• il y a 10 mois
FAIT DIVERS / Un généraliste tourangeau aux assises pour empoisonnement ?
INTEMPERIES / Un flanc de coteau s'effondre à Veretz
SALON DE L'AGRICULTURE / Rencontre une famille d'exposants tourangeaux
CRISE AGRICOLE / Le point de vue de la vice présidente de la région également éleveuse de brebis

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Transcription
00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit. C'est l'heure de votre JT présentée ce soir par Hélène Chapellet. Bonsoir Hélène.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo. La grisaille est attendue tout au long de la journée de demain dans nos deux départements.
00:25 La température toujours très agréable, la minimale sera de 6 degrés et la maximale de 12 degrés à la une.
00:30 Ce soir, cette question s'agit-il d'un acte d'euthanasie altruiste ou d'un abus de faiblesse scrapuleuse ?
00:35 Un médecin généraliste de Tours aurait été payé pour aider un patient de 82 ans à mourir chez lui.
00:41 Le praticien pourrait être poursuivi aux assises pour empoisonnement avec préméditation. Plus d'explications dans ce JT.
00:49 Une partie du coteau de Verretz s'est détachée mardi, endommageant deux maisons en contrebas.
00:55 Rencontre avec l'une des deux familles touchées. Ces membres ne pourront peut-être pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines.
01:02 Enfin, connaissez-vous le kéfir Tourangeau ? Une famille a décidé d'en faire son business dans une ancienne propriété viticole à Craven-les-Coteaux.
01:10 Pour mieux faire connaître leur production, ces membres ont décidé d'investir dans un stand au Salon de l'agriculture. Nous les avons rencontrés sur place.
01:18 Dans notre séquence, on vous répond la question du soir. Quelle démarche pour éviter le gaspillage alimentaire ?
01:24 Pour répondre à cette question, notre invité Anaïs Moreau, conseillère technique développement durable au sein de Familles Rurales d'Indre-et-Loire sera à la fin de ce journal.
01:32 Un médecin généraliste Tourangeau pourrait être prochainement jugé aux assises d'Indre-et-Loire pour avoir aidé un homme de 82 ans à mettre fin à ses jours.
01:42 Les faits se sont déroulés en octobre 2019. Le médecin aurait injecté une forte dose d'insuline à l'octogénaire.
01:49 Lui répond qu'il s'agissait d'un placebo. Au-delà de l'acte en lui-même, il y a les conditions dans lesquelles cet arrangement a eu lieu.
01:57 De grosses sommes d'argent et des biens auraient été offerts au généraliste et à l'infirmière qui l'assistait. On tente d'y voir plus clair avec Léa Turquier.
02:06 Empoisonné pour ses proches, euthanasié pour la défense, c'est en tout cas dans cette rue qu'habitait l'homme décédé en 2019.
02:13 L'octogénaire aurait demandé à mourir chez lui en sollicitant l'aide de deux praticiens, un médecin et une infirmière.
02:19 Le médecin aurait injecté une forte dose d'insuline, un placebo selon la défense. Il est décédé un mois plus tard d'un empoisonnement polymédicamenteux d'après l'expertise médico-légale.
02:29 Les deux plaignantes dans ce dossier, nièces de l'octogénaire, se disent choquées par l'utilisation du terme euthanasie.
02:35 Leur oncle n'était pas en fin de vie d'après elle, mais vulnérable dans un état dépressif à tendance suicidaire, dont aurait profité le praticien selon l'avocat des plaignantes de ce dossier.
02:45 C'est une personne qui est en état de faiblesse, qui est dépouillée par deux personnes du monde médical et qui ensuite est empoisonnée.
02:54 Donc parler d'euthanasie, ça ne tient à aucun moment la route. On est dans un schéma qui ne relève en aucun cas de la médecine.
03:04 Car peu après le décès, ces 180 000 euros d'espèces et de biens appartenant aux défunts qui ont été retrouvés au domicile de l'infirmière principalement,
03:12 la soignante a d'ailleurs mis fin à ses jours pendant que l'affaire était en cours d'instruction, la veille de la reconstitution de la scène, c'était en 2022.
03:19 Le médecin aurait également touché une partie de cette somme. Lui, mis en examen pour empoisonnement donc avec préméditation,
03:26 pourrait passer devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire. C'est en tout cas ce qu'a demandé le parquet dans son dernier réquisitoire.
