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TVTranscription
00:00 *Générique*
00:11 *Musique épique*
00:17 Les gendarmes sont malheureusement habitués aux drames humains.
00:20 *Musique épique*
00:23 Pascal va encore une fois y être confronté.
00:25 *Musique épique*
00:27 Alors on va sur la plage du centre-ville de Cavalère.
00:31 Donc on nous appelle parce que un homme aurait tenté de noyer son fils.
00:36 Donc il est déjà en présence de la police municipale.
00:40 C'est la première fois que ça m'arrive.
00:42 A peine arrivé sur la plage de Cavalère, située à 17 km de Saint-Tropez,
00:46 les gendarmes sont interpellés par une témoin.
00:49 - Il se passe quoi ?
00:50 - Excusez-moi messieurs-dames, si vous n'avez rien à faire, je vais faire parce qu'après il faut que je parte.
00:53 *Bruits de la foule*
00:56 - C'est bien ça, dans ce coup je marche tranquillement dans l'eau, puis vers le fond là-bas.
00:59 Sur la barrière jaune là-bas, j'entends des cris d'un enfant.
01:03 Je dis bah le père il joue avec.
01:04 Et à un moment donné, je vois le père qui prend le gosse et hop dans la flotte.
01:08 Et hop, le gamin il hurle à la mort.
01:10 J'ai une dame qui m'a vu comme moi, j'ai dit bah il faut quand même faire quelque chose.
01:13 - L'enfant il était en train de crier au secours, il criait quelque chose ou pas ?
01:15 - Ah il criait, il hurlait.
01:18 L'enfant criait fort, c'est ça qui m'a alerté.
01:20 - Et le papa il l'a plongé plusieurs fois dans l'eau ?
01:23 - Oui, il l'a plongé plusieurs fois dans l'eau et il est venu une fois après.
01:26 - Ça a duré longtemps ?
01:27 - Ah oui, il y a plus de 10 minutes.
01:28 - Il l'a arrêté quand vous vous êtes intervenu, quand vous il a sauvé ce...
01:31 - C'est pas lui qui s'est arrêté, c'est la première aide.
01:33 La femme est choquée par la scène à laquelle elle a assisté.
01:37 - Un drame, pour moi c'est un drame.
01:39 L'enfant c'est tellement important, un enfant.
01:41 Un parent qui s'attaque, n'importe qui qui s'attaque à un enfant, pour moi c'est un drame.
01:46 Le papa a lui une toute autre version.
01:50 - En fait il est vivant avec sa maman, il tape sa maman.
01:53 Et j'ai été patient, j'ai été patient.
01:55 Il a jeté du sable, moi-même il m'en a jeté dans les yeux.
01:59 Et jusqu'au moment donné où j'ai voulu le calmer.
02:02 Je l'ai coulé pour le calmer, mais il ne s'arrêtait pas de hurler.
02:05 Mais je sais ce que je fais, il s'est nagé de cartonnage.
02:07 - Vous avez fait plusieurs fois ça ? Vous lui avez laissé couler par là ?
02:10 - Non, non, non, non, je l'ai coulé, il remontait, je l'ai recoulé.
02:14 Mais à chaque fois je lui ai laissé reprendre sa respiration, il n'y avait pas de problème.
02:17 - A chaque fois vous lui laissez reprendre la respiration ?
02:20 - A chaque fois. - Il n'a pas avalé d'eau ?
02:22 - Non, non, non, à aucun moment. - D'accord. Il a quel âge ?
02:24 - 9 ans. - C'est une sorte de châtiment, monsieur ?
02:27 - Non, ce n'était pas un châtiment, c'était surtout pour le calmer.
02:30 - Mais il n'y avait pas d'autre solution que de le calmer, de l'isoler, peut-être de lui parler.
02:36 Plutôt que de le mettre dans l'eau, là, de tout l'eau.
02:38 C'est violent quand même.
02:40 Les gendarmes ont-ils affaire à des parents tortionnaires ou simplement dépassés ?
02:45 Sur la plage, les avis divergent.
02:49 - L'enfant avait beaucoup d'agressivité envers sa maman, en fait.
02:53 Et son papa a demandé plusieurs fois de le calmer, de se calmer.
02:58 Et l'enfant les narguait un peu et voilà.
03:01 Nous, on n'a vu que ça parce qu'on était à côté de la serviette.
03:03 Après, on n'a pas vu le reste, quoi.
03:06 - Alors, en fait, on est dans une situation où on a un enfant qui est apparemment très difficile.
03:13 Donc le papa, entre guillemets, n'en peut plus et trouve la solution de le mettre la tête sous l'eau pour le calmer.
03:22 Donc ça reste quand même des violences.
03:25 Alors peut-être pas une tentative d'homicide comme on partait au départ, mais ça reste des violences.
03:30 C'est au procureur de décider maintenant de l'avenir des parents.
03:34 Mais avant tout, il va falloir entendre la version du petit garçon de 9 ans.
03:41 - Messieurs, dames, vous prenez la route, vous venez à la gendarmerie de la Croix-Valmer.
03:45 On prend votre enfant avec nous.
03:47 On va essayer de le faire voir par un médecin ce soir pour voir s'il a des traces, s'il a quoi que ce soit.
03:53 - Qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce qu'il sait quoi se passer ?
03:55 - C'est pas normal, ce qui s'est passé.
04:01 - De quoi ? De toi ou du papa ?
04:04 - Les deux. - Les deux, c'est pas normal ?
04:06 Pour les gendarmes, l'affaire n'est pas si simple.
04:10 Il faut à la fois protéger une petite victime, mais aussi interpréter le geste du papa.
04:16 - Là, mon rôle, là, maintenant, c'est de faire éclater la vérité.
04:20 Parce qu'on a une dame qui était complètement extérieure à la situation
04:24 et qui a vu ou qui a cru voir son père en train d'essayer de noyer son fils.
04:29 Et on a la version d'un papa qui nous dit qu'en fait, il essayait juste de calmer son enfant,
04:33 qui est parfois violent avec lui.
04:35 Donc là, mon rôle, pour moi, c'est d'essayer de savoir...
04:37 Parce qu'on parle de faits graves, donc c'est d'essayer de savoir qui dit la vérité.
04:41 Le petit garçon doit sûrement être un peu traumatisé par tout ce qui lui arrive.
04:46 Pascale tente de le rassurer.
04:48 - Tu mets bien ta ceinture ?
04:51 - Il faut me dire toute la vérité. D'accord ?
04:56 Interdit de mentir.
04:58 J'ai un détecteur de mensonges.
05:01 Ca va, t'en a pas peur ? T'as pas peur de nous ?
05:06 Non. Allez, on est partis alors.
05:08 - Oui, après, je pourrais repartir avec mes parents.
05:12 - Bien sûr, tu vas repartir. T'inquiète pas, hein.
05:15 T'inquiète pas, tu vas aller revoir tes parents.
05:17 A la gendarmerie, il va falloir établir si l'enfant est victime de violences régulières ou pas.
05:23 - Si on se précipite et qu'on prend...
