• il y a 9 mois

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00:00 Mes sacs sont 100% Made in Mali.
00:02 Comme vous pouvez même le voir, c'est du Bogolan qui est fabriqué à Ségou.
00:06 Tout est fait à la main.
00:08 Le Bogolan, que ce soit l'assemblage, l'imprimerie, tout est fait à la main.
00:12 Le cuir est essentiellement venu de Mopti et de Tomboktu.
00:15 Mais le tannage est 100% fait à la main, c'est 100% fait au Mali.
00:19 Le sac est un pur produit malien.
00:21 Et il y a des parties que je fais moi-même et il y a des parties où d'autres artisans interviennent.
00:25 Par exemple, les finitions qui sont faites à la machine.
00:28 Moi je ne sais pas coudre.
00:30 L'assemblage, je le fais moi-même.
00:32 Les tailles, je les fais moi-même.
00:35 Et voilà, ce n'est pas facile mais on essaie de s'en sortir.
00:38 Je ne porte pas si mal que ça.
00:45 Mais disons que ce n'était pas pareil quand on essaye de voir un peu dans les années passées.
00:50 Parce que le Mali fait aujourd'hui malheureusement partir des pays instables.
00:55 Ce qui dit instabilité, dit plusieurs autres problèmes.
00:59 Avant on avait droit au tourisme.
01:02 Vous savez bien que nos produits locaux attirent plus ceux qui viennent d'ailleurs.
01:06 Par exemple, moi mes sacs je les vends à 25.000.
01:09 Ici souvent quand je donne les prix, le commentaire que je reçois le plus souvent c'est que c'est cher.
01:15 Mais le temps que ça prend pour le faire.
01:18 Je vous l'ai dit tout à l'heure, la majorité de la fabrication, de la confection de ces sacs est faite à la main.
01:24 La plupart est faite à la main.
01:26 Le temps que ça prend c'est beaucoup.
01:29 Et c'est là qu'ils attaquent plus ceux qui viennent de l'extérieur.
01:32 Et ils comprennent plus ce mécanisme par rapport à nous qui sommes ici.
01:36 Et vous allez comprendre que les femmes maliennes en général, je dis les femmes maliennes,
01:41 sont plus tentées d'aller acheter par exemple un Louis Vuitton à 2000 euros.
01:46 Et quand vous lui dites qu'un sac Gimso coûte 25.000 ça les rends criers.
01:50 Parce que ce qui est encore plus compliqué c'est qu'on a beaucoup de mal à accorder de la valeur à ce que nous faisons ici.
01:57 Et c'est un peu ce qui me motive encore plus.
02:00 Parce qu'il faut savoir mettre en valeur le savoir-faire malien.
02:04 Il faut savoir mettre en valeur ce que nous faisons et sensibiliser les Maliens à aller un peu plus vers ce que nous fabriquons sur place.
02:12 C'est beau un sac Louis Vuitton mais moi je pense qu'un sac Gimso c'est encore mieux.
02:17 Le cuir est économique.
02:20 C'est même économique le cuir. C'est du cuir véritable.
02:29 C'est à dire que vous avez un sac Gimso à 25.000, vous pouvez le porter des années, vous pouvez même le laisser en héritage pour ce qui vient après vous.
02:38 C'est du cuir véritable.
02:40 Vous avez raison quand vous dites qu'il faut sensibiliser les consommateurs.
02:44 Il faut surtout les informer.
02:46 Il faut surtout les informer.
02:48 Parce que le cuir c'est la longévité.
02:50 C'est un investissement sur le long terme.
02:53 Ce sont les plantes, les feuilles, la terre qui sont utilisées pour faire les motifs.
02:58 Et après il y a aussi la tapisserie traditionnelle.
03:01 Ça par exemple c'est la tapisserie de la culture peulpe.
03:05 Parce que nous ambitionnons quand même de faire intervenir toutes les régions dans la fabrication du sac Gimso.
03:11 Et vous conviendrez avec moi que au Mali chaque région a son savoir faire en matière d'artisanat.
03:17 Et c'est vraiment ce que nous ambitionnons de faire.
03:19 Que chaque partie du Mali se retrouve dans le sac Gimso.
03:22 En fait on veut dépasser le stade de simple sac à main.
03:25 On veut que Gimso soit vraiment un accessoire qui raconte l'histoire du Mali profond.
03:29 Je suis essentiellement sur les réseaux sociaux.
03:32 J'ai une stratégie de vente essentiellement basée sur les réseaux sociaux.
03:36 Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok récemment.
03:40 Bon, en tout cas jusqu'à maintenant je vole sur fond propre.
03:45 Après j'ai pas essayé, peut-être que ça aurait pu être possible,
03:48 mais j'ai pas essayé d'avoir un quelconque financement.
03:51 Parce que moi je pense que tout commence d'abord par soi.
03:54 Et tant qu'on n'est pas sûr de 100% réussir,
03:58 et de pouvoir rentabiliser ce qu'on reçoit comme investissement,
04:01 il vaudrait mieux avancer seul et assumer seul les risques.
04:04 Pour le moment je suis sur fond propre,
04:06 mais certainement dans l'avenir j'essaierai d'avoir des partenariats.
04:10 Pour le moment on n'a pas forcément une vision sur le long terme.
04:15 Peut-être quand on atteindra un certain niveau il faudra forcément diversifier.
04:19 Mais pour le moment Gimso ne produit que des sacs à main pour femmes.
04:24 C'est plutôt une collaboration avec Azaleï Hotel.
04:27 Parce que ces stands on ne les paye pas.
04:31 C'est le marché de la femme, c'est dans le cadre du 8 mars.
04:35 Ces stands sont des partenaires,
04:38 ce sont également des femmes maliennes entrepreneurs,
04:41 des jeunes dames maliennes entrepreneurs,
04:43 qui se donnent jour et nuit pour pouvoir s'en sortir, pour s'autonomiser.
04:48 Donc voilà, on le doit à Azaleï Hotel qui nous offre ces stands gratuitement
04:54 pour qu'on puisse trouver des contacts et des clients potentiels.
04:57 Gimso met à la disposition de sa clientèle un sac Kaba assorti.
05:04 Ça peut contenir beaucoup de choses.
05:06 Et surtout pour Gimso le 8 mars ce n'est pas seulement une journée,
05:11 le 8 mars c'est toute l'année.
05:12 On doit célébrer la femme toute l'année.
05:14 Et au-delà même de la célébrer, on doit l'accompagner, l'assister et défendre ses droits.
05:19 Je pense que le 8 mars est spécialement consacré à la défense des droits de la femme.
05:25 Donc achetez des sacs pour vos femmes.
05:28 On a commencé le 4 mars et on finit le 10 mars, le samedi.
05:32 C'est Gimso sur tous les réseaux, que ce soit Facebook, Snapchat, Instagram, TikTok.
05:37 Et on a un contact WhatsApp de 76 67 03 42.
05:42 76 67 03 42.
05:45 [Musique]

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