Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Frédéric Taddeï à l'occasion de la sortie de sa collection de livres « Birthday Books, les succès à travers les âges ».
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00:00 - Il est 12h33 !
00:02 - Europe 1, Pascal Praud.
00:04 - 12h à 13h sur Europe 1 avec Frédéric Taddeï, notre invité.
00:07 - Alors là Frédéric Taddeï, là je suis extrêmement inquiet.
00:11 Je ne vous le cache pas.
00:13 Parce que nous recevons régulièrement quand même des invités.
00:17 Là je n'ai jamais vu ça.
00:19 - J'ai étalé des feuilles sur le devant moi.
00:21 - Mais ce sont des parchemins !
00:23 - Mais quels sont ces parchemins ?
00:26 Quelles sont toutes ces notes que vous avez ?
00:28 Parce que vous venez pour une collection que je trouve géniale.
00:31 Tout ce que les gens célèbres ont fait ou pas à toutes les époques
00:35 et dans tous les domaines à votre âge.
00:38 Donc ça commence à quel âge ?
00:40 - Là ça commence à 15 ans et ils sont prêts jusqu'à 54 ans.
00:44 Il y en a 15 qui viennent de sortir en librairie,
00:46 mais il y en a 40 qui sont prêts.
00:48 Donc j'ai accumulé à peu près 20 000 anecdotes sur des célébrités
00:53 puisqu'il y en a à peu près 4 ou 500, entre 4 et 500 parmi nous.
00:57 - A 15 ans il y avait déjà un célèbre ?
00:59 - Non mais ils le deviendront et c'est intéressant de savoir ce qu'ils faisaient à 15 ans.
01:03 Que ce soit Cléopâtre ou Albert Camus.
01:07 - Josephine Baker par exemple qui se remarie à 15 ans ?
01:10 - Oui, déjà elle se remariait.
01:12 Tout ça pour expliquer pourquoi j'ai toutes ces feuilles devant moi.
01:15 C'est que j'ai tendance à parfois confondre les âges.
01:18 - Mais Josephine Baker c'était son deuxième mariage à 15 ans ?
01:22 - Oui mais vous savez que pendant très longtemps on pouvait se marier
01:25 et je crois encore aujourd'hui d'ailleurs on peut se marier à 13 ans avec une dérogation.
01:29 - J'entends bien. Yves Saint Laurent par exemple à 15 ans est victime du harcèlement scolaire.
01:33 - Oui mais comme nous tous. Enfin moi j'ai pas été victime du harcèlement scolaire
01:36 mais tous ces gens là sont dans ces livres en notre nom à tous.
01:40 C'est une allégorie. À 15 ans Albert Einstein se fait virer du lycée pour indiscipline.
01:44 - Des personnes peuvent identifier cette personnalité ?
01:47 - Pour tous les gens, parce que pour moi ce sont des cadeaux d'anniversaire au départ,
01:50 d'où le "Numbers", des "Books".
01:52 C'est vrai que si vous avez 15 ans et que vous apprenez qu'Albert Einstein
01:56 c'était pas terrible pour lui à 15 ans ou Yves Saint Laurent, ça vous rassure.
02:00 - Quelle âge vous avez M. Boubouc ? - Moi j'ai 25 ans.
02:03 - Alors on va regarder à 25 ans, on va voir si M. Boubouc il est en avance ou pas.
02:06 - Bah euh... - À 25 ans Napoléon Bonaparte fait son anniversaire en prison à 25 ans ?
02:12 - Eh oui à 25 ans ! Et quand il sort de prison on lui donne une infection.
02:15 - En 1793 il est en prison ? - Non en 94.
02:19 - En fait il est en prison parce qu'on le soupçonne de Robespierrisme.
02:22 Puisque c'est juste après la chute de Robespierre.
02:24 - On ne l'a jamais soupçonné de Robespierre !
02:26 - Quand il sort il n'a plus un rond et il écrit un roman.
02:31 Il écrit un roman qui s'appelle "Clichon et Eugénie".
02:34 Et il ne peut pas se douter que 5 ans plus tard, à 30 ans, il sera au pouvoir.
02:38 - Et Charles de Gaulle est également fait prisonnier par les Allemands, le même âge.
02:41 - Il y a beaucoup de monde en prison, c'est pour ça qu'à chaque fois dans chaque livre
02:44 je dis "tous ceux qui sont en prison c'est dingue parce que les prisons sont bien fréquentées".
02:48 - Et Barack Obama il fait du porte-à-porte à 25 ans.