05:29 On fait l'enquête n'importe comment ou autre,
05:32 il peut y avoir une décision de placement d'enfant.
05:36 C'est une décision qui va se prendre rapidement,
05:38 mais qui va mettre énormément de temps avant de revenir à la normale s'il y a eu une erreur.
05:43 Tous les témoins doivent être réentendus.
05:46 La femme, qui a alerté les forces de l'ordre, est sûre de ce qu'elle a vu.
05:50 Un témoignage 100% à charge.
05:53 - Il le faisait tremper dans l'eau, en fait, il le mettait à l'aide sous l'eau.
05:57 Et puis après, à un moment donné, quand l'enfant avait pris la tasse,
06:01 il le ramenait parce que l'enfant prenait la tasse, sans doute.
06:03 Et donc il le ramenait, hop, il faisait respirer 2 fois, et puis il recommençait.
06:07 - Il a pas appuyé sur la tête, il a appuyé sur les épaules.
06:10 - Voilà, sur les épaules pour qu'il puisse bien prendre le bouillon.
06:13 Dans la pièce d'à côté, le père est lui aussi entendu.
06:17 Face à la pression, il craque.
06:20 Il avoue être dépassé par son enfant.
06:23 - On n'est pas des mauvais parents, moi.
06:26 - Voilà.
06:27 - Le fait qu'on le tape pas, je veux dire...
06:30 On évite, c'est vrai que peut-être ça a été choquant pour la dame.
06:35 Mais à aucun moment, il y a eu une tentative pour lui faire du mal.
06:40 - Voilà.
06:41 Difficile pour le moment de définir qui est le plus coupable dans cette famille.
06:46 Par chance, les gendarmes vont être aidés.
06:49 - Il y a un autre témoin qui va arriver.
06:53 Il a pas vu ce qui s'est passé dans l'eau.
06:55 Par contre, il a vu le comportement de l'enfant avec la mère avant sur la plage.
06:58 Apparemment, il l'aurait frappé et tout.
07:00 - D'accord.
07:01 Bah, moi, j'ai un témoin qui me confirme que la vendeuse de beignets
07:05 aurait entendu l'enfant, il y a 2 jours, traiter sa mère de grosse pute sur la plage.
07:10 Donc, en fait, l'enfant ressemble compliqué quand même.
07:13 Ce père de famille a lui aussi assisté à la scène.
07:17 Il a tenu à livrer sa version pour disculper le père accusé de violence.
07:22 - J'ai vu un papa qui tenait son enfant
07:26 et qui lui disait très calmement
07:28 "Arrête de te donner un spectacle, arrête d'hurler, tu sais que ça sert à rien".
07:34 Et le petit, il continuait, il hurlait "Arrête, arrête papa, arrête".
07:40 Il hurlait, il hurlait, il hurlait.
07:42 Moi, je me suis mis à la place du papa, parce que je suis papa aussi.
07:45 Et pour moi, il était d'un calme olympien.
07:50 Il présentait pas de signes d'énervement.
07:52 Vraiment au contraire de son enfant
07:54 qui était dans une grande crise, je sais pas comment définir.
07:57 Le seul qui détient la vérité, c'est le petit garçon.
08:01 Pascal a la délicate mission de le faire parler.
08:05 - Alors, qu'est-ce qu'il a fait, papa ?
08:09 - Il s'est émervé.
08:10 - Ouais ?
08:11 - Et il m'a jeté à l'eau.
08:13 - T'as avalé l'eau ?
08:15 - Non.
08:16 - En tasse ?
08:17 - Non.
08:18 Et très vite, le petit ange va révéler un tout autre visage.
08:24 - Non.
08:25 - Non.
08:26 - J'ai lancé du sable.
08:28 J'ai lancé sur papa.
08:29 - Alors, t'as visé papa ou... ?
08:31 - Je lui avais lancé du sable dans les yeux.
08:35 - Ah !
08:36 - Est-ce que des fois, tu dis des gros mots aux adultes ?
08:39 - Oui.
08:40 - Et t'es souvent méchant ?
08:41 - Des fois.
08:44 - Qu'est-ce que tu fais quand t'es méchant ?
08:46 - Je tape.
08:47 - Tu tapes qui ?
08:49 - Les deux.
08:50 - Les deux, c'est-à-dire ?
08:51 - Papi et maman.
08:52 - Papi et maman.
08:53 - Et alors, quand tu tapes papa et maman, qu'est-ce qu'ils font tous les deux ?
08:56 Ils pleurent ?
08:57 - Oui.
08:59 - Est-ce que c'est plus souvent toi qui tapes papa et maman que eux ?
09:02 - Oui.
09:03 - Oui ?
09:04 Et quand tu tapes, tu tapes comment ? Tu mets des gifles ?
09:08 - Oui.
09:09 - Est-ce que tu regrettes ce qui s'est passé quand même ?
09:11 - Un petit peu.
09:13 - Un petit peu ? C'est dur, hein, tu sais.
09:15 - Oui.
09:16 - Papa et maman, faut prendre soin, hein.
09:18 Est-ce que parfois, tu te dis "Ah, j'aimerais bien changer de papa et de maman" ?
09:23 - Oui.
09:24 - Ben non.
09:25 Mais ils ont l'air bien, tes parents, non ?
09:27 - Oui.
09:28 Le procureur a pris une décision dans ce conflit familial.
09:34 Les parents vont devoir se faire aider par une assistante sociale.
09:40 Car même si leur enfant est difficile, la violence est toujours une réponse grave et inexcusable.
09:47 - Le procureur a un début parce que vous imaginez bien qu'ils sont...
09:50 - La mesure éducative, c'est "On va pas vous retirer l'enfant, monsieur. N'ayez pas peur."
09:54 "On voit bien que vous aimez votre enfant, que vous faites le maximum."
09:57 C'est juste un problème pour l'instant qui... Il faut le traiter.
10:01 La famille a besoin d'aide. C'est ce qui ressort de l'enquête, monsieur.
10:05 Grâce à leur prise en charge, les gendarmes ont peut-être évité un drame familial.
10:12 (Musique)
10:17 A Saint-Tropez, tous les chemins mènent aux gendarmes.
10:21 La ville est en effet située au bout d'une presqu'île.
10:25 Très peu de routes la desservent.
10:27 Alors quand les gendarmes organisent un contrôle, aucune voiture ne passe entre les mailles du filet.
10:38 - Donc là, il y a le collègue qui se met...
10:41 Qui fait la vitesse là-bas avec l'appareil, puis il nous envoie les vitesses.
10:45 Donc tout ce qui est au-dessus de 20 km/h, la limitation autorisée ici, c'est à 50.
10:52 Tu sais, ça commence.
10:53 - Combien ? - 80.
10:56 Et à peine le radar mobile sorti, qu'il flash en rafale.
11:00 - Bonjour, monsieur. Donc là, je vous arrête pour la vitesse, monsieur.
11:05 C'est limité à 50 ici. Vous êtes en agglomération ?
11:07 Vous avez été contrôlé à 81 km/h. D'accord ?
11:10 Vous me permettez votre permis de conduire, s'il vous plaît ? La carte grise.
