• il y a 10 mois
Ils demandent notamment une meilleure valorisation des pensions de retraite. "Il est inadmissible aujourd'hui qu'un policier municipal parte à la retraite avec 1200 euros de retraite pour le taux plein" dénonce Tarik Maouche, policier municipal à Paris et délégué syndical UNSA.

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Transcription
00:00 Oui ça y est, ils se sont élancés il y a maintenant une petite dizaine de minutes, ces policiers municipaux.
00:04 Ils sont environ 300 ici.
00:06 De ce côté de Tariq Maouchi, vous êtes policier municipal à Paris, délégué syndical pour l'UNSA.
00:10 Quelles sont les raisons de cette mobilisation ?
00:12 On parle d'argent là, principalement aujourd'hui.
00:15 Bah écoutez, aujourd'hui, depuis 1999, la police municipale n'a pas vu d'évolution,
00:20 aussi bien sur le plan statutaire que sur le plan rémunération.
00:22 Ça évolue au rythme du SMIC et pas plus.
00:25 Il est inadmissible aujourd'hui qu'un policier municipal parte à la retraite
00:28 avec 1200 euros de retraite pour le taux plein.
00:30 C'est pas possible, on ne peut plus.
00:32 Les missions s'apparentent de plus en plus aux missions de la police nationale.
00:35 On en est fiers, on est contents de pouvoir renforcer nos collègues de la police nationale.
00:39 Mais il faut qu'il y ait un retour derrière.
00:40 Ça peut pas continuer comme ça dans l'obscurité, c'est pas possible.
00:43 C'est quoi une retraite pour un policier municipal ? C'est à peu près combien ?
00:46 Comme je viens de le dire, la retraite elle avoisine les 1100, 1200 euros.
00:51 Sans compter bien sûr que pour les collègues féminines, ou même masculins d'ailleurs,
00:56 qui veulent prendre un petit peu de retrait pour éduquer les enfants,
00:58 malheureusement, au retour, la retraite est encore moins importante.
01:02 Et qu'est-ce que vous attendez justement, vous de voulez une augmentation de combien ?
01:05 Nos revendications aujourd'hui, on demande la catégorie B,
01:07 au même titre que la police nationale, la gendarmerie nationale et les surveillants pénitentiaires.
01:11 On demande juste que nos primes soient prises pour la retraite,
01:14 qu'on ait une retraite plus importante et que notre métier soit reconnu et sa juste valeur.
01:17 Qu'est-ce que ça changerait en termes de rémunération pour vous ?
01:19 On parle de centaines d'euros par mois.
01:21 Franchement, déjà le changement en passage en catégorie B
01:24 permettrait d'abord une évolution, comme vous le dites,
01:26 je ne pourrais pas la chiffrer à l'heure actuelle,
01:28 mais il est vrai qu'on en a besoin.
01:30 Le métier fait qu'on en a besoin.
01:32 On a vu ces derniers jours des primes pour les policiers et les gendarmes,
01:35 les policiers nationaux, concernant les Jeux Olympiques.
01:37 Est-ce que ça aussi, vous l'attendez ? Vous n'avez pas été dans ce dispositif jusqu'à présent.
01:40 Alors effectivement, malheureusement, ça se joue à l'échelle locale et non pas nationale.
01:44 Étant une police de collectivité territoriale,
01:47 ça se joue à la ville de Paris pour nous en tout cas,
01:49 et chaque collègue dans leur collectivité.
01:51 C'est actuellement en cours de négociation.
01:53 Et on espère aussi que notre élu chargé de la sécurité,
01:55 M. Norman, et notre directeur, M. Filquet,
01:58 qui sont tous deux très ouverts à l'échange,
02:00 pour reprendre en considération nos doléances à ce sujet,
02:03 aussi bien ceux de l'UNSA que tous les collègues syndicalistes,
02:05 dans les réunions.
02:07 La prochaine réunion est prévue dans les jours qui suivent.
02:09 On espère être entendus là-dessus aussi.
02:11 - On s'y verra, ça. Merci beaucoup pour ce point en direct.
02:13 Le cortège qui continue de s'élancer dans cette direction,
02:15 la mairie de Paris, on n'est plus très loin désormais,
02:17 puisque l'on est dans le troisième arrondissement, rue Beaubourg.
02:19 Ce sera un cortège assez court pour rejoindre la mairie de Paris,
02:22 avec environ 300 policiers municipaux rassemblés ici depuis tout à l'heure.

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