Avec Xavier Courtois, Christophe Cheysson, Audrey Tordoir
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00:00 Le Serein, la terre de tous les possibles à 2h de Paris présente
00:05 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel
00:09 Ah, chers amis de Sud Radio, dans cette émission, je pourrais, oui, je pourrais vous dire "suivez-moi, nous partons à la découverte d'une vallée oubliée".
00:15 Si, si, il y en a en France. Celle dont nous allons vous parler se situe en fait dans Lyon, ce département entre Basse-Bourgogne et Nord-Morvan.
00:22 Alors bon, ce que j'appelle une vallée oubliée, c'est un de ces endroits sur notre territoire, vous savez,
00:26 où l'on peut admirer à mille lieux des sites touristiques de masse et en dehors des sentiers battus, une nature intacte et préservée,
00:32 où s'égrènent une querelle de petits villages et hameaux regroupés autour d'une église, d'un avoir au charme singulier.
00:38 Une pépite de calme et de sérénité au milieu d'une terre traversée par une autoroute, certes, mais sur laquelle, la cis, on ne fait toujours que passer.
00:45 Et la vallée du Serein, la bien nommée, car oui, elle est son nom, est d'autant plus une belle surprise quand on tombe dessus qu'elle se situe à seulement 2h de Paris.
00:52 Et comme souvent dans ces vallées méconnues, il y coule une rivière, le Serein, un cours d'eau qui serpente sur les 80 km de ce décor ultra-champêtre,
01:00 entre forêts, prairies, vallons étangs, petits villages médiévaux, colorés de ces belles pierres de taille, qui rosissent encore au soleil couchant,
01:07 et qui ont tellement fourni les chantiers parisiens, des moulins, des biefs, des châteaux à peine debout ou totalement restaurés, et qui signent le paysage.
01:15 Alors voilà, le tout baigne dans cette aura de charme pastorale, propre à la Bourgogne, et qui en fait une terre où la ruralité est enchantresse et les panoramas exceptionnels.
01:23 Alors oui, nous allons vous embarquer dans cette émission, et vous révéler les charmes inattendues de ces 35 petits écrins que sont les communes de la vallée du Serein,
01:31 où existent encore de formidables opportunités de découverte, de développement, et de point de départ de projets d'une vie différente et inspirante.
01:43 Et pour vous révéler les secrets de ces petits écrins pastoraux, Xavier Courtois est avec nous, c'est le président de la comité de communes du Serein depuis 2020,
01:51 et il est également maire de Massangis. Bonjour Xavier.
01:55 Bonjour Christophe.
01:56 Christophe Chesson, un autre Christophe, est avec nous, vice-président de la commission Enfance Jeunesse et maire de Sainte-Vertu, 77 habitants. Bonjour.
02:03 Bonjour.
02:04 Et Audrey Tordoire est avec nous, elle est médecin généraliste à Guyon, à 8 minutes de Sauvigny, le Bureal, 72 habitants.
02:12 Et vous nous raconterez Audrey comment s'est passée votre installation il y a combien de temps ?
02:17 17 ans.
02:18 Bonjour.
02:19 17 ans.
02:20 17 ans, vous avez quitté Bondy pour arriver dans la...
02:24 Dans le Bureal.
02:25 Donc ça a été un choc.
02:27 Ça a été un choc très attrayant.
02:30 Bien sûr.
02:31 Et vous nous raconterez.
02:33 Xavier Courtois, en tant que président de la comité de communes du Serein, parlez-nous de cette topographie de paysages qu'on a dans cette vallée.
02:41 D'abord, elle commence où, elle finit où ? La porte d'entrée c'est bien Auxerre ?
02:44 Oui, on pourrait dire Chablis.
02:46 Chablis, d'accord.
02:47 Je pense que ça va parler à tout le monde. Alors bien sûr, Auxerre c'est la GIA.
02:49 Bien sûr.
02:50 En plus je crois qu'on va monter en première ligue cette année.
02:52 C'est ça.
02:53 Voilà. Donc Chablis, je pense que ça parle à tout le monde. En plus c'est juste à côté de notre Christophe Chesson.
02:58 Oui.
02:59 Donc ce beau village de Chablis, la vallée du Serein va démarrer là.
03:03 Et puis elle va remonter jusqu'à Saulieu.
03:06 Saulieu.
03:07 Ça vous parle Saulieu ?
03:08 Très bien. Entre Chablis et Saulieu.
03:09 Voilà.
03:10 Alors la topographie, la physionomie du paysage, c'est une espèce de plateau sur lequel il y a des cultures et en bas une vallée où s'égrènent des petits villages de charme et de caractère. C'est bien ça ?
03:19 Les plateaux de Bourgogne, oui.
03:20 Effectivement. Vous avez cité l'autoroute A6 avec Niteri. Peut-être ça parle aussi à vos auditeurs, la sortie autoroute de Niteri.
03:26 Donc là on est vraiment sur les plateaux et puis à proximité il y a cette belle vallée du Serein.
03:30 Est-ce que vous êtes d'accord pour dire que c'est une vallée un peu oubliée dont on entend peu parler et finalement qui tire sa force de ça aussi ?
03:38 Clairement. En fait l'autoroute A6 nous a enclavés d'une certaine manière. Alors on avait la nationale 6 avant. Désormais c'est l'autoroute A6 mais qui a enclavé. Donc cette vallée a peut-être été un peu oubliée effectivement.
03:51 En revanche, moi j'invite les auditeurs, c'était l'objet de cette émission, à venir découvrir. Peut-être à éteindre le GPS d'ailleurs parce que je pense que le GPS ne va pas vous emmener dans la vallée du Serein.
04:00 Donc on oublie le GPS et on y va un peu au feeling en commençant par Chabli, en allant à Sainte-Vertu et Christophe pourra vous en parler avec aussi beaucoup d'aisance.
04:09 Justement, Christophe Chesson, vice-président de la commission Enfance Jeunesse et maire de Sainte-Vertu, 77 habitants, monsieur le maire.
04:16 Absolument.
04:17 Facile à gérer ?
04:18 C'est remarquable.
04:21 On est heureux à Sainte-Vertu ?
04:22 On est heureux à Sainte-Vertu et on découvre les bienfaits d'être petit.
04:26 Oui, absolument.
04:27 La démocratie s'exerce à plein. Quand on a un problème, on réunit la population et il y a rarement moins de la moitié de la population qui vient.
04:35 Donc la démocratie prend vraiment un sens et on passe sous beaucoup de radars. Donc on peut faire des choses qu'une grande ville aurait probablement plus de mal à faire.
04:42 On a moins de moyens bien sûr mais c'est largement compensé par une grande liberté.
04:46 Alors est-il vrai que Sainte-Vertu tire son nom d'une histoire particulière ?
04:49 Elle tire son nom d'une histoire particulière. Il y a une grande dispute amicale entre tous nos...
04:55 Souvent, entre les historiens.
04:56 Déjà entre tous nos villages parce que nous sommes tous, nous prétendons tous être sur le chemin de Compostelle, avec ce que ça veut dire d'intérêt touristique.
05:04 Il se trouve que le patron des pèlerins est Saint-Médard et que Saint-Médard a séjourné à Sainte-Vertu, il y a passé quelques jours.
05:12 Il aurait prononcé un discours d'adieu, faisant les louanges des habitants et évantant leur Sainte-Vertu au pluriel.
05:20 Et donc, après son passage, Sainte-Vertu a été rebaptisée en Sainte-Vertu au pluriel.
05:25 Sainte-Vertu est au singulier aujourd'hui. On a probablement perdu quelques vertus au cours de l'histoire. On espère bien les mériter dans le futur.
05:33 À quoi ressemble Sainte-Vertu ? C'est un petit village médiéval aussi avec ce charme et cet attrait des villages médiévaux ?