02:50 - Oui, pour une association communautaire.
02:53 - Et Clara Luciani elle sort la grenade et Pablo Picasso peint les Demoiselles d'Avignon.
02:58 - À 25 ans, oui.
03:00 - C'est la période en plus qu'on préfère souvent.
03:03 - C'est là où c'est amusant, c'est qu'on ne sait pas à quel âge les gens ont fait les choses.
03:06 C'est pour ça que j'ai eu envie de faire ça.
03:08 C'est pour donner aux gens des catalogues d'expériences vécues.
03:11 Mais regardez Picasso, donc 25 ans les Demoiselles d'Avignon,
03:14 Guernica, à quel âge il l'a peint ? On n'en a aucune idée.
03:17 - On connaît l'année mais pas l'âge.
03:19 - On sait que c'est en 1936, mais il avait déjà 55 ans.
03:22 Vous voyez, c'est un tableau d'un type de 25 ans.
03:25 Alors que les Demoiselles d'Avignon c'est un tableau d'un type de 25 ans.
03:28 On ne les regarde pas de la même manière.
03:30 - Moi ce qui me frappe souvent et ça donne souvent des complexes,
03:32 c'est l'âge auquel les gens ont réussi des choses.
03:35 Et souvent ils sont très jeunes.
03:37 - Pas toujours.
03:38 - Truffaut par exemple, il fait les 400 coups.
03:40 Lelouch, il a la palme d'or, il a 25 ans.
03:43 - Non, vous exagérez un petit peu.
03:44 - Il a 29 ans, il est 37 en 1966, il a 29 ans, il a la palme d'or à Cannes.
03:48 - Mais avant il s'est beaucoup planté.
03:50 Vous savez qu'il y a un film de Lelouch qu'il a carrément détruit lui-même.
03:53 - Oui, mais quand tu as 29 ans, vous vous dites beaucoup planté,
03:56 29 ans, palme d'or, c'est pas mal quand même.
03:59 - Il y a des réussites exceptionnelles,
04:02 mais il y a aussi beaucoup de gens qui ont réussi tard.
04:04 - Qui par exemple ?
04:06 - Je ne sais pas, Clint Eastwood, vous savez la première fois qu'il a le premier rôle dans un film américain,
04:10 il a 37 ans.
04:12 A 25 ans, Clint Eastwood, il se voit au cinéma, il se trouve tellement mauvais, il veut retourner à l'école.
04:17 Et il va finalement végéter dans un rôle d'une série assez médiocre.
04:22 - Non, celui qui a une réussite tardive, c'est Louis de Funès.
04:25 Et là vous en parlez.
04:26 - Oui, 50 ans, effectivement.
04:28 - Parce que là, il devient vraiment star.
04:30 - C'est incroyable.
04:31 - Il devient, bah oui, parce qu'avant...
04:32 - Le nombre de films !
04:34 - Après 50 ans.
04:35 - Et tout ça parce qu'il a fait 3 films en 4 mois,
04:38 qui vont tous être d'énormes succès,
04:40 "Le film de Saint-Tropez", "Fantomas" et "Le corneau".
04:43 Ces 3 films là, il les fait en 4 mois.
04:45 - En 4 mois, c'est...
04:46 - C'est fou, hein ?
04:47 Et là, il devient une star du box-office.
04:49 Mais avant ça, il a eu le rôle principal dans beaucoup de navets,
04:52 qu'on ne peut plus voir aujourd'hui,
04:54 mais c'était une vedette de seconde zone,
04:56 de seconde catégorie, de série B, comme on disait à l'époque.
04:59 - Alors, il avait fait "Pouic, Pouic", qui avait pas mal marché.
05:02 - Oui, juste avant.
05:03 - Il avait fait, évidemment, alors un film formidable, mais il a 10 minutes !
05:08 C'est "La traversée de Paris".
05:09 - Ah oui !
05:10 - C'est le premier de ses films, il en a déjà fait 50 avant,
05:13 mais c'est le premier de ses films qu'on peut encore revoir aujourd'hui.
05:15 - Qui est formidable, "La traversée de Paris", avec Jambier, 45, Rumpolivo.
05:19 - Bien évidemment !
05:21 - Bon, et...
05:23 - Vous pouvez, je vais avoir 43 ans la semaine prochaine.
05:29 Mais il n'est pas encore sorti le 43 ans.
05:31 Il y a le 45, donc j'ai eu le 40 et le 45.
05:34 - Alors, 45 ans, je veux qu'on revienne sur votre cas à vous.
