Les forces armées aux Antilles, avec le concours de l'Armée de Terre et de l'Armée de l'Air et de l'Espace, ont mené l'opération d'évacuation de ressortissants français et étrangers d'Haïti vers Fort-de-France.
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00:00 [Bruit de paquet]
00:03 D'abord on a été mis en alerte assez tôt, dès le 15 mars on est parti de force de France
00:08 après avoir constitué cette force navale et amphibie, résolument interarmée
00:14 avec des moyens à la fois des forces armées aux Antilles, des bâtiments,
00:17 des troupes du 33ème régiment d'infanterie de marine, de Vantos, du Mont Dureville, la combattante
00:24 et puis le groupe amphibie que je commande qui s'appelle la mission Jeanne d'Arc
00:29 qui était déployée dans la zone à ce moment là et qui a été déroutée compte tenu de la situation en Haïti.
00:34 On a constitué cette force, on s'est projeté vers Haïti, on y a été prépositionné aux alentours du 20 mars
00:41 et ensuite on a attendu le feu vert et en fonction de la situation sur place,
00:47 le 24 mars compte tenu de la dégradation de cette situation l'opération a été déclenchée
00:53 et donc il s'agissait d'aider les Français qui souhaitaient évacuer à pouvoir le faire en toute sécurité.
00:58 On l'a fait en deux endroits différents, à Port-au-Prince même qui était l'endroit le plus dangereux,
01:04 là on l'a fait par hélicoptère en allant les chercher deux jours puis de nuit, trois fois d'affilée
01:11 et puis on l'a fait en même temps au Caille, dans le sud-ouest d'Haïti, là on l'a fait par bateau,
01:17 c'est du Mont Dureville qui a fait ça. Donc ça s'est fait en deux endroits à la fois,
01:21 Port-au-Prince, par le tonnerre et les bâtiments qui l'escortaient et puis les cailles par le du Mont Dureville.
01:28 Ces gens là voulaient partir de Port-au-Prince parce que la situation était tendue,
01:32 donc il y avait un risque effectivement pour les forces, ce risque on a fait tout ce qu'on pouvait pour le réduire,
01:37 d'autant plus qu'on avait des ressortissants à bord, des Français à bord de nos hélicos,
01:42 donc on a déployé notre savoir-faire militaire, tactique pour éviter de trop se faire tirer dessus.
01:49 Pour l'instant je ne crois pas qu'il y ait eu d'autres demandes,
01:53 donc maintenant si c'est nécessaire les forces armées aux Antilles et l'amiral Gouladi je crois sont prêtes à le faire si c'est nécessaire.
02:00 [Musique]