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AGRICULTURE / La grogne monte jusqu'à la préfecture
LOIR-ET-CHER / Les uniformes bientôt de retour à l'école ?
L'INVITÉ / La Semaine du son de l'Unesco
LÉONARD DE VINCI / Observez ses inventions au Clos Lucé

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00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Lucas Chopin. Bonsoir Lucas.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de vous dévoiler les titres de ce journal, on pense sur votre météo, pluie et grisaille sont attendus au cours de cette journée dans nos deux départements avec des températures toujours très agréables.
00:25 La minimale sera de 9 degrés et la maximale de 14 degrés. A la une, ce soir, la poursuite de la mobilisation des agriculteurs.
00:32 Aurélien, la tension ne diminue pas dans le monde paysan. Ce matin, la FNSEA et les jeunes agriculteurs 37 ont manifesté devant la gare de Tours avant de poursuivre leur action en ville sur leur tracteur.
00:43 Ils dénoncent entre autres des normes françaises qui font jouer la concurrence avec d'autres pays européens.
00:48 Le président de la République l'avait annoncé, des expérimentations d'uniformes scolaires vont avoir lieu en France. Un projet auquel le président du conseil départemental de Loire-et-Cher s'est montré favorable.
00:58 Une concertation aura donc lieu le 15 février prochain. En attendant, nous nous sommes rendus dans un collège qui pratique l'uniforme depuis déjà 4 ans.
01:06 Enfin, toute cette semaine, nous vous emmenons sur les traces de Léonard de Vinci à l'occasion de la sortie du film d'animation "Léo" qui retrace la vie tourangelle du génie.
01:14 Chaque soir, nous vous faisons un découvrir des aspects différents de sa vie. Ce soir, nous retournons chez lui à Amboise au Clos-Lucé pour évoquer ses différentes inventions.
01:21 Et puis notre premier invité du jour, Jean-Baptiste Apéré.
01:24 Organisateur du concert "Le Cercle des Musiques Disparues" dont il nous expliquera le concept. Il nous parlera de la semaine du son de l'UNESCO.
01:31 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir. Ménage, jardinage, garde d'enfants, comment fonctionne le CESU ?
01:38 On se posera la question avec notre invité Aurélie Filiard-Henley, la directrice adjointe de l'Ursaf Centre Val-de-Loire.
01:45 Mais d'abord, Lucas, la mobilisation des agriculteurs se poursuivait aujourd'hui.
01:50 Excédée par la réglementation européenne qu'ils jugent trop contraignante pour leur permettre de rester compétitifs en Union Européenne.
01:57 Mais aussi une rémunération trop faible. Les agriculteurs ont mené des actions dans toute la France et notamment à Tours.
02:03 Aujourd'hui, des tracteurs étaient notamment stationnés devant la gare Tourangel très tôt.
02:08 Plus tard, ils se sont déportés jusqu'à la préfecture. Faustine Luneau et Clémence Doss que les ont suivis.
02:13 Ils étaient mobilisés dès 7h30 ce matin. Une dizaine de tracteurs ont investi le parvis de la gare de Tours.
02:22 Amenés par une vingtaine d'éleveurs et céréaliers, ils ont distribué des tracts aux passants.
02:27 Une action organisée par la coordination rurale d'Indre-et-Loire pour dénoncer la réglementation européenne en matière d'agriculture et leur trop faible rémunération.
02:36 En France, un poulet sur deux qui est consommé est un poulet qui vient de l'étranger.
02:41 Donc qui ne respecte aucune... enfin aucune... qui n'a pas du tout les mêmes règles ni la même qualité.
02:48 Mais du coup, il est plus compétitif en prix. Donc c'est sur tout ça qu'on dénonce.
02:54 On dénonce aussi l'effet néfaste des primes PAC. Néfaste dans le sens où on nous promet des choses et quand la fin de l'année arrive et que les versements sont faits, il y a toujours un pourcentage qui manque.
03:09 Le groupe d'agriculteurs a ensuite été reçu à 16h par la directrice de cabinet du préfet pour exposer leur doléance.
03:16 Un entretien juste après que deux remorques de fumier aient été symboliquement déversées devant les grilles de la préfecture.