05:38 Il est infiniment moins beau en termes de médiévalité, si tant est que le mot existe, que Noyer ou Montréal.
05:44 Mais ce sont des maisons anciennes, empire de Bourgogne, pierre calcaire très blanche et très belle.
05:50 Il est sur un flanc de coteau, avec une espèce de relief qui permet de le dessiner.
05:55 La rivière passe à proximité du village et un bief est détourné, traverse le village pour alimenter le moulin du village.
06:03 Petit paysage de carte postale, paysage de charme. Et Massangis, monsieur le maire ?
06:08 C'est pareil, on se trouve sur le même versant d'ailleurs, même configuration.
06:13 Tout aussi joli que Sainte-Vertu, on n'a pas les vertus, on a le S en orange et on a la pierre de Massangis.
06:21 C'est la fierté de ce village, cette pierre qui est séculaire.
06:25 On va noter les pieds de la tour Eiffel qui sont en pierre de Massangis.
06:28 Le trocadéro.
06:29 Le trocadéro, effectivement. Et plus récemment l'église orthodoxe de Russie à côté du Quai d'Orsec, en pierre de Massangis.
06:36 Audrey Tordoire, vous êtes médecin généraliste à Guillon.
06:39 Racontez-nous votre parcours, parce que vous vous êtes arrivée dans la vallée du serein en décidant de vous installer.
06:46 Vous ne regrettez pas ce choix car vous avez quitté un espace plutôt urbain, très urbanisé.
06:51 C'était un peu la galère dans les transports et là vous êtes arrivée soudain dans un endroit serein.
06:56 Oui, alors moi je suis une hybride bourguignonne parisienne.
07:01 J'étais habituée à venir quand même les week-ends et les vacances enfants.
07:04 Ah oui d'accord, donc vous connaissiez déjà.
07:06 Un petit peu oui. Et je ne voulais plus faire justement cette autoroute A6 en long, en large et en travers.
07:12 Donc je voulais un métier qui me permette de rester ici définitivement.
07:15 Et donc c'est avec bonheur qu'on a emménagé à Saubigny-le-Boréal il y a 17 ans.
07:22 Pour un changement de vie complet, effectivement, le calme, l'espace, les grands espaces.
07:29 Et vivre au contact de la nature, pouvoir installer ma famille, mes enfants, les animaux, toute la ménagerie.
07:38 Et ça donne une sensation de liberté qui est vraiment très appréciée au quotidien.
07:43 Que je n'avais pas à l'époque où je vivais dans le nord-est parisien.
07:47 C'est aussi voir les étoiles le soir quand on s'endort.
07:52 Profiter du jardin dès le lever du soleil et du silence et du calme.
07:56 Aller se balader le long de la rivière.
07:58 Parce que moi justement en long, je le serre un à Saubigny-le-Boréal.
08:01 Donc ça fait partie d'une de mes balades préférées matinale avant d'aller bosser.
08:05 D'accord. Alors on peut dire que vous, vous avez trouvé un nouveau moyen de vivre dans un cadre plutôt inspirant, champêtre.
08:13 Dans ce cadre là, vous vous êtes installée. Vos enfants étaient d'accord ? Tout le monde était d'accord ? Votre mari aussi ?
08:18 Mon mari était aussi d'accord. Oui, il avait envie de changer de vie.
08:21 Les enfants, les deux premiers étaient nés dans le nord-est parisien et ont suivi.
08:26 Et les deux autres sont nés à la maternité d'Ausserre. Donc les deux autres sont vraiment bourguignons.
08:31 D'accord. Alors on va parler de ces installations possibles dans la vallée du Sorin.
08:35 Parce que c'est de ça dont il est question aussi. C'est de la visiter, de la découvrir.
08:39 Et puis de comprendre que c'est aussi un point de départ. Ça peut être un point de départ.
08:43 Vous êtes d'accord avec ça, monsieur le maire de Massangis, Xavier Courtois ?
08:46 Un point de départ pour une nouvelle vie ? Exactement.
08:48 Ah, clairement. Oui. Et puis aussi peut-être pour les habitants de ce territoire qui,
08:52 depuis des générations et des générations, l'exode rural ne s'est malheureusement jamais arrêté sur notre territoire.
08:57 Et nos jeunes, notamment, quittent encore massivement notre territoire, notamment pour faire des études.
09:03 Et le message qu'on voulait leur délivrer, c'était aussi ce message d'espoir.
09:07 C'est d'ailleurs très agréable d'entendre le docteur Tordoir parler de sa ville, simple, très bucolique.
09:15 Et donc c'était l'occasion pour nous de pouvoir délivrer ce message agréable à vos auditeurs, aux habitants du territoire du Sorin,
09:22 et puis à ceux qui ne l'ont pas encore découvert et qui souhaiteraient le découvrir.
09:26 Mais les habitants du Sorin et les habitantes aussi doivent être fiers d'habiter cet endroit.
09:30 Ce petit coin oublié, comme ça, en pleine nature, un peu en dehors des sentiers battus, un peu en dehors du bruit et de la fureur des villes.
09:37 En tout cas, s'ils ne le sont pas, on aimerait, au travers du message qu'on leur délivre aujourd'hui, qu'ils retrouvent ce sentiment de fierté et d'appartenance.
09:43 Moi j'aimerais qu'ils le soient.
09:45 Je pense qu'ils le sont quand même, parce qu'il y a quand même cette fierté bourguignonne qui existe au fond de chacun d'entre nous.
09:50 Cette identité bourguignonne, cette culture.
09:52 Bien sûr, bien sûr. Donc elle existe. Et c'est l'occasion de le réaffirmer en fait sur votre antenne.
09:59 La vallée du Sorin, point de départ d'une nouvelle vie. Restez avec nous, chers auditeurs de Sud Radio.
10:03 On va continuer à en parler dans cette émission. A tout de suite.
10:06 Et nous sommes là pour découvrir cette communauté de communes de 35 petits écrins de verdure, 35 écrins champêtre, dans la vallée du Sorin, à 2 heures de Paris, au sud de Paris.
10:26 On est avec nos invités qui sont, je vous le rappelle, Xavier Courtois, président de la communauté de communes du Sorin.
10:32 Christophe Chesson, vice-président de la commission Enfance et Jeunesse. Ils sont maires tous les deux. L'un de Massangis, l'autre de Sainte-Vertu.
10:38 Et Audrey, avec nous, Audrey Tordouard, qui est médecin généraliste installée à Guillon depuis 17 ans et qui ne s'en plaint absolument pas, car sa vie a changé.
10:46 Et le message qu'on aimerait faire passer à nos auditeurs, c'est venez découvrir cette petite vallée.
10:50 Et surtout, imaginez qu'on puisse s'y installer et que ce soit un nouveau point de départ pour plein de projets professionnels, un développement personnel.
10:58 Il y a plein de choses à faire. C'est un peu un Eldorado, c'est un peu une terre vierge. Vous êtes d'accord avec ça, Xavier Courtois ?
11:03 Pour les jeunes qui veulent s'installer aujourd'hui, qui en ont marre de la ville, c'est l'idéal.
11:06 Alors, pour les élus que nous sommes, parfois, on peut avoir un sentiment de difficulté à surmonter au quotidien.
11:13 En revanche, on repart presque d'une feuille blanche. C'est l'idée qui est la nôtre. J'imagine qu'elle est partagée par mon collègue.
11:21 On repart d'une feuille blanche, d'un territoire qui aime à reconstruire son histoire, à se repeupler afin de donner la possibilité à ceux qui le souhaitent.
11:32 Comme d'ailleurs, c'était très sympa votre punchline sur ce territoire à découvrir.
11:39 C'est vraiment donner la possibilité aux gens de s'installer.
