Avec Michel ODOUL, Fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - ET « Le Lexique de Dis moi où tu as mal » - Nouvelle édition augmentée – Éditions Albin Michel
Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
-
________________________________________
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
________________________________________
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq
##BRIGITTE_LAHAIE-2024-02-05##
Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
-
________________________________________
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
________________________________________
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq
##BRIGITTE_LAHAIE-2024-02-05##
Category
🛠️
Style de vieTranscription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:06 14h16, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:12 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:16 J'espère que vous avez bien déjeuné ce midi et que ça passe,
00:00:20 que vous n'avez pas un poids sur l'estomac.
00:00:22 Eh oui, parce que parfois, il y a quelque chose qui ne passe pas
00:00:26 et franchement, du coup, j'ai du mal à digérer ce qui s'est passé.
00:00:29 Enfin bref, vous l'avez compris, il existe de nombreuses expressions populaires
00:00:34 pour nous indiquer à quel point nous ne savons pas toujours très bien
00:00:36 avaler ce qui se passe dans notre vie.
00:00:39 Alors, quoi de plus normal que nous ayons alors des brûlures d'estomac ?
00:00:44 Cet estomac justement, eh bien, nous allons l'étudier sous tous les angles,
00:00:48 en compagnie de Michel Audoul qui pourra nous expliquer tous ces mots.
00:00:52 Alors, mot, vous comprendrez bien qu'on peut l'écrire de différentes façons.
00:00:56 Alors, si vous avez tendance à avoir des aigreurs d'estomac,
00:00:59 voire même un ulcère gastrique, eh bien, c'est le moment ou jamais pour venir en parler.
00:01:03 Et pour ça, bien sûr, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:01:07 Bonjour Michel Audoul. - Bonjour Brigitte.
00:01:09 On continue notre exploration du corps avec vous.
00:01:12 Et aujourd'hui, on va parler de l'estomac, quand même un organe essentiel également.
00:01:18 Ah ben, ce n'est pas essentiel également, c'est un organe central.
00:01:22 C'est lui qui est à la base de notre capacité à assimiler les nutriments,
00:01:26 c'est-à-dire ce qui, en termes d'éléments matériels,
00:01:29 peut nous permettre de fabriquer de l'énergie pour exister et pour vivre.
00:01:34 C'est donc un organe qui est un organe fondamental.
00:01:36 Il n'a pas un caractère fondamental comme peut l'être le cerveau ou le cœur
00:01:40 qui ont des fonctions, qui sont des fonctions, on va dire, un peu plus stratégiques et globales.
00:01:45 Mais c'est, on dit en médecine chinoise, c'est un peu l'intendant.
00:01:49 C'est celui qui, justement, permet à un système, une entreprise, une ville,
00:01:54 une société ou une famille à exister parce que tout ce dont elle a besoin pour se nourrir
00:01:58 est là et mis à disposition.
00:02:00 Et en médecine traditionnelle chinoise, on a parfaitement identifié cela
00:02:04 puisque l'estomac en tant qu'organe et en tant qu'énergie
00:02:08 est associé à un animal mythique qui s'appelle le dragon.
00:02:11 Alors, ça tombe bien, nous sommes dans l'année du dragon.
00:02:14 Et le dragon, c'est vraiment une énergie qui est une énergie puissante, forte.
00:02:18 Il a une espèce de masse imposante, un peu à l'image d'un éléphant,
00:02:23 comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, il peut faire des dégâts quand il bouge.
00:02:26 En plus, quand il ouvre sa gueule, il crache du feu, donc il va faire des dégâts autour.
00:02:30 Mais c'est une énergie qui est une énergie de vie et une pulsion
00:02:33 qui est absolument entraînante pour tout.
00:02:35 - C'est marrant d'ailleurs parce que symboliquement,
00:02:37 j'ai remarqué qu'il y a des personnes qui ont très peur du dragon
00:02:40 et d'autres au contraire qui sont attirées.
00:02:41 Moi, je trouve très sympathique ce dragon,
00:02:43 mais ça ne m'étonne pas avec l'élan vital qui m'habite.
00:02:48 Mais il y a des personnes qui considèrent que c'est un animal menaçant.
00:02:52 - Mais parce que c'est du feu !
00:02:54 Le feu, ça peut brûler, ça peut faire peur.
00:02:57 Un dragon, c'est comme beaucoup d'animaux qui ont cette image-là,
00:03:02 un peu à l'image des prédateurs.
00:03:04 C'est un animal qui est puissant et qui peut détruire,
00:03:08 mais c'est aussi un animal qui se laisse domestiquer.
00:03:10 C'est-à-dire que si on fait ce qui convient,
00:03:13 et on retrouvera ça à travers l'organe et l'estomac,
00:03:16 si on permet à l'estomac de jouer le rôle qui est le sien,
00:03:19 ça devient un allié formidable et fabuleux.
00:03:23 Mais il faut savoir s'en servir.
00:03:25 On peut faire une analogie très basique et très simple.
00:03:27 On dit en médecine chinoise, et on reviendra sur cette notion du lien
00:03:32 entre l'organe physique et le panpsychique qui peut lui être associé,
00:03:37 mais l'estomac nous cherche sur le plan physique à digérer la matière,
00:03:41 c'est-à-dire les aliments matériels préparés par la gastronomie, etc.
00:03:47 Le panpsychique qui lui est associé nous sert à gérer la matière
00:03:52 sur le plan psychique et sur le plan mental.
00:03:54 Par conséquent, l'énergie de l'estomac,
00:03:56 qui nous sert à nous nourrir des champs de la matière,
00:03:59 nous sert à nous nourrir des informations.
00:04:01 On peut constater comment ça fonctionne d'une manière assez troublante.
00:04:05 Si par exemple j'ai fait un trop bon repas le midi,
00:04:08 je vais avoir du mal à réfléchir l'après-midi
00:04:10 parce que toute l'énergie va aller vers l'organe physique,
00:04:12 et ça va se faire au dépend du panpsychique.
00:04:14 Mais à l'inverse, si je suis quelqu'un qui est sans arrêt en train de gérer de la matière,
00:04:18 je vais finir par me faire des aigreurs et des ulcères à l'estomac,
00:04:21 et Dieu sait si ça c'est la maladie privilégiée des hommes d'affaires
00:04:25 qui justement passent leur temps à gérer la matière.
00:04:27 - Oui, donc on voit bien les expressions populaires, une fois de plus, sont parlantes.
00:04:32 C'est incroyable. J'ai du mal à avaler ce que tu m'as dit.
00:04:36 - Ça m'est resté sur l'estomac, etc.
00:04:40 Et j'ai du mal à gérer cette situation, ou j'ai du mal à digérer ce que tu m'as fait.
00:04:44 C'est-à-dire qu'on a vraiment, dans le langage populaire,
00:04:46 parce que le langage populaire, il est trop souvent méprisé
00:04:52 à travers le fait que ça serait quelque chose de simpliste,
00:04:55 et d'irrationnel et de pulsionnel.
00:04:58 Il y a peut-être de la pulsion, mais c'est une réalité appuyée sur du bon sens.
00:05:03 - Ben oui. - Et d'un constat.
00:05:05 Mais à l'identique de quand on en a plein le dos, oui,
00:05:08 quand on a la migraine, peut-être que quelque chose nous prend la tête,
00:05:11 et il est tout à fait possible que notre estomac nous parle de choses
00:05:14 que nous avons du mal à gérer ou à digérer.
00:05:16 - Alors donc, pour prendre soin de son estomac, il faut déjà faire bien,
00:05:21 si je puis dire, le pont entre le symbolique et le réel,
00:05:27 enfin, ou le psychique et le physique.
00:05:29 - Il faut savoir respecter ses besoins.
00:05:32 Par exemple, premier besoin physiologique de l'estomac,
00:05:35 c'est que pour pouvoir faire son travail de digestion correctement,
00:05:37 il a besoin de chaleur.
00:05:39 Si par conséquent, quand je mange, je bois de la boisson fraîche,
00:05:44 je fatigue l'estomac, parce que je crée un choc thermique
00:05:47 qui l'oblige à reconstituer de la chaleur et de la température.
00:05:50 Ça, par exemple, c'est la première chose.
00:05:51 La deuxième chose, c'est que si je ne laisse pas des temps,
00:05:54 on dit en diététique énergétique chinoise
00:05:56 qu'il faut respecter une règle qui s'appelle la règle des trois heures.
00:05:59 C'est-à-dire qu'entre chaque prise d'aliment,
00:06:01 il faut laisser passer au moins trois heures.
00:06:03 Pour quelle raison ? Parce que ça permet un processus digestif.
00:06:06 - Oui, oui. Donc grignoter sans arrêt, c'est...
00:06:08 - Le grignotage est quelque chose de terrible,
00:06:10 parce que ça tape en permanence dans cette énergie de l'estomac.
00:06:12 Or, elle n'est pas inépuisable.
00:06:14 - En revanche, est-ce qu'il y a des aliments qui sont néfastes à l'estomac ?
00:06:19 - Oui, mais beaucoup de choses.
00:06:21 Beaucoup de choses. C'est-à-dire que même la posture physique,
00:06:24 c'est la raison pour laquelle, si par exemple,
00:06:26 quelles que soient les raisons de cela,
00:06:28 c'est le repas du soir et celui qui est privilégié pour nous,
00:06:30 il faut le faire au moins deux heures avant d'aller se coucher.
00:06:33 Parce que la forme de l'estomac est conçue
00:06:36 pour que la digestion se fasse debout.
00:06:38 - Et non pas coucher.
00:06:40 - Et non pas coucher. Une digestion qui se fait coucher,
00:06:42 elle dure deux fois plus de temps.
00:06:44 On déstructure deux fois plus d'aliments, on assimile plus et on stocke.
00:06:46 Les aliments, bien sûr qu'il y a des aliments qui agressent.
00:06:49 La muqueuse de l'estomac est une partie du corps
00:06:53 qui est particulièrement solide, puisque dans l'estomac,
00:06:55 on va jusqu'à secréter de l'acide chlorhydrique.
00:06:57 Mettez de l'acide chlorhydrique sur votre main,
00:07:00 vous allez voir, et pourtant la peau des mains
00:07:02 est censée déjà être plus solide que le reste,
00:07:04 et plus résistante, vous allez voir la douleur
00:07:06 et le trou que ça va faire.
00:07:08 Notre estomac est capable de gérer ça,
00:07:10 mais à condition que par une excitation permanente,
00:07:12 on ne sur-sollicite pas ça.
00:07:14 Parce qu'à ce moment-là, voilà.
00:07:16 Et les aliments sont les aliments qu'il faut prendre
00:07:18 dans une certaine logique là aussi,
00:07:20 c'est-à-dire sur des temps digestifs nécessaires.
00:07:22 Nous avons une habitude, malheureusement,
00:07:24 qui est par exemple de manger les fruits à la fin de repas.
00:07:26 Un fruit se digère en dix minutes,
00:07:28 alors qu'un aliment autre se digère en à peu près une heure trente.
00:07:32 Eh bien, ça veut dire que pendant une heure dix à une heure vingt,
00:07:35 le fruit pourrit dans l'estomac,
00:07:37 donc génère de l'acidité.
00:07:39 Et donc le fruit a plutôt besoin d'être consommé,
00:07:41 par exemple, en début de repas plutôt qu'en fin de repas, etc.
00:07:43 Il y a toute une espèce de mécanique
00:07:46 qui a besoin de savoir comment fonctionne l'estomac,
00:07:48 quels sont ses besoins,
00:07:50 parce que c'est un serviteur fidèle, loyal,
00:07:53 qui travaille dans le silence et sans cesse,
00:07:57 mais à condition qu'on le respecte.
00:07:59 - Et donc cette question du jeûne dont on parle beaucoup ces derniers temps,
00:08:05 vous êtes favorable ?
00:08:07 De toute façon, on a tendance à trop manger dans notre monde occidental.
00:08:11 - Alors déjà, nous sommes effectivement des gens surnutris.
00:08:15 C'est le Dalai Lama qui disait qu'il y a eu toute une époque
00:08:20 où les gens se battaient pour pouvoir manger,
00:08:23 et aujourd'hui, ils paient pour pouvoir maigrir.
00:08:26 Nous sommes des gens surnutris.
00:08:28 Au-delà de cela, la question du jeûne est intéressante à double titre.
00:08:32 Elle est intéressante à la fois en termes d'hygiène,
00:08:35 parce qu'en termes d'hygiène, c'est elle qui, par des "poses" imposées,
00:08:40 va permettre à notre organisme de procéder à une épuration des stocks,
00:08:46 c'est-à-dire qu'on va les puiser dedans,
00:08:48 on va éliminer certaines des toxines qui ont été engrangées,
00:08:51 et on va diminuer le nombre de cellules graisseuses que l'on va avoir
00:08:55 parce qu'on va aller chercher dans les stocks le besoin.
00:08:58 Cette pratique-là est une pratique qui est intéressante
00:09:01 à condition qu'elle soit faite de façon intelligente.
00:09:04 C'est-à-dire que le jeûne, adapté pour la vie de tous les jours
00:09:07 et pour des gens urbains qui sont dans le monde du travail
00:09:10 et de l'excitation des cités,
00:09:12 a besoin qu'il ne dure pas trop longtemps.
00:09:15 Un jeûne qui va dépasser deux, trois jours
00:09:19 dans une vie active est quelque chose qui est problématique.
00:09:23 - Oui, du coup on n'a plus d'énergie en fait.
00:09:26 - Oui, et puis on se fragilise.
00:09:28 C'est-à-dire qu'on génère une nécessité pour l'organisme
00:09:32 de dépasser le fait d'aller puiser dans les stocks,
00:09:34 et on va les puiser dans la structure.
00:09:36 Il y a eu des expériences qui avaient été faites,
00:09:39 si vous voulez qu'on illustre ça d'une façon très simple.
00:09:42 On avait supprimé pour des poules l'apport de calcaire dans leur alimentation.
00:09:47 On s'est rendu compte au bout de très quelques jours
00:09:50 que les poules pondaient des œufs qui n'avaient plus de coquilles.
00:09:53 - Tout mouillé, bien sûr.