11:14 La route est en pleine campagne et aujourd'hui, ça circule bien.
11:18 Alors la plupart des automobilistes se lâchent sur l'accélérateur.
11:22 - Après la fourgonnette blanche, 83 et dépassement sur la ligne continue.
11:28 Cette route, les gendarmes ne l'ont pas choisie au hasard.
11:34 Elle est très accidentogène.
11:37 - C'est un axe secondaire, en fait, qui est énormément emprunté
11:41 parce qu'il y a beaucoup de touristes.
11:43 Il y a beaucoup de locaux aussi qui le prennent, cette petite route secondaire.
11:48 Et le problème, c'est que la route est étroite et il y a un camping à 50 m plus haut.
11:54 Et il y a énormément d'entrées et de sorties.
11:57 Il y a des enfants, notamment des familles.
11:59 Et là, ça fait 20 minutes qu'on est là et on a déjà fait 5 vitesses.
12:04 - C'est quoi le maximum que vous avez pu enregistrer ici ?
12:07 - Le maximum qu'on a pu enregistrer ici, je peux t'en parler, c'est moi qui l'ai fait.
12:11 C'était une Porsche. Le gars, il est passé à 145.
12:15 - Ah ouais, ouais.
12:19 - Donc tu vois, dans la ligne, justement, devant le camping.
12:24 Malgré la présence des hommes en uniforme, les voitures défilent à toute allure.
12:29 - 77.
12:33 - 83 et la ligne continue.
12:36 - 81.
12:44 - Donc vous êtes contrôlé à 81, monsieur.
12:47 Vous avez été contrôlé, monsieur, à la vitesse de 85. C'est limité à 50 ici.
12:52 Vous êtes jeune permis, hein ?
12:54 - Oui. - 2 points.
12:56 Vous avez été contrôlé à la vitesse de 83 km/h.
12:59 - Oui, je m'en fiche. - Il y a une ligne blanche.
13:01 Vous doublez un pouce.
13:03 Ca va vous coûter cher, hein ?
13:07 Nicolas a sa petite explication sur le nombre si élevé d'excès de vitesse aujourd'hui.
13:13 Saint-Tropez est tellement saturé de touristes l'été,
13:19 avec en conséquence des embouteillages récurrents,
13:22 que dès qu'une route est fluide, les automobilistes en profitent
13:26 pour essayer de rattraper le temps perdu.
13:29 - C'est compliqué, puisqu'effectivement, d'un coup,
13:32 on se retrouve avec énormément de population.
13:34 Les locaux sont agacés par les touristes,
13:37 donc effectivement, après, ça énerve les gens, quoi.
13:41 Ici, pendant la période estivale, du mois de juin jusqu'à septembre,
13:45 on roule plus.
13:46 Donc forcément, après, les gens s'agacent,
13:48 et des fois, ils font des infractions qu'ils ne feraient pas en temps normal.
13:52 - Les amendes tombent par dizaines.
13:55 Mais pour le moment, tous les automobilistes repartent
13:58 avec leur véhicule.
14:00 Ils n'ont commis que des excès contraventionnels et perdu des points.
14:04 - Comment il est, Teph ? - Bonjour.
14:07 - C'était sans compter sur cet homme en scooter.
14:10 Soit presque 2 fois la vitesse autorisée, la sanction est immédiate.
14:17 - Donc, à 97 km/h...
14:23 On va retenir 90...
14:25 De tête, 92.
14:27 Monsieur, là, le permis, il est suspendu.
14:30 D'accord ? Il y a une rétention immédiate.
14:33 On est limité à 50 ici.
14:35 - C'est déjà bien de le reconnaître.
14:42 Ça changera rien, quand même, sur l'issue.
14:45 - Avec un excès de plus de 40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée,
14:49 l'homme commet un délit.
14:51 Il est cope d'une amende de 90 euros et surtout,
14:55 son permis est tout de suite suspendu.
14:58 - Vous étiez à la bourg ? - Non.
15:01 - Vous deviez aller où ? - Au travail.
15:04 - Et surprise, il ne s'agit pas de n'importe quel travail.
15:08 L'homme est pompier.
15:10 - Vous avez les papiers du scooter, là ?
15:13 - Non, non, non.
15:15 - On est sur un axe roulant, on a le nom du pompier.
15:18 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:21 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:24 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:27 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:30 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:33 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:36 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:39 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:42 On a le nom du pompier, on a le nom du pompier.
15:45 C'est ça, quoi. C'est vrai, non ?
15:48 - C'est la vie.
15:50 - Même si sa profession l'a confronté plusieurs fois à des accidents graves,
15:54 le pompier semble avoir oublié que lui aussi pourrait devenir une victime.
15:59 Il frôle même la mauvaise foi.
16:02 - Ouais, ça m'est arrivé à moi aussi.
16:05 Je me suis déjà cassé les 2 jambes, je connais.
16:08 Pas sur la route, mais bon.
16:10 Enfin, ça va vite.
16:12 On va travailler, basta.
16:15 Ça m'est déjà arrivé même de voir des flics grillés inforouge
16:18 ou sans être en intervention.
16:20 Ca arrive à tout le monde, même à un des pompiers, même à...
16:23 Je pense que ça leur est déjà arrivé même à eux de rouler plus vite
16:26 que 130 km sur la route. Ca arrive à tout le monde.
16:29 C'est comme ça.
16:33 - Ce qu'il va falloir faire, c'est que vous appelez quelqu'un
16:36 qui puisse venir vous chercher, parce que là, vous pouvez pas repartir.
16:39 - Le pompier va être suspendu pendant 2 mois.
16:42 Il doit le remettre au gendarme. Mais il ne l'a pas sur lui.
16:45 - Si je l'ai pas, c'est un refus de restituer son permis de conduire.
16:50 C'est un délit, monsieur. Et là, après, je viendrai vous chercher.
16:53 Ca serait dommage quand même.
16:55 - Le motard repart avec une amie.
16:58 Il n'a plus le droit de conduire son 2 roues.
17:01 Il a quelques jours pour venir présenter son permis dans une gendarmerie.
17:05 - Il a quelques jours pour venir présenter son permis dans une gendarmerie.
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17:39 - Il a quelques jours pour venir présenter son permis dans une gendarmerie.
17:42 - Il a quelques jours pour venir présenter son permis dans une gendarmerie.
17:45 - Il a quelques jours pour venir présenter son permis dans une gendarmerie.
17:49 - Deutsch! Ich spreche Deutsch. Ich bin Deutscher. Das ist verboten.
17:54 - Hast du Papier, please? Hast du... Nein, nicht Papier.
17:57 - Und Adler, deine Eltern.
17:59 - Alle kommen! Komm, 1, 2!
18:02 - Das ist nicht... Là, là, vous pouvez pas aller en vélo.
18:05 - Allemand, c'est là. C'est là.
18:07 - Das ist eine colossale konspiration extraterrestre!
18:10 - Mmh!
18:12 - Ça va, vous avez le temps. Vous avez le temps.
18:15 - Un représentant de la loi qui ne plaisante pas en cas d'incartade.
