• il y a 9 mois

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00:00 *Musique*
00:18 Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro d'un mois dans les médias.
00:22 Chaque mois, vous le savez, on jette un coup d'œil dans le rétroviseur de l'actualité.
00:26 C'est aussi l'occasion de vous expliquer, avec mes invités, comment se fabrique l'information
00:30 qui vous est livrée chaque jour par nos médias.
00:32 Et ce mois-ci, c'est une émission spéciale que je vous propose, TV Tour à 18 ans.
00:37 Et on a décidé de vous expliquer ce que sont les TV locales, leur environnement,
00:42 comment elles travaillent, comment elles participent aussi de l'éducation aux médias,
00:46 comment ces journalistes se sont imprégnés du terrain qui est notre territoire
00:51 pour évoluer et faire carrière ailleurs, parfois assez loin, vous le verrez.
00:57 En plateau avec moi pour cette première partie, Hervé Gauthiot, conseiller de l'Arcom.
01:01 Bonjour, bienvenue à vous. L'Arcom, c'est l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
01:08 Et puis Aurélie Rousseau, bonjour. - Bonjour Michel.
01:11 Aurélie Rousseau, présidente de TVR, qui est la télé locale de Rennes.
01:15 Et puis vous êtes coprésidente de Local TV, le syndicat des télévisions locales en France.
01:20 Je suis ravi de vous accueillir tous deux sur ce plateau pour cette émission spéciale
01:24 qui commence comme à l'accoutumée par un premier récap de l'actualité du mois passé.
01:29 Voilà presque deux ans que ces réfugiés ukrainiennes sont arrivés à Vouvray.
01:37 Deux ans à s'intégrer et à apprendre le français pour ces mères qui ne pensaient quitter l'Ukraine que pour quelques semaines.
01:44 Avec une note de 15 433 au bar, la jeune gymnaste d'Avoine Beaumont, déjà vice-championne du monde,
01:50 a gagné ce week-end sa première compétition mondiale à Cotebus en Allemagne.
01:54 Les visiteurs sont nombreux aujourd'hui dans les allées du salon de l'agriculture de Paris.
01:59 Mais que l'on ne s'y trompe pas ici, les stars ce sont bel et bien les agriculteurs.
02:02 Des agriculteurs qui, malgré l'ambiance joviale, ne tiennent pas à masquer les difficultés auxquelles ils font face.
02:09 A Verrettes, depuis l'arrêté municipal de mise en péril de leur habitation, plus question pour les propriétaires de cette maison de rentrer chez eux.
02:16 Le coteau risque toujours de s'effondrer un peu plus.
02:19 Malorie, Tony et leurs deux enfants ont trouvé refuge dans un appartement 30 mètres carrés avec une seule chambre à tour.
02:25 Sauf que dans les 15 jours, l'assurance ne paiera plus et qu'un retour chez eux est inenvisageable en l'état.
02:32 Je vais vous tuer un par un. C'est avec ces mots et couteau à la main que le 28 décembre dernier,
02:37 Jean Moïse quitte l'agence Pôle emploi de Saint-Pierre-des-Cors.
02:40 Quelques minutes plus tôt, l'homme de 33 ans entre dans une colère noire après avoir été radié.
02:44 Dans la pratique, inscrire ce droit dans la constitution ne signifie pas forcément un accès égal à l'IVG.
02:50 Par exemple, en 2022, une femme sur six a dû changer de département pour recourir à une IVG.
02:56 En partie à cause du manque de médecins.
02:59 Voilà pour ce premier récap' Aurélie Rousseau, je me tourne vers vous directement.
03:03 On vient de voir un exemple de ce que peut produire une TV locale en quelques jours en termes de reportages.
03:08 On le multiplie par des dizaines autant que de TV locales et on se rend compte un peu du poids de leur présence sur tout le territoire.
03:14 Elles sont 44 sur le réseau herdien en France, un maillage assez dense en fait.
03:19 Tout à fait, en fait, on continue à grossir. Je dois dire qu'un certain nombre de télévisions continuent à rejoindre aussi notre fédération.
03:26 Puisqu'ensemble, on est plus fort. En effet, les télévisions locales sont historiquement présentes sur la majorité du territoire français.
03:35 Souvent nées d'initiatives locales.
03:38 Alors aujourd'hui, pour rentrer un peu dans le détail, ce sont des chaînes qui sont soit des filiales de groupes de la presse quotidienne régionale comme ici.
03:45 On va écouter, je vous laisse.
03:47 Non, non, parce que je voulais dire par là, c'est qu'on a, entre le nombre de journalistes, le nombre de reportages produits,
03:53 c'est vraiment un maillage de l'information, pas sur tout le territoire, mais très, très dense en France.
03:58 Oui, c'est le but de notre ADN, c'est l'hyper proximité au plus près des gens, au plus près de ceux qu'on ne voit pas ailleurs.