00:09:55 - Puis on a continué ça, et on s'est rendu compte
00:09:58 qu'au bout de quelques jours, la coquille revenait.
00:10:01 Et comment la coquille revenait ?
00:10:03 Eh bien parce que les poules allaient chercher le calcaire dans leurs os
00:10:06 et elles se déminéralisaient complètement.
00:10:08 Et donc si on est dans un processus dans lequel le jeûne est mal conduit, mal guidé,
00:10:12 ou dans un environnement dans lequel la sollicitation appelle
00:10:16 à puiser plus dans les énergies,
00:10:18 il risque de se générer des déséquilibres ou des carences.
00:10:21 Si on veut faire des jeûnes plus longs, il faut être accompagné,
00:10:24 il faut qu'il y ait un véritable suivi,
00:10:26 et surtout pas qu'il y ait une activité physique
00:10:29 d'une intensité plus ou moins grande.
00:10:31 - Ce qui paraît évident, évidemment.
00:10:33 - Mais oui, bien sûr, mais malheureusement, on voit de tout dans le monde.
00:10:36 Et la dernière chose par rapport au jeûne,
00:10:38 c'est qu'il peut y avoir une action thérapeutique.
00:10:40 Des études ont été faites aux Etats-Unis,
00:10:42 et on a constaté que le jeûne améliorait énormément
00:10:45 l'état des patients en traitement et en chimio,
00:10:48 dans leur capacité, par exemple,
00:10:50 à avoir des effets iatrogènes moins importants des chimios,
00:10:53 s'ils avaient quelques jours de jeûne avant la séance de chimio et après.
00:10:57 - Oui, ça c'est également intéressant.
00:10:59 Donc on va parler de vos petits problèmes d'estomac,
00:11:01 ou vos gros problèmes, et puis pourquoi pas de nutrition,
00:11:04 si vous avez des questions à poser à Michel Oudoul.
00:11:06 On en parle dans un instant, avec vous bien sûr,
00:11:09 au 0826 300 300, à tout de suite.
00:11:12 - Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:11:15 - Merci pour la qualité des émissions que vous proposez,
00:11:18 la qualité de vos intervenants et des témoignages.
00:11:20 - Sud Radio, parlons vrai.
00:11:22 - 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:11:27 - Avec Michel Oudoul, on essaye de vous aider à digérer aujourd'hui,
00:11:32 et vous pouvez bien sûr nous rejoindre sur Sud Radio.
00:11:34 Bonjour Magali.
00:11:35 - Bonjour, bonjour Michel, bonjour Brigitte.
00:11:38 - Merci Magali d'être avec nous.
00:11:41 Vous avez des brûlures d'estomac, c'est ça ?
00:11:43 - Alors voilà, d'ailleurs l'image du dragon m'a parlé,
00:11:48 parce que moi j'ai envie de dire que je nourris mon dragon.
00:11:51 J'ai effectivement des brûlures de dosage,
00:11:54 mais je ne sais pas depuis combien de temps,
00:11:56 j'ai l'impression que ça a toujours existé.
00:11:58 Et ça démarre, on va dire, presque au niveau de la bouche,
00:12:05 où j'ai des sensations parfois désagréables,
00:12:07 voire pâteuses ou qui piquent dans la bouche,
00:12:09 et ça va jusqu'au niveau à peu près du diaphragme.
00:12:12 Et comme j'ai toujours eu ça,
00:12:15 j'ai compris que très tard en fait que ce n'était pas normal.
00:12:18 Et en fait, j'ai fait un peu de méditation pour essayer de comprendre,
00:12:25 et en fait ça m'a amenée à lire cette brûlure
00:12:28 comme soit une sensation de vide,
00:12:30 c'est-à-dire j'avais besoin de manger en fait,
00:12:33 pour remplir ou alors pour apaiser la brûlure.
00:12:37 C'est pour ça que l'image du dragon m'a parlé,
00:12:40 avec cette sensation, enfin cette image.
00:12:43 Comme s'il y avait du feu qui sortait de votre corps.
00:12:46 Oui, et puis soit nourrir le dragon,
00:12:48 soit essayer de le calmer en fait.
00:12:50 Mais je suis capable de manger sans...
00:12:53 alors que je n'ai pas...
00:12:55 c'est comme si je n'avais pas de sensation de satiété, on va dire,
00:12:58 mais je mange parce qu'il y a cette brûlure qui me gêne.
00:13:01 Ou alors, enfin voilà,
00:13:03 j'ai vraiment compris tardivement que ce n'était pas normal.
00:13:06 Cette relation avec la nourriture,
00:13:11 et ces sensations désagréables au niveau de l'osophage.
00:13:16 On n'a pas évoqué d'ailleurs le plaisir de manger
00:13:19 qui devrait être un plaisir pour tous,
00:13:22 et finalement on se rend compte que...
00:13:24 enfin on sait qu'il y a des gens qui se remplissent en fait,
00:13:29 qui ne vont pas de plaisir à manger,
00:13:31 et quand on vous entend Magali,
00:13:32 on sent bien aussi que votre rapport à la nourriture,
00:13:35 il est faussé.
00:13:37 Exactement, il est biaisé, oui.
00:13:40 À une époque, j'ai calmé un peu ça,
00:13:43 je buvais beaucoup d'eau citronnée,
00:13:45 je ne sais pas si c'est bien ou mal,
00:13:47 mais c'était la chose qui me...
00:13:49 la seule chose qui me permettait d'avoir une sensation un peu de calmer les choses.
00:13:52 Et on a fini par faire une endoscopie,
00:13:55 parce qu'en fait, le problème le plus gênant,
00:13:58 c'est la lithose,
00:13:59 c'est le fait d'avoir une haleine qui est parfois désagréable,
00:14:03 quelque chose dont je ne peux pas me rendre compte,
00:14:05 et c'est plutôt ça qui est handicapant.
00:14:09 Et j'ai fait une endoscopie qui a révélé que tout allait bien,
00:14:13 que j'avais une petite béance cardiaque,
00:14:16 mais voilà, que tout allait bien.
00:14:20 Donc pas grand chose à me dire par rapport à ce problème de la lithose.
00:14:24 A priori, tout va bien.
00:14:26 Non, j'en ai d'accord.
00:14:29 Il y a énormément de choses, vous savez,
00:14:31 de toute façon déjà derrière le rapport à la nourriture,
00:14:33 il y a énormément de choses.
00:14:34 Par rapport à ce que vous, vous évoquez, les signaux que vous évoquez,
00:14:37 le premier conseil que je vous donnerai,
00:14:39 c'est d'aller voir un ostéopathe pour qu'il vous fasse une technique anviscérale,
00:14:43 pour aller vérifier s'il n'y a pas une hernie hiatale,
00:14:48 ou une tendance à une hernie de ce style-là,
00:14:51 parce que c'est assez classiquement ce que vous exprimez.
00:14:55 La deuxième chose qu'il y a, c'est que derrière ce que vous exprimez,
00:14:58 il y a ce qu'on appelle un reflux, un reflux gastrique,
00:15:01 qui est un reflux d'acidité,
00:15:03 c'est-à-dire quelque chose qui est une sorte de remontée qui va vers le haut.
00:15:06 Comme l'ont montré les examens védicaux que vous avez eus,
00:15:10 il y a peut-être une difficulté à refermer suffisamment le canal oesophagien
00:15:16 au niveau du diaphragme,
00:15:18 où là il y a une espèce de petit nœud nerveux tendineux et musculaire
00:15:22 qui joue un rôle de sphincter,
00:15:24 et qui empêche justement ces remontées de la sphère somacale.
00:15:29 Et donc je pense qu'il y a derrière tout ça,
00:15:32 une nécessité pour vous à aller travailler au niveau abdominal,
00:15:36 avec un praticien qui vous aide pour ça.
00:15:39 Sur le plan de l'alimentation, je ne pense pas que le liquide citronné que vous preniez
00:15:43 ait une responsabilité dans ces reflux gastriques que vous avez.
00:15:48 En revanche, il ne les améliore pas,
00:15:50 il peut même éventuellement les aggraver par surcharge au niveau de l'estomac,
00:15:54 parce que chaque fois que vous buvez un liquide qui est associé avec quelque chose d'autre,
00:15:59 c'est-à-dire que ce n'est pas une eau vierge,
00:16:01 à partir de ce moment-là, entre guillemets, vous déclenchez une digestion,
00:16:04 donc vous relancez la secrétion par l'estomac d'un certain nombre de sucs digestifs,
00:16:09 dont certains sont acides.
00:16:11 Voilà, ça c'est globalement, on va dire, le portrait biomécanique.
00:16:15 Sur le portrait un peu plus des vécus, etc.,
00:16:18 il y a deux choses qui émergent de ce que vous dites.
00:16:20 Un, un besoin, semble-t-il, compensatoire et thérapeutique,
00:16:26 qui est que j'ai l'impression que ça va mieux quand je me remplis.
00:16:30 Et ça, c'est la première chose.
00:16:32 Et la deuxième des choses qui est, ça remonte à très loin.
00:16:35 Alors, moi, ça m'intéresserait de savoir vers quelle époque de votre vie ça vous est arrivé,
00:16:40 parce qu'il y a, je pense clairement derrière ça,
00:16:43 vous savez, l'énergie de l'estomac, c'est l'énergie de la gestion de la matière et de l'action.
00:16:47 Donc, c'est vraiment l'énergie des gens qui ont besoin de maîtriser la matière pour prouver quelque chose.
00:16:52 Et si on voulait rentrer dans votre histoire de vie,
00:16:55 qu'est-ce que vous aviez besoin de prouver à votre père ?
00:16:58 Alors, je pense que ça a commencé adolescente.
00:17:06 En tout cas, je me rappelle de mes premières fois où vraiment je mangeais de manière compulsive,
00:17:13 c'était adolescente.
00:17:15 Et ce que j'avais besoin de prouver,
00:17:19 c'est un peu juste que j'étais aimable, je pense.
00:17:25 Parce que vous aviez l'impression qu'il ne vous regardait pas ?
00:17:29 Oui, je crois que c'est plutôt le besoin d'exister que me semble, Magali.
00:17:33 En fait, j'avais un rapport compliqué avec beaucoup d'agressivité en moi, je pense.
00:17:43 En tout cas, quand je regarde derrière moi, j'ai l'image d'une ado difficile
00:17:50 qui enquiquine un peu ses parents,
00:17:52 qui a tendance à s'exprimer de manière un peu agressive pour essayer de se faire entendre.
00:17:57 Surtout face à l'autorité ?
00:18:02 L'injustice. L'autorité peut-être, mais je le voyais plutôt face à l'injustice.
00:18:09 Et des parents qui ne me comprenaient pas, en fait.
00:18:13 Des parents qui ne comprenaient pas et qui, du coup, me disaient que je n'étais pas aimable
00:18:19 ou ne comprenaient pas pourquoi j'étais autant agressive.
00:18:23 Ils ne comprenaient pas votre révolte, en tout cas.
00:18:26 Voilà, c'est ça.
00:18:28 Et un père qui, quand j'ai grandi et que je suis devenue femme,
00:18:34 n'a pas su comment gérer, en fait.
00:18:44 N'a pas su accueillir votre féminité.
00:18:47 Restez avec nous, Magali, on va vous reprendre parce qu'on ne peut pas vous laisser comme ça.
00:18:51 Ne quittez pas, on vous retrouve dans un instant.
00:18:55 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0826 300 300
00:19:00 Bonjour !
00:19:01 Brigitte Lahaye Sud Radio
00:19:03 Avec Michel Audoul, nous essayons de comprendre pourquoi nous avons parfois des brûlures d'estomac,
00:19:10 comme nous en parle Magali.
00:19:12 Je rappelle que le lexique de Michel Audoul vient de ressortir en édition augmentée aux éditions Alba Michel,
00:19:20 le lexique de 10 mois où tu as mal, si vous ne l'avez pas encore.
00:19:23 Il est dans toutes les bonnes librairies et même les mauvaises d'ailleurs.
00:19:26 Magali, on comprend bien qu'au moment de l'adolescence, petite révolte,
00:19:34 et c'est depuis cette époque quelque part que vous traînez ces petits problèmes.
00:19:39 Enfin, ces petits problèmes, non, ce ne sont pas des petits problèmes d'ailleurs.
00:19:42 Je pense qu'effectivement, en tout cas à ce moment-là, c'est sûr que ça existait déjà.
00:19:48 Après, quand je suis née pratiquement tout de suite après ma naissance, j'ai eu de l'eczéma.
00:19:54 J'ai quand même somatisé très très jeune.
00:19:57 Mais je ne sais pas si c'est lié ou pas, mais en tout cas, les choses vraiment liées purement au niveau digestif,
00:20:07 je m'en souviens qu'à partir de l'adolescence.
00:20:10 Et vous avez quel âge aujourd'hui Magali ?
00:20:12 46 ans.
00:20:13 D'accord. Vous avez peut-être envie de devenir adulte, non ?
00:20:17 Oui.
00:20:20 Et de vous libérer de toutes ces parents ?
00:20:27 Oui.
00:20:29 Ce qu'il y a, si vous voulez, dans ce que vous exprimez, et physiquement, et psycho-émotionnellement,
00:20:36 c'est que manifestement, il y a beaucoup d'aigreur.
00:20:40 C'est vrai.
00:20:42 Il faut essayer de voir. Dans les derniers éléments que vous venez de citer,
00:20:47 il y a quelque chose qui remonte presque jusqu'à la phase de la naissance.
00:20:50 La question qui peut éventuellement se poser, et qui peut peut-être après permettre de comprendre
00:20:55 ce pourquoi du besoin absolu de la quête et de l'obtention de l'amour inconditionnel dans le regard des parents.
00:21:02 Il n'y avait pas eu au départ quelque chose qui avait laissé un sentiment à tort ou à raison,
00:21:07 qu'on n'était pas véritablement attendu ou aimé, ou qu'on n'était pas attendu tel qu'on est.
