L'énorme coup de colère de Robert Ménard, co-fondateur de Reporter sans Frontière, qui a obtenu du Conseil d'Etat un contrôle de CNews avec le "fichage" politique des présentateurs, des journalistes, des invités ! C'est du jamais vu dans l'histoire des médias en France.
Le Conseil d'Etat demande donc à l'Arcom d'appliquer à CNews des règles auxquelles aucun autre médias n'est soumis. Ainsi, pour CNews, l'ARCOM ne devra pas se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques pour veiller au respect du pluralisme. Elle devra ainsi tenir compte des interventions de l'ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités.
Robert Ménard était sidéré par cette demande de RSF, puisque l'association est censée se battre pour la liberté de la presse à travers le monde et non pour le contrôle des médias.
Robert Ménard, invité ce soir sur CNews a déclaré :
"J'ai été abasourdi. J'ai créé il y a 20 ans avec 3 amis, RSF pour défendre la liberté d'expressions. J'ai parcouru le monde pour sortir de prison des gens qui pensaient le contraire de moi. Et là, tout à coup, RSF se transforme en flic de l'audiovisuel ! C'est une trahison. Je pèse mes mots c'est une trahison ! C'est indigne.
Pour certaines associations de gauche, 3% d'audience pour CNews c'est insupportable. Mais est-ce qu'ils ont déjà protesté contre certaines questions de journalistes sur le service public ?
Je n'en reviens pas. CNews de temps en temps, vous m'exaspérez ! Mais c'est ça la liberté d'expression ! Moi, je veux être dérangé, je veux être en désaccord avec certaines idées ! C'est sûr que, sur d'autres chaînes, je ne risque pas d'être surpris. On sait par avance ce qu'ils vont dire. Honnêtement quelle honte, quelle honte... Il faut que tous les journalistes de droite ou de gauche s'élèvent contre cette décision.
Il y a un deux poids, deux mesures avec CNews. Ce qui me plaît dans Cnews c'est qu'on entend autre chose ! Ce qu'on entend chez vous, il y a 5 ans, on ne l'entendait pas dans les médias français ! C'est une trahison de tout ce qu'a été Reporters sans frontière."
Le Conseil d'Etat demande donc à l'Arcom d'appliquer à CNews des règles auxquelles aucun autre médias n'est soumis. Ainsi, pour CNews, l'ARCOM ne devra pas se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques pour veiller au respect du pluralisme. Elle devra ainsi tenir compte des interventions de l'ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités.
Robert Ménard était sidéré par cette demande de RSF, puisque l'association est censée se battre pour la liberté de la presse à travers le monde et non pour le contrôle des médias.
Robert Ménard, invité ce soir sur CNews a déclaré :
"J'ai été abasourdi. J'ai créé il y a 20 ans avec 3 amis, RSF pour défendre la liberté d'expressions. J'ai parcouru le monde pour sortir de prison des gens qui pensaient le contraire de moi. Et là, tout à coup, RSF se transforme en flic de l'audiovisuel ! C'est une trahison. Je pèse mes mots c'est une trahison ! C'est indigne.
Pour certaines associations de gauche, 3% d'audience pour CNews c'est insupportable. Mais est-ce qu'ils ont déjà protesté contre certaines questions de journalistes sur le service public ?
Je n'en reviens pas. CNews de temps en temps, vous m'exaspérez ! Mais c'est ça la liberté d'expression ! Moi, je veux être dérangé, je veux être en désaccord avec certaines idées ! C'est sûr que, sur d'autres chaînes, je ne risque pas d'être surpris. On sait par avance ce qu'ils vont dire. Honnêtement quelle honte, quelle honte... Il faut que tous les journalistes de droite ou de gauche s'élèvent contre cette décision.