04:04 Hervé Gauthier, la proximité, justement, elles en sont l'incarnation.
04:08 C'est un vrai goût du public pour les programmes locaux.
04:11 Les audiences en attestent. On le voit, un individu sur deux déclare recevoir au moins une chaîne locale dans son foyer.
04:17 5 millions de personnes regardent au moins une chaîne locale chaque semaine.
04:21 C'est plus un renouveau, en fait, de cette appétence pour l'info locale.
04:24 Oui, oui, c'est vrai. D'abord, bon anniversaire.
04:27 Merci à vous.
04:29 C'est très important, la proximité.
04:31 L'Arkom vient de sortir, justement, une étude sur la manière avec laquelle les Français s'informaient.
04:37 Et on voit que la proximité, à l'heure de l'hyper-information, en fait, et puis d'une certaine fatigue informationnelle pour certains de nos concitoyens,
04:45 la proximité, savoir ce qui se passe à côté de chez eux, ça prend une importance de plus en plus prégnante.
04:52 Et du coup, l'Arkom est très attaché à ça.
04:55 Vous savez que la première mission, quand même, du régulateur, c'est le pluralisme.
04:59 Le pluralisme, c'est quoi ? C'est évidemment ce qu'on met sur les antennes.
05:02 Il faut avoir des antennes qui ressemblent à la société.
05:05 Mais c'est aussi le fait que, où que vous soyez sur le territoire, quand vous allumez votre poste de télé, votre poste de radio,
05:11 vous avez le choix dans ce que vous pouvez écouter ou regarder.
05:14 Et donc, nous, on est très attachés à ça.
05:16 Et ce maillage, effectivement, des télés locales, c'est quelque chose qui est très important pour l'Arkom.
05:20 – Allez, au passage, on va jeter un coup d'œil sur les audiences de TVTour.
05:23 Vous êtes 238 600 téléspectateurs à avoir l'habitude de nous regarder chaque semaine.
05:28 Une progression de 24,3 %.
05:30 Merci à vous de votre fidélité.
05:33 C'était un petit moment d'autosatisfaction.
05:35 L'information locale, les télés locales sont un enjeu de développement.
05:38 Un groupe comme Altice ne s'y est pas trompé car il y a aujourd'hui 10 BFM en région.
05:42 Quel regard vous portez sur cette tendance ?
05:45 – Ce maillage, jusqu'à présent, c'était, enfin jusqu'à présent, jusqu'à il y a quelques années,
05:50 c'était vraiment le propre du service public.
05:53 C'était France 3 et puis France Bleu pour la radio.
05:57 Encore qu'il y a beaucoup de radios locales depuis très longtemps,
06:00 mais les télés locales en maillage comme ça, en toute information,
06:06 c'était quand même le propre des France 3.
06:09 Donc là maintenant on a un acteur privé qui se déploie.
06:12 Il y en avait d'autres qui avaient essayé avant, on se rappelle de M6,
06:15 qui avait fait des tentatives, ça n'avait pas marché comme il voulait.
06:18 Je trouve que c'est intéressant d'avoir là aussi du choix de la concurrence,
06:23 il faut le dire parce que c'est bien, il y a de l'émulation comme ça entre les antennes.
06:27 Et puis vous ajoutez à ça effectivement des télés qui sont exclusivement locales
06:31 comme la vôtre et on commence à voir un paysage
06:34 avec une télévision de proximité qui devient intéressante.
06:37 Aurélie, en tant que présidente de Local TV, quel regard vous portez vous
06:40 sur cette tendance-là, ces dits BFM en région ?
06:42 C'est une concurrence ou alors il faut accepter ce qui se passe
06:45 et puis faire au mieux pour se démarquer ?
06:47 Écoutez, moi je trouve ça très bien parce que ce qui compte,
06:49 c'est que l'information soit présente.
06:51 C'est que des acteurs professionnels qui travaillent une information vérifiée
06:54 soient présents sur le territoire.
06:56 Et nous travaillons évidemment et aussi régulièrement
07:00 avec les chaînes de BFM en région.
07:03 TV Tour est une filiale, je reprends ce que vous disiez tout à l'heure,
07:06 de la Nouvelle République, sa petite sœur aujourd'hui majeure,
07:08 merci pour vos vœux.
07:09 Le paysage est très diversifié, certaines chaînes sont donc adossées
07:13 à des groupes de presse, d'autres ont des capitaux publics,
07:16 je crois que c'est le cas de TVR ou TV Vendée.
07:19 D'autres c'est un mix public-privé, d'autres sont entièrement privés.
07:22 Donc autant de cas différents, autant de réponses peut-être,
07:27 j'imagine, à cette question, comment se portent les TV locales en France ?