03:31 L'homme ayant déjà été en détention provisoire entre 2020 et 2021 pourrait encourir la réclusion criminelle à perpétuité.
03:38 Contacté, l'un des avocats de la défense nous explique que l'affaire est encore en cours d'instruction,
03:43 que la présomption de disnocence de son client demeure et qu'il n'a aujourd'hui pas le droit de communiquer sur cette affaire.
03:48 Pas de blessés mais une belle frayeur du côté de Véretz.
03:52 Suite aux importantes pluies de ces derniers jours, une partie du Coteau s'est effondrée dans cette commune qui borde le Cher.
03:59 Des dégâts impressionnants qui ont nécessité le relogement de deux couples.
04:03 Des travaux de consolidation vont être nécessaires afin d'éviter un nouvel incident.
04:09 Roméo Marmin a rencontré les familles touchées par ce glissement de terrain.
04:14 Les tombes et les dégâts, c'est horrible.
04:18 Je n'aurais jamais pensé que ça arriverait un jour mais c'est arrivé, malheureusement.
04:25 La journée d'hier a été bien remplie pour deux familles de Véretz au bord du Cher.
04:29 Deux murs qui protégeaient leur domicile des glissements de terrain ont cédé.
04:33 Le premier au beau milieu de la nuit et le second dans la journée.
04:37 Après le choc initial, il faut constater l'étendue des dégâts.
04:41 La moto est écrasée entre le mur de soutènement qui est tombé.
04:47 La cour est inaccessible, il ne fait pas des belles nuits.
04:54 Il n'y a pas de blessés, c'est ce qu'on se dit.
04:58 Les deux couples sinistrés ont trouvé une solution temporaire.
05:02 L'un chez des proches et l'autre dans un hôtel.
05:05 Une situation difficile à vivre car l'expartice devrait avoir lieu en mai prochain.
05:09 Il faut donc prendre son mal en patience, ce qui n'est pas facile avec un fils et une fille en bas âge.
05:14 Entre les enfants, le stress, pourquoi papa, maman, la maison est cassée.
05:22 On leur dit qu'on est en vacances, ça fait un peu vacances l'appart hôtel.
05:26 C'est compliqué pour tout le monde.
05:28 Ce n'est pas une première pour la commune de Véretz,
05:31 puisqu'en 2022, une coulée de terre avait envahi une rue à proximité.
05:35 Deux arrêtés municipaux empêchent l'accès à la cour des sinistrés pour éviter les dégâts humains.
05:40 Le stade peut évoluer, il peut y avoir encore d'autres effondrements.
05:43 Vous devez vous en douter aux précipitations exceptionnelles au mois de février.
05:46 Sur un mois comme ici, on a eu de doubles de précipitations par rapport à l'année dernière.
05:51 On est très vigilants afin d'assurer la protection totale des biens et des personnes,
05:56 et des personnes avant les biens d'ailleurs.
05:58 Des experts du syndicat Cavité 37 sont venus sur site hier et aujourd'hui
06:02 afin d'évaluer le risque de nouveaux effondrements.
06:05 On revient aujourd'hui encore sur le salon international de l'agriculture
06:10 qui se tient, rappelons-le, jusqu'à dimanche à Paris.
06:13 Et ce soir, on s'intéresse à une famille de Cravent-les-Coteaux
06:16 qui a loué pour la première fois un emplacement sur place.
06:20 Depuis 2020, Apo, Gaëtan et leurs enfants se sont lancés dans la production
06:24 et la commercialisation de boissons fermentées.
06:27 Découverte des kefir et kombucha made in Turin avec Lucas Chopin.
06:32 La famille Neranzakis mise gros sur le salon de l'agriculture.
06:36 Venu de Cravent-les-Coteaux, ils proposent des produits surprenants
06:39 habituellement présents dans d'autres pays.
06:41 A l'image du kombucha, une boisson à base de thé fermenté.
06:45 En 2020, ils décident de changer de vie et de se lancer dans leur propre production
06:49 une production qui ne s'improvise pas.
06:51 Nous on a connu ça, on était dans le médical et on est partis régulièrement au congrès aux Etats-Unis
06:57 et on a découvert ça aux Etats-Unis en fait.
