avec vous pour que toutes les questions soient posées
08:36 et qu'il n'y ait pas de frustré pour dire qu'il n'a pas voulu répondre ou l'a esquivé une question.
08:43 Mais aidez-nous à nous aider et à aider notre pays à sortir de cette crise cyclique.
08:54 Vous souffrez, nous souffrons, le Mali souffre.
08:58 Mais qui doit venir chercher des solutions andogènes à nos problèmes? C'est nous-mêmes.
09:06 C'est le problème que nous avons créé. Il faut qu'on arrête d'accuser les autres et qu'on s'accuse nous-mêmes des cadres.
09:16 Les cadres de ce pays ont certainement commis des erreurs, des fautes.
09:24 Mais seul Dieu est parfait. Nous reconnaissons nos erreurs. Nous échecs tous les cadres.
09:33 Mais donnons-nous la main. Il faut que nous convainquions les autres pour leur dire de revenir à la table pour que nous parlions ensemble.
09:44 Monsieur le président, mesdames, messieurs, mes chers frères et sœurs, voilà le message et je vais le vous passer.
09:53 Mais c'est pour vous dire bonjour, pour vous saluer.
10:00 Merci beaucoup.
10:05 [Musique]