00:21:12 Je ne sais pas si vos parents vous ont évoqué à un moment donné,
00:21:18 soit vous étiez un enfant qui est arrivé plus tôt que prévu, qui n'était pas attendu comme tel,
00:21:22 vous étiez une fille qui n'était pas attendue,
00:21:25 et que la manière avec laquelle ça a été perçu, ou ça a été transmis, ou ça a été dit,
00:21:32 a peut-être été excessivement transformé en étant "je ne voulais pas de toi", ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
00:21:40 Parce qu'à partir du moment où vous êtes là, où vous êtes arrivé, où vous avez grandi,
00:21:45 où vous avez été aimé, même si ça n'a peut-être pas été de la façon dont vous le pensez,
00:21:50 il y a quand même la signature que vous avez été accepté et accueilli,
00:21:53 et que donc dans cette image de fond, la perception que vous en avez eu a été une interprétation à un moment donné,
00:21:59 qui a fait de vous quelqu'un qui a passé toute son énergie,
00:22:02 et qui a déployé vraiment une énergie de dragon, parce que manifestement vous êtes active et battante,
00:22:07 à essayer de reconquérir un regard qu'elle pensait ne pas avoir.
00:22:12 Et ça, ça donne souvent, bien entendu, une consommation d'énergie extrême,
00:22:17 et ça se traduit également par une sensation de vacuité,
00:22:21 qui fait qu'on ressent ce besoin de se remplir sans arrêt,
00:22:24 parce que la nourriture, c'est le premier besoin vital,
00:22:29 c'est le premier élément que donne la mer, c'est la première preuve d'amour et d'accueil,
00:22:33 c'est la première preuve que l'on existe, etc.
00:22:36 Vous avez besoin de pacifier peut-être un petit peu tout ça,
00:22:39 parce que je pense que c'est quelque chose qui est essentiel pour l'équilibre de votre vie de femme.
00:22:45 Vous avez des enfants ?
00:22:46 Oui, j'ai deux enfants, oui.
00:22:48 Ils ont besoin que vous leur montriez que vous avez réussi à pacifier ça.
00:22:52 Parce que Magali, on peut tout à fait entendre un passé, une enfance,
00:22:59 avec ce sentiment d'injustice, etc.
00:23:01 Mais aujourd'hui, qu'est-ce que vous en faites ? C'est du passé, ça.
00:23:05 Donc il faut apprendre à vous mettre au monde, si je puis dire,
00:23:10 et à vous nourrir pour vous.
00:23:13 Oui, oui.
00:23:14 Vous voyez ? Il faut faire la paix, il y a une paix à faire.
00:23:19 Mais cette paix-là, elle est à faire en faisant un travail avec les parents ?
00:23:26 Non, non, c'est avec vous-même.
00:23:29 Vous savez, les parents qui sont là aujourd'hui, ce sont vos parents,
00:23:34 et il n'y a aucun compte à régler avec eux.
00:23:37 Si c'était avec les gens extérieurs qu'on a des comptes à régler,
00:23:40 une fois que ceux-ci seraient disparus, on n'aurait plus de problème.
00:23:44 Or, ils continuent, même quand les personnes sont parties ou sont décédées.
00:23:48 Et par conséquent, c'est avec leur image en nous.
00:23:50 C'est-à-dire, c'est avec une espèce d'image que vous avez gardée d'eux.
00:23:54 Un enfant n'est pas capable de remettre en cause l'attitude des grands à un certain moment donné.
00:23:59 S'il a l'impression qu'il n'est pas aimé, il en déduit, d'ailleurs, vous l'avez dit dès le début,
00:24:03 qu'il n'est pas aimable.
00:24:05 Et vous avez passé énormément de temps et d'énergie à vouloir montrer que vous étiez quelqu'un d'aimable.
00:24:11 Et ça, ça vous a bien sûr fait beaucoup, beaucoup puiser dans l'énergie de l'estomac.
00:24:16 Vous savez, vous êtes un peu comme une boîte dont vous voudriez que d'autres ouvrent la porte,
00:24:23 mais dont vous avez caché la serrure.
00:24:25 La première personne à qui vous devez montrer de l'affection et du respect,
00:24:29 et véritablement et profondément, c'est vous-même.
00:24:33 C'est-à-dire que le matin, dans la glace de la salle de bain,
00:24:36 il faut plutôt vous accueillir et considérer que vous êtes finalement peut-être pas si mal que ça,
00:24:42 et qu'on vous a peut-être un petit peu réussi quand même.
00:24:46 Ça me parle.
00:24:49 Eh bien, au travail Magali.
00:24:51 Je fais ça tous les matins.
00:24:53 Merci Magali.
00:24:54 Merci beaucoup.
00:24:55 Et puis peut-être que vous mettez une photo d'un dragon dans votre chambre
00:24:59 et vous lui faites un petit clin d'œil le soir avant de vous endormir.
00:25:02 Je vais faire ça aussi.
00:25:03 Pour faire la paix avec lui.
00:25:05 On continue avec Fabienne qui nous rejoint. Bonjour Fabienne.
00:25:08 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:25:11 Bonjour.
00:25:12 Donc vous, c'est le stress qui visiblement vous donne des problèmes de digestion.
00:25:18 Oui.
00:25:19 Des brûlures d'estomac qui ne remontent pas.
00:25:24 Alors ça c'est très fréquent, Michel O'Doul.
00:25:27 C'est important que vous témoignez sur ce sujet parce que ça concerne certainement beaucoup de gens qui nous écoutent.
00:25:32 Allez-y, racontez-nous quand est-ce que ça a commencé, comment vous l'avez découvert ?
00:25:39 Ça a débuté vraiment en 2021 où j'ai décidé de quitter l'entreprise dans laquelle j'étais
00:25:51 et qui était à la base d'une entreprise familiale.
00:25:54 Quand mes parents sont partis à la retraite, on s'est fait racheter par un groupe.
00:25:59 Et j'ai eu un gros choc traumatique dans l'entreprise.
00:26:04 Et à partir de ce moment-là, j'ai commencé une grosse dépression et effectivement ces brûlures d'estomac sont arrivées très fortement.
00:26:16 Et j'ai découvert grâce à cet événement la médecine traditionnelle chinoise
00:26:23 qui m'a aidée à apaiser ces brûlures d'estomac.
00:26:31 Là en l'occurrence, ça paraît assez évident, il y a un moment que vous digérez mal.
00:26:39 Oui, il y a plusieurs informations clés.
00:26:43 La première d'entre elles, c'est qu'effectivement, on des impacts sur l'estomac,
00:26:48 les vécus ou les traumatismes qui sont en lien avec le monde de la matière,
00:26:52 avec le monde professionnel, avec le monde scolaire, avec le monde financier, etc.
00:26:56 L'estomac, c'est ce qui nous sert à digérer la matière.
00:26:59 Donc c'est vraiment en lien avec ça.
00:27:01 Vous parlez d'un choc professionnel, évidemment que ce choc professionnel, vous ne l'avez manifestement pas digéré.
00:27:06 Parce qu'il était impactant, parce qu'il a été fort, parce qu'il a remis en question beaucoup de choses.
00:27:10 Et que vous vous êtes senti désapproprié de quelque chose peut-être même,
00:27:16 que ce soit une question d'identité, et je pense que le fait que ce soit une entreprise familiale aussi,
00:27:21 ne soit pas quelque chose de neutre dans cette histoire.
00:27:24 Et comme le disait Brigitte, il y a un vrai besoin d'aller au-delà de cela, c'est-à-dire de digérer l'événement.
00:27:30 Digérer l'événement, c'est en faire quoi ?
00:27:32 Qu'est-ce que fait le processus digestif ?
00:27:34 Le processus digestif, il ne fait pas disparaître les choses.
00:27:37 Donc il ne faut pas croire que les événements qu'on n'a pas digérés, on va pouvoir les faire disparaître.
00:27:41 Le processus digestif, il transforme.
00:27:44 Il transforme quelque chose de lourd et d'inerte en énergie qui nous permet de vivre.
00:27:48 Eh bien il faut digérer les événements en les transformant en énergie qui permet de vivre et de constituer quelque chose.
00:27:55 C'est-à-dire une opportunité.
00:27:57 En fait, il faut pouvoir donner du sens positif, si je puis dire, à une épreuve,
00:28:02 parce que c'est une épreuve, quand on traverse mal quelque chose, un événement, c'est que c'est une épreuve.
00:28:07 Il faut essayer d'en tirer du positif, c'est pas si simple, mais c'est la seule solution pour justement bien digérer l'épreuve.
00:28:16 Et vous faisiez une référence à la médecine chinoise.
00:28:19 Il faut savoir que le mot épreuve en médecine chinoise, en chinois, il s'écrit avec deux idéogrammes.
00:28:25 Un qui veut dire crise et l'autre qui veut dire opportunité.
00:28:28 Et que véritablement une épreuve est nourrissante, parce qu'une épreuve est toujours nourrissante,
00:28:32 mais à la condition qu'on puisse en tirer les leçons qui nous permettent d'ouvrir des portes et d'aller vers quelque chose d'autre.
00:28:38 Parce que le sens de l'épreuve n'est pas destiné à nous détruire, il est destiné à nous construire.
00:28:43 Mais pour ça, il faut bien sûr que nous acceptions la zone dans laquelle ça a fait mal,
00:28:49 que nous la mettions en lumière, que nous soyons capables de nommer les choses,
00:28:52 et de le nommer sans pathos particulier.
00:28:55 Il faut comprendre que notre corps il nous dit ça, sur le plan même biomécanique.
00:28:58 Quand je me suis cassé un os et qu'il cicatrise, à l'endroit où il y a la cicatrice, ça s'appelle le calosseux,
00:29:05 et bien ça donne un os qui est plus solide que partout ailleurs.
00:29:08 Et que toutes les expériences que nous serons capables de dépasser vont devenir en fait des forces.
00:29:12 Il y aura les cicatrices qui seront des rappels aux souvenirs,
00:29:15 et donc on n'est pas dans la notion de l'oubli, mais on est dans la notion d'un positionnement
00:29:19 qui parce qu'on a transformé l'épreuve nous rend plus forts.
00:29:22 Oui, complètement. Et suite à tout ça, j'ai intégré une école de médecine traditionnelle chinoise,
00:29:32 et je suis en quatrième année aujourd'hui.
00:29:34 D'accord, donc vous en avez fait quelque chose qui visiblement vous fait du bien.
00:29:39 Oui, oui. Et tout à l'heure vous parliez avec l'auditrice précédente de la relation avec le père,
00:29:46 et en effet, moi j'étais un vrai bon petit soldat.
00:29:50 Et mon père, étant donné qu'on était dans le même secteur d'activité,
00:29:55 il avait tendance à tout vouloir maîtriser, contrôler,
00:30:02 et du coup, que ce soit moi ou mon frère, on n'avait pas forcément notre mot à dire.
00:30:07 Et aujourd'hui, mon frère et moi, on a complètement changé de secteur d'activité,
00:30:12 et aujourd'hui on peut avoir une toute autre relation avec notre père,
00:30:17 puisqu'il ne connaît pas nos activités,
00:30:19 et il est plutôt demandeur et curieux que peut imposer sa vision.
00:30:28 Mais vous savez ce qui est particulier avec le dragon, c'est que quand on l'a domestiqué,
00:30:32 et qu'on l'a pacifié, quand on le caresse, il ronronne comme un chat.
00:30:36 Donc continuez à ronronner Fabienne, puisque visiblement vous avez trouvé votre voix.
00:30:44 Merci en tout cas de ce témoignage.
00:30:47 Merci à vous, bonne émission.
00:30:49 Je vous en prie, merci à vous.
00:30:50 On continue dans un instant au 0826 300 300,
00:30:54 n'hésitez pas également à venir nous raconter ce que vous avez du mal à digérer.
00:30:58 On se retrouve tout de suite.
00:31:01 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:31:04 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:31:10 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:31:14 Michel Audoul est avec nous, et je vous rappelle la sortie de ce lexique,
00:31:21 nouvelle édition augmentée, le lexique de "Dis-moi où tu as mal"
00:31:25 c'est aux éditions Albin Michel, et c'est évidemment le pendant de votre livre "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi".
00:31:32 Nous avons une autre Fabienne en ligne.
00:31:35 Bonjour Fabienne.
00:31:36 Oui, bonjour Brigitte, bonjour Michel, merci de m'accueillir.
00:31:40 Bonjour.
00:31:41 Alors allez-y, on vous écoute.
00:31:43 Oui, alors moi je vous appelle parce qu'en fait depuis que je suis petite, j'ai tout le temps eu mal au ventre.
00:31:48 Donc je ne sais pas exactement quel endroit j'avais mal, puisque j'étais petite.
00:31:52 Je me rappelle que ma mère me disait, le médecin quand il venait il disait, il faudra t'opérer de l'appendice, machin.
00:31:59 Je viens d'avoir 60 ans, je n'ai toujours pas été opérée d'appendice.
00:32:02 J'attends bien.
00:32:03 Donc le problème, alors je ne sais pas si c'est vraiment ça, parce qu'il y a…
00:32:08 Donc après l'adolescence c'est pareil, j'ai passé des fois des soirées, on prenait l'apéritif avec des amis,
00:32:14 je passais la soirée sur le canapé, tellement je me pliais en quatre,
00:32:16 je me mettais ça sur le point du stress, je me suis dit, j'ai pris un coup de froid, c'est la clim.
00:32:22 Et puis il y a 10-15 ans, je vais voir un ostéopathe.
00:32:27 Je lui ai dit, ce jour-là j'avais très mal au ventre, et il m'a dit, oui ok, ça peut être le stress,
00:32:32 mais est-ce que vous avez essayé le sang gluten ?
00:32:35 Alors je lui ai dit, non, je n'ai pas du tout essayé.
00:32:39 Donc pendant deux mois, je me suis vraiment privée, je n'ai pas mangé de pain,
00:32:42 je n'ai pas mangé de tout ce qu'il y avait du gluten, et c'est vrai que ça va beaucoup mieux maintenant.
00:32:47 Alors est-ce que ça vient, je ne sais pas si c'est l'estomac, les intestins, je ne sais pas trop ce que vous en pensez.
00:32:53 Si c'est la question du gluten, c'est plutôt l'intestin grêle.
00:32:56 C'est plutôt l'intestin grêle ?
00:32:59 En tout cas oui, il y a un courant actuel assez fort contre le gluten.