06:59 Et on s'est dit c'est trop bien et on a essayé de trouver des souches là-bas qu'on a ramenées
07:03 et puis on a commencé à faire notre petite popote, nos petites expériences
07:06 avec des bouteilles qui explosent, clairement, avec des gouttes dégueulasses, c'est évident
07:11 et puis des trucs super aussi.
07:13 Des trucs super qui leur ont permis de se perfectionner
07:17 et de créer toute une gamme de boissons originales,
07:19 des boissons peu chères à l'achat mais malgré tout festives.
07:22 C'est la fête quand même parce qu'on a un palais large
07:24 et on commence à avoir des restaurateurs qui font des accords "mais kombucha"
07:28 comme ils font les accords "mais vin" parce que la demande de sans-alcool commence à monter quand même.
07:32 Le kombucha est issu d'un brassage puis d'une fermentation en fût de chêne,
07:36 particularité imaginée par le couple dans le pays du vin.
07:39 Une bonne bouteille nécessite environ six semaines de travail
07:42 et a la particularité d'avoir des vertus quasi médicinales.
07:46 C'est notre principe de pouvoir aller tout ce qui est bon au niveau du goût
07:50 mais que ça reste surtout bon pour la santé.
07:52 C'est des boissons qui sont fermentées, tout ce qui est fermenté en général est bon
07:56 et ces produits, le kéfir et le kombucha, sont remplis de probiotiques
08:00 et de très bons acides organiques qui ont plusieurs effets,
08:04 notamment un effet détoxifiant pour l'organisme.
08:07 En plus du kéfir et du kombucha, ici l'on propose une large gamme de produits
08:11 comme des vinaigres au kéfir, de l'ail noir ou même des bonbons et des sels au kombucha.
08:15 Si l'aventure du salon de l'agriculture ne s'est pour le moment pas montrée fructueuse en termes de vente,
08:20 les Nairnzakis sont ravis de la visibilité que leur a apporté l'événement.
08:25 Elle est éleveuse de brebis à l'huile mais aussi également vice-présidente de la région Centre-Val-de-Loire.
08:33 20 ans qu'elle s'occupe de sa bergerie et de sa production d'agneaux,
08:37 et bientôt trois ans qu'elle doit en plus jongler avec ses fonctions de vice-présidente en charge de l'agriculture.
08:43 Alors quel est son regard sur la crise actuelle des agriculteurs ?
08:46 Notre invitée du jour est Temanouata Girard.
08:51 Bonjour.
08:53 Je savais que j'allais accrocher votre prénom, toutes mes excuses.
08:55 Je le disais, vous êtes vice-présidente déléguée à l'agriculture et à l'alimentation à la région,
09:00 éleveuse également de brebis à l'huile.
09:03 Quelles sont d'abord les particularités de notre région que vous connaissez si bien ?
09:08 Alors ce qui est bien sur notre région au niveau agriculture, c'est qu'on a un panel de production très très large.
09:13 On est souvent identifié comme une région uniquement céréalière.
09:16 En effet, on est une grosse région céréalière, on a une grosse responsabilité sur l'approvisionnement des céréales à travers le monde.
09:22 Mais pas que, on a quand même beaucoup d'AOP fromagères avec nos fromages au lait cru,
09:27 on a du vin, on a de l'arboriculture, on est la première région à être producteur d'oignons,
09:34 on a beaucoup de production sur les semences, on est très fort aussi.
09:38 Donc c'est vraiment un panel très très large.
09:41 Et finalement, combien d'agriculteurs dans la région centre ?
09:43 On a un peu plus de 19 000 fermes.
09:46 Vous étiez donc hier en compagnie de François Bonneau sur le stand de la région centre au salon de l'agriculture,
09:52 500 m2 de vitrine avec nos produits.
09:55 Aujourd'hui, c'est inenvisageable de ne pas être présent pour la région dans ce salon-là ?
10:01 Alors je suis agricultrice, donc pour moi, le salon de l'agriculture, c'est le plus beau événement,
10:05 le plus bel événement de l'année sur Paris.
10:08 Non, réellement, c'est une vraie carte postale sur notre région.
10:12 C'est le moment où nos producteurs, nos produits, il y a le concours général de l'agriculture,
10:16 où nos produits sont bien souvent lauréats lors de cet événement.