03:23 C'est peut-être un petit peu dommage de salir, mais il y a que comme ça qu'on peut se faire entendre.
03:26 Alors satisfait, on a donné nos revendications. On a été à l'écoute. Des notes ont été prises.
03:32 Toutes les notes vont remonter au ministère sur toutes les doléances qu'on leur a données.
03:39 On a été très bien écoutés. Le dialogue a été intéressant.
03:42 D'autres actions coup de poing, notamment au niveau des péages de monnaie et de sorigny, devraient être réalisées demain.
03:49 C'est la journée durant laquelle le gouvernement a déjà prévenu qu'il fera des annonces.
03:54 A noter que les agriculteurs tourangeau mettront en place des barrages filtrants et des opérations escargot au péage de monnaie et sorigny.
04:01 Demain, entre 10h30 et 16h30, en Loire-et-Cher, l'A85 sera coupée dans les deux sens au niveau de Villefranche-sur-Cher.
04:08 La rentrée scolaire se prépare déjà du côté du rectorat et avec elle les potentielles fermetures de classes.
04:14 La saison parfois propice à ces mauvaises nouvelles et cette année 2024 n'y échappera pas.
04:19 A priori, selon le syndicat SNES-NUIPP, 24 postes seraient supprimés en Loire-et-Cher et au moins 24 classes pourraient fermer en Indre-et-Loire.
04:27 Les réunions avec les académies ont commencé et les syndicats ont contacté les établissements concernés.
04:32 A Montlouis, cet après-midi, les parents d'élèves de l'école Jules Ferry se sont mobilisés contre la fermeture d'une classe de CP.
04:38 Avec un mot d'ordre, sauvons notre classe.
04:41 Aujourd'hui, pour nous, il n'y a aucune nécessité à fermer la classe parce que déjà, en plus, comme je disais tout à l'heure, elle est surchargée.
04:48 On a 26 élèves pour des salles de 49 m2. Alors quand vous vous dites 26, ils sont debout, ça va.
04:54 Si vous rajoutez les tables, les chaises, plus l'équipement pour pouvoir faire le cours, il y a une salle où le professeur est collé contre le mur.
05:00 Il peut à peine passer pour s'asseoir sur sa chaise.
05:03 Donc c'est vrai que ça va quand même très très loin, je trouve, une décision très arbitraire à notre sens et qui est totalement injuste pour nos enfants.
05:10 Le président de la République l'avait annoncé, des expérimentations d'uniformes scolaires vont avoir lieu en France.
05:17 Oui, peut-être même chez nous, car Philippe Gouet, président du conseil départemental de Loire-et-Cher, s'est montré favorable à l'accueil de ces essais.
05:24 Une concertation aura donc lieu le 15 février prochain entre les pros et les anti-uniformes.
05:30 La gauche locale, elle, s'oppose à cette idée qu'elle juge rétrograde et conservatrice, selon la Nouvelle République.
05:35 En attendant, nous nous sommes rendus dans un collège qui pratique l'uniforme depuis déjà 4 ans.
05:40 Hélène Chapelet.
05:42 Dans cet établissement privé blésois, le port de l'uniforme est en place depuis 4 ans.
05:46 Ici, les 930 élèves de l'école et du collège portent tous un pull bleu marine et un polo blanc avec un pantalon de couleur foncé.
05:53 Une obligation à laquelle les élèves se sont habitués et qui ferait même faire des économies à leurs parents.
05:59 J'étais en Seine-et-Marne quand l'uniforme est arrivé. Vu que la stage là, elle avait une tenue vestimentaire, on ne s'en préoccupe pas beaucoup.
06:07 C'est venu progressivement et du coup, moi, ça m'a pas beaucoup perturbé.
06:11 Le compte, c'est qu'on aura tout le temps des vêtements qui sont tout le temps rangés dans nos placards.
06:16 On ne pourra pas tout le temps les porter. Et je trouve ça dommage parce qu'on ne pourra que les porter le week-end.
06:21 Après, il y a un pour parce qu'il n'y aura pas de harcèlement contre ça.
06:24 On est un peu dans le développement durable, c'est-à-dire qu'on évite d'acheter des vêtements et des vêtements.