07:30 Alors les télévisions locales vivent en fait à la fois la même chose
07:35 que leur grande sœur nationale, c'est-à-dire un contexte
07:38 d'énorme bouleversement.
07:40 C'est évident, la présence des GAFA, le fait qu'ils captent aujourd'hui
07:46 la majorité des revenus publicitaires, y compris au local,
07:49 on pourrait croire que ça ne se joue qu'au niveau national,
07:51 mais non, c'est aussi le cas pour nous dans nos territoires,
07:55 le changement des usages bien évidemment,
07:57 mais là où malgré tout l'avenir n'est pas si sombre, je pense,
08:03 pour les acteurs que nous sommes, c'est que nous avons
08:06 cette relation de proximité, comme on le disait au début de l'émission,
08:09 et cette relation de proximité qui se vit à la télévision
08:12 mais aussi sur les supports digitaux.
08:14 Et finalement ce qui compte, c'est la relation,
08:17 c'est ce contact direct que nous avons avec les gens qui nous suivent,
08:21 aujourd'hui pour certains uniquement sur les réseaux sociaux,
08:24 mais écoutez c'est très bien, moi je pense que finalement,
08:28 et puis il faut dire les choses telles qu'elles sont,
08:30 nous avons aussi cette habitude d'évoluer dans des contextes économiques
08:34 qui sont extrêmement contraints, on le sait bien,
08:36 donc je pense qu'on saura encore une fois changer,
08:41 et aussi trouver d'autres issues pour faire en sorte
08:45 d'être des acteurs encore présents demain dans le paysage.
08:47 – Les télés locales remplissent cette mission de service public de l'information,
08:50 leur indépendance est primordiale puisqu'elles participent
08:53 de cette diversité dont vous parliez tout à l'heure,
08:55 cette indépendance est garantie, les télés locales sont indépendantes.
08:59 – Oui, en tout cas l'Arkom fait tout pour essayer de faire en sorte
09:03 que l'indépendance du média et à l'intérieur du média des rédactions,
09:08 quand il y a des rédactions, soit garantie,
09:11 ça se fait par des engagements conventionnels,
09:13 par des exigences en matière de structure même,
09:16 qui font que quand une chaîne de télévision privée est adossée à un grand groupe,
09:22 on exige qu'il y ait un directeur de la rédaction, un rédacteur en chef,
09:27 qui soit vraiment spécifiquement dédié à cette antenne-là
09:30 pour essayer effectivement de préserver.
09:32 Puis on a les comités d'éthique aussi dans chaque chaîne
09:35 qui sont là aussi pour veiller à cette indépendance-là.
09:38 Mais c'est sûr que l'Arkom est obligé d'accompagner ce mouvement-là
09:43 en garantissant le pluralisme et l'indépendance
09:46 parce que vous avez rappelé les chiffres,
09:48 aujourd'hui on a beaucoup de chaînes de télévision privées
09:51 qui sont adossées à des grands groupes parce que,
09:53 sous la pression du numérique, l'économie rend difficile,
09:58 puis ça coûte cher de faire de la télévision.
10:00 Donc ça coûte, je crois que le budget moyen des chaînes de télé locale,
10:04 c'est 2 millions d'euros, dont 710 000 euros qui sont consacrés à l'information.
10:09 Donc ça coûte beaucoup d'argent.
10:11 Et donc c'est difficile d'avoir des équilibres économiques,
10:13 d'où la nécessité, on voit bien les consolidations qui ont eu ces dernières années,
10:18 qui font que les chaînes de télé privée sont adossées maintenant pour beaucoup
10:21 à des grands groupes de presse quotidienne régionale ou à BFM.
10:25 Et donc c'est très bien parce que c'est bon pour leur santé économique,
10:28 mais en même temps, il faut effectivement se garantir que
10:32 ceux qui font de la télévision continuent de faire de la télévision en toute indépendance.
10:35 – L'indépendance financière c'est une des clés,
10:37 c'est garanti par l'Ecom, c'est les contrats d'objectifs et de moyens
10:40 signés entre les télés locales et les collectivités,
10:42 c'est une obligation en fait pour avoir une autorisation d'émettre ?
10:45 – Non, ce n'est pas une obligation, mais en revanche dans la question
10:51 des contrats d'objectifs et de moyens, dont on voit qu'ils occupent
10:53 quand même une place très importante, Aurélie le dira mieux que moi,
10:56 dans l'économie des télévisions locales, ce qui est sûr c'est que
10:59 pour avoir ces télévisions qui coûtent cher et qui ont une véritable utilité,
11:05 notamment de proximité et de pluralisme, c'est plutôt bon de savoir
11:10 que les pouvoirs publics sont investis, y compris financièrement,
11:13 pour soutenir justement ces médias.
