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00:00 Ça vous concerne.
00:02 Les amis, ça vous concerne, ça continue bien évidemment dans votre numéro de février du Grand Rendez-vous de l'immobilier avec la capsule que vous aimez beaucoup.
00:12 Ça vous concerne. On a un agent immobilier Guillaume, un agent immobilier Jean-Luc Brulard. Salut Jean-Luc.
00:18 Et un habitué du Grand Rendez-vous de l'immobilier. Bonjour Guillaume.
00:20 Bonjour Sylvain. Jean-Luc Brulard de l'agence Imedia Royal Malmaison. Bonjour Jean-Luc. Bonjour à tous.
00:26 Une question de Michel de Tour. Michel envisage de faire un investissement locatif.
00:31 Et pour cet investissement locatif, il vise un petit studio.
00:35 Mais il a entendu, parce qu'on en parle de souvent, qu'il y a beaucoup de contraintes qui pèsent sur les studios, notamment quand on envisage une location.
00:44 D'où la question, quels sont les principaux points de vigilance sur lesquels notre Michel doit s'appuyer pour être sûr de pouvoir louer son studio durablement ?
00:59 Alors effectivement, vaste sujet, vaste enjeu. Je vais essayer de vous résumer ça.
01:05 Mais en particulier depuis 2021, relongement de la loi Elan, réforme du fameux DPE, diagnostic de performance énergétique,
01:15 mise en place de calendrier pour faire simple. Depuis le 1er août 2022, les logements classés FSG ne peuvent plus être augmentés.
01:29 Les baux continuent. Les loyers ne peuvent plus être augmentés. Mais surtout pour les passoires thermiques, puisque c'est leur nom.
01:40 D'abord, celles qui sont hyper passoires. Et là, il faut quand même redonner un point aux auditeurs importants pour lesquels l'énergie finale, pardon d'être technique, est supérieure à 450 kilowatts.
01:52 Interdiction de les louer depuis 2023. C'est ce qu'on appelle les G+ sur les états.
01:58 Alors les fameux, voilà. Là, j'en ai un, mais on est à la radio. Mais il faut faire attention, parce que le gros chiffre qui est donné, les 418 dans mon exemple, on n'est pas loin du seuil.
02:08 Sauf que ça, c'est l'énergie primaire. Mais en dessous, en tout petit, il y a l'énergie finale. Et c'est celle-là, les 450. Et dans mon exemple, pour 418, on est à 182.
02:20 Donc attention, petite précision, peu importe. À partir de 2025, les logements classés G en général interdits à la location et ainsi de suite jusqu'en 2034, on remonte sur la grille.
02:36 Donc des gros enjeux là-dessus. D'autant que les choses sont en train de bouger. Car on s'est rendu compte depuis l'application de cela, les professionnels s'en sont fait largement l'écho,
02:49 mais évidemment, une réduction drastique des petites surfaces locatives sur le marché. Et évidemment, en parallèle, le doublement, je crois que c'était les dernières statistiques, des petits biens à vendre.
03:04 Puisque là, les primo-accédants, ils peuvent acheter. Donc des vraies sanctions là-dessus. Or, fort de ce constat et encore une fois des appels des organisations professionnelles et autres,
03:19 une réforme est annoncée pour les prochaines semaines, février, mars, pour assouplir le dispositif en matière de logements classés G, de petites surfaces.
03:32 Je ne vais pas rentrer dans la technique, mais en fait, on s'est aperçu qu'elles étaient très sanctionnées. Parce que maintenant, depuis 2021, on prend en compte le fait qu'il y ait un ballon d'eau chaude,
03:41 d'induction, etc. Et que ça, vous l'ayez dans un studio ou dans un cas de pièce, quand c'est divisé par le nombre de mètres carrés. Et bien évidemment, les petites surfaces sont sanctionnées.
03:50 - Donc les petites surfaces avaient des plus mauvais DPE dans un même immeuble.
03:54 - Donc si aujourd'hui, notre investisseur est en train de commencer ses recherches, il va voir le DPE qui doit maintenant et depuis 2 ans être obligatoirement affiché dans les annonces immobilières,
04:04 qui doit lui être communiqué en détail avant de faire un achat. Si toutefois, il est dans le cas d'un fameux G ou de choses comme ça, moi, je l'invite à peut-être attendre quelques semaines
04:16 que le dispositif soit revu de façon à refaire ou à faire faire par le vendeur un diagnostic actualisé sur ces nouvelles bases. Parce qu'on peut considérer qu'il y aura peut-être des améliorations.
04:29 Alors juste un mot, peut-être un peu personnel là-dessus. Parce qu'évidemment, quand on dit ça, un certain nombre de voix s'élèvent en disant « mais on va ralentir les économies d'énergie ».
04:40 Alors dans le contexte actuel que Sylvain connaît bien en matière de logement, on avait vécu il y a quelques années, avec les gilets jaunes je crois, l'équation fin du monde, fin du mois.
04:55 Aujourd'hui, avec ça et pour des centaines de milliers de familles, permettez-moi, c'est fin du monde, fin du toit.
05:02 Et moi, je ne peux pas me résoudre à cette équation. Je pense qu'il y a des solutions. On est tous d'accord qu'il faut améliorer les économies d'énergie.
05:09 Pour autant, ça ne peut pas se traduire par des gens à la rue et un parc locatif qui est en train de se réduire comme une peau de chagrin. Pardonnez-moi ce commentaire.
05:16 Je vote pour vous si vous vous présentez.
05:19 Vous pourrez couper au montage.
05:23 Ça te coule le bec, ça.
05:25 Non, non, mais c'est bien. C'est bien.