11:43 C'est aussi la raison pour laquelle on a voulu mettre en avant la politique "jeunesse, enfants, jeunesse".
11:49 C'est sans doute la vitalité d'un territoire, cette jeunesse.
11:54 On a choisi d'en faire vraiment une priorité dans notre petite communauté de communes.
11:59 Les enfants d'abord, la jeunesse d'abord, nos ados aussi beaucoup, avec des actions qui sont mises en œuvre pour ces jeunes.
12:06 Ceux qui habitent là et ceux qui aussi veulent y séjourner pendant les vacances.
12:11 Je crois d'ailleurs que nos centres de loisirs, Christophe, accueillent des enfants ou des petits-enfants.
12:16 On a des grands-parents qui séjournent sur nos territoires, qui vont accueillir pendant les vacances d'été ou de Pâques, qui arrivent bientôt,
12:23 vont accueillir leurs petits-enfants.
12:25 Alors si toutefois ils hésitent à leur proposer quelque chose, ils peuvent aussi les confier à nos centres de loisirs.
12:30 C'est tout à fait possible.
12:31 C'est un message que je voulais délivrer avec plaisir et ça permettra aux enfants du serein de découvrir des enfants d'ailleurs, d'Australie,
12:39 comme ça a déjà été le cas, ou d'ailleurs dans nos centres de loisirs.
12:42 La jeunesse au centre de nos préoccupations.
12:45 Très bien. Oui parce que je disais dans mon lancement que c'était une vallée oubliée.
12:48 C'est un peu vrai que c'était une vallée qui est méconnue en tout cas.
12:50 Mais elle jouit du confort moderne.
12:52 Il y a le fibre, il y a tout ce qu'il faut, il y a les autoroues, il y a la route qui passe.
12:57 Vous vous rendez compte ?
12:58 De l'eau, l'électricité, le gaz à tous les étages. C'est formidable.
13:01 La fibre est opérationnelle, effectivement, depuis quelques mois.
13:05 Oui et moi je connais des régions qui sont jalouses de ça, parce que des régions qui sont mieux dotées urbanistiquement et qui n'ont pas fibré.
13:11 Vous vous êtes fibré dans ce rein.
13:13 Xavier Courtois, c'est important pour les jeunes d'être fibrés, vous savez.
13:16 Bien sûr.
13:17 Christophe Chesson, on en parlait tout à l'heure avec le maire de Massangis, Xavier Courtois.
13:23 Qu'est-ce qu'on fait pour animer tous ces endroits culturellement ?
13:27 Alors je sais que les gens, à travers les associations en France, sont très dynamiques, sont très investis.
13:32 Est-ce que c'est le cas pour la vallée du Serein ? Est-ce qu'il y a des festivals ? Est-ce qu'il y a des concerts ?
13:36 Est-ce que ça bouge pour la jeunesse ?
13:38 Oui, ça bouge. Il y a un vivier d'associations, d'habitants qui sont plus avides les uns que les autres
13:45 d'effectivement de redonner à cette région une attentivité.
13:48 Et bénévole.
13:49 Et dans des domaines très divers. Il y a énormément d'associations musicales qui organisent des concerts,
13:56 des rencontres musicales, des formations musicales.
14:00 On peut citer les rencontres musicales de Noyer.
14:03 Bien sûr.
14:04 On peut citer les festivals qui sont animés à Sainte-Vertu.
14:07 On a une association qui propose des concerts classiques deux ou trois fois par an.
14:12 Mais c'est vrai sur tout le territoire.
14:14 Il y a un vivier d'associations qui s'occupe du patrimoine et qui cherche à mettre en avant le patrimoine,
14:21 à le rénover pour certains, à simplement le montrer, le laisser découvrir pour d'autres.
14:26 Et puis on a un vivier d'artisans qui est très important, qui sont très présents
14:33 et qui permettent vraiment de découvrir toutes formes d'art diverses et variées.
14:37 Et la culture, les expositions, l'art contemporain, la peinture ?
14:40 Alors c'est les choses auxquelles nous travaillons avec cette espèce de conscience aiguë
14:45 que parmi nos jeunes, ceux qui ont la chance de partir faire des études,
14:51 il est important d'essayer de leur donner des racines qui font qu'ils auront envie de revenir à un moment ou à un autre.
14:57 Et donc on développe beaucoup d'énergie pour essayer de développer tous ces secteurs-là.
15:03 Parce que l'art en milieu rural, ça existe, c'est une réalité.
15:06 C'est une réalité et c'est quelque chose qui est...
15:11 C'est très curieux, c'est un mot qui fait peur à nos habitants historiques,
15:16 aux anciens peut-être, qui pourraient avoir le sentiment que c'est pas pour eux, que c'est inaccessible.
15:21 Et on essaye de faire un gros travail pour ramener cet art dans la rue, pour le rendre facile.
15:29 Un exemple, par exemple ?
15:31 On organise dans différents villages des expositions qui se tiennent dans la rue.
15:38 Et que par conséquent, on est bien obligé de traverser quand on sort de chez soi,
15:42 quand on va faire des courses, quand on revient,
15:44 qui reçoivent en général un accueil assez frais
15:48 et qui finissent par devenir un objet de fierté pour les habitants, qui finissent par se les approprier.
15:53 D'accord, très bien.
15:55 Audrey Attordoire, racontez-nous un petit peu aujourd'hui,
15:58 quelles sont les mesures qu'on a mis en place, qu'on met en place,
16:02 pour faire venir du personnel de santé dans cette région,
16:06 où bien sûr il en manque, des infirmiers, des médecins, des kinés.
16:10 Racontez-nous.
16:13 Les aides sont très nombreuses et très généreuses, sur plusieurs volets.
16:20 En premier, le ministère du Travail et de la Santé a édité une offre,
16:25 ça s'appelle le CESP pour les étudiants en médecine.
16:28 C'est un complément de salaire à partir de la quatrième année, de 1200 euros.
16:34 Donc ça c'est consultable sur le site ministère du Travail et de la Santé des GOS.
16:39 Sur ameli.fr, vous pouvez consulter aussi les aides de l'État,
16:44 de l'ARS et de la Sécurité sociale pour les médecins et les infirmières en pratique avancée.
16:50 Il y a différents niveaux d'aide, à la fois quand on est étudiant
16:55 et quand on tire un stage dans Lyon, quand on veut s'installer dans Lyon,
16:59 quand on veut maintenir une activité dans Lyon, comme moi,
17:03 qui accueille des étudiants, qui développe des projets,
17:07 j'ai le droit aussi à mon petit bonus en fin d'année.
17:10 Les retraités qui sont sur le point de partir,
17:14 s'ils encadrent la venue d'un nouveau médecin, d'une nouvelle infirmière,
17:19 ont le droit aussi à un bonus de compagnonnage en fin de carrière
17:24 pour pouvoir accueillir les nouveaux professionnels.
17:28 Ensuite, en troisième position, le Conseil départemental de Lyon
17:33 a mis au point une brochure qui s'appelle "Installez-vous dans Lyon",
17:39 c'est un renseignement au Conseil départemental,
17:41 et là il y a des aides aussi à plusieurs niveaux.
17:43 Pour les jeunes médecins, par exemple, dès l'externat et dès les premières années,
17:48 une somme qui tombe à la fin du stage.
17:51 La même chose pour les internes qui viendraient découvrir Lyon sur un semestre,
17:56 ont le droit à un bonus de fin de stage versé par le Conseil départemental.
18:00 Ensuite, quand on s'installe dans Lyon,
18:03 jeunes médecins, jeunes kinés par exemple,
18:07 le gouvernement verse une prime non négligeable,
18:11 pour les médecins c'est 50 000 euros,
18:13 versé sur les deux premières années,
18:15 quand on travaille considéré un temps plein.