11:16 – Aujourd'hui les télés locales n'ont pas été déclarées
11:18 "services d'intérêt général" par l'Arquum, contrairement à d'autres chaînes de la TNT,
11:21 comme je ne sais pas CNews ou TF1, ce qui leur permettra à elles
11:25 d'être facilement accessibles sur les TV connectées.
11:27 Les télés locales sont des télés de la TNT, nos audiences sont en hausse,
11:31 les télés de spectateurs nous sont fidèles, on l'a vu,
11:33 ils peinent de plus en plus malgré tout à nous retrouver sur les box par exemple.
11:37 Pourquoi ne sommes-nous pas "services d'intérêt général" ?
11:39 Est-ce qu'il y a un calendrier potentiel qui est prévu pour qu'on le soit un jour ?
11:42 – Alors, on n'a pas encore de calendrier très précis,
11:45 il est très suspendu finalement aux travaux de la Commission européenne,
11:47 puisque vous savez que quand on prend une décision en la matière,
11:51 on la présente à la Commission européenne qui va nous dire "oui c'est bien"
11:55 ou "non, il faut aménager, il faut revoir la copie".
12:00 C'est ce qu'on a fait dans notre premier paquet, on va dire, de décisions
12:04 qui consistent à déclarer comme "services d'intérêt général"
12:08 les chaînes nationales privées, en l'occurrence,
12:11 puisqu'il y a déjà les chaînes publiques et gratuites de la TNT,
12:16 mais ça n'est qu'une première partie du travail.
12:18 Bien évidemment, on n'oublie pas les télévisions locales,
12:21 on n'oublie pas les radios non plus, sur lesquelles on va travailler.
12:24 Comme c'est un travail qui est très complexe, on travaille de manière séquencée.
12:27 Donc on a commencé par les chaînes gratuites nationales de la TNT
12:31 et puis ils vont suivre évidemment tous les travaux sur les télés locales
12:36 et sur les radios, il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur le sujet.
12:40 – Aurélie Rousseau, pas d'inquiétude non plus à avoir ?
12:42 – Écoutez, moi, si je peux plutôt dire l'inverse, beaucoup d'inquiétude.
12:45 Beaucoup d'inquiétude, confiance en l'ARCOM,
12:47 et je sais que vous serez soucieux de garantir à nos chaînes
12:51 qu'elles soient accessibles, parce que l'accessibilité,
12:53 finalement, c'est ça la question.
12:55 Et aujourd'hui, se dire, enfin pas aujourd'hui, demain,
12:58 se dire de ne pas être accessible facilement sur les écrans connectés,
13:02 sur les applis des écrans connectés, pour nous, c'est presque une question
13:04 de vie ou de mort. Donc c'est l'avenir qui se prépare maintenant
13:07 et c'est pour ça qu'on fait savoir partout que les médias que nous représentons
13:12 méritent ce statut d'intérêt général, de manière, enfin,
13:15 pour ce que nous faisons dans les territoires, je pense que
13:18 en aucun cas, ceci ne peut être contredit.
13:20 – Les TV ont les devoirs de répondre à des règles, en fait,
13:24 édictées par l'ARCOM, maîtrise de l'antenne, équilibre des temps de parole,
13:28 il y a des contrôles qui sont effectués rapidement,
13:30 ce sera ma dernière question, parce qu'on arrive au bout,
13:32 juste pour montrer qu'on ne s'improvise pas à un télélocal,
13:36 on dépose un dossier, puis derrière, il y a des contrôles
13:38 et on a des obligations.
13:39 – Absolument, alors l'ARCOM, en fait, est affectataire de fréquence,
13:42 c'est-à-dire qu'on vous donne la capacité, on vous donne une autorisation
13:45 d'émettre et c'est gratuit, et en échange, vous signez,
13:48 vous les télélocals, des conventions avec l'ARCOM,
13:50 dans lesquelles vous prenez des engagements,
13:52 dont des engagements liés au pluralisme et notamment
13:55 au temps de parole des personnalités politiques.
13:58 Alors le contrôle, d'abord, il y a de l'auto-contrôle,
14:00 il y a de l'auto-déclaration, on regarde ce que vous nous envoyez
14:04 pour bien vérifier que vous respectez les règles,
14:06 et puis on fait du carottage, si j'ose dire, pour vérifier
14:09 qu'effectivement, ce que vous déclarez correspond bien à la réalité,
14:15 et en général, ça se passe plutôt bien, on a rarement besoin
14:19 de rappeler à l'ordre les médias en la matière.
14:22 – Merci à vous deux, comment se fabrique l'info,
14:25 comment elle est ressentie par les téléspectateurs,
14:27 comment on les intéresse, et on en parle dans notre deuxième partie,
14:29 d'un mois dans les médias, avec deux nouveaux invités,
14:33 Marie-Laure Gris et Pépianque Toufdi.
14:35 À tout de suite.

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