• il y a 9 mois

Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c’est Cristiana Reali, comédienne, pour la pièce "Un Tramway nommé Désir" de Tennessee Williams, au Théâtre des Bouffes Parisiens jusqu’au 28 avril.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

Category

🗞
News
Transcription
00:00 J'ai le bonheur de recevoir ce matin une grande comédienne qui donne absolument tout sur scène en ce moment dans la pièce mythique "Un tramway nommé Désir".
00:07 Bonjour Christiane Aréli. - Bonjour.
00:09 Merci beaucoup d'être là ce matin pour cette pièce magnifique dont on va parler dans un instant.
00:14 Mais d'abord on commence par les présentations, le portrait sonore, des petits sons pour mieux vous connaître.
00:19 Voici le premier.
00:20 On met tout de suite une grosse ambiance.
00:28 On réchauffe l'atmosphère surtout. - Qu'est-ce qu'on entend là ?
00:32 Vinicius. - Exactement.
00:34 Vinicius de Moraes, c'est comme ça qu'on dit ? - Oui, Vinicius de Moraes.
00:38 Votre enfance c'est d'abord le Brésil, Christiane Aréli.
00:41 Vous êtes née, vous avez grandi jusqu'à l'âge de 9 ans.
00:44 Mais aujourd'hui il paraît que vous écoutez encore que de la musique brésilienne ou à peu près que ça.
00:48 Enfin 80% de musique latino, pas tout brésilienne.
00:52 "La Chanta" ça vous dit quelque chose ou pas ? Parce qu'elle va débarquer dans un instant.
00:55 Oui, c'est la chanteuse de... - Popcorn Salé.
00:58 Voilà, quand même. Et vous chantez vous-même ?
01:02 Je chante mal, je chante tout le temps, mais je chante très mal.
01:04 Vous chantez quoi ? - Je chante de tout.
01:07 T'es sérénate ? - Oui, j'adore chanter.
01:11 Dans ma famille ça finit toujours en boeuf.
01:15 Alors que personne sait chanter à part ma mère.
01:18 Je jouais beaucoup de guitare, donc on faisait beaucoup de fin de soirée chantante.
01:23 Et alors vous vivez en France je disais depuis l'âge de 9 ans, mais vous n'avez toujours pas la nationalité française.
01:28 Ça devient la discussion systématique. - Ça devient un gag.
01:32 Je l'ai parce que je peux l'avoir, c'est pas du tout que la France me refuse, c'est juste que je dois faire les papiers.
01:37 Vous souffrez de phobie administrative.
01:40 Mais vous vous sentez quand même plus française que brésilienne ?
01:44 En fait j'ai l'impression que le Brésil c'est mon identité, mais que mon cœur est français.
01:56 C'est un mélange des deux.
01:58 Vous suivez toujours ce qui se passe au Brésil ? Par exemple Emmanuel Macron qui va au Brésil.
02:02 Je ne savais pas qu'il allait au Brésil.
02:05 Vous allez suivre l'actualité ?
02:07 Oui, parce que je suis beaucoup les sites et les comptes sur les réseaux.
02:11 Et puis j'ai la TV Globo sur mon ordinateur.
02:17 J'ai toutes les émissions.
02:19 Ah oui, vous regardez aussi la TV ?
02:21 La TV et les CD c'est en replay.
02:23 Je regarde les scènes infos.
02:27 Allez, extrait suivant.
02:29 Qu'est-ce que c'est que ça ?
02:35 C'est jamais ensemble nous !
02:37 Il paraît que vous avez failli avoir un rôle dans la boum.
02:40 J'ai fait les essais de la boum quand j'avais 13 ans.
02:44 Je faisais un cours de théâtre amateur et la casting de la boum,
02:48 donc il faisait le casting de la boum, est venue me voir et m'a fait faire passer des essais.
02:53 Et donc on n'était plus que trois.
02:55 Et comme vous avez pu le remarquer, ce n'est pas moi qui l'ai eu.
02:59 Je crois que votre père de toute façon ne voulait pas trop.
03:01 Je ne savais même pas que je faisais des castings.
03:03 Parce que c'est des castings un peu sauvages en même temps.
03:06 J'en faisais un ou deux.
03:08 Mais oui, pour lui, on allait rentrer au Brésil, c'est quoi casting ?
03:11 Il ne savait même pas ce que ça voulait dire.
03:13 Donc, il ne savait pas que je voulais faire ce métier.
03:15 D'abord, je ne l'avais pas encore non plus formulé.
03:17 Mais non, à l'époque, je trouvais ça même étrange de pouvoir faire des choses comme ça,
03:22 sans demander l'autorisation des parents.
03:24 Ou alors je le faisais signer comme ça, pendant qu'il me faisait.
03:27 Et puis à la base, votre entrée dans un cours de théâtre,
03:29 c'était une idée de votre mère qui avait une petite annonce pour vous aider à apprendre le français.
03:32 Vos sœurs ont arrêté, mais pas vous.
03:35 Vous avez continué et quelques années plus tard, vous ferez ça.
03:38 Vous saviez que pour le cœur, il n'y avait pas d'écran total ?
03:57 La saga de l'été 96, c'est un indigo,
04:00 qui vous a fait connaître et que vous allez tourner à Cuba pendant sept mois.
04:04 C'est très long, ça ne se ferait pas ça aujourd'hui.
04:06 Je pense que sept mois de tournage, c'est incroyable.
04:08 Oui, c'était des huit fois une heure et demie quand même.
04:10 C'était énorme.
04:11 Et vous viviez le tournage dans des conditions un peu spartiates, je crois.
04:14 Ce n'était pas simple.
04:15 Oui, non, ce n'était pas simple.
04:17 Pas à cause de la prod, c'était à cause de Cuba surtout.
04:19 Parce que c'était un peu compliqué.
04:21 On n'était pas à la Havane.
04:23 En plus, on a dû tourner un mois et demi à la Havane en tout.
04:25 On était vraiment dans des petits patelins, dans des endroits incroyables par contre.
04:29 Et vous teniez le rôle-titre de Terre Indigo avec Francis Huster, bien sûr,
04:33 qui a été ensuite votre compagnon pendant 17 ans.
04:37 Et aujourd'hui, vous êtes sur scène avec cette magnifique pièce qui s'appelle
04:40 "Un tramway nommé Désir".
04:42 C'est au Bouffre Parisien jusqu'au 28 avril.
04:44 On va en parler dans un instant.
04:46 Restez avec nous, Christiane Ariel et à tout de suite.
04:48 Culture Média 9h30, 11h00