Olivier Dartigolles, sur la possible grève de la SNCF ce week-end : «La prime, ce n'est pas le salaire».
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00:00 n'a jamais fait grève, vous bénéficiez, que vous le vouliez ou non,
00:05 davantage obtenu par ce qu'on appelle la conflictualité sociale.
00:10 Il y a des grades d'avancée sociale qui viennent dans notre pays du mouvement populaire,
00:14 du grève et après avec des traductions législatives. Première chose.
00:18 Deuxième chose, je m'étonne vraiment qu'il n'y ait pas un tsunami dans le pays
00:22 de parents qui disent "mais mon fils, on espère qu'une chose pour toi,
00:26 c'est être contrôleur de train".
00:28 Alors vraiment, la situation est tellement flamboyante qu'on souhaiterait que tu réussisses et que tu y arrives.
00:35 Il se trouve que je prends régulièrement le train. Le problème du train, c'est le tarif.
00:40 Pour aller à Pau, j'ai très souvent une offre tarifaire plus avantageuse par l'aérien que par le train.
00:47 C'est un vrai problème dans notre pays. On pourrait en débattre un jour, pourquoi ces prix aussi élevés.
00:53 Et je discute beaucoup avec les contrôleurs, des fois ils reconnaissent, on discute.
00:56 Il faut regarder les revendications. Les gens en ont marre d'une chose dans notre pays,
01:03 la prime, ce n'est pas le salaire. Il faut bien comprendre ça.
01:06 La prime, ce n'est pas le salaire. Et ils posent un certain nombre de sujets.
01:10 Le fait d'être par exemple deux par train, parce que le contrôleur d'un train,
01:15 il faut connaître les métiers, c'est intéressant, c'est des spécialistes du ferroviaire.
01:18 Ce n'est pas simplement, s'il vous plaît, votre titre de transport.
01:21 Ils ont une responsabilité bien plus importante.
01:24 Donc j'aimerais, si on pouvait aborder ces dimensions-là.
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