06:29 Il y a possibilité de faire de la seconde main. C'est ce qu'on organise nous avec l'association des parents d'élèves.
06:34 La tenue, elle n'est pas obligée de faire qu'à un seul enfant. Elle peut faire la fratrie, elle peut être à d'autres enfants.
06:39 Un pull est facturé aux parents 25 euros, un polo 13, ce qui représente un investissement moyen de 140 euros à l'année.
06:46 Fini donc les marques et les remarques qu'elles pouvaient engendrer entre élèves.
06:51 C'est vrai qu'en quatre ans, on a vu un changement extraordinaire, mais dès les premières semaines d'ailleurs.
06:58 Ces petits conflits de "ça c'est moche, moi je ne porte pas cette marque-là" n'existent plus.
07:03 Alors même, vous pourriez me dire, les montres, les bijoux, les sacs, les chaussures, oui, bien sûr, il peut y avoir des différences, mais ça reste à la marge aujourd'hui.
07:13 Pour ses opposants, si l'uniforme peut mettre fin aux inégalités vestimentaires, il ne gomme pas réellement les inégalités sociales.
07:21 Les problèmes d'inégalités sociales, les problèmes de mixité, alors moi je pense que ce n'est pas du tout l'uniforme qui va régler ce sujet-là,
07:27 mais au contraire, des mesures que je propose dans l'Assemblée départementale depuis plusieurs années,
07:33 en faveur de la gratuité des fournitures scolaires, en faveur de la tarification sociale de la cantine,
07:37 qui sont pour le coup des mesures qui sont là de nature à lutter contre ces inégalités.
07:42 En janvier 2023, le député RN du Loire-et-Cher, Roger Chudeau, avait déjà soumis une proposition de loi pour une tenue uniforme dans les écoles et les collèges publics de l'Hexagone.
07:51 A l'époque, la mesure avait pourtant été rejetée, notamment par les élus de la majorité présidentielle.
07:57 Et justement, nous vous avons posé cette question, l'uniforme à l'école, qu'en pensez-vous ?
08:03 Large majorité de pour, 72% d'entre vous, êtes favorables à ce retour de l'uniforme dans nos écoles.
08:10 Il est maintenant l'heure d'accueillir notre premier invité de ce journal, ce soir, Jean-Baptiste Appéré.
08:15 On le reçoit dans le cadre de la Semaine du Son, organisée par l'UNESCO.
08:19 Notre invité nous présente par ailleurs un concert qu'il organise demain, le Cercle des Musiques Disparus,
08:24 un concept original qu'il va tenter de nous décrire.
08:27 Bonsoir Jean-Baptiste Appéré.
08:28 Bonsoir.
08:29 Soyez le bienvenu sur notre plateau.
08:30 Merci.
08:31 Un mot d'abord sur la Semaine du Son, c'est un événement qui est organisé par l'UNESCO.
08:36 En quoi ça consiste ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
08:38 En fait, c'est pendant même deux semaines porter l'attention sur le son dans notre vie,
08:42 comment il peut nous aider, comment il peut nous équilibrer, comment il peut nous réunir.
08:47 Et donc, c'est, je crois, à peu près une centaine de manifestations dans tout le pays
08:51 qui vont avoir cette thématique en commun.
08:54 L'UNESCO s'empare en général de causes d'utilité publique. Ça colle ?
08:59 Alors oui, tout à fait, parce que le son nous blie, que c'est quand même un facteur très important de notre santé.
09:04 Bien sûr, on pense spontanément au bruit, mais il faut penser aussi à notre environnement de tous les jours.
09:09 Qu'est-ce qui nous agresse ? Est-ce qu'on est vraiment bien préparé à écouter ce tournant de sons en permanence ?
09:17 Et puis aussi des choses auxquelles on est peut-être moins attentif, des bruits un peu persistants,
09:24 qui peuvent nous stresser.
09:27 Donc en fait, la Semaine du Son et l'UNESCO ont envie vraiment de porter le regard sur le son
09:32 pour qu'on se dise peut-être qu'il y a des choses à gagner.