05:37 - Mais oui, pourquoi pas, moi ?
05:39 - Je suis vraiment cité dedans !
05:41 - Mais oui, il y a 45 ans, vous quittez le FC Nantes.
05:44 - C'est en 2000, oui.
05:46 - Voilà, où vous étiez directeur général chargé de je ne sais plus quoi.
05:50 - Je ne sais plus quoi, j'étais chargé.
05:53 - Et vous voulez redevenir journaliste sportif.
05:56 - Oui.
05:57 - Sauf que personne ne vous prend à ce moment-là.
05:58 - Personne, non.
05:59 - Et donc, vous le dites, vous le direz plus tard, vous direz "je suis reparti de zéro".
06:02 - C'est vrai, mais j'ai eu un peu de chance, quand même.
06:04 - Oui ?
06:05 - C'est vrai que je pense souvent à Christian Olivier, qui m'avait retendu la main dans une station concurrente.
06:12 Et puis, j'ai souvent parlé de Pierre Fredenreich, parce qu'il était à ITLÉ à ce moment-là.
06:18 Et s'il ne me prend pas en juin 2000...
06:22 On est en juin 2010 !
06:25 - D'accord.
06:26 - En juin 2010, s'il ne me prend pas alors que la Coupe du Monde arrive,
06:28 je viens faire une émission sur ITLÉ de foot, je ne sais pas si je serais là en ce moment.
06:33 - Exactement, mais vous n'êtes pas le seul, dans les burses des books, il y en a plein qui ont ce type de coup de chance.
06:37 Regardez John Travolta, par exemple.
06:39 - Je ne partage plus une qualité de danse.
06:43 - Et quand Quentin Tarantino lui offre un rôle dans Pulp Fiction, c'est un type qui est totalement à la ramasse.
06:49 Il est au chômage depuis des années.
06:51 - Chômage ?
06:52 - Ah oui, oui.
06:53 - Alors qu'il a eu deux grands succès quand il était très jeune, et puis dix ans de galère.
06:56 Et donc, Quentin Tarantino lui propose le rôle d'un gangster.
06:59 Et Travolta, il dit "mais je ne peux pas jouer un gangster, moi je suis un bon garçon, tout le monde me connaît comme un bon garçon".
07:04 Et il le paye des clopinettes, d'ailleurs il ne vaut plus rien à ce moment-là.
07:07 Et finalement, c'est ce film qui va redevenir Bankable, 20 ou 25 millions de dollars par film,
07:14 mais presque toujours pour des rôles de gangster.
07:16 Ce qu'il n'avait pas du tout imaginé, il ne pensait pas qu'il serait crédible.
07:19 Et ça, il y a plein de gens à qui c'est arrivé ça.
07:22 Comme ce qui vous est arrivé à vous à 45 ans, le nombre d'hommes ou de femmes qui à 45 ans,
07:28 tout à coup, ont l'impression que leur vie est finie ou leur carrière est finie.
07:31 Je cite toujours l'exemple de Winston Churchill, à 40 ans, Winston Churchill perd son boulot, ministre de la marine.
07:37 On est en première guerre mondiale et on lui colle sur le dos la catastrophe des Dardanelles.
07:41 40 ans viré du gouvernement, il se met à peindre des paysages.
07:45 Il pense sincèrement que sa carrière est finie.
07:48 Ça peut arriver à tout le monde.
07:50 L'anecdote que vous racontez pour Travolta me fait penser à celle de Gérard Darmon,
07:53 qui raconte la même chose avec Astérix et Obélix.
07:56 C'est Astérix, je crois, où il était complètement au fond du trou.
07:59 Mission Cléopâtre.
08:01 Mission Cléopâtre, et il va se relancer avec ce film de Chabat.
08:05 Également, j'ai l'impression qu'avec le parrain Marlon Brando,
08:09 lorsqu'il joue Don Corleone, j'ai l'impression qu'il est au creux de la vague.
08:13 Il est plus qu'au creux de la vague, puisqu'en fait, il va faire de très très bons films,
08:17 Brando, pratiquement pendant 4 ans.
08:19 Et puis après, il va faire que des films qui ne marchent pas.
08:21 Et il fait partie des poisons du box-office.
08:23 Mais à ce moment-là, il le paye une fortune, pour qu'il accepte de jouer dans le parrain.
08:29 Il lui raconte n'importe quoi, il lui dit même à un moment,
08:32 on va donner le rôle à je ne sais plus qui, qu'il déteste,
08:36 pour que ça le motive pour accepter.