18:19 - C'est merci.
18:21 - Non mais, de temps en temps, il faut faire preuve d'autorité.
18:25 - Cet agent à l'uniforme beige est le dernier escapé des gendarmes des années 60.
18:31 - Là, c'est des faux.
18:34 - Il s'habille en bleu.
18:36 - Non, c'est vrai.
18:38 - On leur dit, non, mais vous êtes des faux.
18:41 - Attention, monsieur.
18:43 - Ils ont voulu mettre un outrage l'autre jour.
18:46 - Vous êtes un faux...
18:48 - Alors, tout le monde dit qu'il y a un...
18:51 - Le gendarme de Saint-Tropez, c'est moi, c'est pas eux.
18:54 - Depuis 10 ans, Patrick, un comédien, arpente les ruelles de Saint-Tropez
18:59 - afin de faire revivre une France d'un autre temps.
19:02 - Celle du mythique Louis de Funès.
19:04 - Excusez-moi, vous pouvez marcher plus vite, s'il vous plaît?
19:07 - Marchez plus vite.
19:09 - Et ici, tout le monde est fan.
19:12 - Bien sûr, c'est marrant.
19:15 - C'est Franchouillard.
19:17 - Il est aussi connu que Louis de Funès, ici, maintenant.
19:20 - C'est Patrick, il est fantastique.
19:22 - C'est grandiose de vous rencontrer.
19:25 - Ah, c'est gentil.
19:27 - Vous imaginez même pas de génération en génération, c'est lui.
19:30 - Oui, je sais.
19:32 - On a toute la collection, et à la limite, on est venus pour ça.
19:35 - A Saint-Tropez, les stars n'ont qu'à bien se tenir.
19:38 - Le plus VIP, c'est Patrick.
19:41 - Tout ce que j'ai envie, je peux le faire.
19:43 - Par exemple?
19:44 - Par exemple, rentrer dans une voiture.
19:46 - Bonjour, je vais monter un petit peu.
19:48 - Viens avec moi, Patrick.
19:50 - C'est ça qui est terrible, c'est qu'on peut faire ce qu'on veut.
19:53 - A Saint-Tropez, c'est très gentil à vous.
19:55 - On peut faire ce qu'on veut.
19:57 - Quand on est gendarme, on peut faire ce qu'on veut.
19:59 - Vous connaissez le monsieur?
20:01 - Oui, je suis sûr que ce n'est pas un extraterrestre.
20:04 - Je le connais depuis des années.
20:06 - Allez, au revoir.
20:08 - Très bien.
20:11 - Bonjour, client.
20:13 - C'est l'un des petits plaisirs de l'été.
20:16 Flâner sur les marchés provençaux.
20:19 - Allez, messieurs-dames, on vient, on s'approche, on goûte.
20:22 - Touristes et locaux, tous s'y retrouvent.
20:25 - Venez goûter nos saveurs, messieurs-dames, il n'y a pas de déçu chez nous.
20:28 - Et pour faire leur course, ils ont les porte-monnaies pleines d'argent liquide.
20:33 - Ça fait 26 euros au tourant.
20:35 - Les voleurs le savent bien.
20:37 Et en profitent pour faire les poches de tous ces honnêtes gens.
20:41 Et il semble que cet été, ils sont particulièrement actifs.
20:45 Ce matin, à la gendarmerie, 2 plaintes sont déjà en cours.
20:52 - La carte d'identité?
20:56 - Oui.
20:58 - De l'argent?
21:00 - Oui, de l'argent, il y a 110 euros.
21:03 - Ce couple de touristes italiens n'est pas un cas isolé.
21:06 - Permis de conduire aussi?
21:08 - Et aussi le permis de conduire.
21:10 - Chaque été, c'est la même chose.
21:12 - Chaque été? - Oui.
21:14 Chaque été, le marché, dès que c'est un peu bondé,
21:16 quand les personnes sont occupées, qui ont leurs sacoches derrière,
21:20 monsieur avait sa sacoche fermée, et vous voyez, ça prend 2 secondes.
21:23 - C'est une sacoche comme ça? - Elle était fermée.
21:25 - Et ça prend 2 secondes, on ne sent rien, et le portefeuille...
21:28 - On sent rien du tout? - Non.
21:30 - Maintenant, monsieur n'a rien senti. - Rien?
21:32 - Voilà.
21:34 - Et à côté, même son de cloche.
21:36 Un couple de tropéziens qui n'a rien vu venir.
21:39 - J'avais mon portefeuille avec tous les papiers dedans, ce sac.
21:44 - D'accord.
21:46 - Et...
21:48 Au moment où j'ai mis mes feuilles, il y a eu...
21:50 J'avais tout pourquand même.
21:52 - Il a été coupé ou ils ont mis la...
21:54 - Non, non, peut-être que...
21:56 J'avais peut-être pas fermé, il était peut-être comme ça.
21:58 Du coup, je ne peux pas certifier qu'il a été fermé.
22:01 - D'accord. Il n'y a plus rien?
22:03 - La carte bleue.
22:05 - Plus de carte bleue, plus de carte vitale.
22:08 Plus de pièce d'identité, plus de permis.
22:12 - Ça s'est passé ce midi, du coup?
22:15 - Oui, vers 11h.
22:17 - Midi, disons. - Midi.
22:20 - Il n'a rien senti?
22:22 Pas senti une main qui se glissait dans votre...
22:25 Dans votre sac?
22:27 Ou quelqu'un qui vous a bousculé?
22:30 - Disons que quand on fait la queue, on est l'un derrière l'autre.
22:34 - Non, mais il n'y a rien qui vous a plus...
22:36 - Non, il n'y a rien qui m'a intrigué.
22:38 Pour les gendarmes, ce type de plainte est malheureusement courant.
22:43 Les voleurs agissent par salve.
22:47 - Ils profitent d'être sur le...
22:49 Sur leur lancée pour faire...
22:52 Pour faire une grosse lignée de victimes, quoi.
22:56 Ils font le tour de quelques sacs à main.
22:59 Généralement, ils font un sac à main.
23:01 Hop, ils se débarrassent de ceux avec qui on peut les attraper.
23:04 Il y en a un autre qui travaille, ainsi de suite.
23:06 Puis comme ça, c'est pas toujours la même tête qu'on voit.
23:08 Et puis, quoi, voilà, ça bouge.
23:10 Ça donne un sort grand de naturel, quoi.
23:13 Et leur profil est parfois surprenant.
23:16 - Ah ouais, ouais, ils sont très forts.
23:19 Le plus dur, c'est de...
23:21 C'est de cerner les voleuses, parce que souvent, c'est des voleuses.
23:24 Mais elles sont habillées en mode...
23:26 Bah, pareil, en mode touristes en vacances.
23:29 Le chapeau, les lunettes.
23:31 La grande robe, comme ça, on voit rien.
23:34 Puis la grande robe, c'est pratique.
23:35 On peut glisser en dessous.
23:37 On peut avoir des doutes, mais jamais de certitude, quoi.
23:41 Faut vraiment les prendre sur le fait, après.