09:36 Et on va peut-être gagner des choses en venant vous écouter, en tout cas avec l'ensemble Ptyx. Je prononce bien ?
09:41 Ptyx.
09:42 Voilà, P-T-Y-X.
09:45 Vous proposez donc demain, vendredi 26 janvier, à Weretz, le Cercle des Musiques Disparus.
09:51 Évidemment, ça nous rappelle un film, mais là on va parler de musique.
09:56 Qu'est-ce que vous proposez ? On propose de faire revivre des œuvres qui y vivaient plus tellement.
10:00 Oui, c'est ça. En fait, avec l'ensemble Ptyx, nous on aime bien aller chercher des répertoires qu'on a oubliés
10:06 ou alors qu'on a mis de côté parce qu'ils ont été joués une fois, puis après on n'a plus trop envie de les défendre.
10:11 Donc nous, au contraire, on se positionne là-dessus.
10:13 Et surtout, c'est un atelier où moi je diffuse de la musique, mais aussi je donne des clés pour mieux rentrer dedans,
10:19 pour apercevoir, peut-être l'apprécier.
10:22 Donc c'est un atelier qu'on fait tous les mois depuis cinq ans maintenant dans des lieux assez insolites du département.
10:28 Il faut parler de cette expérience. On peut parler de véritable expérience pour le coup.
10:31 Et oui, parce que là on va être pour demain entourés par huit haut-parleurs, sur transat,
10:37 donc dans une situation d'écoute qui est assez inhabituelle, mais vraiment pour un laisser-aller,
10:42 pour fermer les yeux, pour un voyage. Et puis c'est une expérience collective.
10:46 Un moment de partage.
10:47 Exactement, voilà. Mais qu'on peut vivre ensemble. Et puis après se raconter ce qu'on a imaginé.
10:53 Votre démarche, c'est quoi ? Au-delà de cette expérience assez insolite, assez hors du commun,
10:57 c'est quoi ? C'est de participer à la découverte de nouveaux sons, de nouvelles choses qu'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre ?
11:02 Oui, et surtout croire que grâce au son, peut-être au son et à l'écoute, parce que c'est lié.
11:07 Peut-être si on s'écoute un peu mieux, si on écoute le son un peu mieux,
11:11 peut-être qu'on finira par s'écouter tous un peu mieux.
11:14 Donc voilà, c'est assez utopiste, mais en fait on se sert vraiment de ce levier,
11:18 qui est le son, qui est la musique d'aujourd'hui, pour se dire que ça peut créer du lien
11:21 et nous permettre de mieux nous entendre.
11:23 Donc le son, et plus précisément la musique, ça ne se consomme pas que d'une manière ?
11:27 Non, et surtout aujourd'hui, on a tendance à l'écouter rapidement,
11:31 avec des moyens qui sont souvent très compressés.
11:34 Donc en fait, on est habitué à des sons qui sont saturés ou qui sont très égalisés.
11:38 Donc demain, je propose avec un système d'enceinte qui est assez performant,
11:43 de vraiment apprécier le moindre son, très petit,
11:46 et vraiment de retrouver cette qualité sonore que des fois, on n'a pas tous les jours.
11:50 Et au-delà de cette semaine du son de l'UNESCO, dont je tiens le programme,
11:55 c'est un concert qui s'inscrit aussi dans la nuit des conservatoires.
11:59 C'est l'occasion, encore une fois, de montrer que la musique,
12:01 elle a la portée de toutes et tous.
12:03 Et oui, bien sûr, parce que demain soir, dans plein d'endroits,
12:06 alors à Verrette, mais à Tours, dans plein d'endroits du département
12:09 et du territoire national, en fait les conservatoires ouvrent leurs portes
12:12 et proposent des formules assez inouïes, assez innovantes, pour tout public.
12:16 Donc les élèves ont inventé des formes.
12:19 Donc demain, pour nous, ça sera à l'intervalle à Verrette,
12:22 qui est une salle qui est encore très peu connue.
12:24 Et puis avec cette formule qui est assez inédite, on va dire.
12:28 Donc la semaine du son plus la nuit du conservatoire,
12:31 je me suis dit que c'était la soirée où il fallait y aller.