10:20 C'est le moment aussi où on arrive à mettre en lumière tous ces acteurs.
10:24 On a un contexte politique, certes, mais on a aussi vraiment une grande fierté
10:30 de montrer que la région centre Val-de-Loire, c'est les Jardins de la France,
10:33 c'est toute cette thématique qui rentre aussi en compte, à prendre en compte en tout cas,
10:37 au niveau du tourisme par exemple.
10:39 Vous l'avez dit, il y a un contexte politique qu'on ne peut pas ignorer.
10:42 L'idée d'un prix minimum garanti a été proposée par Emmanuel Macron à l'ouverture de ce salon,
10:47 une ouverture houleuse, pour assurer donc un revenu décent aux agriculteurs.
10:51 Bonne ou mauvaise idée selon vous ?
10:54 Je n'arrive pas à me prononcer jusque-là.
10:58 C'est une bonne idée parce que j'ai beaucoup milité pour ce prix minimum garanti pour les producteurs.
11:03 Tout ce que je peux entendre aujourd'hui, c'est comment on peut accepter que les producteurs,
11:07 que les agriculteurs, les agricultrices puissent produire et vendre à prêt, à perte,
11:12 parce que normalement c'est interdit.
11:14 Donc si elles vendent sans que les coûts de production ne soient pas pris en compte,
11:19 c'est un vrai sujet.
11:21 Aujourd'hui, la crise agricole est due au revenu.
11:23 Les agriculteurs et les agricultrices ont vraiment besoin d'un vrai revenu.
11:27 Et si on dit revenu, on dit reconnaissance du métier.
11:29 Et je pense que l'appel au secours qui se fait depuis quelques mois, il doit trouver une réponse.
11:35 Emmanuel Macron, il a eu un temps assez serré, je pense, pour donner cette réponse.
11:39 Donc je ne sais pas derrière comment c'est préparé.
11:41 On entend que d'un côté c'est une très mauvaise idée.
11:43 On entend d'autres qui disent qu'il faut quand même prendre en compte cette alerte.
11:47 Juste un exemple, on a une crise laitière là qui se joue depuis quelques mois.
11:54 Les producteurs demandent à être au moins rémunérés à 50 centimes
11:57 parce que ça leur coûte 40 centimes de produire un litre de lait.
12:00 Donc je pense que ça, ça peut s'entendre.
12:02 En tout cas, ça doit se travailler.
12:04 Est-ce que la région, alors on l'entend, l'État est partie prenante,
12:06 mais est-ce que la région a un pouvoir, peut influer, peut jouer un rôle dans cette crise agricole ?
12:11 Alors nous, on a voté la stratégie agricole de la région en décembre dernier.
12:17 Et la volonté de la région, elle est bien d'accompagner cette transition agroécologique
12:23 comme elle est demandée par le consommateur lambda, ce qui est normal.
12:25 On a besoin de protéger notre planète, mais en même temps,
12:29 on a besoin de donner le temps et de laisser le temps aux agriculteurs
12:32 de s'adapter, de trouver des alternatives.
12:35 Donc nous, on essaye de travailler avec toutes les filières.
12:37 On a les fameux capes filières, en fait les contrats d'appui de production auprès des filières.
12:43 Donc on a 14 capes filières et on travaille avec eux pour qu'ils trouvent de la rentabilité,
12:50 pour qu'ils trouvent de l'innovation également et des moyens en tout cas de travailler sur leurs revenus notamment.
12:56 Bon bah écoutez, merci Temanuata Girard d'être venue sur notre plateau.
13:01 Merci de votre éclairage.
13:03 Merci beaucoup. Une question à présent dans ce journal.
13:05 Comment faire pour occuper ses petites têtes blondes durant les vacances d'hiver
13:08 alors que le temps, on va le dire, n'est pas vraiment de la partie Hélène ?
13:11 Eh oui, une après-midi sportive en salle était organisée aujourd'hui dans le quartier de la Rotonde à Tours
13:18 au programme du football, du taekwondo, de la boxe mais également, vous l'avez vu, des jeux gonflables.
13:23 Quelques heures pour éloigner les enfants de leurs écrans et leur permettre peut-être de se défouler un peu.