00:33:05 Oui, il y a une sensibilité, c'est-à-dire, il faut savoir que dans les facteurs alimentaires,
00:33:12 le terrain et le centre le plus fréquemment touchés par les questions d'allergie alimentaire,
00:33:19 c'est plutôt l'intestin grêle.
00:33:21 L'intestin grêle, c'est vraiment la zone qui est la zone entre guillemets douanière,
00:33:26 c'est-à-dire celle où, tout en terminant le processus digestif,
00:33:31 se fait le processus de passage dans le sang des nutriments qui sont acceptés pour venir nourrir le corps
00:33:37 ou le rejet de ceux qui sont redirigés vers le gros intestin.
00:33:41 Et qu'en fonction de la sensibilité de cet intestin grêle,
00:33:45 certains aliments vont générer des réactions qui sont des réactions fortes.
00:33:49 Or, il faut savoir que l'intestin grêle, c'est vraiment la zone la plus vascularisée,
00:33:54 la plus énervée et la zone la plus chaude du corps, c'est-à-dire qui est très en lien,
00:33:58 donc à la fois avec tout ce qui est le neuronal,
00:34:03 tout ce qui est le sanguin et tout ce qui est aussi le potentiel de défense et de réaction par rapport au corps,
00:34:11 de se protéger, c'est la dernière protection avant que des choses rentrent en nous.
00:34:15 Les modes de vie qui sont les nôtres et les environnements sociétaux qui sont les nôtres,
00:34:19 quelles qu'en soient les raisons, fragilisent cela.
00:34:23 Nous avons de plus en plus de difficultés à avoir des repères clairs et des repères sains
00:34:29 sur ce qui est problématique et dangereux pour nous et que nous devons rejeter,
00:34:34 ou sur ce qui est acceptable ou qui peut être un élément dont nous pouvons accepter de nous nourrir.
00:34:40 Si à l'intérieur de moi et au plus profond de moi-même, je ferme de plus en plus de portes et de barrières
00:34:45 aux informations non connues venant de l'extérieur,
00:34:49 je vais à l'intérieur de moi, sur le plan physique, fermer de plus en plus de portes et de barrières
00:34:53 par rapport à des éléments et des aliments censés me nourrir
00:34:56 qui n'appartiennent pas à ceux qui sont habituellement acceptés ou reconnus.
00:35:01 Qu'est-ce que c'est le gluten ? Le gluten, c'est un germe de vie en fait.
00:35:05 C'est la racine centrale d'un certain nombre de céréales dont notamment le blé,
00:35:09 entre autres, qui est très présent dans notre alimentation.
00:35:13 Il y a à s'interroger profondément sur ce rapport particulier que nous avons au germe de vie.
00:35:18 Qu'est-ce qui fait que nous avons du mal à accueillir et à accepter en nous des germes de vie ?
00:35:23 Qu'est-ce qui nous fait peur ? De quoi avons-nous peur ?
00:35:26 Qu'avons-nous peur de créer ou de procréer ?
00:35:29 Quelle est l'idée que nous avons nous-mêmes de notre valeur, du mérite qui peut être le nôtre,
00:35:33 du droit que nous pouvons avoir à créer et à faire quelque chose de notre vie ?
00:35:37 On a vraiment des questions philosophiques fondamentales sur soi qui se cachent derrière cette sensibilité
00:35:42 de l'intestin grêle à un aliment particulier qui s'appelle le gluten.
00:35:47 On a une espèce de résonance un peu équivalente avec les allergies aux pollen.
00:35:53 Mais pour un enfant ? Parce que j'ai commencé déjà petite à avoir ça.
00:35:57 Et alors ?
00:35:59 Dans quoi le fait que ce soit un enfant signifie qu'il n'y a rien qui puisse être signifiant ?
00:36:04 Ce n'est pas parce qu'un enfant n'a pas un conscient qui est tout à fait structuré
00:36:07 qu'au niveau inconscient il n'y a rien qui se passe.
00:36:09 Donc il y avait certainement des peurs, c'est ça que vous voulez dire ?
00:36:13 Il y a peut-être des inquiétudes par rapport à soi, il y a peut-être des inquiétudes par rapport aux éléments
00:36:18 ou à la capacité que l'on avait à l'intérieur de soi ou qu'on pensait avoir reçu de la part de ses parents,
00:36:24 de l'accueil, de l'image même de la vie et du vivant qu'on pouvait avoir.
00:36:28 Comment c'est passé ?
00:36:30 Pardon, excusez-moi, je vous redonne la parole Michel Oudoul,
00:36:32 mais c'est intéressant de voir à quel point Fabienne, tout d'un coup, vous imaginez qu'un enfant n'est jamais malade.
00:36:38 Jamais malade non, mais qu'il y avait des peurs, des inquiétudes, mais je ne me rappelle pas en avoir eu, c'est pour ça.
00:36:46 J'ai eu une enfance plutôt heureuse, mais oui c'est possible, inconsciemment il y a des choses qui me...
00:36:53 Mais derrière ce que je suis en train de vous dire, je ne parle pas d'enfant qui a eu une enfance malheureuse,
00:36:57 je parle d'enfant qui se pose des questions.
00:37:00 Je parle d'enfant qui s'interroge sur, voilà, qu'est-ce que la création de la vie représente pour moi,
00:37:08 quelle est l'image que j'ai de ma mère par exemple.
00:37:12 Mais ça peut être aussi un enfant qui prend les inquiétudes fortes d'un parent.
00:37:19 Quelle est l'image que vous aviez de votre mère ?
00:37:26 Que j'avais de ma mère...
00:37:30 Elle avait complètement changé en grandissant.
00:37:33 Quand j'étais petite, je trouvais l'impression que ma mère s'occupait bien de nous.
00:37:38 Elle venait nous chercher à l'école, elle arrêtait de travailler pour s'occuper de moi, mon frère, ma soeur.
00:37:44 Voilà, elle a arrêté d'exister pour s'occuper de vous.
00:37:47 Oui.
00:37:49 Ce n'est pas anodin quand même, Fabienne.
00:37:52 Peut-être que quelque part, inconsciemment, vous avez senti qu'elle se sacrifiait un peu pour vous.
00:37:59 Ça devait être très inconscient parce que j'étais petite.
00:38:04 Vous savez, en tant qu'enfant, il y a tellement de choses dont on ne se souvient pas.
00:38:10 Oui.
00:38:11 Donc bon, après, c'est des pistes.
00:38:14 C'est à vous de trouver ce qui fait sens.
00:38:17 Encore une fois, Michel Le Doul donne des éclairages et c'est ce qui fait tilt, qui compte.
00:38:24 Si ça ne vous parle pas, ça ne vous parle pas.
00:38:26 Avez-vous identifié un projet que vous vous êtes interdit de réaliser
00:38:29 parce que vous avez décidé d'assumer certains devoirs ou certaines responsabilités ?
00:38:33 Oui.
00:38:36 Oui, j'avais des projets que je n'ai pas faits parce que j'étais seule avec mon fils.
00:38:41 C'est ça dont nous sommes en train de parler.
00:38:43 J'ai privilégié mon fils.
00:38:45 La question n'est pas de juger, de dire si c'est bien ou pas bien.
00:38:48 La question est de dire que c'est de ça dont nous sommes en train de parler.
00:38:51 Et aussi étonnant que ça puisse paraître, c'est quelque chose qui vous habitait depuis bien avant,
00:38:56 que vous viviez cette situation avec votre fils.
00:38:59 Il y avait en vous quelque chose au plus profond.
00:39:01 Et à nouveau, on n'est pas dans un champ conscient.
00:39:03 Vous savez, il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai une amie dont la petite fille ne dormait pas
00:39:07 et parce que la mère a pacifié le stress qu'elle avait, la petite fille s'est mise à dormir.
00:39:12 La petite fille avait 18 mois, donc il n'y avait rien qui était compris ou intellectuellement analysé.
00:39:16 Sauf qu'il y a une espèce de ressenti, il y a une symbiose psychique qui est extrêmement grande entre les enfants et les parents.
00:39:22 Oui, c'est vrai.
00:39:24 Et maintenant, mon fils est très grand.
00:39:28 Mais maintenant, c'est avec mon chat.
00:39:30 Je me dis que si je pars, je vais laisser le chat.
00:39:32 C'est le chat.
00:39:33 C'est toujours un truc qui m'empêche de partir.
00:39:35 C'est le chat qui vous empêche de partir.
00:39:37 C'est intéressant parce qu'on voit bien quelque part que vous répétez le sacrifice de votre mère
00:39:43 et que quelque part, c'est une sorte de lien de loyauté qui ne vous appartient plus.
00:39:48 Et c'est ça qu'il faut comprendre.
00:39:50 Comment faire ?
00:39:52 Comment faire ?
00:39:54 Vous avez une possibilité de trouver quelqu'un avec qui vous pouvez confier votre chat.
00:39:58 Ça me paraît plus facile que de trouver quelqu'un avec qui on peut confier son fils, déjà.
00:40:02 Et votre chat, il ne vous en voudra pas et il ne vous fera pas le reproche plus tard.
00:40:07 Donc voyez bien qu'à travers ce chat, et vous savez à quel point j'aime les animaux,
00:40:12 donc je m'en amuse, mais voyez bien qu'à travers ce chat, vous créez quelque chose qui vous arrange.
00:40:18 Une bonne raison.
00:40:20 Une bonne raison, voilà.
00:40:21 Donc c'est ça.
00:40:22 Et il faut s'accepter et se moquer de soi-même, je crois, Fabienne.
00:40:26 Oui, mais c'est ce que je fais tout le temps.
00:40:30 Mais après, je lui avais dit "c'est fini", tout le monde m'avait dit "oui, tu nous avais dit ça fait trois ans que j'ai plus de chat, je ne prendrai plus de chat".
00:40:36 Et puis voilà, mon frère est arrivé avec ce chaton, il m'a dit "oh, quand même", et tout.
00:40:40 Et puis j'ai craqué.
00:40:42 Mais vous avez eu raison, vous vous êtes fait plaisir, vous vous êtes accordé le désir d'avoir un chat, c'est formidable.
00:40:46 Mais oui.
00:40:47 Est-ce qu'il faut pour autant s'emprisonner dans son désir ?
00:40:50 C'est négociable.
00:40:52 Tout est négociable, Fabienne.
00:40:54 Faut-il juste être lucide sur notre liberté et les prisons qu'on se met sur le dos ?
00:41:04 Et j'avais une question à poser aussi à M. Ledoux, c'est que j'ai parfois des aftes.
00:41:09 Est-ce que les aftes peuvent venir d'un problème de nourriture ?
00:41:14 Ou est-ce que c'est...
00:41:16 Alors il y a des périodes où j'en ai tout le temps et d'autres où j'en ai plus.
00:41:19 Directement de nourriture, non, mais ça parle de l'équilibre du ph-acide, donc bien sûr que ça parle des aigreurs, des rancœurs et des colères qui ont été rentrées
00:41:31 parce qu'il y a quelque part quelque chose en vous qui n'est pas tout à fait contente de vous, qui a l'impression d'un carrefour, d'un rendez-vous raté.
00:41:37 Et il faut que vous acceptiez totalement ça, c'est-à-dire que je pense que les aftes doivent apparaître après des moments où vous avez commencé à essayer d'exprimer quelque chose,
00:41:46 ça a voulu commencer à sortir mais ça faisait trop mal.
00:41:49 Et il faut vraiment que vous acceptiez au plus profond de vous-même, même le choix que vous avez fait aujourd'hui de cela,
00:41:56 réaccepter de vous nourrir de tous les plans de la vie.
00:41:59 Et vous verrez qu'à ce moment-là, le gluten n'aura plus de raison d'exister.
00:42:02 Les choses sont tellement dites clairement par notre corps à un moment donné, dont le but, malgré l'inconvénient et l'inconfort de certains ressentis,
00:42:12 il n'a pas d'autre but que de nous aider, de nous montrer du chemin.
00:42:15 Donc il faut vous réaccueillir comme vous êtes, il faut vraiment vous interroger sur quel serait véritablement votre projet de vie que vous voudriez vous permettre et vous autoriser à mettre en place.
00:42:27 Et puis vous allez négocier avec votre chat et peut-être que là, ça pourra se faire.
00:42:31 Et puis ce sera un joli dragon après ce chat.
00:42:35 Merci en tout cas Fabienne de votre témoignage.
00:42:39 Une petite devinette, c'est une maman qui oblige son petit garçon à faire un bisou à la voisine et ce petit garçon dit non, ne veut pas.
00:42:47 Pourquoi ? La réponse, c'est après les infos.
00:42:50 Et puis continuez à venir nous parler de votre dragon ou de votre estomac ou de vos aigreurs ou de ce que vous avez du mal à digérer au 0 826 300 300.
00:43:01 On se retrouve évidemment tout de suite après les infos.
00:43:04 Des traboules de la Croix-Rousse à Saint-Georges, de la Pardieu au quartier des Pentes, de la place des Jacobins au rive de la Saône.
00:43:10 Depuis le sommet de Fourvière, Sud Radio rayonne désormais à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
00:43:15 Connectez-vous ici avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.
00:43:19 14h16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:43:23 Michel Audoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Tchetsou et auteur notamment de "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi".
00:43:30 Et je précise que le lexique de "Dis-moi où tu as mal" vient de ressortir en édition augmentée aux éditions Alba Michel.
00:43:38 Et l'avantage par rapport à "Dis-moi où tu as mal", c'est que le lexique, on pioche là où on veut et notamment à la page estomac.
00:43:48 Parce que c'est ce dont on parle aujourd'hui.
00:43:51 On va retrouver Valérie dans un instant, mais je voudrais la réponse à ma devinette.
00:43:54 C'est une maman qui oblige son petit garçon à faire un bisou à la voisine.
00:43:57 Ce petit garçon a dit non, non, non. Pourquoi dit-il non ?
00:44:01 Vous savez pas.
00:44:03 Alors il dit non maman, je veux pas parce que papa il a essayé hier et il a reçu une paire de gifles.
00:44:08 Bonjour Valérie.
00:44:11 Bonjour Brigitte.
00:44:13 Et bonjour Monsieur Audoul.
00:44:16 Je suis très heureuse de pouvoir faire cette entraine et de pouvoir échanger avec vous.
00:44:24 Merci.