12:34 - Le Cercle de musique disparu ce vendredi 26 janvier à 18h30 et 19h30
12:39 à l'intervalle à Verrette.
12:41 N'hésitez pas à retrouver le programme de la semaine du son de l'UNESCO
12:45 sur Internet dans son intégralité.
12:47 Il y a plein de choses partout en France, forcément.
12:49 Pas très loin de chez vous. Merci beaucoup, Jean-Baptiste Appéré.
12:51 - Merci, Lucas.
12:52 - Un mot de sport à présent, Lucas, après le TVB.
12:54 Ce sont les joueuses du CTHB qui essuient une défaite en championnat.
12:58 - Les Chambrésiennes ont concédé 29 buts à Dijon ce mercredi.
13:02 Leurs 23 points n'auront pas suffi à contrer la domination
13:05 des adversaires meilleurs en attaque.
13:07 Une lourde défaite qui jure avec leur victoire face à Nantes
13:10 la semaine dernière.
13:11 Le CTHB est actuellement 5e de Ligue Butagaz Energies.
13:14 - On passe à présent à notre série de la semaine.
13:16 Chaque jour, nous vous emmenons sur les traces de Léonard de Vinci.
13:19 - Oui, à l'occasion du film d'animation "Léo qui retrace
13:22 les années tourangelles du génie", chaque soir, nous vous faisons
13:25 découvrir des aspects différents de sa vie.
13:27 Saviez-vous, par exemple, Aurélien...
13:29 - La question du soir, allons-y.
13:30 - Tous les jours, je vous la fais.
13:31 Saviez-vous que Léonard de Vinci était végétarien ?
13:33 - Pas du tout.
13:34 - Je vous l'apprends.
13:35 - Bravo.
13:36 - Peut-être aux téléspectateurs aussi.
13:37 On le connaît en réalité surtout à peintres scientifiques
13:39 ou encore à architectes.
13:40 Mais bien sûr, on le sait, c'était un inventeur de talent.
13:42 Nombre de ses projets ont d'ailleurs été réalisés sous forme
13:45 de maquettes chez lui au Clos Lucé à Amboise.
13:47 Pour en savoir plus, Léa Turquiez et Faustine Lunaud
13:50 lui ont rendu visite.
13:51 ...
13:57 - 1516, les bras chargés, Léonard de Vinci arrive au Clos Lucé.
14:01 L'inventeur pose ses valises remplies de tous ses manuscrits.
14:05 Des recherches sur l'anatomie, la botanique, l'astronomie,
14:08 l'art ou encore l'ingénierie.
14:10 - Il considère que art et science sont indissociables.
14:14 Et il va mêler ces 2 grands savoir-faire avec bonheur
14:19 dans ses carnets qui est son héritage.
14:22 Aujourd'hui, il nous reste 8000 pages écrites de Léonard de Vinci.
14:28 - Des notes parfaites pour comprendre tout son travail
14:31 de chercheur et d'inventeur.
14:33 Pendant des années, il se penche sur la force de l'eau.
14:36 Ainsi qu'il élabore la vis d'archimède et la turbine hydraulique.
14:40 - Vous avez tout un système d'engrenage qui permet de profiter
14:44 du mouvement de l'eau pour animer par exemple un moulin.
14:48 Ce qu'il a toujours voulu faire, c'est de domestiquer cette force
14:52 pour la mettre au profit de ses contemporains.
14:56 - Des mécanismes représentés par 40 maquettes réalisées
14:59 à partir de ses dessins originaux.
15:02 On retrouve d'ailleurs des inventions encore utilisées aujourd'hui.
15:05 - On en connaît un fameux sur la tamise.
15:08 L'idée, c'est que ce pont se déplace de façon à permettre
15:15 aux bateaux à haute mature de continuer leur navigation sur le fleuve.
15:21 - Léonard de Vinci puise aussi son inspiration dans le vivant.
15:25 C'est en étudiant les ailes d'une chauve-souris
15:27 qu'il crée l'ornithoptère.
15:31 - Il va inventer des machines volantes à décollage vertical ou horizontal
15:36 et ceci pendant 30 ans.