18:18 50 000 euros pour un jeune médecin qui s'installe, c'est ça ?
18:21 Parfait, versé par la CEPAM d'Auxerre sur les deux premières années.
18:27 La CEPAM c'est la Caisse primaire d'assurance maladie ?
18:29 C'est ça.
18:30 Il y a une exonération d'impôt aussi je crois ?
18:33 Effectivement, la dernière ligne d'aide sur les aides gouvernementales,
18:39 c'est 8 ans d'impôt sur le revenu,
18:42 5 ans complets à 0 et 3 ans en dégressif.
18:46 On déroule le tapis rouge quand même pour les professions de santé.
18:49 On déroule le tapis rouge.
18:50 Ensuite, le contrat local de santé,
18:53 donc la communauté de communes de Serein a travaillé avec nos voisins,
18:57 pour faire construire une maison des étudiants.
19:01 Donc nos étudiants en santé sont logés.
19:04 On travaille déjà l'esprit d'équipe dans ce logement-là.
19:09 Tout le monde est bienvenu.
19:11 Et donc là, les logements sont gratuits,
19:13 sauf que les étudiants paient leur charge, mais donc il n'y a pas de loyer.
19:16 D'accord.
19:17 Et enfin, les offres qui viennent de tomber de la communauté de communes du Serein,
19:22 le meilleur pour la faim,
19:23 M. Courtois et son équipe viennent d'accorder des aides supplémentaires aux étudiants.
19:29 La liste est longue.
19:31 Les étudiants en santé, les médecins, les dentistes, les kinés, les infirmiers,
19:38 les infirmières en pratique avancée, les sages-femmes, les pedicures podologues,
19:43 les orthophonistes, en venant s'installer dans la vallée du Serein,
19:47 peuvent être aidés pendant leurs études et auront une prime à l'installation supplémentaire.
19:52 Donc des mensualités pendant leurs études, des sommes non négligeables
19:57 pour un médecin suivant les années, c'est 10 000 et 5 000 euros.
20:01 Pour les kinés, c'est 10 000 euros par an sur leurs quatre ans d'études, par exemple.
20:06 Et puis le jour où ils s'installent, c'est une prime de 20 000 euros qui tombe le jour de l'installation.
20:13 Et toutes ces offres sont cumulables avec celles de l'État.
20:17 Donc là, pour des jeunes qui viennent nous rejoindre, c'est le jackpot.
20:21 Très bien.
20:22 Moi, je suis ébahi par cette batterie de mesures qui vise à favoriser l'installation dans le Serein
20:28 des professionnels de santé. Vous avez mis le paquet, M. Courtois.
20:31 Oui, je crois que c'était nécessaire.
20:33 Je suis ravi d'entendre Dr. Tordoin l'énoncer de cette façon-là.
20:38 Qui mieux qu'elle pour le faire, d'ailleurs.
20:40 Merci, docteur.
20:41 Il y avait une volonté claire de la part des élus du territoire.
20:45 Je pense qu'au niveau national, c'est le cas.
20:48 Chez nous, on a voulu faire plus, peut-être.
20:51 En tout cas, donner ce déclic, donner cette envie.
20:54 J'espère que très rapidement, parce que c'est en tout début d'année que ces aides ont été votées
20:58 par le Conseil communautaire, par les élus du Serein.
21:01 Et donc, je pense que de bonnes nouvelles devraient nous arriver très bientôt.
21:06 Je pense que ça va porter ses fruits.
21:08 Et avec l'aide de votre antenne, on a aussi sans doute d'autres contacts.
21:12 On est là pour lancer l'appel aux professionnels de santé qui ont écouté ce passage.
21:16 C'est l'aide d'orado.
21:17 C'est l'aide d'orado.
21:18 Tout reste à faire.
21:19 Il y a un projet de vie à construire et à démarrer au Serein
21:22 quand on fait partie des personnels de santé.
21:24 Juste un petit mot, Audrey Tortoire.
21:27 Vous êtes médecin généraliste dans le coin.
21:29 Quand on vient s'installer, il y a ce qu'il faut en plateau technique, en hôpitaux, en maternité.
21:34 On est doté ?
21:36 Alors, c'est très sécurisant pour les jeunes, parce que ça, c'est souvent le débat.
21:40 Donc, effectivement, la vallée du Serein est en sandwich entre deux villes de moyenne importance
21:48 où se trouvent Avalon et Sumur-en-Oxford, où se trouvent des hôpitaux, du plateau technique, de la radio, du laboratoire.
21:54 On a le passage dans nos quartiers, dans nos maisons de santé, tous les jours du décollecte.
22:00 Donc, nos libéraux, les infirmiers font leur prélèvement deux fois par matinée.
22:04 Tout ça, ça part au labo très vite.
22:07 Effectivement, vous l'avez dit, avec la fibre, le Wi-Fi, les jeunes médecins peuvent se connecter,
22:13 regarder leurs recommandations en temps réel pendant les consultations.
22:16 Ils peuvent aussi frapper à la porte du collègue et demander l'avis, parce que ça marche très bien chez nous.
22:22 On est des petites équipes, mais on s'entend très bien, on est très dynamiques et on se soutient les uns les autres.
22:27 Chacun est à son poste, mais il nous arrive régulièrement de prendre des décisions collégiales, tous ensemble.
22:33 Donc, surtout, n'ayez pas crainte, passez le cap.
22:37 Les anciens sont là pour vous accueillir et vous guider.
22:39 On va marquer une petite pause, Audrey Tordoire. Je sais que vous êtes intarissable sur le sujet.
22:43 On va essayer de vous envoyer un maximum de professionnels de santé dans la région.
22:46 Mais on doit marquer une pause. On se retrouve juste après, à tout de suite.
22:49 Le Serein, la terre de tous les possibles, à deux heures de Paris, présente...
22:54 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
22:57 Et nous sommes avec nos invités, Xavier Courtois, président de la communauté de communes du Serein,
23:02 maire de Massangis, Christophe Chesson, vice-président de la commission Enfance Jeunesse et maire de Sainte-Vertu, 77 habitants.
23:08 J'aime bien le dire ça. Audrey Tordoire, parce que ça donne l'idée de ce que vous partagez tous les jours.
23:15 Audrey Tordoire est médecin généraliste à Guillon.
23:17 Et elle nous a parlé de toutes ces incroyables mesures qui sont mises en place
23:21 pour inciter les jeunes étudiants dans les professions de santé à venir s'installer dans la vallée du Serein.
23:27 35 petites communes qui sont bien dotées, puisque vous nous avez raconté qu'il y a des hôpitaux,
23:31 il y a des maternités, il y a tout ce qu'il faut.
23:33 En préparant cette émission, vous m'avez dit un truc que je trouve sympa,
23:37 c'est qu'on a un contact direct avec les services publics chez nous.
23:41 C'est vrai que nous, par exemple, dans les grandes villes, pour aller aux impôts, pour aller à la poste,
23:45 chez vous, non, tout de suite, on a un contact direct avec des gens, en plus qu'on connaît, qu'on peut croiser au marché.
23:50 Ça, c'est génial, cette proximité.
23:52 Moi, quand j'habitais en ville, effectivement, il me fallait mettre mi-journée pour aller chercher mon colis à la poste.
24:00 Là, si j'ai envie, je sors entre deux consultations et je vais chercher mon colis en cinq minutes.
24:06 Je peux faire confiance aussi à la factrice pour me le déposer, ou à la maison, ou directement au cabinet.
24:13 Donc c'est vrai que c'est très agréable.
24:15 Quand j'ai envie d'un renseignement aux impôts, il me suffit d'aller le matin, je passe en dix minutes,
24:18 et je suis repartie pour aller travailler.