00:44:27 Alors voilà, moi j'ai des gros problèmes de digestion depuis, on va dire, au moins 3-4 ans.
00:44:38 Avec quand même une base de terrain à la constipation.
00:44:48 En 2018, j'ai rencontré une gastro justement pour ces problèmes là, parce que je n'arrivais pas à évacuer en fait.
00:44:59 Rencontrer une gastro pour évacuer c'est bien.
00:45:03 On a fait une fibroscopie et une coloscopie pour voir un petit peu s'il y avait un blocage par rapport à quelque chose à l'intérieur.
00:45:16 Il n'y avait rien du tout.
00:45:19 Il y a eu un prélèvement qui est parti au labo.
00:45:22 Donc il y a eu un blocage et depuis tout ce temps là, en fait, il y a des choses qui ne passent pas, qui restent bloquées avec une sensation de boule dans la gorge.
00:45:35 Pas d'étouffement mais de gêne.
00:45:39 Et au quotidien, quasiment deux ou trois fois par semaine, je suis obligée de me faire des petites tisanes de fenouil pour m'aider à digérer.
00:45:51 - Valérie, vous nous avez dit que ça faisait 3-4 ans que vous aviez des problèmes de digestion et en même temps vous nous parlez de 2018.
00:45:59 Si je fais un calcul, ça fait 6 ans.
00:46:02 - Oui. Le temps passe vite Brigitte.
00:46:05 - Oui, mais c'est juste pour bien savoir si c'était depuis 2018 ou si c'est depuis 3-4 ans.
00:46:11 Parce que ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:46:13 - Ça s'est intensifié depuis 3 ou 4 ans, oui.
00:46:16 - D'accord. Mais tout ça remonte à 2018.
00:46:19 Qu'est-ce qui s'est passé en 2018 ? C'est la question évidemment que pose Michel Oudoul, je suppose.
00:46:24 - J'ai perdu le père de mon dernier enfant en 2017 et j'ai perdu mon papa deux ans après.
00:46:42 - Oui, d'accord. Donc c'est quand même deux deuils essentiels.
00:46:46 - Oui.
00:46:48 - Et coup sur coup. Donc on a à peine terminé le premier, on nous en remet une couche.
00:46:53 - Voilà. Et puis ça n'a fait que continuer Brigitte.
00:46:57 C'est-à-dire que j'ai été interrompue dans mon travail forcé.
00:47:08 Il a fallu que je déménage.
00:47:11 Et là, j'ai eu une succession d'accidents qui se sont produits,
00:47:16 dont je suis encore en soins aujourd'hui.
00:47:23 - Donc vous avez eu un peu le sentiment que le sort s'est acharné sur vous ?
00:47:29 - Ah mais totalement, totalement.
00:47:32 - Dans tout ce que vous exprimez, il y a quelque chose qui est manifeste, si vous voulez,
00:47:37 et à nouveau pour lequel votre corps dit clairement les choses.
00:47:41 Plus que le destin ou le sort qui s'acharnent, vous avez l'impression que tout vous échappe.
00:47:48 Or, vous êtes certainement quelqu'un qui a construit un rapport à la vie
00:47:52 à travers des critères d'exigence et de maîtrise.
00:47:55 La volonté de maîtriser, de bien tenir, d'être perfectionniste sur les choses,
00:48:00 on trouve beaucoup ça derrière les problématiques de constipation,
00:48:03 et on trouve beaucoup ça derrière les gens qui sont, entre guillemets, des perfectionnistes,
00:48:08 c'est-à-dire des gens qui veulent parfaitement bien gérer et maîtriser tout.
00:48:13 - Oui, exactement.
00:48:15 - Et vous avez rencontré malheureusement un certain nombre de moments dans votre vie,
00:48:19 ces dernières années, où tout un tas de choses vous échappaient
00:48:22 sans que vous puissiez maîtriser quoi que ce soit.
00:48:25 Et là, à ce moment-là, c'est la débandade, c'est-à-dire que là,
00:48:28 le neurovégétatif réagit dans tous les sens.
00:48:31 Vous avez un vrai besoin de vous faire aider,
00:48:33 et allez voir un praticien shiatsu qui va vous détendre,
00:48:36 un système neurovégétatif qui va faire un travail au niveau dorsal,
00:48:39 qui va détendre tout ce qui s'appelle le grand fascia dorsal,
00:48:42 qui va vous détendre le pneumo-gastrique, qui va vous libérer le diaphragme.
00:48:47 C'est-à-dire qu'il y a plein de choses qui ont besoin d'être,
00:48:50 neurovégétativement parlant, détendues et relâchées.
00:48:53 Et vous, je pense qu'il faut que vous acceptiez que pouvoir et vouloir digérer les choses dans sa vie,
00:49:01 donc être capable de s'en nourrir,
00:49:03 ne signifie pas qu'il faille être capable de tout gérer et de tout maîtriser dans sa vie.
00:49:08 Ah !
00:49:10 Ça a tellement été ça, toutes ces années-là, mais même depuis...
00:49:15 Oui, bien sûr. Mais je pense qu'à un moment donné,
00:49:18 il faut un peu vous poser, vous faire éventuellement aider au sens large du terme, bien sûr.
00:49:25 Et le problème souvent, c'est que quand on a affaire à un perfectionniste
00:49:28 et qu'on lui dit de se détendre un peu,
00:49:30 la seule chose qu'il entend, c'est qu'il faut tout lâcher.
00:49:33 Et qu'à ce moment-là, il vous dit "ah bon, il n'y a qu'à laisser tout aller à volo".
00:49:36 Mais ce n'est pas de ça dont il s'agit.
00:49:38 J'utilise souvent une image dans mes formations,
00:49:43 que j'utilisais pour les patients que j'avais,
00:49:46 qui était de dire que la vie, c'est un peu comme une poignée de sable
00:49:49 que l'on a dans la main, qui est tendue vers l'avant.
00:49:51 Si un petit coup de vent fait partir quelques grains de sable,
00:49:54 et que pour pouvoir les retenir, on referme la main, c'est là qu'on perd tout.
00:49:58 Il faut accepter que dans le processus de vie,
00:50:00 il faille à un moment donné, quelque part au fond de soi, garder la main ouverte.
00:50:03 C'est-à-dire accueillir ce qui vient.
00:50:05 Oui, alors j'entends bien, Monsieur Michel Dedeule.
00:50:10 J'entends bien.
00:50:12 Bon là, le dernier accident, c'était une triple fracture de la rotule.
00:50:15 Donc je suis en soins depuis un an quand même.
00:50:19 Mais oui, mais quand vous faites les choses, vous les faites bien jusqu'au bout,
00:50:21 même les accidents.
00:50:23 Ah bah oui, mais oui, ça remet un peu les pendules à l'heure.
00:50:28 C'était le genou droit ou le genou gauche ?
00:50:30 C'est le gauche.
00:50:32 Oui, c'est la perte du masculin.
00:50:34 Il faut que vous fassiez le deuil de ça.
00:50:37 Il y a une acceptation quand même profonde, sans doute, qui n'est toujours pas faite, Valérie.
00:50:42 Alors j'ai un réel problème aussi avec le masculin, ça Brigitte.
00:50:48 C'est-à-dire que je me refuse toute relation avec le masculin parce que...
00:50:59 Quel serait le risque ?
00:51:01 Peut-être parce que votre féminin n'est pas suffisamment épanoui.
00:51:05 Ah bah ça c'est sûr.
00:51:07 Alors là...
00:51:08 Bah oui, mais vous savez, pour accueillir le masculin, il faut être en paix avec son féminin.
00:51:13 Et vice-versa, de toute façon, quand on est un homme, il faut être en paix avec son masculin pour accueillir le féminin.
00:51:20 Et on voit bien aujourd'hui, dans toutes ces mouvances féministes, à quel point ces femmes ne sont pas en paix avec leur féminin.
00:51:27 Je parle pas de vous là, en l'occurrence.
00:51:29 Oui, mais bien sûr, mais j'essaye de comprendre, Brigitte.
00:51:33 C'est vrai que c'est compliqué parce que...
00:51:36 Ce qui est compliqué, c'est votre désir de perfection, je pense.
00:51:41 Il faut lâcher un peu...
00:51:43 Et puis surtout, il faut savoir ce qu'il faut accepter.
00:51:45 C'est que comme vous ne pouvez pas tout maîtriser, puisque manifestement, ce que votre corps vous dit, il vous en enlève petit à petit les moyens.
00:51:53 Oui.
00:51:54 Peut-être que la plus grande et profonde acceptation que vous pouvez faire, et le plus grand cadeau que vous pouvez faire, c'est de vous faire aider.
00:52:01 Alors effectivement, à un moment donné, je suis obligée de passer par l'ostéopathe parce que...
00:52:08 Ça c'est la mécanique.
00:52:10 J'adore votre phrase, à un moment donné, je suis obligée de passer par l'ostéopathe.
00:52:14 Vous voyez comment votre langage est significatif.
00:52:19 Je suis vraiment...
00:52:21 En fait, quand j'ai des symptômes, j'arrive pas spécialement à faire le lien.
00:52:28 Pourtant j'ai le livre.
00:52:30 Mais c'est pas grave que vous ne fassiez pas le lien.
00:52:33 Ce qui est grave, c'est que vous n'ayez pas suffisamment confiance en vous.
00:52:37 Vous êtes une belle personne, vous faites tout ce que vous pouvez, et vous avez le droit de vous reposer un peu et de poser un peu le pied pour vous souffler.
00:52:45 Et de vous laisser porter momentanément.
00:52:47 Et voilà, c'est juste ça Valérie.
00:52:49 Soyez plus humaine avec vous-même.
00:52:52 Oui, c'est vrai que je me fais pas de bien.
00:52:55 Mais oui, mais pourquoi vous vous faites pas de bien ?
00:52:58 Vous le méritez, je vous assure.
00:53:01 C'est ça qu'il faut que vous vous disiez.
00:53:03 Je pense que c'est peut-être la première chose qu'on a envie de vous dire.
00:53:08 Et puis le reste, ça viendra tout doucement.
00:53:11 Ce qui est toujours difficile, c'est le premier pas, vous savez Valérie.
00:53:15 Là, vous allez raccrocher, et vous allez vous faire quelque chose qui vous fait du bien.
00:53:20 Ça va être difficile, mais je vous assure que ce sera un petit premier pas qui sera formidable.
00:53:26 J'essaye de faire attention, justement.
00:53:29 Il faut pas essayer, il faut y arriver.
00:53:32 Il faut pas essayer de faire attention.
00:53:36 Il faut pas essayer de faire attention.
00:53:39 Soyez imprudente.
00:53:41 Prenez le risque.
00:53:43 Ah bah oui, mais là je l'ai pris plein de fois le risque, Michel.
00:53:47 Non, vous avez pris un risque mécanique, parce que vous avez voulu vous confronter au réel.
00:53:53 Le risque dont je vous parle, c'est celui d'ouvrir votre cœur,
00:53:56 c'est de laisser votre poitrine exprimer quelque chose.
00:53:58 Arrêtez de penser dans votre tête et de vouloir tout gérer dans le cortex.
00:54:02 Merci en tout cas Valérie, merci beaucoup.
00:54:05 On fait une petite pause, on se retrouve dans un instant.
00:54:08 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:54:12 Merci Sud Radio de donner la parole au Saint-Voie.
00:54:15 Grâce à vous, on avale, on avale.
00:54:18 Sud Radio, parlons vrai.
00:54:20 Jade, ma chérie, tiens-toi.
00:54:22 14h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:54:25 Michel Audoul est avec nous et il nous parle de nos douleurs d'estomac ou de ventre,
00:54:33 je ne sais quoi encore, en tout cas de notre difficulté à digérer.
00:54:37 Et c'est vrai, quoi qu'on en dise, Michel Audoul,
00:54:39 on a tous des moments dans la vie où c'est un petit peu lourd à avaler.
00:54:43 Il faut quand même le dire.
00:54:44 Bien sûr, bien sûr.
00:54:46 Mais que ce soit d'une manière très simple et très basique,
00:54:49 dans des phases de surcharge professionnelle,
00:54:51 où vous savez, les égrats d'estomac des étudiants dans les époques où ils bachotent.
00:54:56 C'est-à-dire que nous avons des moments de notre vie où il faut mettre le collier,
00:55:00 puis il faut y aller.
00:55:02 Et donc, on puise beaucoup d'énergie dans ces dimensions-là.
00:55:05 Et puis, il y a d'autres fois où nous rencontrons des expériences,
00:55:09 des vécus ou des rencontres qui sont lourdes, qui sont intenses.
00:55:13 Des atmosphères familiales ou professionnelles peuvent être lourdes parfois à porter.
00:55:18 On se sent des fois dans des phases qui sont des phases de crise.
00:55:21 On a bien connu ça ces dernières décennies, par exemple, dans le monde du travail.
00:55:25 Le nombre de personnes qui venaient consulter pour des problématiques
00:55:28 au niveau de la sphère digestive et en particulier de l'estomac,
00:55:32 suite aux problèmes que rencontraient les entreprises et l'économie.
00:55:37 Et donc, ce qui est important là-dedans,
00:55:39 ce n'est pas d'imaginer que nous puissions traverser la vie d'une manière absolument parfaite,
00:55:44 comme disait le titre du film "La vie n'est pas en l'eau fleuve tranquille",
00:55:47 mais qu'en revanche, nous ne soyons pas non plus innocents.
00:55:50 C'est-à-dire que lorsque nous ressentons des tensions dans ces zones-là,
00:55:53 il faut les prendre en compte.
00:55:55 C'est-à-dire ne pas aller prendre tout de suite des choses qui vont faire taire l'acidité,
00:55:58 qui vont calmer les choses, etc.
00:56:00 Parce que ça n'empêche pas le travail de dégradation.
00:56:03 Mettre un sparadrap sur une clé qui a besoin d'être cousue, ça ne sert à rien.
00:56:07 Mais en revanche, prendre en compte l'information et comprendre à ce moment-là.
00:56:10 Parce qu'il est bien évident que si on a besoin de beaucoup d'énergie sur cet estomac
00:56:14 pour gérer de la matière sur le plan personnel ou professionnel,
00:56:17 c'est peut-être le moment où, paradoxalement, il faut moins manger,
00:56:21 il faut moins compenser par l'alimentaire, il faut moins rechercher de saveurs sucrées,
00:56:25 il faut moins grignoter à longueur de journée, etc.