13:29 Moi, ça me rend content. J'aime bien jouer avec mes amis au foot. Ça me fait du plaisir.
13:39 Ça crée un équilibre du coup avec la scolarité, le complément du sport au niveau de ceux qui veulent rester dans le cadre du loisir
13:50 et ceux qui veulent avoir l'esprit de compétition.
13:53 Tout à l'heure, il y en a un qui m'a dit "c'est comme ce que fait Jean-Claude Van Damme".
13:56 Je dis exactement, c'est comme ce que fait Jean-Claude Van Damme.
13:58 Une fois qu'ils sont là au sein du groupe et qu'ils font du sport,
14:02 en fait, ils se rendent compte qu'il y a quand même quelques valeurs à avoir.
14:06 Notamment, dès le début, le respect, c'est-à-dire le salut, saluer le plus gradé,
14:10 faire attention à celui qui est à gauche, à droite,
14:13 et faire attention à l'environnement et le matériel qui est utilisé.
14:17 Et quand ils repartent, ils repartent enrichis et surtout avec une autre ouverture d'esprit.
14:23 Allez, place à notre rubrique "On vous répond".
14:26 À présent, notre invité ce soir, Anaïs Moreau, conseillère technique développement durable au sein de Familles Rurales d'Indre-et-Loire
14:32 va répondre à cette question. Quelle démarche pour éviter le gaspillage alimentaire ?
14:36 Soyez là, bienvenue Anaïs sur notre plateau.
14:38 En France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an,
14:42 soit une valeur commerciale estimée à 16 milliards d'euros.
14:46 Concernant la partie consommation, on va le voir en image, cela représente 30 kilos par personne
14:50 et par an de pertes et gaspillages au sens du foyer.
14:53 Ça fait 7 kilos de déchets alimentaires non consommés encore emballés,
14:57 selon une étude de l'ADEME, l'agence de la transition écologique.
15:01 Premier conseil, est-ce qu'il faut établir les menus à la semaine ?
15:04 C'est ce que j'ai lu sur internet. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux Anaïs ?
15:06 Alors, en fait, c'est mieux effectivement.
15:08 Si on est un peu perdu et qu'on a tendance à gaspiller, c'est plus facile.
15:11 Après, ce n'est pas toujours simple de faire ses menus à l'avance.
15:13 Mais ça, c'est une bonne idée par exemple.
15:15 Mais c'est une bonne idée, effectivement.
15:17 On essaie de cuisiner aussi les bonnes quantités, pas trop, voilà, juste équilibre.
15:22 Oui, alors il y a des variables d'ajustement au début, mais effectivement, l'idée, c'est plutôt de se dire
15:27 qu'on va cuisiner peu et puis on aura moins de restes et donc moins de gaspillage normalement.
15:32 Concernant les courses, il y a des conseils à faire.
15:35 Il faut faire une liste déjà, ça c'est important.
15:38 Et puis on évite d'y aller juste avant les repas quand on a faim.
15:41 C'est mieux, effectivement.
15:43 Faire sa liste, c'est principalement quelque chose à penser.
15:47 Parce que quand on a fait ses menus, si on les a faits avant,
15:50 eh bien on va pouvoir dresser la liste de ses ingrédients.
15:54 Mais effectivement, faire sa liste est chouette, tenir à sa liste, c'est encore mieux.
15:58 C'est compliqué aussi.
16:00 C'est compliqué et c'est pour ça que c'est bien de ne pas y aller juste avant de manger.
16:03 Parce qu'on a faim et on est tenté.
16:05 Donc plutôt un drive quand on peut le faire.
16:07 Ça peut arriver, oui, ça peut être bien, effectivement.
16:10 Mais on peut aussi tout simplement se dire qu'on s'en tient à sa liste.
16:13 Autre conseil, ranger son frigo.
16:15 Je ne sais pas si vous le faites à la maison, Hélène, mais voilà, il y a des choses à respecter dans le frigo.
16:21 Alors, il y a des choses toutes simples, mais c'est du bon sens.
16:25 Ce qui arrive en premier dans notre frigo, sort un petit peu en premier, tout simplement.
16:31 Donc on va ranger par "date d'arrivée" et puis on fait aussi attention aux dates de consommation.