Il y a un deux poids, deux mesures avec CNews. Ce qui me plaît dans Cnews c'est qu'on entend autre chose ! Ce qu'on entend chez vous, il y a 5 ans, on ne l'entendait pas dans les médias français ! C'est une trahison de tout ce qu'a été Reporters sans frontière."
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00:00 Pour tout vous dire, j'ai été avassourdi.
00:04 On a créé il y a 40 ans avec trois copains journalistes, reportage fondière, pour défendre
00:10 la liberté d'expression.
00:11 C'est-à-dire quoi concrètement ? La possibilité pour des gens qui pensent complètement différemment
00:16 de vous de s'exprimer.
00:18 J'ai été dans le monde entier pendant 25 ans pour sortir de prison des gens qui pensaient
00:23 exactement le contraire de ce que je pensais.
00:25 Exactement.
00:26 Dont je ne partageais pas le début d'une opinion.
00:29 C'est ça la liberté d'expression.
00:31 Et là, on a un reportage fondière qui se transforme en espèce de flic de l'audiovisuel.
00:36 C'est une trahison.
00:38 Je pèse mes mots, c'est une trahison.
00:40 C'est indigne.
00:41 Mais c'est beaucoup d'organisations de défense des droits de l'homme.
00:45 Vous savez, les organisations de défense des droits de l'homme, elles ont des rapports
00:48 je dirais, comment, quasi, d'une telle proximité, quasi incestueux avec la gauche.
00:59 Ils pensent qu'au fond, 3% d'audience pour vous, pour CNews, prenons les derniers
01:06 sondages, c'est insupportable.
01:08 C'est déjà insupportable.
01:10 Mais est-ce que je les ai entendus une fois protester contre un certain nombre d'émissions,
01:15 un certain nombre de parties publiques, un certain nombre de questions posées par des
01:19 journalistes du service public ? Jamais.
01:21 Écoutez, je n'en reviens pas.
01:23 Je n'en reviens pas.
01:24 C'est une espèce de petit apparatchik des organisations de défense des droits de l'homme
01:29 qui oublie pourquoi ils ont été là.
01:31 La liberté de la presse, c'est quelque chose qui est dérangeant.
01:34 CNews, de temps en temps, vous m'exaspérez.
01:36 Mais attendez, mais c'est ça la liberté d'expression.
01:38 Moi, j'ai envie d'être exaspéré.
01:40 Ah, c'est sûr que je n'ai pas beaucoup d'étonnement quand j'écoute un certain
01:43 nombre d'autres chaînes.
01:44 J'ai d'avance ce qui va se dire.
01:45 Moi, ce que j'ai envie, c'est qu'on me dérange.
01:47 J'ai envie d'entendre des choses qui sont à l'opposé de ce que je pense.
01:51 Et j'imaginais, il y a 40 ans, avec mes copains, quand on allait dans le monde entier
01:55 pour défendre la liberté de la presse, je l'ai fait pendant 25 ans.
01:58 C'était juste ça.
01:59 Juste ça.
02:00 Ces gens-là, on ne pense pas comme eux, mais on veut qu'ils puissent s'exprimer.
02:03 Et là, vous avez RSF qui saisit le Conseil d'État pour leur dire « mais attendez,
02:09 on va un peu fliquer tout ça ». Alors, vous le disiez en plaisantant, mais ça me
02:13 fait même plus rire.
02:14 Vous allez chaque fois devoir dire, les invités que vous avez, les gens que vous avez face
02:20 à vous, il faut peut-être que je vous donne ma carte d'identité idéologique.
02:24 Que je vous dis, vous allez avoir du mal, parce que je ne suis plus trop de droite de
02:28 la droite, je ne sais plus où je suis moi-même.
02:29 Je ne sais pas, vous allez remplir pour chacun une espèce de fiche que vous enverrez à
02:34 reporter à ce fond de terre, qui fera les totaux et qui dira « ça c'est acceptable,
02:38 ça ça ne l'est pas ». Honnêtement, quelle honte ! Quelle honte !