Dimitri Pavlenko, sur une possible extension du conflit entre la Russie et l'Ukraine : «Il faut se souvenir qu'il y a historiquement un respect relatif de la notion de frontière de la part des Russes».
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00:00 Il faut se souvenir qu'il y a un respect très relatif de la notion de frontière, historiquement, de la part des Russes.
00:06 Et il faut rappeler qu'en 1994, donc après l'indépendance de l'Ukraine, l'Ukraine à l'époque a encore les armes nucléaires héritées de l'époque soviétique.
00:15 Et qu'est-ce qu'elle fait ? Elle rend cet arsenal nucléaire à la Russie en échange de quoi ?
00:21 De la promesse, du respect de son intégrité territoriale, du respect de son indépendance, du respect de ses frontières.
00:28 C'était en 1994. On a vu ce qu'il en est advenu de cet engagement. C'était un traité qui a été signé à l'époque avec les autorités russes.
00:38 Donc, vous voyez, parce que, évidemment, dans l'esprit de la Russie, l'Ukraine, c'est l'étranger proche.
00:44 Il y a les vraies frontières avec le vrai étranger. Et puis il y a les frontières, entre guillemets, intérieures qu'on peut un petit peu redécouper.
00:50 Donc, vous voyez, il y a ça quand même dans cette réflexion.
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