24:20 Et ça, je n'avais jamais connu ça jusqu'à présent.
24:22 D'accord. Et dans votre statut de médecin généraliste, vous vous encadrez aussi beaucoup d'étudiants
24:28 qui viennent vous voir dans la région et qui vous demandent conseil.
24:31 Et vous les incitez à s'installer ?
24:33 Ça fait 15 ans que je reçois des étudiants de tous les niveaux, les externes et les internes,
24:38 de la faculté de Dijon.
24:40 Je suis maître de stage enseignant universitaire.
24:43 Et les externes tournent toutes les cinq à sept semaines, et les internes tous les semestres.
24:49 D'accord. On va parler un petit peu de cette attractivité du territoire pour celles et ceux qui nous écoutent,
24:54 parce qu'ils ont bien compris qu'on pouvait s'y installer, c'était peut-être le point de départ de Nouvelle Vie.
24:59 Noyer-sur-Sorin, Montréal, Pisy, Lille-sur-Sorin, Massongie, tout ça, Guillond,
25:04 ce sont des petites villes de charme.
25:06 On commence par Montréal peut-être, c'est vraiment la ville incontournable Montréal.
25:10 On n'a vraiment que des petits villages.
25:12 Oui, c'est que des petits villages.
25:13 Vous avez cité 77 habitants à Sainte-Vertu, je crois que Montréal, on doit être à 150 habitants.
25:17 Oui.
25:18 Vraiment des petits villages.
25:19 171 habitants.
25:20 Ah, voilà.
25:21 Ville fortifiée avec un son et lumière.
25:23 Oui, un très beau spectacle de son et lumière avec que des bénévoles qui l'été se dévouent
25:29 pour tous les samedis proposer ce beau spectacle.
25:33 Et donc, cité de caractère, vraiment un très beau village.
25:36 On est au début de la Bourgogne, c'était dit historiquement, mais ce village d'ailleurs,
25:41 j'ai lu récemment, ce village de Montréal qui était une cité fortifiée,
25:44 a toujours été du côté du roi de France.
25:47 Peut-être une énigme.
25:49 Peut-être que finalement, tous les bourguignons n'avaient pas livré Jeanne d'Arc aux Anglais.
25:54 Ou en tout cas, pas la Bourgogne telle qu'elle existe aujourd'hui dans ses limites administratives.
26:00 Donc, très beau village de Montréal.
26:02 Et puis, vous l'avez cité aussi, sans doute le plus beau village de notre territoire
26:06 qui est Noyer-sur-Sorin, qui fait partie des plus beaux villages de France.
26:10 Où il y a des rencontres musicales toujours ?
26:13 Oui, un très beau festival.
26:15 Excellent.
26:16 C'est un festival qui a eu lieu depuis 17 ans, qui aura à nouveau cette année lieu,
26:21 qui démarre le 7 juillet, de mémoire.
26:24 Un dimanche 7 juillet.
26:26 Notamment, le président s'appelle Monsieur Nicolas, mais il y a aussi Monsieur Évrard,
26:31 qui est un ancien confrère à vous.
26:34 Noyer-sur-Sorin, Montréal, Pizzi.
26:36 Qu'est-ce qu'on peut dire de Pizzi ? Très beau château médiéval.
26:38 Oui, Pizzi, un château qui était un peu tombé dans l'oubli,
26:42 et qui vient tout récemment d'être racheté par l'association Guédelon.
26:45 Guédelon, ça vous parle ?
26:46 Bien sûr.
26:47 C'est ce beau château en cuisine, on est toujours dans Lyon,
26:49 ce château fort qui a été reconstruit de main de maître par une association.
26:53 Avec les techniques de l'époque.
26:55 Avec les techniques de l'époque.
26:56 C'est vraiment un très bel endroit aussi dans Lyon que vous pouvez découvrir, Guédelon.
27:01 Et donc cette association de Guédelon vient d'acheter le château de Pizzi,
27:05 pour l'insertion professionnelle,
27:08 et d'utiliser les méthodes qu'ils ont remises au goût du jour pour réhabiliter ce château.
27:13 Est-il vrai qu'il y a des châteaux à vendre dont un en ce moment à l'île sur Cerin ?
27:17 C'est exact.
27:18 Il y en a d'autres, je pense.
27:19 Il y a d'autres châteaux à vendre dans la région ?
27:21 Il y avait un très beau château à Jouancy qui vient d'être vendu d'ailleurs,
27:24 mais c'était vraiment un magnifique château.
27:26 Et là, à l'île sur Cerin, écoutez, je profite aussi de votre antenne
27:29 pour faire la promotion de cet endroit qui peut accueillir, je sais pas,
27:34 une résidence senior par exemple ?
27:35 Absolument.
27:36 Ça pourrait être une bonne idée ?
27:37 Ça pourrait être une bonne idée.
27:38 Dans un village qui est doté de tous les commerces,
27:41 où il y a une pharmacie, des médecins, des professionnels de santé aussi qui sont présents,
27:45 ça pourrait être sans doute un beau challenge, un beau projet.
27:49 Et pour donner une idée à nos auditeurs de ce qu'est aujourd'hui la vallée du Cerin dans Lyon,
27:52 est-ce qu'on peut dire que c'était le Perche il y a quelques années en fait,
27:54 qui s'est développé comme ça ?
27:56 Oui, je vous l'avais mentionné.
27:57 Oui, c'est vrai.
27:58 C'est vrai que c'est vous, Max Ours.
28:00 Cette région du Perche qui était un peu abandonnée il y a encore quelques années,
28:04 en tout cas avant le Covid,
28:05 et qui aujourd'hui bénéficie de mises sous projecteurs dans tous les journaux où on parle du Perche.
28:13 Et donc on aimerait pouvoir s'en inspirer, mais je pense que nous allons y parvenir.
28:18 Oui, je pense.
28:19 Rappelons quand même qu'il y a deux espaces, deux salles, deux ambiances.
28:22 Il y a les plateaux sur lesquels on cultive et la vallée du Cerin en dessous.
28:25 C'est deux modes de vie aussi différents.
28:27 Oui, avec un paysage qui a été façonné par l'homme, par l'agriculture notamment.
28:32 On est sur les plateaux de Bourgogne avec des grandes cultures, céréales principalement.
28:37 Et puis la vallée, elle, reste quand même très... avec des forêts, des prés.
28:43 On retrouve vraiment un paysage de vallée comme on les aime.
28:47 Et comme j'invite vraiment vos auditeurs à venir découvrir.
28:50 On a très envie, plus on vous écoute, plus on a très envie de venir découvrir cette vallée incroyable.
28:54 Des restaurants, des hébergements sympas ?
28:56 Plein.
28:57 Des chambres d'hôtes en veux-tu en voilà ?
28:59 Si on parlait de Montréal, on parle du 15 à Montréal.
29:02 Je vous invite vraiment à aller au 15.
29:04 Il y a tout un tas d'autres endroits très sympathiques.
29:07 Il y a le bar du Cerin, Allu sur Cerin, qui vient d'ouvrir récemment aussi,
29:10 qui est un endroit à découvrir.
29:12 Mais à Noyer, il y a un certain nombre de tables aussi très sympathiques,
29:16 avec des gens charmants.
29:18 Quand vous dites Noyer, c'est Noyer-sur-Cerin.
29:20 Parce que nous, on n'est pas dans la région.
29:21 Ah oui, et en plus, ça s'écrit "Noyer".
29:23 C'est comme on dit au cerf.
29:25 Est-il vrai que justement à Noyer-sur-Cerin, ont été tournées des scènes de la grande vadrouille ?
29:29 Bien sûr.
29:30 Lesquelles ?