15:38 On peut dire qu'il est le précurseur, le patron du biomimétisme,
15:42 de la biomechanique, de la bio-inspiration.
15:45 - Au Clos-Lucé, il travaille également sur un projet de taille,
15:48 celui d'une cité royale qui aurait pris place à Romorantin dans le Loir-et-Cher.
15:53 - Sur le bord de la Saudre, d'un palais qui devait être
15:56 trois fois plus grand que Chambord et qui devait être le centre du royaume.
16:00 Une cité rêvée qu'il n'aura jamais pu achever.
16:03 A la mort de Léonard de Vinci le 2 mai 1519,
16:06 la première pierre du domaine de Chambord est posée.
16:09 L'inventeur inspirera d'ailleurs son célèbre escalier à double révolution.
16:14 - Place à notre rubrique, on vous répond notre invité.
16:18 Ce soir, Aurélie Filliard-Henley, directrice adjointe
16:20 de l'Ursav Centre Val-de-Loire, pour répondre à cette question.
16:23 Ménage, jardinage, garde-enfants, comment fonctionne le CESU,
16:27 le chèque emploi-service universel.
16:29 Soyez la bienvenue sur notre plateau.
16:31 Vous souhaitez peut-être employer un salarié à domicile.
16:33 Le CESU permet d'effectuer facilement vos déclarations sociales.
16:36 Qui est concerné ? Comment cela fonctionne ?
16:38 On va faire un point ce soir avec vous.
16:40 Déjà, c'est quoi précisément le CESU ?
16:43 - Le CESU, chèque emploi-service universel, c'est un dispositif
16:47 qui est proposé par l'Ursav, qui permet de déclarer facilement,
16:50 de façon simplifiée, un salarié à domicile.
16:54 - Je parlais de ménage, jardinage, garde-enfants.
16:57 Est-ce que ce sont des emplois qui sont concernés ?
16:59 Et quels types d'emplois sont concernés par le CESU ?
17:01 - Il y a deux dispositifs qui fonctionnent sensiblement
17:04 de la même manière, mais qui ne s'adressent pas au même public.
17:06 On a d'abord Page emploi, qui s'adresse aux parents
17:09 qui bénéficient du complément de libre choix du mode de garde
17:12 qui est versé par la Caisse d'allocations familiales
17:14 et qui emploie principalement des assistantes maternelles
17:17 agréées pour la garde de leur enfant de moins de 6 ans.
17:20 Le CESU va permettre de déclarer tous les autres types d'emplois
17:24 à domicile, donc ça peut être de la garde d'enfants
17:27 de plus de 6 ans, du soutien scolaire, du ménage, du jardinage,
17:31 du petit bricolage ou de l'aide pour une personne âgée
17:35 ou en situation de handicap par exemple.
17:37 Donc ça peut vraiment concerner tous les particuliers
17:40 à différents moments de leur vie.
17:41 - Alors comment ça fonctionne précisément ?
17:43 Si on nous regarde ce soir, c'est quoi la première étape ?
17:45 C'est de créer un compte, c'est ça ?
17:46 - Oui, alors avant de créer son compte, il faut déjà
17:49 que l'employeur se mette d'accord avec son salarié
17:51 sur le montant du salaire net qu'il va lui verser,
17:55 signe un contrat de travail et ensuite il va créer son compte CESU.
17:59 C'est facile et rapide, ça se fait en ligne sur le site
18:02 www.cesu.ursav.fr, en quelques clics, le compte est créé,
18:07 il n'a plus qu'à enregistrer son salarié et à le déclarer
18:10 tous les mois, donc le nombre d'heures effectuées,
18:12 le salaire versé.
18:13 - Alors il y a dans notre système une option qui existe,
18:15 le CESU plus ?
18:17 - Oui, alors on a simplifié encore plus le processus
18:20 justement pour l'employeur, donc une fois son compte créé,
18:23 avec l'accord de son salarié, il peut opter pour cette option
18:26 CESU plus qui permet de déléguer tout le processus
18:29 de rémunération au CESU, c'est-à-dire que la seule chose
18:32 que l'employeur va avoir à faire, c'est déclarer tous les mois
18:35 et c'est le CESU qui va se charger de prélever
18:38 les cotisations sociales, le salaire et de reverser
18:41 directement la rémunération au salarié, il mettra à disposition
18:44 son bulletin de salaire, etc.