16:38 Il y en a deux, donc il ne faut pas se tromper pour pouvoir tout simplement conserver ses aliments,
16:43 pour pouvoir les manger sans les gaspiller.
16:45 Et justement, il faut réussir à bien lire et comprendre les fameuses dates de péremption.
16:50 Il y a une différence entre le "à consommer de préférence avant" et le "à consommer jusqu'au".
16:55 Oui, alors il y a deux dates, effectivement.
16:58 Quand on a quelque chose qui s'appelle la fameuse DLC, date limite de consommation, ou à consommer jusqu'au,
17:04 eh bien, ça, ce sont plutôt les produits qui sont un peu fragiles et qui peuvent être nocifs pour la santé,
17:11 toutes mesures bien sûr gardées.
17:14 Mais quand on va les consommer après la date, ça peut arriver, on peut le faire.
17:19 Et si on fait quelque chose qui est très important, c'est de faire confiance à ses sens.
17:22 On va sentir le produit, on va le regarder, on va goûter une petite partie,
17:26 et si notre corps nous dit non, eh bien on n'y va pas.
17:30 Justement, si la date de péremption approche, on peut faire attention évidemment aussi à l'odeur, au goût.
17:36 Il y a des recettes aussi anti-gaspilles qui existent.
17:38 C'est notamment le cas au sein de Famille Bréhard, vous organisez des ateliers, c'est ça ?
17:41 Oui, on organise des ateliers pour déjà parler de gaspillage alimentaire, de voir d'où ça vient,
17:48 parce que les consommateurs ne sont pas les seuls à faire du gaspillage alimentaire.
17:51 On a une chaîne qui va du producteur au consommateur, et il y a des pertes un petit peu à toutes les échelles.
17:57 Mais nous, en tant que consommateurs, comment on fait pour éviter de gaspiller,
18:01 pour consommer un maximum de choses, tout en quand même faisant attention de ne pas se rendre malade, c'est bien important.
18:09 Mais comment faire pour manger par exemple le verre du poireau qui parfois est laissé,
18:15 pour manger aussi les faines, les épluchures, ce genre de choses.
18:20 Et du coup, nous on fait des ateliers cuisine, où on va cuisiner puis déguster ces produits.
18:26 Si on veut participer à ces ateliers de recettes anti-gaspilles,
18:30 centre-val-de-loire.famillerurale.org pour toutes les informations.
18:35 Merci beaucoup Anaïs d'être venue sur notre plateau nous parler anti-gaspillage.
18:40 Ce soir, rappel du principal titre, Hélène à présent.
18:43 A cause des pluies abondantes des derniers jours à Véretz, une partie du coteau s'est détachée.
18:48 Deux maisons ont dû être évacuées par précaution, mais leurs habitants craignent de ne pas pouvoir y retourner avant longtemps.
18:54 L'un des expériments datés doit passer en mai prochain pour évaluer la dangerosité du lieu.
19:00 Merci beaucoup Hélène, c'est la fin de ce journal.
19:02 Et ce soir, on va se quitter en musique avec le clip d'une classe de CE2-CM1 de l'école Rimbaud de Tours.
19:09 Une chanson écrite et interprétée par le cœur de cette école et qui vient de remporter le prix départemental
19:14 de la meilleure vidéo de lutte contre le harcèlement scolaire.
19:18 Située dans un quartier de grande mixité sociale, les élèves ont été sensibilisés au harcèlement
19:22 afin de prévenir les comportements inadaptés.
19:25 Et si l'air que vous allez entendre vous dit quelque chose, c'est qu'il s'agit d'une libre réinterprétation
19:30 du titre d'hommage de Big Flo et Oli.
19:33 Écoutons !
19:36 Ah, on aurait dû l'éteindre, il y en avait plus d'un cent fois.
19:42 On a tout dit, assez pas moi, assez pas toi, c'était n'importe quoi.
19:48 Quand on a la mort d'ici, personne ne sait parler, ils préfèrent porter leur regard détourné.
19:54 Le carnaval, c'est interdit, partout qu'il y a des amis.
19:58 Le bal, les os, c'est la violence, c'est la souille aussi.
20:02 Avec la participation de cette foule des ennuis, ils se laissent pour la face, les nés et aux soucis.
20:07 Mais cher carnaval, vous pourriez tout changer, rien comme un geste.
20:13 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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