00:56:28 Et qu'on a là vraiment des pistes dans lesquelles notre corps nous dit "Hep, attention !"
00:56:34 - Pause ! - Voilà, pause.
00:56:36 Muriel, bonjour.
00:56:38 - Oui, bonjour M. Laudoul, bonjour Brigitte. - Bonjour.
00:56:41 Alors, moi j'ai un problème de la sphère digestive.
00:56:45 Déjà familialement, il y avait ces fameuses crises de foie.
00:56:49 Dès qu'il y avait une émotion forte, ma mère avait ces fameuses crises de foie.
00:56:54 Donc elle vomissait, elle était très bileuse et j'ai hérité de cela.
00:56:59 Alors du coup, j'ai eu une ablation de la vésicule, la guerre de la vésicule bière.
00:57:04 J'ai eu un syndrome de baisse d'eau.
00:57:08 Je digère mal aussi.
00:57:11 Et ça, ça a toujours été.
00:57:14 - Oui. - Ah ça y est !
00:57:17 Vous nous avez tout dit là, dans ce coup ?
00:57:19 - Oui !
00:57:21 Alors, je me surprends.
00:57:23 Je me surprends moi aussi à finalement dépasser toutes les émotions.
00:57:29 Je me fais aider aussi.
00:57:31 Les émotions fortes, j'ai eu un échec par rapport à un diplôme d'État
00:57:36 que je viens de passer le mois dernier.
00:57:39 Et à ma grande surprise, je me suis complètement décalée.
00:57:43 J'ai mûri cet échec et du coup, je pense que ça surprend en même temps toute ma famille.
00:57:50 Et du coup, je suis assez fière de moi parce que je me rends compte que je dépasse tout ça.
00:57:55 - Vous avez raison. C'est bien d'être fière de soi de temps en temps.
00:57:59 - Malgré l'échec. Malgré l'échec.
00:58:01 Parce qu'il a fallu quand même deux jours pour le digérer, c'est le cas de dire.
00:58:05 Mais j'ai cheminé et il n'y a pas de hasard.
00:58:08 - Oui, c'est-à-dire que si vous voulez, dans ce que vous exprimez déjà sur le plan familial,
00:58:13 avec cette source initiatrice qui s'appelle la vésicule.
00:58:18 La vésicule, c'est elle qui reçoit, concentre et libère la bile à la sortie de l'estomac
00:58:24 pour permettre de digérer les choses lourdes.
00:58:26 Et donc, cette vésicule biliaire, elle a un rôle fondamental dans le processus digestif.
00:58:32 L'acidité gastrique que parfois on rejette comme disant étant de la bile,
00:58:36 est en fait quelque chose qui est aussi un processus destiné à nous permettre de digérer les choses lourdes.
00:58:41 Et sans doute qu'il y a sur le plan familial quelque chose qui rend ça un peu plus compliqué.
00:58:47 Qu'est-ce que c'est que la vésicule biliaire ?
00:58:49 La vésicule biliaire, elle porte au niveau énergétique une espèce d'idée de fond
00:58:54 qui répond à la question "Quelle est ma place ?"
00:58:56 C'est-à-dire que c'est une problématique de la place que l'on pense avoir,
00:59:00 de la place qu'on pense que les autres nous ont donnée ou laissée,
00:59:03 de la place que l'on pense avoir le droit ou mériter d'occuper.
00:59:06 Et à l'intérieur de ça, viennent s'inscrire toutes les stratégies
00:59:09 qui sont les stratégies de gestion du monde extérieur
00:59:11 qui vont nous permettre de nous approprier ou non cette place.
00:59:15 La deuxième des choses que gère cette énergie de la vésicule,
00:59:18 c'est l'image que l'on a de soi et la conscience que l'on a de soi
00:59:22 dans la manière dont on pense que les autres nous perçoivent.
00:59:25 Il y a plutôt une conscience qui se construit autour de l'idée
00:59:28 qu'on est apprécié pour ce que l'on fait ou ce que l'on représente
00:59:31 plutôt que pour soi-même.
00:59:33 Et ça, ça génère bien sûr des stratégies qui construisent un rapport au réel
00:59:39 dans lequel, et heureusement que vous avez fait déjà du travail sur vous,
00:59:43 des échecs comme celui que vous avez vécu pourraient faire énormément de dégâts.
00:59:46 Vous avez réussi à le transformer plus ou moins en partie
00:59:49 et je crois que la dernière des clés qu'il peut y avoir derrière ça,
00:59:52 c'est de le transformer à travers le fait que c'est sans doute la signature
00:59:56 d'une opportunité pour occuper une place autre que celle que vous pensiez
00:59:59 qui était la vôtre.
01:00:01 Le fait de le dépasser ?
01:00:03 Oui, c'est ce qui va vous permettre de concevoir que cela va peut-être
01:00:06 vous ouvrir la porte pour aller vers une place autre que celle que vous pensiez
01:00:10 qui était la vôtre.
01:00:11 En tout cas, c'est le sens que vous y mettez, visiblement.
01:00:14 Et je le perçois comme cela du fait de...
01:00:18 Je pense que je... Mon diplôme... Je mets ces mots-là sur mon échec.
01:00:22 Je pense que mon diplôme d'État, en fait, je devais transpirer le fait de ne pas me croire
01:00:28 dans la possibilité d'avoir ce diplôme de place.
01:00:33 À travers un mémoire que j'ai écrit, en fait,
01:00:36 les professionnels m'ont dit "tu ne t'autorises pas à être la professionnelle
01:00:42 que tu veux être".
01:00:44 Et je pense que...
01:00:46 À travers tous mes écrits et l'oral,
01:00:49 je pense qu'ils ont dû le ressentir.
01:00:52 Oui, mais est-ce que vous ne vous autorisez pas
01:00:55 ou est-ce qu'au fond de vous, ce n'est pas tout à fait ce dont vous aviez envie ?
01:00:58 Vous voyez, il y a une nuance essentielle.
01:01:01 La peur. J'ai peur. J'ai peur de...
01:01:04 Parce que c'est un niveau supérieur.
01:01:06 C'est un peu la peur et je ne m'autorise pas à y croire.
01:01:10 Est-ce que ce n'est pas un peu plus loin que la peur,
01:01:12 plutôt une question de légitimité et de vous dire que si vous aviez un diplôme d'État,
01:01:16 ça ferait de vous quelqu'un de légitime ?
01:01:19 Complètement.
01:01:20 Oui, mais il faut peut-être quand même y travailler un tout petit peu.
01:01:24 Oui.
01:01:25 Peut-être que votre légitimité n'est pas celle-là.
01:01:28 Ah.
01:01:31 En tout cas, c'est à vous d'y réfléchir.
01:01:34 Oui, j'y ai dit peut-être.
01:01:36 Il y a deux pistes.
01:01:37 Soit en effet, ça signifierait que vous voulez aller vers autre chose
01:01:43 et tant mieux et très bien.
01:01:45 En revanche, si c'est parce que vous ne vous êtes pas fait suffisamment confiance,
01:01:49 là c'est un petit peu plus embêtant.
01:01:51 Oui.
01:01:53 Mais ça, c'est vous qui avez la réponse.
01:01:55 Oui, bien sûr.
01:01:56 Ce n'est pas nous.
01:01:57 Bien sûr, bien sûr.
01:01:58 Oui, complètement.
01:02:00 Et après, visiblement, vous avez suffisamment de lucidité sur vous-même
01:02:06 pour arriver à trouver la réponse.
01:02:08 J'essaie.
01:02:09 J'essaie.
01:02:10 Je chemine à chaque ébanement
01:02:13 et ça m'aide énormément et familialement aussi à comprendre
01:02:18 et éviter de répéter avec mes enfants.
01:02:21 Évidemment.
01:02:23 Il y a juste trois questions fondamentales à vous poser.
01:02:25 C'est...
01:02:26 Qui suis-je ?
01:02:30 Qu'est-ce que je voudrais être ?
01:02:33 Et qu'est-ce que je pense avoir le droit d'être ?
01:02:36 Oui.
01:02:38 C'est ça, oui.
01:02:42 Que je ne me pose pas.
01:02:44 Que je ne me pose jamais.
01:02:45 Et pourtant, elles sont essentielles.
01:02:47 Complètement.
01:02:48 Complètement, oui, tout à fait.
01:02:50 Et d'ailleurs, on devrait tous les poser, ces questions-là, de toute façon.
01:02:54 Exactement.
01:02:55 Je vais les travailler et je vais me les poser régulièrement.
01:03:01 Et surtout, trouver les réponses.
01:03:03 C'est ça.
01:03:04 Merci beaucoup.
01:03:05 Merci beaucoup, Murielle.
01:03:06 Merci, au revoir.
01:03:07 Merci à vous deux.
01:03:08 On va faire une petite pause et puis on va se retrouver pour un Love Conseil.
01:03:12 Pourquoi certaines personnes sont toujours en retard ?
01:03:14 On analysera ça dans un instant.
01:03:35 Alors, il y a des personnes qui ont tendance à être toujours en retard,
01:03:38 voire même à annuler au dernier moment leur rendez-vous.
01:03:42 Alors bon, c'est vrai qu'un peu de retard, ça peut même mettre le partenaire dans un état d'impatience sympathique.
01:03:48 Mais trop de retard et trop souvent, ça peut mettre en colère.
01:03:52 Et ça peut vraiment faire croire qu'il est arrivé quelque chose.
01:03:56 C'est vrai que quand on attend quelqu'un et qu'on ne sait pas, ça peut...
01:04:00 Alors, c'est vrai qu'aujourd'hui, avec les téléphones, on prévient.
01:04:03 Mais enfin bon, c'est... voilà.
01:04:05 Alors, si vous avez remarqué que vous avez quelqu'un de vos proches qui est toujours en retard,
01:04:10 je vous propose quelques petites explications.
01:04:13 Alors d'abord, il y a les hystériques qui vont se changer cinq fois avant de sortir.
01:04:18 Enfin, en tout cas, qui vont avoir toujours plein de choses à faire avant de partir
01:04:22 et qui forcément partent en retard et arrivent en retard.
01:04:25 On est bien d'accord.
01:04:26 Parce que généralement, quand on est en retard, c'est parce qu'on est parti en retard.
01:04:29 Enfin, je veux dire pour ceux qui sont tout le temps en retard.
01:04:31 Ça, c'est vraiment la clé.
01:04:32 Exactement.
01:04:33 Alors, ensuite, il y a les divas qui sont persuadés qu'il faut de toute façon un peu les attendre
01:04:38 parce qu'elles sont quand même très importantes.
01:04:40 Vous avez des personnes qui considèrent que c'est toujours un peu à eux d'arriver en retard
01:04:44 et c'est donc une manière de prendre le pouvoir.
01:04:46 Il n'y a pas d'autres explications.
01:04:48 Et puis, il y a les... j'allais dire les fous, ceux qui arrivent de toute façon n'importe quand
01:04:53 parce qu'ils se trompent d'itinéraire ou qu'ils ont oublié l'adresse.
01:04:57 Bref, il y a un manque d'organisation en quelque sorte.
01:05:01 Et puis, alors après, il y a les fameux anxieux qui, eux, vont toujours arriver en avance
01:05:06 parce qu'on ne sait jamais, etc.
01:05:09 Donc, moi, je pense que quand on a affaire à quelqu'un qui est toujours en retard,
01:05:12 il ne faut pas rentrer dans son jeu.
01:05:14 Il faut peut-être essayer déjà de décoder son fonctionnement
01:05:18 et ne pas hésiter si c'est vraiment trop systématique à ne plus l'attendre
01:05:23 parce que c'est comme ça quand même qu'à un moment donné,
01:05:25 il peut peut-être prendre conscience de sa problématique.
01:05:29 Oui, il y a beaucoup de choses derrière ce que vous dites.
01:05:31 C'est vrai que la première des clés par rapport à ça, c'est que la plupart du temps,
01:05:36 les personnes qui arrivent en retard sont des personnes qui auraient pu partir à l'heure
01:05:39 et qui ont trouvé une bonne raison pour ne pas le faire à un moment donné.
01:05:42 Derrière ça, il y a des stratégies particulières.
01:05:44 Il y en a une, je crois que vous n'avez pas évoquée, mais qui est aussi existante.
01:05:47 C'est l'inverse de la diva, c'est-à-dire la personne qui pense qu'elle n'est pas intéressante
01:05:51 et qui, de cette façon-là, attire le regard ou la présence.
01:05:55 Et je crois que la première des clés, si on est gêné,
01:05:57 parce que ça peut arriver à tout le monde d'arriver en retard, soyons clairs,
01:06:00 surtout après la semaine qui s'est passée là, je pense qu'il y a des gens qui sont arrivés en retard.
01:06:05 Moi, j'étais toujours à l'heure. Mais j'ai prévu.
01:06:09 C'est une question d'organisation, c'est une question de décision.
01:06:13 Je crois que la première des clés qui est fondamentale là-dedans,
01:06:16 c'est de ne jamais valoriser la personne qui arrive en retard.
01:06:19 C'est-à-dire qu'une personne qui arrive en retard, c'est à la limite...
01:06:22 Moi, c'est quelque chose que j'ai institué depuis très longtemps dans mon institut.
01:06:26 Je commence toujours les formations à l'heure.
01:06:28 Je n'attends jamais que tout le monde soit arrivé, etc.
01:06:30 Il y a une heure de départ qui est définie, on commence ses formations à l'heure.
01:06:34 Et quand des gens arrivent en retard, on ne remarque rien,
01:06:36 on ne fait rien remarquer, ni positivement, ni négativement.
01:06:39 La personne vient, elle s'installe, parce que tout le monde peut avoir eu une bonne raison de ne pas être à l'heure,
01:06:43 comme tout le monde peut avoir plein de mauvaises raisons de ne pas être à l'heure.
01:06:47 Et que la non-valorisation de ça fait petit à petit évoluer les comportements.
01:06:50 Il y a une espèce de culture de fond qui se crée dans la relation à soi.
