• il y a 9 mois

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Transcription
00:00 Ce matin, on a deux gardes à vue en cours
00:02 pour des violences, outrages, rébellions,
00:04 et puis une garde à vue pour des faits de viols
00:08 qui a débuté à 8h30.
00:09 Tu signes.
00:11 On arrive, on regarde les gardes à vue
00:13 qui sont tombées pendant la nuit.
00:15 On a un mail du commissariat de La Rochelle
00:18 qui nous donne le fil des événements de la nuit,
00:21 notamment à Royan et Sainte.
00:22 En gendarmerie, c'est pareil.
00:25 Et puis, on traite l'actualité judiciaire
00:27 comme elle se présente.
00:28 Gendarmerie nationale, veuillez patienter.
00:31 Nous allons donner suite à votre...
00:32 Mais va faire Monsieur Azzal, il est dans les brailles.
00:34 Ouais, bonjour mon adjudant.
00:36 Enfin, heureux bonjour.
00:37 Oui, excusez-moi pour cette nuit encore.
00:39 Non, non, vous avez bien fait de m'appeler,
00:40 il n'y a pas de problème.
00:41 Donc du coup, finalement, on n'a pas levé la garde à vue.
00:43 Le médecin a trouvé que c'était compatible.
00:45 D'accord !
00:48 Prendre part à un procès de la CISSS,
00:49 c'est toujours une émotion particulière
00:51 parce que les enjeux pénaux sont très lourds.
00:52 Les peines encourues par les accusés
00:55 sont les plus graves parmi celles prévues par le Code pénal.
00:58 Et on juge des drames humains, des vies brisées,
01:02 tant du côté des accusés que du côté des victimes.
01:04 Donc il y a toujours une charge émotionnelle importante.
01:07 Je ne vous cache pas que certains soirs,
01:08 j'embrasse fortement mes enfants quand je rentre
01:10 parce que c'est aussi une source de réconfort.
01:12 [Bruit de pas]
01:14 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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