29:31 La fameuse scène où, vous savez, Lou Tunès et Bourville rentrent dans cet hôtel,
29:37 où ils allument la lumière et la salle de restaurant est remplie d'Allemands.
29:42 Qui se mettent sur des chaises.
29:43 Qui fêtent l'anniversaire.
29:44 C'est ça.
29:45 Cette scène est tournée à Noyer.
29:47 D'accord.
29:48 Christophe Chesson, parlez-nous encore de cet appétit qu'ont les jeunes pour la culture, quand même.
29:55 Et comment vous le fournissez ?
29:58 Comment vous leur donnez satisfaction ?
30:00 Une des caractéristiques qui prévaut sur nos écoles, c'est une forme d'intimité.
30:08 C'est qu'il y a une...
30:09 Combien d'écoles dans la vallée ?
30:11 On a quatre groupes scolaires et trois écoles qui sont des écoles plus petites.
30:16 Ça fait à peu près 500 enfants scolarisés.
30:18 D'accord.
30:19 Il faut les occuper, ces jeunes.
30:20 Il faut les occuper.
30:21 Mais cette intimité est propice d'abord à l'écoute des enfants.
30:24 Les instituteurs sont vraiment à leur écoute.
30:27 Dès qu'ils ont un projet, on arrive à les mettre en œuvre.
30:31 Et puis, ça veut dire qu'il y a aussi cette proximité entre les enfants, les parents et le personnel enseignant.
30:38 Et cette intimité, c'est vraiment un des maîtres mots de la région.
30:43 C'est que tout est...
30:46 Il y a une question d'échelle humaine qui est très différente.
30:49 Moi, je suis un anticien citadin.
30:51 Et mon arrivée dans cette région a vraiment...
30:55 Ça a vraiment permis de métamorphoser ma vie et d'avoir une vie plus respectueuse d'un certain nombre de valeurs.
31:04 Évidemment, ces enfants, il faut leur donner des raisons de se sentir bien.
31:13 Et en fait, on a tout un système scolaire, périscolaire qui est très attaché à fournir ces services.
31:22 D'accord.
31:23 Testoff est quelqu'un de très discret.
31:26 Mais il a proposé notamment l'expérience qui était la sienne dans le milieu du cinéma.
31:31 Et il propose des ateliers de découverte.
31:33 C'est quelque chose qui est passionnant à faire partager sur tous les métiers du cinéma, de la réalisation à l'écriture, aux jeux d'acteurs.
31:44 On leur fait faire des petits court-métrages aux jeunes.
31:45 Oui, oui, oui. J'ai animé des ateliers pendant deux ans avec des productions diverses.
31:50 Et c'est des expériences très enrichissantes, très chaleureuses.
31:53 Et j'espère que ça enrichit la vision du monde.
31:59 Audrey Tordoire, vous avez des enfants. Comment ils ont apprécié cette venue à la campagne ?
32:03 Comment ils s'occupent aujourd'hui ? Ils sont grands, non ?
32:06 J'ai un panel d'enfants de 20, 21, 16 et 11 ans.
32:11 Est-ce qu'il y aura un médecin dans le lot ?
32:13 Comment ?
32:14 Est-ce qu'il y aura un médecin dans le lot ?
32:16 Les deux derniers n'ont pas encore fait leur choix.
32:18 Il y aura déjà un kiné dans le lot.
32:20 Très bien. Donc un professionnel de santé qui va s'installer obligatoirement dans la vallée.
32:24 Oui, probablement. Il est très séduit par les offres actuelles.
32:28 Vous l'aurez bien compris.
32:29 Oui, bien sûr.
32:30 Donc vous, avec les enfants, ça s'est passé comme ça, votre arrivée aussi dans la vallée.
32:33 Ils n'ont pas été trop déçus de quitter un environnement urbain ?
32:37 Alors pas du tout. Nous, on faisait le périphérique en long, large et en travers
32:42 pour trouver un petit peu d'herbe et puis lâcher les gosses en vélo
32:46 quand on était en région parisienne.
32:48 Donc là, on n'a qu'à ouvrir la porte pour que tout le monde s'épanouisse.
32:53 Effectivement, il y a un petit peu de distance à la campagne.
32:56 Donc quand ils ont commencé à être ados et jeunes adultes,
33:00 ils ont tous passé la conduite accompagnée très tôt.
33:03 On a fait l'achat d'une voiture sans permis. Ils sont autonomes.
33:07 J'ai des basketteurs, moi, dans la famille.
33:09 Donc ils aiment rejoindre les copains sur le city du village d'à côté
33:15 ou dans la ville la plus proche à Avalon, ils rejoignent l'équipe.
33:19 C'est vrai que de temps en temps, l'adolescent nous dit « je suis à 15 km de tout ».
33:25 Finalement, quand on va dormir chez Tata en région parisienne,
33:28 au bout de quatre jours, on est content de rentrer à la maison
33:30 parce qu'on est dans le calme et on est content de retrouver ses murs, son espace.
33:37 Donc je crois qu'ils ne sont pas trop déçus, non.
33:40 D'accord. On va marquer une dernière pause avant de se retrouver pour le dernier quart d'heure
33:43 et continuer à parler de cette vallée du Serin où il fait bon s'installer.
33:47 Et vous nous révélerez, Audrey Tortouard, parce que je sais que vous avez travaillé là-dessus,
33:50 le prix de l'immobilier, parce que c'est aussi un des nerfs de la guerre de l'installation,
33:54 c'est de savoir combien ça coûte quand on veut acheter une maison.
33:56 A tout de suite.
33:57 Une petite région en Bourgogne, au cœur de Lyon, où il fait certainement bon s'installer,
34:10 où il fera certainement bon s'installer dans les mois, dans les années qui viennent.
34:13 C'est le tuyau qu'on vous donne.
34:14 Restez attentifs, allez chercher les informations pour savoir comment on fait et comment on peut s'installer.
34:19 Nous sommes avec Xavier Courtois, président de la communauté de communes du Serin
34:22 et maire de Massangis.
34:24 Christophe Chesson est également avec nous, vice-président de la commission Enfance Jeunesse
34:27 et maire de Sainte-Vertu.
34:29 Et Audrey Tortouard, médecin généraliste à Guyon.
34:32 Et Audrey, on en a parlé en préparant cette émission,
34:34 dites-nous combien ça coûte le prix de l'immobilier.
34:36 Vous vous êtes renseignée parce que vous avez une copine qui est dans l'immobilier justement.
34:39 C'est ça.
34:40 Qui s'appelle comment ?
34:41 Merci à Vanessa.
34:42 Merci Vanessa.
34:43 Merci Vanessa.
34:44 Donc Vanessa m'a expliqué, et vous allez être déçue Christophe,
34:48 qu'on ne peut pas donner un prix d'immobilier dans Lyon, on peut donner une grande fourchette.
34:51 Ah bah donnez-nous une grande fourchette.
34:53 De 500 euros le mètre carré pour un tas de cailloux,
34:56 à 2500 euros pour une maison clé en main, une belle propriété.
35:02 Donc on comptera en moyenne plutôt 1500 euros du mètre carré.
35:06 D'accord.
35:07 L'avantage quand on acquiert un bien dans Lyon,
35:10 c'est que la première richesse c'est l'espace.
35:13 Donc on a le droit à des belles maisons, de belles surfaces,
35:15 avec des grands jardins, de la tranquillité, pas trop de proximité.
35:19 On aime bien nos voisins mais pas trop près non plus.
35:22 Et puis ce qui est important finalement, je pense,
35:25 c'est de trouver la perle rare, la vieille maison qui demande à être tapée,
35:30 et on va y mettre toute notre âme et tout notre cœur,
35:33 pour y passer des hivers chaleureux et pour s'y sentir bien.
35:38 D'accord.
