• il y a 10 mois
Le week-end dernier, une patiente de l'hôpital Purpan est agressée sexuellement, une autre est violée le même soir. Quelques jours plus tard, un patient des urgences psychiatriques se donne la mort après avoir passé 10 jours sur un brancard. Les syndicats tirent la sonnette d'alarme et appellent à se rassembler ce vendredi après-midi devant l'établissement.

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Transcription
00:00 Émilie venait juste d'arriver au travail quand une de ses collègues découvre le corps de ce patient de 49 ans.
00:05 Une collègue m'a appelé pour juste me demander de refermer une porte.
00:08 Et je lui ai dit "mais qu'est-ce qui se passe ?"
00:10 Je la revois, je vous parle, mais j'ai envie de pleurer parce que quand je l'ai vue, elle était sous le choc.
00:15 Elle nous a raconté, elle a été en boucle. C'était très très très dur.
00:18 Et pour ces soignants, c'est un drame de plus après les agressions sexuelles du week-end dernier.
00:22 Je pensais pas qu'on pouvait aller plus loin.
00:23 Mardi, il a fallu qu'une de nos collègues dise "4 until a mort", et ben on a eu le mort.
00:28 On se sent démunis, on se sent, je dirais, seuls.
00:31 Pas de réaction à la hauteur du drame.
00:33 C'est ce que dénoncent aussi les syndicats après la réunion hier avec la direction.
00:37 Pauline Saling est déléguée CGT du CHU de Toulouse.
00:40 Y a pas d'embauche, pas de réponse concernant la réouverture des chambres
00:43 qui ont été fermées il y a des années en psychiatrie.
00:46 Ce qu'ils nous proposent, c'est un pansement sur une jambe de bois.
00:49 Pendant quelques jours, faire en sorte qu'il y ait moins de patients qui stagnent aux urgences psychiatriques.
00:54 Insuffisant pour les syndicats qui appellent à se rassembler cet après-midi devant l'hôpital
00:59 lors de la venue du directeur de l'Agence régionale de santé d'Occitanie.

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