La journaliste Charlotte d'Ornellas revient sur le départ du proviseur du lycée Maurice Ravel, forcé de quitter ses fonctions après des menaces de mort de la part de ses élèves : «Déjà au moment où avait éclaté l'affaire, vous aviez un nombre considérable de chefs d'établissements de la région parisienne qui étaient descendus dans la rue, ce qu'on n'avait pas vu depuis toujours».
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00:00 - Déjà au moment où ce proviseur, enfin où avait éclaté l'affaire,
00:03 vous aviez un nombre considérable, je ne veux pas le dire parce que j'ai peur de me tromper,
00:07 mais un nombre considérable de chefs d'établissement de la région parisienne
00:10 qui sont descendus dans la rue, ce qu'on n'avait pas vu depuis toujours en fait je crois,
00:14 pour évoquer ces questions de sécurité qui sont quand même assez mal venues à l'école depuis des décennies.
00:19 Donc c'est vraiment qu'il faut que la situation soit dramatique
00:23 pour que les professeurs et les chefs d'établissement s'inquiètent.
00:26 - Mais non parce qu'en fait ça va passer, demain on parlera d'autre chose, ça sera oublié, voilà.
00:32 - Et là vous avez raison.
00:33 - C'est pas de vague et puis on parle d'autre chose et puis les Jeux Olympiques arrivent
00:36 et puis regardez le 93 tout se passe bien, on a même donné plus de place pour le 93.
00:41 Pourquoi ? On ne sait pas pour les Jeux Olympiques.
00:44 Le 93 aura le droit à plus de place que la Loire-Atlantique. Pourquoi ? On ne sait pas.
00:49 [Musique]