35:39 Et Xavier Courtois, un des avantages aussi d'habiter dans cette vallée,
35:43 la vallée du Serein dans Lyon,
35:45 c'est l'absence, ou quasi-absence d'incivilité.
35:49 Ce qu'on n'a pas en ville nous.
35:51 En campagne, on se respecte, on se dit bonjour, on se parle.
35:54 Alors évidemment il y a des fois des tensions,
35:56 mais ça reste quand même un endroit où il n'y a pas cette incivilité urbaine.
36:00 Oui, figurez-vous, en fait, pour moi c'est naturel.
36:03 Mais ça ne l'est pas quand on habite en ville.
36:06 Nous on est confronté à ça tous les jours, tous les matins,
36:08 quand je prends mon scooter, il y a toujours des moments de tension,
36:11 ils automobilisent, des trucs.
36:13 Parfois vous vous sentez oppressé.
36:15 Un peu tendu, il y a des tensions.
36:17 Écoutez, curieusement, très récemment, de nouveaux arrivants à ma sanggille,
36:23 je pense à Lionel, je lui fais coucou à Lionel et Tann,
36:27 m'avaient posé la question de la sécurité.
36:29 C'est un sujet qui a pu...
36:32 Santé, sécurité, éducation.
36:34 Bien sûr, bien sûr.
36:35 Le mode de garde des enfants, c'est un vrai sujet
36:38 pour lequel nous travaillons activement avec nos équipes,
36:41 et Christophe s'y consacre.
36:43 Donc la sécurité, c'est un vrai sujet pour nos habitants,
36:47 et nous avons vraiment cette chance.
36:49 Alors, vous pourriez nous dire, pour vivre heureux, vivons au cachet,
36:53 mais bon, là on a choisi de parler de nous parce que nous souhaitions le faire,
36:57 et je pense qu'il était utile de le faire.
36:59 Mais on va garder cette intimité, comme le disait aussi Christophe,
37:03 qui nous permet de maintenir aussi ce lien et cette sécurité entre les habitants.
37:09 Et tout à l'heure, vous mentionniez l'État,
37:12 dans un pays, la France, qui a vécu plusieurs vagues de décentralisation,
37:18 où dans les grandes métropoles, on est plutôt favorable,
37:21 en tout cas les élus des grandes villes ou des métropoles
37:23 sont plutôt favorables à la décentralisation.
37:26 Mais écoutez, dans nos campagnes, on est plutôt, nous, favorables
37:29 à la présence de l'État, et notamment à la gendarmerie, tout simplement.
37:33 Et il y a ce contact qui existe encore avec les gendarmeries.
37:37 Alors tout à l'heure, vous avez cité la Grande Vadrouille,
37:40 peut-être pas aller jusqu'au gendarme de Saint-Tropez, mais presque en fait.
37:44 On reste quand même, en tout cas nous élus, on a un gendarme référent,
37:50 il nous appelle, il nous demande comment on va,
37:52 et on peut le contacter très fréquemment,
37:55 on peut même aller boire le café à la gendarmerie,
37:57 et on est invité à le faire d'ailleurs, régulièrement.
37:59 Vous voyez, donc ce lien à la campagne existe encore,
38:02 cette France qui peut parfois, pour certains, paraître rance,
38:06 elle ne l'est pas, elle est vraiment d'une grande richesse,
38:10 sur le plan humain, clairement.
38:13 On redécouvre des valeurs humaines, tout simplement,
38:15 qu'on avait oubliées, qui se perdent dans nos régions urbaines.
38:19 À la campagne, on retrouve ces vraies valeurs de proximité, de lien social.
38:22 C'est le message qu'on voulait vous délivrer ce matin, votre micro.
38:26 Il est très clair.
38:27 Alors par contre, au niveau des métiers, Christophe Chesson,
38:31 et puis d'ailleurs vous aussi, vous pouvez me répondre,
38:33 à part les professionnels de santé, qui on l'a compris,
38:36 déroulent le tapis rouge pour les étudiants,
38:38 est-ce qu'il y a d'autres domaines dans lesquels on peut,
38:40 éventuellement, faire une étude de marché ?
38:42 Quand on est un jeune couple, on se dit, tiens,
38:44 est-ce que je vais ouvrir un restaurant, une chambre d'hôte,
38:46 dans l'économie sociale et solidaire ?
38:48 Donnez-nous des pistes. Un bistro ?
38:51 Il y a tout à faire.
38:52 Voilà.
38:53 Il y a tout à faire.
38:54 Il y a tout à faire.
38:55 Mais vraiment, je pense que ce territoire
38:58 attend de pouvoir revivre et de pouvoir recréer les choses.
39:02 Le travail, l'emploi, on parle beaucoup d'emploi.
39:04 On sent bien que l'État veut le plein emploi.
39:07 L'emploi sur nos territoires, c'est d'abord les gens qui le font.
39:10 Ce ne sera pas une grande entreprise internationale
39:15 qui viendra s'installer sur nos territoires.
39:17 Clairement pas.
39:18 D'ailleurs, je ne suis pas certain qu'on le souhaite,
39:20 que les habitants le souhaitent.
39:21 En revanche, ce sera vraiment l'initiative.
39:23 Alors déjà, il faut quand même le rappeler,
39:25 ce territoire est très marqué par le monde avécole.
39:27 Il est encore très présent.
39:29 Et puis après, il y a toutes les initiatives
39:32 qui peuvent être portées par chacun.
39:34 Et parmi les initiatives, tout est possible.
39:36 Ça va du tatoueur.
39:38 L'art est désormais pourvoyeur d'emploi sur nos territoires.
39:42 Je pense à Noyer.
39:44 Si cette commune de Noyer-sur-Serrin est aussi vivante,
39:49 c'est aussi grâce à ces artisans d'art.
39:52 Je pense à Yasmil, je pense à Madame Val
39:56 qui font vraiment vivre ce village.
39:58 Je pense aussi à des jeunes qui s'installent en disant
40:01 "J'aime les chevaux, je vais faire une calèche
40:04 pour promener les gens dans Noyer".
40:06 C'est clément ça !
40:08 On pense à Clémence.
40:09 Donc vous voyez, ça c'est de l'emploi.
40:11 C'est plein de petites initiatives comme ça.
40:12 Ça c'est de l'emploi.
40:13 Donc je crois que tout est possible.
40:16 Ça peut être la réparation d'appareils électroménagers,
40:20 ça peut être de l'Emaüs,
40:21 ça peut être aussi toutes ces choses.
40:23 Nous sommes à la recherche de ce genre d'initiatives.
40:26 Qu'est-ce que vous cherchez encore ?
40:28 En fait, comme tous les territoires,
40:31 on a des déchetteries.
40:33 Ce n'est pas très sexy dit comme ça,
40:35 mais sur la réhabilitation d'une de nos déchetteries,
40:38 nous allons créer une recyclerie-donnerie.
40:40 Un lieu où les gens pourront récupérer des objets
40:43 qui ne sont pas trop endommagés.
40:45 Nous aimerions avoir une association type Emaüs.
40:49 C'est la première qui vient à l'esprit.
40:51 C'est vraiment le métier d'Emaüs.
40:53 En tout cas, une association ou quelqu'un
40:55 qui voudrait se porter volontaire
40:58 pour accompagner la collectivité
41:00 dans ce projet de recyclerie-donnerie.
41:02 On pourrait très bien aussi réparer un vélo, un scooter,
41:05 qui pourrait être utile à un ado, pourquoi pas.
41:08 Vous voyez, c'est ce genre de choses
41:11 qu'il nous faut aujourd'hui mettre en place,
41:13 que nous voulons accompagner
41:15 en y mettant des moyens importants.
41:18 Peut-être pas autant que dans la santé,
41:20 mais en tout cas, on y met des moyens importants.