08:39 Mais il est dans cette période paresseuse, il a gagné beaucoup d'argent,
08:42 même s'il ne faisait que des films qui ne marchaient pas,
08:44 il gagnait quand même beaucoup d'argent.
08:46 Il vivait à Tahiti, il n'avait aucune envie de refaire du cinéma.
08:48 - Il vivait déjà à Tahiti en 1912 avec Coppola.
08:50 - Après il va arriver à faire un hold-up encore plus grand, c'est pour Superman.
08:53 Où il n'a que 10 minutes dans le film,
08:55 et il est payé l'équivalent de 20 millions de dollars aujourd'hui.
08:58 - Vous l'avez interrogé, Marlon Brando ?
09:00 - Non, jamais non.
09:01 - Parce que moi je vous suivais beaucoup dans les interviews,
09:04 et je trouve qu'il y a des interviews que vous avez faites,
09:06 il y a une interview de long que j'avais trouvé extraordinaire.
09:08 - Une de celles dont je suis le plus fier.
09:10 - Et parmi les gens que vous avez interviewés en face à face,
09:14 il y a des souvenirs de long ou d'autres souvenirs qui sont intactes ?
09:18 - Oui, Johnny Hallyday aussi, parce que je me souviens,
09:20 je me retrouve face à Johnny Hallyday en direct pendant une heure et demie,
09:22 pour ce soir ou jamais, et donc je le découvre dans sa loge,
09:25 et il me regarde et je me dis, il ne m'a jamais vu en fait,
09:29 on s'était croisés mais il s'en souvenait pas,
09:31 et je me dis, il va s'enfermer pendant une heure et demie sur un plateau
09:34 avec un type qu'il n'a jamais vu.
09:36 Normalement il connaît tout le monde Johnny.
09:37 Et je me souviens que c'était très amusant,
09:39 et au début il est comme il est beaucoup, taiseux,
09:42 et puis je me suis tellement emmerdé à lui faire que des questions
09:44 que personne ne lui avait jamais posées,
09:46 qu'il devient de plus en plus bavard au fur et à mesure.
09:48 Et l'émission est formidable, moi j'adore ce souvenir avec Johnny Hallyday,
09:54 parce qu'il passe une heure et demie avec un type qu'il ne connaît pas,
09:57 et finalement il parle plus qu'avec beaucoup de gens qu'il connaît.
10:00 - Et ces émissions on peut les revoir d'ailleurs ?
10:02 - Ah, ce soir ou jamais, c'était génial.
10:04 - Vous savez, je ne suis pas très populaire avec la nouvelle direction de France Télévisions,
10:07 et donc je ne suis pas sûr qu'il passe beaucoup.
10:09 - Ça a duré combien de temps ce soir ou jamais ?
10:11 - 10 ans.
10:12 - En direct.
10:13 - Et c'était très haut de gamme ?
10:16 C'était une volonté ?
10:18 - C'était très haut de gamme, mais en même temps,
10:20 ce que m'avait demandé la présidence de France Télévisions à l'époque,
10:23 c'était de faire une émission culturelle dont on parle.
10:26 Et il m'a dit que ce n'est pas seulement qu'elle doit faire de l'audience,
10:29 parce qu'on ne demandait pas tant que ça,
10:31 et finalement j'en ai fait plus qu'on s'y attendait.
10:33 Puisqu'elle a été regardée à peu près par 700 000 personnes tous les soirs,
10:36 en dépit du fait qu'elle était très haut de gamme.
10:38 Et avec des pointes bien au-dessus.
10:40 Mais surtout il me disait qu'il faut qu'on en parle.
10:42 Et ce soir ou jamais, on en a parlé pendant 10 ans,
10:44 mais on en parle toujours encore aujourd'hui.
10:46 - J'ai un peu la nostalgie de ça,
10:48 parce que vous invitiez des gens qui aujourd'hui sont infréquentables,
10:51 et je trouve dommage.
10:53 - Mais dans certaines émissions et pas dans d'autres.
10:55 - Ah non, il y a des gens qui sont complètement infréquentables aujourd'hui.
10:58 Je pense qu'aujourd'hui, il y a ces gens, par exemple,
11:00 Marc-Edouard Dable, on ne peut plus l'inviter.
11:03 - Je ne l'invite plus non plus.
11:05 - C'est vrai que...
11:06 - Parce qu'on est fâchés depuis longtemps.
11:08 - Ah vous êtes fâchés ?
11:09 - Il y a une éternité que vous êtes fâchés.