23:43 Prendre sur le fait, c'est pas évident.
23:46 C'est aussi à nous d'être effigaces dans l'exercice, quoi, mais...
23:50 - Hors de question de laisser le champ libre à ces malfaiteurs.
23:55 Ce matin, à Saint-Tropez, c'est réunion de crise.
23:59 Dirigée par le commandant de la brigade.
24:23 La tactique des gendarmes, quadriller tout le marché le plus discrètement possible.
24:28 - Donc, le marché, on a l'artère principale, qui s'appelle Mike.
24:32 Ensuite, on a 4 artères sur le côté gauche, qu'on va appeler Golf.
24:35 Et on a l'artère côté droit, qu'on va appeler Delta.
24:37 Kevin fait partie des gendarmes infiltrés en civil.
24:51 Dans cette tenue, il ressemble à n'importe quel touriste.
24:54 Pour qu'il ne soit pas repéré, il est filmé en caméra discrète.
24:58 - On se met en civil pour se fondre dans la masse.
25:02 Ça nous permet, en fait, de pas être repéré rapidement par les présumés voleurs à la tire.
25:07 Ce qu'on appelle vol à la tire, c'est...
25:10 Les personnes profitent de l'inattention, donc, des touristes ou des locaux...
25:14 Pour dérober un portefeuille ou un objet à l'intérieur de leur sac.
25:19 - Le dispositif imaginé par les gendarmes se met en place.
25:23 Kevin va déambuler dans les allées et guider ses collègues par téléphone...
25:30 Aux moindres soupçons de flagrants délits.
25:32 Des gendarmes en uniforme auront, eux, pour mission d'interpeller les éventuels voleurs.
25:38 Cindy et sa collègue, Moana, restent, elles aussi, à l'affût.
25:46 - Là, y en a plein, elles ont les sacs en bamboulière.
25:49 On y glisse la main facilement, dedans.
25:52 Sans s'en rendre compte, là, les gros sacs ouverts...
25:55 Font pas... Pas forcément attention.
25:58 Soit ils prennent directement dans le sac, soit même ils viennent l'ouvrir, le sac.
26:03 C'était le phénomène qu'on avait la semaine dernière.
26:08 C'était des sacs qui avaient été ouverts avec souvent des couteaux.
26:12 - On sent rien ? - Non.
26:16 Dans l'insouciance de l'été, les touristes en oublient les simples mesures de précaution.
26:21 - Je pense que les personnes, elles viennent à Saint-Tropez,
26:25 elles se disent pas "On va trouver les petits voleurs", quoi.
26:28 Mais si, justement, ça attire beaucoup les petits voleurs.
26:33 Parce qu'ils savent que s'ils en choppent un de portefeuille, en général, ils sont bien servis dedans.
26:38 La mission du jour s'avère difficile.
26:43 Car les voleurs peuvent se cacher derrière n'importe quel vacancier.
26:46 - Ça, elle, c'était celle qui était enceinte ? - Ouais.
26:49 Même les plus improbables.
26:51 Y a 2 trous, y a... Là, c'est une femme...
26:55 Une femme normale, elle est enceinte, elle a habillé correctement, elle est propre sur elle.
27:00 Après, y en avait une seconde, celle-là, pareil, c'est...
27:04 Un autre type.
27:06 On l'a surveillée.
27:08 C'est surtout le comportement suspect, en fait.
27:11 C'est le fait de se coller aux personnes qui sont sur les stands,
27:15 de regarder, de tourner...
27:17 On voit que ce ne sont pas des personnes qui font leur marché.
27:20 - C'est des pros ? - Oui.
27:23 Ouais, ouais.
27:26 De son côté, le faux vacancier est toujours en planque.
27:38 Pour l'instant, j'essaie de me concentrer sur les stands où il y a beaucoup de monde.
27:41 C'est là que ça sera un peu plus facile, en fait, à commettre le petit vol.
27:48 Je regarde aussi les personnes qui, justement, profitent un peu de ces stands à forte affluence
27:54 et qui restent légèrement en retrait, sans trop s'intéresser au stand,
27:58 mais plutôt en s'intéressant au sac.
28:00 Cindy vient de recevoir une alerte.
28:03 Voilà, étalage, femme blonde.
28:07 On a reçu un message comme quoi il y a eu un vol à l'étalage dans une des allées, là.
28:12 Elle a volé une veste kaki style militaire.
28:17 Donc si elle l'a pris, déjà, je pense qu'elle a un sac.
28:20 Le problème, c'est qu'il y en a tellement des femmes blondes...
28:23 Tout à coup, toutes les femmes aux cheveux clairs deviennent des suspectes aux yeux de Cindy.
28:29 Mais sans plus d'indices, l'enquête est impossible.
28:33 Les gendarmes n'arriveront pas aujourd'hui à mettre la main sur un voleur.
28:37 Mais c'était sans compter sur l'aide d'un inspecteur de choc.
28:44 Patrick, l'emblématique gendarme de Saint-Tropez, est lui aussi en pleine patrouille.
29:00 - Ah, ben si, on lui fait bisous.
29:03 Lui aussi traque la marchandise volée.
29:09 - Cette montre, vous l'avez achetée, elle est à vous ?
29:13 - J'ai des doutes. J'ai des doutes parce que...
29:18 - Elle ressemble à une montre qui a été volée.
29:21 - Vous n'êtes pas du genre à voler une montre, à la remettre sur rue pour la revendre sur le marché.
29:25 - Vous voyez, ça n'existe pas.
29:27 - On peut se dire que c'est une bonne chose.
29:29 - C'est impossible.
29:31 Et sa technique est un peu différente de celle de ses confrères.
29:35 - Excusez-moi, c'est votre montre ?
29:38 - Le ?
29:40 - Non, c'est votre montre. Je vois...
29:42 - Non, non.
29:43 - Vous l'avez depuis longtemps ?
29:45 - Oui.
29:46 - Vous êtes sûre ? Vous avez la preuve ?
29:48 - Oui. C'est une montre chère.
29:51 - Elle est très chère, oui.
29:53 - Je vais la prendre. Je vais la prendre.
29:57 L'inspecteur ne va pas faillir à sa réputation.
30:00 - Ah, celui-là !
30:03 - C'est celle-là !
30:06 - Vous allez trouver la montre !
30:08 - Vous allez trouver la montre ! C'est celle-là !
30:10 - Et puis, tic-tac, tic-tac !
30:12 - C'est celle-là, voleur ! Vous êtes un voleur !
30:15 En quelques minutes, il a mis la main sur un coupable qui avoue aussitôt les faits.
30:21 - C'est un gang de Hollandais, pareil.
30:24 - Un gang.
30:26 - Des grands Hollandais, grands blonds.
30:28 - Oui, oui, je suis un petit Hollandais.
30:29 - Mais vous n'êtes pas blond.
30:30 - Oui, oui, je suis un petit Hollandais.
30:31 - Vous êtes un faux Hollandais.
30:32 - Oui, je suis un faux Hollandais.
30:33 - Ah !
30:34 - Demi. Seulement demi.
30:35 - Un demi.