01:06:56 Après, il y a dans certaines situations particulières,
01:07:00 si on voulait parler, comme vous l'évoquiez au début, de la relation amoureuse,
01:07:03 se faire attendre un peu, ça peut être quelque chose aussi de magnifique et de magique,
01:07:07 parce que ça va faire cultiver, si ça ne dépasse pas un certain seuil,
01:07:11 ça va faire cultiver une espèce de fantasme positif, une envie,
01:07:16 ça va augmenter une appétence ou un désir.
01:07:18 Alors que si le retard est important, ça va faire soit douter de soi,
01:07:21 soit faire émerger des angoisses ou des craintes,
01:07:24 surtout si on est quelqu'un qui a déjà vécu des situations difficiles.
01:07:28 Mais ça n'est à aucun moment, de toute façon, le fait d'arriver en retard n'est un comportement neutre,
01:07:33 et que la pseudo-insouciance qui veut dire "ce n'est pas grave" est un vrai mensonge qu'on se sert.
01:07:39 Voilà, d'autant plus si c'est répété, parce que vous avez remarqué aussi, Michel Oudoul,
01:07:43 c'est toujours les mêmes qui arrivent en retard.
01:07:45 Oui, il y a des spécialistes du sujet.
01:07:48 Ils n'ont pas de chance.
01:07:49 Oui, c'est ça.
01:07:50 Cédric, bonjour.
01:07:52 Oui, bonjour à tous. Bonjour Brigitte, bonjour M. Oudoul.
01:07:55 Bonjour.
01:07:56 Merci d'être avec nous, Cédric.
01:07:58 Vous galérez un peu depuis quelques années.
01:08:01 C'est ça, ça fait six ans que j'ai compris que j'avais un souci au niveau digestif,
01:08:06 on va dire ça comme ça, alors que j'avais zéro problème à ce moment-là.
01:08:10 Je m'en suis aperçu en buvant un café, tout simplement, au travail,
01:08:14 et depuis ça n'a fait qu'empirer, même s'il y a eu des passes où ça s'est grandement amélioré,
01:08:19 mais ça n'a jamais duré très longtemps.
01:08:22 Alors ça, c'est évidemment assez étonnant.
01:08:26 Vous avez allé à un café, hop, ça ne passe pas,
01:08:29 donc forcément, il y a peut-être quelque chose à comprendre, non ?
01:08:32 Un café au travail.
01:08:33 Au travail, oui.
01:08:34 Au travail, exactement.
01:08:36 Parce qu'on est là dans la clé qui est, à nouveau, sur ce qui concerne l'énergie de l'estomac
01:08:40 et le rapport à la matière, et le rapport à la matière dans notre vie, dans notre société,
01:08:44 c'est quoi ? C'est le travail, l'activité professionnelle, les dossiers,
01:08:47 les choses financières, les contrariétés matérielles, personnelles, etc.
01:08:52 Mais la question que j'ai envie de vous poser, c'est qu'est-ce qui s'est passé il y a six ans ?
01:08:56 Qu'est-ce qui s'est passé il y a six ans ?
01:08:59 Je pense que c'était peut-être dû à un changement de hiérarchie
01:09:03 qui ne s'est pas bien passé pour moi et mes collègues, on va dire.
01:09:07 Et que vous n'avez toujours pas digéré.
01:09:09 Depuis, j'ai fait une mutation professionnelle,
01:09:14 donc je ne suis plus en contact avec cette hiérarchie.
01:09:17 Dans ma nouvelle mutation, il y a eu des énormes effets positifs
01:09:22 pendant peut-être trois, six mois.
01:09:25 Et depuis, ça revient, alors que pourtant je sais qu'il faut que je fasse attention à certains aliments
01:09:31 et même en faisant attention à ces aliments, je ne me suis pas bien réussi à faire du plus important.
01:09:35 Ce qui est important à comprendre, il vous arrive un événement difficile, pénible,
01:09:41 contre lequel malheureusement vous ne pouvez pas faire grand-chose,
01:09:44 changement de hiérarchie, c'est des choses qui arrivent dans certaines boîtes
01:09:51 et on est obligé de subir et donc d'avaler et de digérer.
01:09:58 Si d'une certaine manière, ça vous reste sur le cœur ou sur l'estomac, c'est à vous de choisir,
01:10:06 forcément le moindre petit truc qui ne va pas coller comme il faut
01:10:11 va réactiver ce qui vous empêche d'aller bien.
01:10:17 D'accord.
01:10:18 C'est-à-dire, ce que votre corps vous dit et que vous exprimez à travers les différentes manifestations
01:10:23 qui semblent aller jusque vers de l'articulaire même, etc.
01:10:26 Vous vous exprimez physiquement exactement les mêmes choses que quelqu'un qui s'est intoxiqué.
01:10:32 Vous avez été intoxiqué par un vécu qui sur le plan psycho-émotionnel a eu un impact fort et violent
01:10:39 dans ce qui est le champ du professionnel, ça vous l'avez évoqué.
01:10:43 Ce vécu n'est pas cicatrisé.
01:10:46 Dans un nouveau champ professionnel avec une nouvelle hiérarchie,
01:10:49 vous rencontrez un autre monde dans lequel les choses se passent mieux.
01:10:52 Mais chaque fois que vous allez rencontrer une expérience qui a un niveau minime et moins important,
01:10:57 va faire ce qu'on appelle un espèce d'effet de raquette émotionnel.
01:11:00 C'est-à-dire, rappelez certaines situations que vous avez vécues.
01:11:03 C'est la charge toxinique qui est présente qui va se libérer à nouveau.
01:11:07 Et donc, vous avez besoin de faire un travail à la fois d'épuration et de nettoyage
01:11:13 sur le plan physiologique et sur le plan psycho-émotionnel.
01:11:18 Mais de la même façon que quand vous avez mangé quelque chose qui ne vous convient pas.
01:11:21 Il y a deux manières de faire la chose. C'est très simple et très basique.
01:11:24 Vous vous donnez par exemple la possibilité en prenant de l'amande poivrée ou du fenouil ou des choses comme ça
01:11:30 de digérer la chose un peu lourde et vous intégrer l'expérience et vous allez finir bon en mal en par la digérer.
01:11:36 Ou vous décidez que non, ce n'est pas pour vous.
01:11:38 A ce moment-là, vous vous mettez deux doigts au fond de la gorge et vous allez vomir.
01:11:41 C'est-à-dire que vous allez cracher le morceau.
01:11:43 Et je crois que par rapport au vécu qui est le vôtre aujourd'hui,
01:11:47 il y a vraiment un vrai intérêt pour vous à faire une détoxination sur le plan physiologique.
01:11:53 Allez voir un praticien shiatsu, un naturopathe, un nutritionniste,
01:11:57 quelqu'un qui vous permette de faire un drainage hépatobilière,
01:12:00 quelqu'un qui vous relance les énergies de l'estomac.
01:12:03 Et sur le plan personnel, vous savez ce que vous faites ?
01:12:06 Vous prenez une feuille de papier, vous dessinez un smiley ou une tête de quelqu'un,
01:12:11 vous mettez le nom du hiérarchique de l'époque,
01:12:13 vous allez l'accrocher sur une souche de bois dans la forêt,
01:12:16 vous prenez un bâton et vous cognez dessus en crachant le morceau.
01:12:19 Oui, parce qu'il faut certainement comprendre, Cédric,
01:12:23 qu'à ce moment de votre vie, en 2018, si je fais le calcul, donc il y a six ans,
01:12:28 pour vous, il y avait certainement une joie d'aller travailler,
01:12:32 pour vous c'était facile, tout était simple,
01:12:34 et tout d'un coup vous rencontrez une épreuve,
01:12:38 une vraie épreuve à laquelle vous ne vous attendiez pas
01:12:42 et vous avez sous-estimé ce que ça a dû travailler chez vous.
01:12:50 Le problème c'est que, étant hyper sensible et perfectionniste,
01:12:56 forcément j'attache beaucoup d'importance à ce que je peux dégager
01:12:59 et à ce que j'essaye de faire dans la vie.
01:13:02 Et vous avez trouvé ça injuste, j'imagine, sans doute.
01:13:05 C'est exactement ça.
01:13:06 Oui, exactement.
01:13:07 Et bien oui, mais donc cette injustice, pour l'instant,
01:13:09 vous ne l'avez pas réparée par rapport à vous-même, j'entends bien sûr.
01:13:13 C'est l'injustice et la colère qui sont derrière tout ça.
01:13:17 C'est possible, la justice, oui.
01:13:19 Et donc pourquoi on a été injustes alors que vous faites tout bien ?
01:13:24 Vous voyez, c'est quelque part un peu le petit garçon qui est encore très très blessé,
01:13:30 parce que ça doit réveiller quelque chose de votre propre vie,
01:13:33 et de votre propre vie quand vous étiez enfant, ado.
01:13:37 Oui, sûrement.
01:13:38 Vous voyez, et c'est pour ça que ça a du mal à passer.
01:13:41 Et si vous arrivez à comprendre ça, je pense que vous allez pouvoir grandir.
01:13:50 D'accord.
01:13:51 Parce qu'il y a des besoins fondamentaux chez tous les êtres humains,
01:13:54 il y en a cinq fondamentaux, et le premier d'entre eux, c'est le besoin de reconnaissance.
01:13:58 C'est le premier que constitue le petit enfant,
01:14:01 dans ce qu'il voit dans les yeux de ses parents,
01:14:03 avant qu'ils puissent analyser quoi que ce soit.
01:14:05 Quand il commence à percevoir, la première chose qu'il regarde, c'est les yeux,
01:14:08 parce qu'il y construit un premier moment de reconnaissance,
01:14:10 qui va ensuite se construire avec les signes de faciaux,
01:14:13 les expressions du visage des parents, et ainsi de suite.
01:14:16 Et il y a manifestement une blessure de reconnaissance pour vous.
01:14:20 Oui, disons que je n'ai pas vraiment eu d'enfance, on va dire ça comme ça.
01:14:24 Ma maman qui a fait ce qu'elle a pu, et un père qui a été totalement absent.
01:14:29 Moi qui ai fait ce qu'il a pu pour aider ma maman.
01:14:32 En gros, je n'ai pas eu d'enfance ni d'adolescence,
01:14:35 je suis passé du stade d'enfant à adulte.
01:14:39 Enfin, à adulte sur le plan civil, parce que sur le plan du travail,
01:14:43 comme vous avez rencontré le même père, éventuellement,
01:14:46 qui lui aussi vous a abandonné ou lâché,
01:14:49 vous avez revécu la même chose.
01:14:53 C'est possible.
01:14:55 Mais tout ça, Cédric, si vous y mettez les mots,
01:14:59 vous allez voir, ça va vous faire grandir et ce sera bien.
01:15:04 J'ai tendance à dire que quand il nous arrive un événement,
01:15:08 quelle que soit la sphère dans laquelle ça nous arrive,
01:15:11 ça parle de nous, parce que c'est comme ça qu'on l'a vécu.
01:15:14 Et donc ça parle forcément de nous.
01:15:16 Et on peut en faire quelque chose. Vous comprenez ?
01:15:19 Oui, je comprends.
01:15:21 Peut-être que quelqu'un d'autre aurait subi exactement la même chose
01:15:24 avec ce hiérarchie et n'aurait pas vécu tout ce que vous en avez vécu.
01:15:28 Parce que la blessure de reconnaissance n'aurait pas été là.
01:15:31 Et ça ne veut pas dire pour autant, n'oubliez pas de travailler pour le corps,
01:15:34 c'est-à-dire de vraiment vous faire faire un drainage au niveau corporel,
01:15:38 des conseils alimentaires, des choses en homéopathie et des techniques énergétiques.
01:15:44 D'accord. Et je pensais aller voir un chiropracteur,
01:15:47 parce que comme je suis un peu déglingué de partout,
01:15:50 je me suis dit, est-ce que peut-être aider à lâcher des tensions,
01:15:53 que je n'arrive pas à évacuer avec un ostéo ?
01:15:56 Oui, essayez. Chiropracteur, il va éventuellement vous aider,
01:16:00 parce que vous avez peut-être effectivement des vertébres déplacés,
01:16:03 mais pas obligatoirement.
01:16:05 Il y a tout à fait quelque chose d'autre qui peut être existant là.
01:16:08 Donc vous pouvez aller voir un chiropracteur.
01:16:10 Je vous conseillerais plutôt d'aller voir quelqu'un qui,
01:16:12 en même temps, a une pratique énergétique en plus.
01:16:15 Parce que dans les repositionnements articulaires et vertébraux,
01:16:18 il y a aussi des liens avec les méridiens d'acupuncture
01:16:21 et qui vont relancer des énergies qui sont des énergies fondamentales pour le drainage.
01:16:25 Et Dieu sait si le foie, qui est porteur de la colère pendant en étune,
01:16:29 et Dieu sait si les reins qui correspondent aux racines,
01:16:32 justement chez vous, vous évoquez la carence de l'une d'entre elles,
01:16:35 qui s'appelle le père, peuvent être des choses qui sont importantes à travailler.
01:16:39 Or, les reins et le foie sont les deux outils de filtration et d'élimination majeurs du corps.
01:16:44 Et quand les capsules articulaires sont touchées, etc.,
01:16:48 ça veut vraiment dire qu'il y a des toxines déposées
01:16:52 au niveau de ces capsules articulaires et qu'il y a besoin de les nettoyer.
01:16:54 En tout cas, vous avez toutes les clés pour aller mieux Cédric.
01:16:59 Et on rappelle toujours, il faut s'occuper de son corps et s'occuper de son esprit.
01:17:03 Les deux sont reliés. Si on travaille les deux, en général...
01:17:06 L'équilibre apparaît.
01:17:08 Exactement. Merci Cédric.
01:17:10 Merci à vous.
01:17:11 Merci, je vous en prie.
01:17:12 On fait une petite pause et on va conclure avec Lionel qui nous rejoint dans un instant.
01:17:16 Vous voulez parler à Brigitte Lahaie ? 0826 300 300
01:17:22 CAM4.fr, le plus grand site de webcams live réservé aux adultes.
01:17:27 14h-16h, Brigitte Lahaie Sud Radio.
01:17:31 Michel Audoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Tchétchou.
