Gabriel Attal s’est déplacé en Haute-Garonne ce vendredi 26 janvier pour rencontrer les agriculteurs. Il a évoqué la loi EGalim, qui vise améliorer l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire : «L’agriculteur n’est pas toujours suffisamment protégé»
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00:00 La vérité m'oblige à dire que la loi EGalim est un énorme progrès,
00:02 je le disais il y a un instant,
00:04 mais que ces progrès ne sont pas toujours suffisamment visibles
00:07 dans la vie des agriculteurs.
00:09 Je suis assez lucide, dans les négociations commerciales,
00:12 l'agriculteur n'est pas toujours suffisamment protégé.
00:15 Et là, l'objectif, il est très clair, je le dis,
00:17 faire respecter partout EGalim sans exception.
00:21 Et là, il y a 3 actions concrètes.
00:23 D'abord, on renforce les contrôles.
00:25 Il y a 100 agents de la DGCCRF qui ont été déployés.
00:28 On va tout repasser au crible dans les jours qui viennent.
00:30 Ca, c'est la 1re chose.
00:32 2e chose, on met une pression maximale dans les négociations.
00:35 Vous l'avez vu ce matin, Marc Fesneau et Bruno Le Maire
00:37 étaient au comité de suivi des négociations commerciales
00:39 justement pour mettre cette pression.
00:41 Et on va continuer à le faire dans les jours qui viennent.
00:43 3e chose, je peux d'ores et déjà vous dire
00:46 qu'on va prononcer 3 sanctions très lourdes
00:49 contre des entreprises qui ne respectent pas EGalim.
00:53 3 situations qu'on a identifiées
00:54 avec des entreprises importantes
00:56 qui seront sanctionnées lourdement.
00:58 Je le rappelle que ça peut aller jusqu'à une part
01:00 du chiffre d'affaires en sanctions financières.
01:02 On va les prononcer, il faut montrer l'exemple.
01:03 Et notre main ne tremblera pas
01:05 et on prononcera toutes les sanctions qui sont nécessaires
01:08 sur ce sujet. Ma détermination est totale.
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