11:11 - La liberté d'expression, globalement.
11:13 J'aimerais inviter tout le monde.
11:15 Je sais qu'il y a discussion sur la liberté d'expression.
11:18 Je suis plutôt à l'américaine là-dessus.
11:20 Le public est grand, le public est adulte,
11:22 et le public...
11:24 - Choisit.
11:25 - Voilà, on n'a pas à lui dire...
11:27 Après, évidemment, ce qui tombe sous le coup de la loi,
11:30 c'est à l'animateur d'être présent et de rectifier
11:33 quand quelqu'un dit des horreurs.
11:34 - D'ailleurs, ça ne m'est jamais arrivé.
11:35 En 10 ans, personne n'a jamais été inquiété,
11:37 personne n'est jamais parti du plateau,
11:39 et personne n'a jamais dit quoi que ce soit...
11:42 - La séquence Finkielkraut, évidemment, que disez-vous ?
11:45 - Je l'ai revu récemment, et il me disait qu'il avait bien peur
11:48 que le jour de sa mort, ce soit ça qui repasse en boucle.
11:51 - Mais il pense beaucoup à la mort, à Finkielkraut.
11:54 Il manque un âge, quand même, et là,
11:56 je suis vraiment où vous auriez pu le mettre,
11:58 il manque 114 ans.
12:00 L'homme le plus vieux du monde, aujourd'hui,
12:02 est mort à 114 ans.
12:03 - En revanche, vous avez Jeanne Calment,
12:04 qui est très présente dans les births des books,
12:06 parce qu'à 50 ans, par exemple,
12:07 Jeanne Calment marie sa fille,
12:09 et il lui reste 72 ans à vivre.
12:12 Vous vous rendez compte, quand vous avez 50 ans,
12:13 et qu'il vous reste 72 ans à vivre ?
12:15 Sauf qu'elle ne le sait pas.
12:16 - Moi j'ai le fait, il me reste 72 ans.
12:18 On va marquer la pause.
12:20 Est-ce que vous aimeriez être le doyen de l'humanité ?
12:23 - Oh oui, avec grand plaisir, bien sûr !
12:25 Pour partager mes savoirs, comme ça, oui !
12:27 Tant que j'en ai une multitude !
12:29 - Voilà, ça serait assez rapide, ça serait un partage...
12:31 Est-ce que vous aimeriez, sérieusement ?
12:34 - Pas du tout, ça dépend dans quel état...
12:36 - Jeanne Calment, elle était plutôt alerte,
12:42 je crois, elle n'avait pas perdu la boule.
12:44 Je ne sais pas, franchement...
12:46 - Et vous ?
12:47 - Ça dépend dans quel état.
12:48 - C'est sûr que...
12:50 - C'est sûr que quoi ?
12:51 - Il est 12h46, on n'a toujours pas donné l'repas de votre mère.
12:54 - Bah maintenant, laissez-le dans votre enceinte !
12:56 - Bah oui, je lui demande !
12:58 - Colette, qui est la maman de Géraldine,
13:02 on a toujours un point cuisine vers 12h45,
13:04 et Colette, si vous voulez, quand vous mangez,
13:07 il n'y a pas de souci.
13:09 - On mange, on rentre une semaine !
13:11 - C'est le pot au feu, à Chipparmentier,
13:13 donc là, ça ne rigole pas !
13:15 - Je lui ai demandé !
13:17 - On rappelle Frédéric qu'on retrouve le samedi et dimanche,
13:20 aussi, tout à l'heure, dix heures, sur le repas.
13:23 - C'est un plaisir à la fois, on ne se connaît pas beaucoup, bien sûr,
13:26 mais c'est un plaisir de vous écouter,
13:28 c'est un plaisir de se croiser aussi,
13:30 parce que vous êtes à la ville comme à la Seine.
13:32 - J'essaye, oui !
13:33 - Oui, mais ce n'est pas le cas de tout le monde !
13:35 - Je ne vous citerai pas de nom, mais bon !
13:37 - Je peux en citer, moi !
13:39 - Il est 12h47, il s'est assis Fabrice Laffitte !
13:42 - Je me concentre pour le débrief,
13:44 il va y avoir plein de sons à envoyer !
13:46 - Grosse production !
13:47 N'hésitez pas, si vous avez une chanson à nous proposer,
13:49 il n'y a pas de souci !
13:50 - Entre 11h et 13h !
13:52 - Merci ! À demain !
13:53 - Tout de suite, sur le repas avec Pascal Praud !
13:55 Appelez Pascal Pro au 01.