30:36 - Ah !
30:37 - C'est incroyable.
30:38 Une interpellation qui, pour une fois, finit en éclaterie.
30:42 Ce matin, c'est un convoi exceptionnel qui s'installe dans ce camping de Saint-Tropez.
30:52 16 gendarmes mobiles venus tout droit de Rouen, dans le département de la Loire.
30:58 - Bienvenue au canton de Rouen, Saint-Tropez.
31:01 Au premier temps, on décharge le premium.
31:04 On met une balise de l'autre côté et tout ce qui va être matériel ordinaire,
31:09 on va le mettre dans ce mobile-là.
31:11 Allez, action !
31:13 Ces gendarmes, spécialisés dans le maintien de l'ordre et les missions sensibles,
31:18 sont ici pour un mois et demi en renfort des gendarmes locaux.
31:22 Dans leur camion, tout l'attirail pour garder des corps d'athlètes.
31:26 Car une chose est sûre, l'été sera chaud.
31:30 - On essaie de prendre un peu de matériel qui nous permettra de nous entretenir un peu physiquement
31:36 et aussi matériel important pour le travail.
31:38 Ces gendarmes sont habitués à être plus de 200 jours par an en déplacement.
31:43 Dans leurs bagages, ils transportent donc aussi une partie de leur maison.
31:47 - C'est pour ça que vous faites de la musculation, alors ?
31:51 - C'est ça, pour s'entretenir !
31:54 Pour ce genre de réglage logistique, comme j'ai dit.
31:57 C'est important, sinon...
32:00 Attention.
32:02 Pose, mon ami, pose !
32:07 Ludovic a 33 ans.
32:10 Pour lui, la Côte d'Azur, c'est une première.
32:14 - Certains anciens sont déjà venus il y a quelques années.
32:18 Moi, je découvre.
32:20 C'est un peu l'avantage de la mobile, on découvre un peu toutes les régions de métropole,
32:24 Corse, Outre-mer, etc.
32:26 On peut découvrir un peu.
32:28 Et de jamais rester dans la routine.
32:32 Alors qu'à Saint-Tropez, les riches touristes profitent de leur villa tout confort,
32:38 les gendarmes mobiles vont se partager des mobil-hommes.
32:43 - Comment c'est ?
32:45 - Ça a l'air pas trop mal, c'est bien.
32:48 On est bien lotis, comme on dirait.
32:51 Petite chambre avec deux lits simples.
32:54 On a de quoi se faire à manger.
32:57 Ici, avec une plaque.
32:59 Petit évier avec un réfrigérateur.
33:02 Et forcément, la salle de bain.
33:06 - Ça fait un peu camp de vacances ?
33:08 - Camp de vacances, peut-être pas.
33:11 Il y a des endroits où on a connu pire ou un peu mieux,
33:14 mais en tout cas, c'est assez bien.
33:17 Même s'ils sont au camping, les mobiles sont loin d'être en vacances.
33:22 Le lendemain matin, à la gendarmerie de Saint-Tropez.
33:28 Pour leur premier jour, les mobiles vont avoir le droit à un petit briefing
33:33 sur leur nouvelle affectation.
33:35 Une présentation qui ne ressemble à aucune autre.
33:40 Je vous souhaite la bienvenue.
33:42 On vient de Rouen.
33:44 Est-ce qu'il y en a qui sont déjà venus ?
33:46 Même en vacances ? Personne ne connaît ?
33:48 Saint-Tropez, il faut se mettre à l'idée que c'est la vitrine.
33:51 C'est également les people, Bardot,
33:53 la plage de Pampelonne avec ses après-midi animés.
33:58 Bien sûr, c'est les belles voitures qui viennent sur Saint-Tropez.
34:02 C'est les soirées festives.
34:04 Par exemple, c'est le ***.
34:07 Il y a des personnalités que vous allez croiser.
34:10 Monsieur Bernard Tapie, M. Bourlaud, Alfaïed.
34:14 C'était Eddie Barclay. Il est décédé.
34:17 Johnny Hallyday vient régulièrement ici.
34:19 Mais la carte postale possède aussi un envers.
34:23 Cette année, j'ai constaté une reprise de violence sur la place Elys.
34:28 Pas mal de problématiques à l'alcool.
34:30 Les gens sont au pic de l'alcoolémie.
34:32 Ils sont assez énervés.
34:34 Parfois, des bagarres éclatent.
34:36 Sur le pont également.
34:38 Les gens se promènent.
34:40 Il faut penser qu'il y a le risque terroriste.
34:42 Une présence physique est belle.
34:44 145 gendarmes travaillent à l'année à la compagnie de Saint-Tropez.
34:48 Alors que la population de la ville est multipliée par 10 l'été,
34:52 ce renfort de 16 gendarmes mobiles est donc indispensable.
34:56 On n'a pas forcément la circonscription.
34:59 Il reste un mois et demi.
35:01 C'est important de leur présenter l'univers dans lequel ils vont évoluer.
35:05 Il est important qu'ils soient opérationnels et efficaces dès leur premier jour.
35:09 - A peine briefé, Ludovic et son collègue John partent sur le terrain.
35:15 Même si pour le moment, la patrouille est plus une visite guidée de la presqu'île.
35:21 - Je veux découvrir mon camarade.
35:24 Là où il peut y avoir des soucis particuliers,
35:28 comme des bagarres, des alcoolémies.
35:31 Tout ce qui peut tourner autour de la fête.
35:35 - Ludovic se rend compte qu'être gendarme ici, c'est un peu de pression.
35:40 - C'est un peu le mythe.
35:42 Le gendarme de Saint-Tropez, c'est vraiment connu de tous.
35:46 On se sent un peu revenir aux années de Louis de Funès.
35:50 C'est vrai qu'on est observé différemment peut-être aujourd'hui.
35:54 Mais c'est le mythe qui reste quand même aujourd'hui encore.
35:58 - Je sais pas si vous connaissez le Tropicana.
36:01 Mais la petite balade est de courte durée.
36:04 Déjà, les mobiles sont appelés pour une mission.
36:07 - OK, je suis à Ramatuel, je vais me diriger vers la brigade.
36:11 Ils sont attendus de toute urgence à la gendarmerie.
36:15 L'affaire est grave. Il s'agit d'une alerte enlèvement.
36:19 Des enfants seraient retenus par leurs parents depuis une semaine,
36:23 alors que ces derniers n'ont plus leurs gardes.
36:27 - C'est des gamins mineurs de 13 et 15 ans qui sont dans la garde
36:31 à partir de leur soeur.
36:35 Mais leur soeur les a confiés à ses parents.
36:39 Et depuis dimanche.
36:42 Mais maintenant, elle s'est ravisée.
36:45 - La mère a juste un droit de visite, mais pas le père.
36:49 Et selon leur soeur, il pourrait être très violent et dangereux.
36:53 Il possède un casier judiciaire bien rempli.
36:57 - C'est un Dacia break gris.
37:01 Dedans, il y a le père, un petit yattrapu chauve,
37:05 qui a dû descendre dans un casier judiciaire assez lourd.
