L'Assemblée nationale devrait approuver la stratégie d'aide à l'Ukraine lors d'un débat et d'un vote symbolique qui, en pleine campagne des élections européennes, mettra en lumière les divisions à gauche et la position délicate du Rassemblement national.
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00:00 Comment mettre fin à la guerre si on ne crée pas les conditions d'un rapport de force ?
00:04 Si on ne montre pas à Poutine que le temps joue contre lui et que sa défaite est inéluctable ?
00:11 Les peuples qui ne veulent pas périr et qui veulent la paix doivent comprendre que ni l'une ni l'autre de ces fins ne peuvent s'obtenir sans que le risque de la guerre soit clairement envisagé, disait Marc Bloch en constatant l'étrange défaite de 1940.
00:24 Les pacifistes avaient tort alors, ils ont tort aujourd'hui. Les bons sentiments n'arrêteront pas les tanks.
00:29 Abandonner l'Ukraine, c'est encourager les guerres de demain. C'est récompenser la Russie au moment à le redouble de menaces et d'agressivité à notre égard avec ses provocations, ses attaques cyber et ses ingérences.
00:42 Et oui, c'est à la France de porter la voix de la résistance européenne. Il y va de notre intérêt et de notre responsabilité historique. La responsabilité de mener le réarmement moral d'une Europe qui sort de sa léthargie et assume de défendre sa sécurité peut être seule demain sans les Etats-Unis.
01:00 Une Europe qui s'engage aussi pour la sécurité de nos partenaires, baltes, polonais, tchèques, suédois ou finlandais menacés en première ligne par Moscou et que nous avons trop longtemps négligé. Ils seront les premiers menacés demain si l'Ukraine tombe.