41:22 Et beaucoup d'énergie, beaucoup de cœur à l'ouvrage
41:24 pour permettre à tous ces métiers et toutes ces initiatives
41:27 de s'installer sur notre territoire.
41:30 Souvent, y compris dans la partie associative,
41:32 parce que c'est aussi une grande partie
41:34 de la vie de nos territoires.
41:36 Et nous, collectivité, nous ne pouvons pas tout faire.
41:38 Alors, nous avons aussi besoin de ces associations,
41:41 de ces bénévoles, qui sont nombreux
41:43 et qui restent toujours très engagés.
41:45 C'est assez beau et remarquable encore
41:48 dans notre pays, ce tissu associatif.
41:51 - On peut dire que le tissu associatif,
41:53 les bonnes volontés, le bénévolat,
41:55 c'est un peu ce qui tient la Maison France
41:57 dans les régions comme les autres.
41:59 - Sportif, culturel, musical, c'est vraiment
42:01 énormément de personnes qui œuvrent au quotidien,
42:03 avec souvent très peu de moyens.
42:05 - Et la porte d'entrée pour vous contacter,
42:07 c'est les mairies, c'est les chambres de commerce,
42:09 les gens qui nous écoutent, qui nous disent
42:11 "Tiens, je vais étudier un projet,
42:13 j'appelle Xavier Courtois, j'appelle Christophe Chesson à la mairie."
42:15 - Alors oui, on est de tous les sens des relais.
42:17 Et nous concernant, on aura un autre partenaire
42:20 qui est la Chambre économique de la Vallonnet,
42:22 qui va pouvoir accompagner avec un animateur,
42:24 qui va accompagner toutes les initiatives
42:26 et qui pourra orienter les gens, y compris
42:28 en leur proposant les aides,
42:30 mentionnant tous les dispositifs
42:32 qui sont à leur disposition pour pouvoir créer
42:34 leur activité de reprise d'entreprise
42:36 ou d'installation.
42:38 - Au droit d'Ordoir, vous qui êtes médecin généraliste
42:40 installé à Guillon, est-ce qu'on pourrait imaginer
42:42 qu'un médecin, un jeune médecin,
42:44 pourrait s'installer, renoncer à la voiture
42:46 et fasse toutes ses visites à vélo ?
42:48 - J'ai un confrère qui, a priori, travaille en vélo
42:50 à quelques kilomètres de chez nous à Vallon,
42:52 toute l'année.
42:54 Et moi, personnellement, je fais une partie
42:56 de l'année, mes visites
42:58 de maison de retraite
43:00 en vélo, dès qu'il fait beau.
43:02 - Voilà, donc ça c'est emblématique, c'est iconique
43:04 de la vie que vous voulez faire partager
43:06 nos auditeurs. Vous pouvez aller voir
43:08 vos patients à vélo, c'est quand même incroyable.
43:10 - Oui.
43:12 - Christophe Chesson,
43:14 juste un petit mot sur les métiers que vous voyez
43:16 arriver dans votre village,
43:18 ou que vous aimeriez voir arriver, qu'est-ce que ce serait ?
43:20 - On parlait,
43:22 il y a deux minutes,
43:24 du lien entre les habitants et de cette
43:26 solidarité qui est vraiment
43:28 le fondement de l'existence.
43:30 Une maison dont les volets ne s'ouvrent pas,
43:32 deux heures après, un habitant
43:34 vient voir ce qui se passe, il y a quelque chose
43:36 d'absolument naturel. Et cette solidarité,
43:38 il faut continuer à la développer
43:40 et tous ces métiers qui vont
43:42 nous favoriser sont ceux dont on a envie,
43:44 ceux qu'on accueille avec
43:46 grand plaisir. J'avais une petite
43:48 anecdote sur ce sujet-là, quand
43:50 vous invitez des amis à Paris,
43:52 ils arrivent avec un bouquet de fleurs, avec une bouteille
43:54 de vin, dans nos régions,
43:56 et je pense que le docteur ne me contredira pas,
43:59 les gens viennent avec leur potager.
44:01 Ils vous apportent des poireaux, des pommes
44:03 de terre, des tomates, et
44:05 on fréquente des médecins
44:07 qui reçoivent
44:09 aussi des légumes.
44:11 D'accord, qui viennent vous donner un peu de
44:13 fruits de leur potager. C'est quand même une belle vie,
44:15 Andréa Tordoire, que vous avez.
44:17 Oui, tout à fait. Et on a aussi des oeufs de la
44:19 ferme, on est très
44:21 gâtés et les gens sont très reconnaissants,
44:23 c'est très agréable.
44:25 On va arriver à la conclusion de cette émission. Qu'est-ce que
44:27 vous pourriez nous dire, Xavier Courtois, en trois mots
44:29 pour conclure et encore
44:31 essayer de convaincre, si c'est
44:33 encore possible, des gens
44:35 de venir visiter déjà, de commencer
44:37 par s'intéresser à l'histoire des villages,
44:39 de commencer par un village et puis de déambuler
44:41 tranquillement dans la région et de peut-être un jour
44:43 imaginer s'installer ? Alors déjà,
44:45 dire aux habitants, qu'on
44:47 pense à eux, qu'on s'efforce de proposer
44:49 toutes les actions possibles afin de leur
44:51 permettre d'avoir la vie la plus
44:53 douce et heureuse possible et sereine.
44:55 Et puis à ceux qui veulent
44:57 venir découvrir ce territoire, peut-être
44:59 en profiter pendant les Jeux Olympiques,
45:01 non ? Oui. Voilà, c'est juste à côté, venez
45:03 s'il faut quitter Paris, comme certains le disent.
45:05 Je crois que le meilleur endroit pour venir
45:07 se mettre à l'écart, ce sera le Seurin,
45:09 on vous accueillera avec grand plaisir.
45:11 Donc cet été, n'hésitez pas, commencez
45:13 déjà par le Festival
45:15 de Musique de Noyer. Qui sera quand ?
45:17 À partir du 7 juillet,
45:19 ça dure 15 jours, on sera
45:21 en plein Jeux Olympiques, je crois.
45:23 Et puis il y a tout un tas de chambres d'hôtes qui
45:25 pourront vous accueillir, toutes plus belles les unes que les autres.
45:27 D'accord. Le mot de la fin,
45:29 Christophe Chesson, trois adjectifs pour qualifier la
45:31 Vallée du Seurin ?
45:33 Pas facile.
45:35 La quiétude,
45:37 la douceur,
45:39 et le potentiel
45:41 bonheur. Le potentiel bonheur.
45:43 Vous pareil Audrey, même exercice, trois adjectifs
45:45 pour qualifier la Vallée du Seurin, pour se quitter.
45:47 Je viens d'apporter très vite qu'on
45:49 accueille le Tour de France à nos frontières aussi
45:51 début juillet. D'accord.
45:53 Ça ferait une bonne occasion, et moi c'est la liberté,
45:55 l'espace et la sérénité.
45:57 Liberté, espace, sérénité.
45:59 Merci à tous d'avoir bien
46:01 parlé de cette belle Vallée du Seurin, qu'on a hâte
46:03 de découvrir en tout cas, et peut-être qu'on a donné
46:05 envie aux gens de s'y installer, en tout cas
46:07 c'était le but de cette émission. Merci à tous d'avoir
46:09 participé à cette émission, que j'allais courtois. Christophe Chesson
46:11 et Audrey Tordoire, bonne soirée,
46:13 bon dimanche, et à la semaine prochaine
46:15 dans La France à découvrir. Salut.
46:17 Sud Radio, La France à découvrir.
46:19 Christophe Gickel.
46:21 Avec le Seurin, la terre de tous les possibles
46:23 à 2h de Paris.