01:17:35 Et je rappelle que vient de sortir le lexique de "Dis-moi où tu as mal",
01:17:39 nouvelle édition augmentée aux éditions Albin Michel, si vous avez envie de vous le procurer.
01:17:44 Dans toutes les librairies.
01:17:46 Lionel est avec nous pour conclure.
01:17:48 On va parler de repas, justement.
01:17:50 Lionel, bonjour.
01:17:52 Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:17:54 Bonjour.
01:17:55 D'abord, en préambule, j'aimerais dire à Michel que ce serait bien qu'il envoie un peu dans le 0683
01:18:00 des praticiens shiatsu formés par lui.
01:18:03 Ce serait sympathique. Ils sont un peu loin là de chez nous.
01:18:05 C'est un peu pénible.
01:18:07 Comme vous êtes le boss, autant en profiter.
01:18:09 Vous faites un petit appel et vous leur dites qu'il faut qu'ils viennent par ici.
01:18:12 Mais ce serait avec grand plaisir que j'accueillerais énormément de personnes.
01:18:18 J'ai fait beaucoup de formations, d'ailleurs, dans une école d'ostéopathe,
01:18:21 mais qui est sur le 84, donc qui est sur Aix-en-Provence.
01:18:24 On est sur Aix.
01:18:26 Voilà. Il y a des gens sur Marseille qui sont des gens très bien aussi.
01:18:30 Oui, il faut les rapatrier plus près.
01:18:33 Il faut les rapatrier, bah oui.
01:18:35 Écoutez, je vais lancer une petite annonce alors.
01:18:38 Je voulais vous parler de…
01:18:43 En fait, depuis maintenant plusieurs années, malgré un travail extrêmement physique
01:18:47 et puis un volume d'heures de travail entre 12 et 14 heures par jour à peu près,
01:18:53 je ne fais que deux repas par jour.
01:18:55 Je mange le matin des œufs, des fruits secs, des fruits frais.
01:18:58 Voilà, trois œufs, etc.
01:19:01 Et je mange le soir.
01:19:03 Et j'ai beau… Enfin, à chaque fois que j'en parle, je passe pour un martien
01:19:06 en me disant que ce n'est pas possible, que je vais me dérégler, que je vais me bousiller.
01:19:09 Mais je pense depuis très longtemps qu'on mange…
01:19:15 On consomme trop d'énergie en fait.
01:19:18 Et je pense que pour le corps, ce n'est pas très bon.
01:19:21 Alors, je ne sais pas si ce que je fais est bien ou pas.
01:19:24 Ce qui est sûr, c'est que j'arrive à me tenir au niveau du poids.
01:19:29 Parce que dit que je fais trois repas par jour sur une période un peu longue,
01:19:32 pendant des vacances ou des choses comme ça, tout de suite, je me mets à stocker.
01:19:35 La seule période de ma vie où je n'ai pas stocké, où je n'ai pas fait de gras,
01:19:38 en parlant vulgairement, où je n'ai pas fait de gras en faisant trois repas par jour,
01:19:43 c'est quand je faisais, en plus de mon travail, une heure et demie de sport par jour.
01:19:46 Donc du coup, c'est là où j'arrive à ne pas stocker.
01:19:49 Mais sinon, depuis maintenant, ça fait des années,
01:19:52 mais comme à chaque fois je ne passe pas pour un vrai martien,
01:19:56 j'aimerais savoir ce que vous en pensez en fait.
01:19:58 La réponse, elle est simple et elle est claire.
01:20:00 On l'a déjà évoqué même en début d'émission d'ailleurs.
01:20:03 Nous sommes tous surnutris, il est bien évident.
01:20:06 Vous savez, de temps en temps, je suis toujours émerveillé, moi,
01:20:09 quand je vois des documentaires, des reportages, des expositions photo,
01:20:14 d'êtres vivants appartenant à des cultures et des civilisations différentes de la nôtre
01:20:19 et qui ne font qu'un seul repas par jour et qui ont l'air en meilleure santé que nous.
01:20:23 Donc il y a une vraie question sur ce présupposé de trois repas, de ceci, de cela.
01:20:29 Nous sommes dans une vision qui est uniquement pondérale, lipide, glucide, protide.
01:20:34 La nutrition, c'est peut-être quelque chose d'autre.
01:20:37 Il y a au-delà de l'apport pondéral pur, il y a aussi un apport énergétique.
01:20:42 Et qu'il y a deux composantes fondamentales qui rentrent dans le principe nourricier et nutritionnel.
01:20:50 C'est d'abord, bien sûr, la qualité des aliments que l'on consomme
01:20:53 et deuxièmement, la conscience que l'on met dans les moments particuliers,
01:20:56 qui sont les moments du repas.
01:20:58 L'appréciation de cela.
01:21:00 En Extrême-Orient, on connaît ça.
01:21:02 Les plats sont toujours extrêmement décorés.
01:21:04 Ils sont toujours porteurs des cinq saveurs et des cinq couleurs fondamentales.
01:21:08 Au Japon, ça va même encore plus loin.
01:21:10 C'est-à-dire que les plats qu'on vous sert sont toujours des décors dans lesquels
01:21:14 vous avez des paysages qui sont construits à travers les cinq éléments fondamentaux naturels.
01:21:18 Et que l'existence de deux repas par jour ne pose aucun problème à mon sens,
01:21:25 permet d'équilibrer le rapport que l'on a à soi.
01:21:28 Et si j'avais un bémol à mettre, c'est peut-être qu'en revanche, travailler 14h par jour,
01:21:32 je ne sais pas si c'est ce qu'il y a de mieux.
01:21:34 C'est peut-être là-dessus où il y aurait un bémol à mettre.
01:21:37 Mais sur le fait qu'à partir du moment où vous savez,
01:21:40 où vous vous alimentez d'une façon qui est une façon juste,
01:21:44 ou quantitativement, vous arrivez à une satiété
01:21:47 qui derrière ne génère pas des moments de creux de vagues,
01:21:50 des moments de manque, des moments de ce qu'on appelle des coups de fatigue
01:21:53 ou de coups de pompe, ça signifie que vos modes alimentaires sont largement satisfaisants.
01:21:58 Personnellement, je ne vais pas non plus vous dire autre chose que je fais un peu comme vous.
01:22:05 C'est-à-dire que j'ai effectivement principalement deux repas par jour et pas au-delà.
01:22:09 Et que quand on a envie d'avoir l'esprit clair,
01:22:12 il est évident qu'il ne faut pas se surcharger au niveau physiologique.
01:22:15 C'est exactement ça. C'est exactement ça.
01:22:17 Parce que toi tu fais un travail assez dangereux, on va dire.
01:22:21 Donc du coup, j'ai besoin de garder une attention tout le temps.
01:22:27 Je ne peux pas me permettre d'être en somnolence.
01:22:31 Et tous les accidents dans mon métier,
01:22:33 généralement se font tout de suite après le repas de midi,
01:22:35 où les gens arrivent, ne se font pas du tout à ce qu'ils font.
01:22:37 Ils se font très mal avec les machines.
01:22:41 Une partie effectivement de la concentration est prise par le fait digestif.
01:22:45 Et à partir de ce moment-là, bien sûr,
01:22:47 vous savez là c'est vraiment quelque chose qui est très très...
01:22:51 On a diminué de plus de 50% les accidents professionnels au Japon
01:22:55 le jour où on a pris en compte cette question nutritionnelle
01:22:59 et où on a rajouté en plus un certain nombre de rituels dans la fonction
01:23:03 qui font que lorsqu'on fait une action,
01:23:05 on la nomme physiquement parlant et on la montre aux autres.
01:23:10 Et donc il y a là quelque chose qui oblige à cette présence et à cette conscience.
01:23:14 À partir du moment où vous vous nourrissez de façon équilibrée,
01:23:18 c'est-à-dire que vous ne générez pas de carences dans votre corps,
01:23:20 parce que les carences peuvent fonctionner dans un temps court
01:23:22 et donner l'impression qu'on a plus d'énergie,
01:23:24 mais après elles finissent par avoir une facture.
01:23:26 Mais à partir du moment où vous vous nourrissez de façon équilibrée,
01:23:29 à tout point de vue, qu'il n'y a pas dans le fait alimentaire
01:23:33 non plus quelque chose qui nourrit mais quelque chose qui compense,
01:23:36 à partir de ce moment-là, vos modes alimentaires sont satisfaisants.
01:23:39 - Voilà, parfait. Donc je ne suis pas un fou. On est bon.
01:23:43 - Non, mais on est bien.
01:23:45 On sait très bien de toute façon, encore une fois,
01:23:49 qu'on a besoin d'un certain nombre de calories et basta.
01:23:53 Et si on mange plus qu'on a besoin, forcément on grossit.
01:23:58 Moi ça m'a toujours fait rire, cette histoire de poids, de surpoids.
01:24:04 Après il y a des problèmes de surpoids qui ont des origines hormonales, etc.
01:24:09 Naturellement, si on mange ce qu'on a besoin pour avoir de l'énergie...
01:24:17 - Est-ce que la nourriture est destinée à nourrir le corps ou à remplir un vide ?
01:24:20 C'est déjà la question centrale.
01:24:23 Après il faut savoir qu'il y a des mécanismes biologiques.
01:24:25 Quand on a atteint un certain seuil de cellules graisseuses,
01:24:28 ce qu'on appelle des adipocytes, il faut savoir que ces cellules graisseuses
01:24:33 génèrent les hormones de la faim.
01:24:36 Et qu'après on rentre dans un système totalement pervers et vicieux.
01:24:41 Et là il y a nécessité à une prise en charge.
01:24:43 Parce que la personne ne peut pas s'en sortir.
01:24:45 - D'ailleurs on sait que dans les grands restaurants,
01:24:48 on nous demande toujours avant la fin du repas le dessert qu'on veut.
01:24:52 Soi-disant parce qu'il faut le préparer longtemps.
01:24:54 Mais tout simplement parce qu'ils savent très bien que sinon,
01:24:56 à la fin du plat, on n'a plus faim et on ne prend pas de dessert.
01:24:59 Donc on sait très bien que si on sait écouter son corps,
01:25:04 pour vous Lionel, a priori on se nourrit bien comme il faut et tout va bien.
01:25:08 - Vous voyez, moi personnellement, je sais que ça revient à peu près
01:25:12 une fois tous les 15 jours, trois semaines,
01:25:14 où j'ai besoin d'un apport de viande, de viande rouge assez conséquent.
01:25:19 Et je le sens, en fait je le sens vraiment.
01:25:21 - Vous avez besoin de fer sans doute ?
01:25:23 - Oui, je ne sais pas. Mais en tous les cas physiologiquement,
01:25:25 je sens que j'ai besoin de quelque chose de particulier.
01:25:28 Et ça se porte vers de la protéine, vers de la viande clairement.
01:25:33 Et je sais que depuis maintenant des années, je m'écoute
01:25:36 et que je sais que j'en ai besoin et ça me requinque instantanément.
01:25:39 Donc voilà, je pense qu'en fait la clé c'est d'écouter tout simplement.
01:25:42 - D'écouter son corps.
01:25:44 - Oui, tout à fait. Et bah c'est bien, c'est parfait. Merci beaucoup.
01:25:48 - Je vous en prie, Lionel.
01:25:50 Oui, encore une fois, bien sûr, il y a la gourmandise,
01:25:55 il y a les petits extras qu'on se fait.
01:26:00 Et pourquoi pas, moi je pense qu'il ne faut pas non plus être trop dur avec soi.
01:26:06 On a le droit de les excéder.
01:26:08 - Vous savez que la première qualité de la diététique énergétique chinoise,
01:26:10 c'est qu'à l'intérieur de cette diététique, il y a une notion centrale
01:26:13 qui s'appelle les repas de fête.
01:26:15 C'est-à-dire qu'une bonne diététique passe par des moments
01:26:18 où on jouit totalement du fait nutritionnel sans aucune restriction.
01:26:21 - On se lâche.
01:26:22 - Et que la notion du plaisir est donc majeure dans ce qui est l'apport alimentaire.
01:26:25 Mais la notion d'équilibre aussi.
01:26:27 - Voilà, exactement. Et d'ailleurs, je rappelle à ce sujet que vous avez écrit un livre.
01:26:31 Sur ça, c'est "Dit-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux".
01:26:37 Il y a tout un chapitre sur...
01:26:39 - Sur le mode nutritionnel et la manière avec laquelle on se fait le cadeau de se respecter.
01:26:43 - Exactement. Ou pas d'ailleurs.
01:26:45 Donc si vous avez envie, ça s'appelle "Dit-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux".
01:26:50 Je crois que c'est également aux éditions Alba et Michel.
01:26:53 En attendant, merci Michel Audoul de tout cet éclairage.
01:26:57 Je crois qu'on a un peu fait le tour, à moins qu'il y ait quelque chose qu'on ait oublié, non ?
01:27:02 - Non, ça me semble bien. Je crois qu'on a vu les quatre figures majeures
01:27:05 qu'on peut rencontrer à travers les questions d'estomac, oui.
01:27:08 - Exactement. Bon, eh bien, continuez à caresser votre dragon, Michel Audoul.
01:27:14 Merci en tout cas d'être venu passer ces deux heures avec nous.
01:27:17 Demain, nous sommes avec Hélène Sussman, spécialiste de la médecine vasculaire.
01:27:23 On va revenir sur les problèmes d'érection, mais du côté féminin,
01:27:27 est-ce que c'est également un problème pour les femmes ?
01:27:29 Beaucoup de femmes se croient responsables, se croient non désirées.
01:27:33 Enfin bref, on verra aussi quelle attitude avoir en tant que femme le premier soir,
01:27:38 quand on rencontre quelqu'un, pour qu'il assure.
01:27:40 Ce sera avec Hélène Sussman demain.
01:27:42 Et tout de suite, vous retrouvez Alexandre Deloval.
01:27:46 Des berges du Rhône à la Maison des Canuts.
01:27:48 Du Théâtre des Célestins à la Basilique de Notre-Dame de Fourvière.
01:27:51 Du Musée Lumière au Quartier Saint-Jean.
01:27:53 Sud Radio rayonne désormais à Lyon et le Grand Lyon sur 105.8.
01:27:57 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.