37:09 Il y a la mère et les 2 enfants mineurs.
37:12 - Même si les enfants sont avec leurs parents,
37:15 il s'agit tout de même d'un kidnapping.
37:18 - Les affaires de famille, c'est toujours compliqué.
37:21 Il y a la volonté des familles et le jugement.
37:25 Les forces de l'ordre et la justice essaient de jongler un peu avec tout ça.
37:31 C'est toujours un peu sensible.
37:35 - La famille serait toujours à Saint-Tropez.
37:38 Alors les gendarmes décident de patrouiller dans le centre-ville
37:41 à la recherche d'une voiture grise.
37:44 - On n'a pas de dimapriculation, il va falloir juste être vigilant
37:48 pour les défectifs des personnes à bord.
37:52 Et normalement les 2 gamins qui se trouvent à l'arrière.
37:56 - Mais à peine quelques minutes après leur départ,
37:59 les mobiles sont tout de suite rappelés.
38:02 - Avec la famille de Saint-Tropez, on va se rendre au camping.
38:06 - La famille aurait été aperçue au camping où elle logerait.
38:10 Il faut tenter de les intercepter sur place.
38:14 - On n'a pas pu déceler le véhicule dans le centre de Saint-Tropez.
38:18 On suit la brigade territoriale en direction du camping.
38:22 Là où ils sont logés actuellement.
38:26 On va voir s'ils se retrouvent là-bas.
38:30 - Des équipes de gendarmes sont déjà devant le mobile home.
38:34 Ce sont eux qui vont intervenir en premier car ils connaissent la famille.
38:38 Les gendarmes mobiles vont eux sécuriser le périmètre
38:42 si le père devenait violent.
38:45 - Pour essayer d'apaiser un peu les tensions,
38:48 on ne va pas tous débarquer en même temps.
38:51 Ça risque de créer un petit peu...
38:54 - Ça va énerver.
38:56 - Mais problème sur place, personne dans le logement.
39:00 - Ils ne sont pas revenus.
39:03 - Ils ne sont pas revenus.
39:06 - J'ai envie, on va continuer.
39:09 - Le parquet est un guide de leur équipe.
39:13 - Peut-être, mais moi j'ai oublié au parquet.
39:17 Si le parquet me demande de le faire, je le ferai.
39:21 C'est bien pour ça que pour ne pas être traumatisant,
39:25 ils repartent avec leur soeur.
39:28 Pour ne pas être traumatisant, ils repartent avec leur soeur.
39:32 - La soeur attend, elle, angoissée dans le véhicule de gendarmerie.
39:36 Elle craint pour la vie de ses petits frères.
39:40 - On est en procédure judiciaire contre notre père.
39:44 Il a une interdiction de s'approcher de nous,
39:47 de rentrer en contact avec nous.
39:50 Ma maman était censée les prendre pour profiter
39:53 deux jours de ses enfants.
39:55 Au final, elle est avec son mari alors qu'elle sait
39:58 qu'il n'a pas le droit de s'approcher des enfants.
40:01 - Je m'en fous de vous avoir pris en garde à vue.
40:04 Depuis le mois de novembre, il vit avec moi.
40:07 Je veux juste récupérer mes petits frères et rentrer à la maison.
40:11 - Vous avez été en contact avec votre papa?
40:14 - Non, je l'ai eu au téléphone hier.
40:17 Il a commencé à m'insulter, à me menacer.
40:20 Mais comme je l'ai dit, je m'en fous.
40:23 Il a envie de venir me frapper.
40:26 Il me frappe.
40:28 Je veux juste récupérer mes frères.
40:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
40:34 - Non, pas de contacts.
40:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
40:40 - Non, pas de contacts.
40:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
40:46 - Non, pas de contacts.
40:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
40:52 - Non, pas de contacts.
40:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
40:58 - Non, pas de contacts.
41:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:04 - Non, pas de contacts.
41:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:10 - Non, pas de contacts.
41:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:16 - Non, pas de contacts.
41:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:22 - Non, pas de contacts.
41:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:28 - Non, pas de contacts.
41:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:34 - Non, pas de contacts.
41:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:40 - Non, pas de contacts.
41:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:46 - Non, pas de contacts.
41:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:52 - Non, pas de contacts.
41:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
41:58 - Non, pas de contacts.
42:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:04 - Non, pas de contacts.
42:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:10 - Non, pas de contacts.
42:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:16 - Non, pas de contacts.
42:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:22 - Non, pas de contacts.
42:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:28 - Non, pas de contacts.
42:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:34 - Non, pas de contacts.
42:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:40 - Non, pas de contacts.
42:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:46 - Non, pas de contacts.
42:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:52 - Non, pas de contacts.
42:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
42:58 - Non, pas de contacts.
43:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:04 - Non, pas de contacts.
43:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:10 - Non, pas de contacts.
43:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:16 - Non, pas de contacts.
43:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:22 - Non, pas de contacts.
43:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:28 - Non, pas de contacts.
43:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:34 - Non, pas de contacts.
43:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:40 - Non, pas de contacts.
43:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:46 - Non, pas de contacts.
43:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:52 - Non, pas de contacts.
43:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
43:58 - Non, pas de contacts.
44:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:04 - Non, pas de contacts.
44:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:10 - Non, pas de contacts.
44:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:16 - Non, pas de contacts.
44:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:22 - Non, pas de contacts.
44:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:28 - Non, pas de contacts.
44:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:34 - Non, pas de contacts.
44:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:40 - Non, pas de contacts.
44:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:46 - Non, pas de contacts.
44:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:52 - Non, pas de contacts.
44:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
44:58 - Non, pas de contacts.
45:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:04 - Non, pas de contacts.
45:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:10 - Non, pas de contacts.
45:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:16 - Non, pas de contacts.
45:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:22 - Non, pas de contacts.
45:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:28 - Non, pas de contacts.
45:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:34 - Non, pas de contacts.
45:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:40 - Non, pas de contacts.
45:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:46 - Non, pas de contacts.
45:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:52 - Non, pas de contacts.
45:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
45:58 - Non, pas de contacts.
46:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:04 - Non, pas de contacts.
46:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:10 - Non, pas de contacts.
46:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:16 - Non, pas de contacts.
46:19 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:22 - Non, pas de contacts.
46:25 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:28 - Non, pas de contacts.
46:31 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:34 - Non, pas de contacts.
46:37 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:40 - Non, pas de contacts.
46:43 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:46 - Non, pas de contacts.
46:49 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:52 - Non, pas de contacts.
46:55 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
46:58 - Non, pas de contacts.
47:01 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
47:04 - Non, pas de contacts.
47:07 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
47:10 - Non, pas de contacts.
47:13 - Vous avez eu des contacts avec votre père?
47:16 - Non, pas de contacts.
47:19 - Le lendemain, Laetitia doit gérer une grave urgence.
47:22 Elle est en communication avec la brigade de Saint-Tropez.
47:25 - Ça donne quoi?
47:28 Les gamins sont toujours sur place?
47:31 - Ils viennent de recevoir un coup de fil très inquiétant,
47:34 mais aussi très confus.
