Le politologue Guillaume Bigot est revenu sur l’audition de Vincent Bolloré à l’Assemblée nationale : «Il y a quelque chose de gênant dans tout ce dispositif, c’est l’inversion accusatoire. Ils ne veulent pas débattre et ils reprochent à la chaîne de ne pas débattre avec eux alors qu’ils ne viennent pas débattre» dans #Facealinfo
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00:00 Vous avez raison de noter qu'il y a quelque chose de l'agressivité qui est un peu retombée.
00:04 Mais pour une raison simple, c'est que
00:07 même si on est dans un combat politique, ce qui était évidemment le cas des députés et des filles par exemple,
00:12 la vérité rend toujours un son assez particulier en fait.
00:17 Et finalement, ils ont probablement été surpris de voir qu'il y avait vraiment une ouverture
00:22 précisément au débat, contrairement à leur fantasme.
00:26 C'est toujours intéressant de sortir du fantasme et de se confronter à la réalité.
00:29 Et je pense que c'est exactement ce que veut faire CNews.
00:31 On peut critiquer CNews, que CNews n'est pas...
00:34 Ils ont tout reproche, etc. comme aucune entreprise.
00:37 Mais la vérité c'est qu'il y a une envie quand même de s'intéresser au réel,
00:41 et de se frotter au réel.
00:42 Et moi ce qui me paraît le plus choquant dans tout ce dispositif,
00:45 moi non plus je ne suis pas un perv de l'année en politique,
00:47 mais il y a quelque chose qui est gênant, c'est l'inversion accusatoire.
00:51 C'est que précisément, ils ne veulent pas débattre.
00:54 Et ils reprochent à la chaîne de ne pas débattre avec eux,
00:58 alors qu'ils ne viennent pas débattre.
00:59 C'est ça qui est absolument fou.
01:01 Et précisément, Charlotte a raison,
01:03 il y avait quelque chose de l'ordre du débat qu'ils ne veulent pas faire,
01:07 parce que s'ils faisaient ce débat,
01:08 ils ne pourraient pas reprocher à la chaîne de ne pas débattre,
01:10 et de ne pas être ouvertes.
01:11 [Musique]
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