18:46 - Il y a aussi l'avance immédiate du crédit d'impôt
18:48 qui est possible grâce au CESU plus ?
18:50 - C'est ça, alors c'est un service qui est conditionné
18:53 au fait d'activer l'option CESU plus et qui permet
18:56 de bénéficier au fur et à mesure de l'avance immédiate
19:00 du crédit d'impôt contre un versement différé
19:03 de plusieurs mois auparavant, donc ça permet aussi aux ménages
19:06 d'avoir plus de visibilité dans la gestion de leur budget
19:08 puisque via le compte, on peut suivre en temps réel
19:12 les crédits consommés dans le cadre de ce crédit d'impôt.
19:14 - Les démarches pour la déclaration auprès de l'URSSAF
19:17 et des impôts simplifiés grâce au CESU plus aussi ?
19:19 C'est très simple, tous les mois on déclare et on est tranquille.
19:22 - Exactement, cette déclaration est très importante
19:24 parce qu'elle offre la garantie aux salariés
19:27 de bénéficier de ces droits, l'assurance maladie,
19:29 au chômage, à la retraite.
19:31 C'est également une protection pour l'employeur,
19:33 on l'oublie souvent, mais en cas d'accident de trajet,
19:36 d'accident du travail, si le salarié n'est pas déclaré,
19:38 il y a un vrai risque juridique pour l'employeur.
19:40 Donc cette déclaration est vraiment facile et rapide
19:43 et si on opte pour le CESU plus, on a juste cette déclaration
19:46 à faire et on s'occupe de tout le reste.
19:48 - Merci beaucoup Aurélie Filiar-Rennier d'être venue sur le plateau.
19:51 CESU.URSSAF.FR pour toutes les informations.
19:54 - Exactement. - Merci infiniment.
19:56 Rappel du principal titre avant de se quitter, Lucas,
19:58 la poursuite de la mobilisation des agriculteurs.
20:01 - Oui, la tension reste très haute dans le monde paysan.
20:04 Ce matin, la FNSEA et les jeunes agriculteurs 37
20:07 ont manifesté devant la gare de Tours
20:09 avant de poursuivre leurs actions en ville,
20:11 devant la préfecture, sur leur tracteur.
20:13 Ils dénoncent entre autres des normes françaises
20:15 qui font jouer la concurrence avec d'autres pays européens.
20:18 - Dans un instant, Le Grand Talk avec Aurélie Renaud.
20:20 Aurélie, au programme ce soir, les Jeux Olympiques.
20:23 - Et oui, ce soir Aurélie, dans Le Grand Talk,
20:25 la petite histoire n'est pas dédiée à une personne
20:27 mais à un sport ou en tout cas à un art.
20:29 C'est le breakdance qui vient de faire son apparition
20:32 aux Jeux Olympiques.
20:34 On en parle avec Abder Zakoumi, chorégraphe
20:36 et spécialiste de la culture hip-hop à jouer les Tours.
20:39 On va parler également des porteurs de flammes.
20:42 Une porteuse de flammes sera avec nous en plateau,
20:44 c'est Claire Nels, journaliste à La Nouvelle République.
20:47 Et enfin, dans Le Grand Dossier, on fait le point
20:49 sur les malades de l'alcool, comment lutter
20:52 contre cette maladie.
20:54 Nous recevrons quelqu'un des alcooliques anonymes
20:56 mais également de l'association Al-Anon,
20:58 une association qui aide les proches des malades.
21:01 Et tout cela, c'est ce soir dans Le Grand Talk.
21:04 - Le rendez-vous est pris, Aurélie Renaud.
21:06 Merci beaucoup, Lucas.
21:07 - Merci.
21:08 - Dans un instant, Le Grand Talk.
21:09 Et nous, on se donne rendez-vous demain soir, 17h50.
21:12 - Et ce vendredi, dernier rendez-vous de Val-de-Loire en direct ?
21:14 - On sera là.
21:15 - On sera là. A demain soir et très bonne soirée à vous.
21:17 ...

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