47:37 Des enfants affirment avoir vu un copain se noyer.
47:40 - Quel âge a t-il?
47:43 - 12 ans.
47:46 - Il n'y a pas de parents?
47:49 - Non, on arrive.
47:52 - La noyade aurait eu lieu sur la plage de Cogolin,
47:55 celle sur laquelle les gendarmes jouaient hier au volleyball,
47:58 dans un plan d'eau marécageux.
48:01 Sur place, Jérémy et ses collègues du PSIG ratissent déjà la zone.
48:04 - J'ai piqué un paddle à un passant qui a voulu me le prêter.
48:07 Je l'ai donné aux pompiers et elle a mis la pagaie.
48:10 Il y a une hauteur de pagaie.
48:13 Un gamin de 12 ans, s'il est sous l'eau...
48:16 - Pour l'instant, les pompiers font des recherches en paddle.
48:19 Ils sont en train de sonder avec les pagaies le sol.
48:22 C'est un peu compliqué vu qu'à 30 cm, on ne voit plus rien.
48:25 S'il est dans la vase, ça va être très compliqué.
48:28 - Sur les visages, l'inquiétude se lie.
48:31 Les premiers sauveteurs qui ont sondé l'eau y ont découvert
48:34 de véritables sables mouvants.
48:37 - Ça sent le courant.
48:40 - C'est de la vase.
48:43 Elle est tombée dedans et m'a dit que je me suis enfoncé direct.
48:46 - Sur la plage, tous se sentent concernés par cette affaire de noyade.
48:49 Des particuliers sont venus prêter main-forte aux professionnels.
48:52 - On va essayer de faire engager au plus vite possible tous les secours.
48:55 On a déjà les sauveteurs-mer.
48:58 La brigade nautique va pas tarder à s'envoyer.
49:01 - On a déjà des pompiers.
49:04 - On a déjà des pompiers.
49:07 - La brigade nautique va pas tarder à arriver.
49:10 - Ils ont des moyens.
49:13 - Il y a des plongeurs.
49:16 - S'il faut remonter toute la rivière par les plongeurs,
49:19 ils le feront pour essayer de retrouver le petit.
49:22 - Le témoin, c'est le garçon qui est là.
49:25 - Il a essayé d'y aller chercher avec un bâton.
49:28 - Il disait qu'il avait de l'eau jusqu'au téton.
49:31 - Il a essayé de le sortir.
49:34 - Il est revenu, il n'y a plus personne.
49:37 - Les gendarmes veulent entendre le jeune garçon
49:40 qui a le premier signalé la disparition.
49:43 C'est un malentendant. Sa maman l'accompagne.
49:46 - Là, là, là, là.
49:49 - C'est la vase profonde à ce niveau-là.
49:52 J'avais de l'eau jusque là.
49:55 Quand j'ai mis mon poids, je me suis enfoncé jusqu'en haut.
49:58 - Le témoignage n'est pas très clair.
50:01 Les gendarmes se demandent si le garçon dit toute la vérité.
50:04 - Vous êtes la mamie?
50:07 - Vous n'étiez pas avec lui au début?
50:10 - Il a dit qu'il cherchait partout.
50:13 - Après, il est allé dans la mare.
50:16 - Il s'est baigné juste là.
50:19 - Laetitia tente d'en savoir plus auprès de la grand-mère.
50:22 - Juste pour savoir, parce qu'on ne déclenche pas la guerre,
50:25 est-ce que vous avez des nouvelles?
50:28 - Est-ce que c'est pas un mensonge?
50:31 Est-ce qu'il est sûr de lui?
50:34 - Je pense que comme il le dit,
50:37 je vous explique vraiment le petit garçon.
50:40 Il sonnait la branche, il supposait qu'il criait
50:43 parce qu'il n'avait pas ses appareils.
50:46 Il a voulu lui aider avec le bâton à sortir,
50:49 mais il n'était pas arrivé.
50:52 Il nous dit qu'il a eu peur.
50:55 - Les témoins semblent confirmer les déclarations du jeune témoin.
50:58 L'angoisse monte, car toujours pas de trace du petit disparu.
51:01 - Ça commence à devenir inquiétant,
51:04 parce qu'à la base, on avait juste un jeune témoin.
51:07 Mais apparemment, il y a un autre enfant
51:10 qui est venu chercher le sauveteur
51:13 en lisant qu'il avait entendu un enfant crier
51:16 dans la même direction.
51:19 Là, ça devient assez inquiétant,
51:22 parce qu'il y a une espèce de marécage.
51:25 C'est un sol où il y a de la base.
51:28 Donc s'il avait pied dedans, il aurait pu rester.
51:31 - Ce qui chiffonne les gendarmes depuis le début de cette affaire,
51:34 c'est l'absence de témoignages de parents.
51:37 Si un couple avait perdu son enfant,
51:40 il aurait dû se manifester depuis longtemps.
51:43 - Il y en a qui peuvent refaire toute la plage,
51:46 demander les témoignages.
51:49 - Des parents sans enfants, tout ça...
51:52 - Malgré le peu de preuves, hors de question de baisser les bras.
51:55 - Il n'y a pas d'hésitation,
51:58 mais on fera quand même les recherches.
52:01 Même s'il y a un léger doute, on ne sait jamais.
52:04 S'il dit la vérité, il a peut-être encore un enfant sous l'eau.
52:07 On va faire les recherches.
52:10 - Toute la hiérarchie de la gendarmerie
52:13 vient d'arriver sur place.
52:16 Le cas est grave.
52:19 L'enquête risque de mobiliser bon nombre d'effectifs.
52:22 La brigade nautique vient d'arriver.
52:25 - Je vous montre où les gamins nous parlent.
52:28 Vous voyez le trou bleu là-bas?
52:31 - Oui.
52:34 - C'est plus loin.
52:37 - Pas d'accès par la berge?
52:40 - Non.
52:43 ...
52:46 - On va faire tout ce qui est possible aujourd'hui.
52:49 Le maximum de ce qu'on peut faire.
52:52 On a du renfort d'antique.
52:55 On va arriver dans la demi-heure qui arrive.
52:58 Si on n'a pas trouvé le conduit
53:01 et qu'on a toujours la certitude que l'enfant est bien disparu,
53:04 on reviendra demain.
53:07 Et s'il faut, on reviendra le jour d'après.
53:10 - C'est toujours délicat.
53:13 C'est un enfant.
53:16 Notre sociale nouvelle, c'est la nuit.
53:19 Il va tomber très vite maintenant.
53:22 - Les plongeurs de la brigade nautique
53:25 vont inspecter pendant plus d'une heure le plan d'eau.
53:28 Sans résultat.
53:31 Alors que le soleil se couche,
53:34 aucune trace de cet enfant disparu.
53:37 Les recherches sont abandonnées.
53:40 Pour les gendarmes, plus de place au doute.
53:43 Le témoignage était erroné.
53:46 Aucun enfant ne s'est noyé.
53:49 - Les plongeurs ont fait la vérification.
53:52 Pour eux, il n'y a rien.
53:55 - Chaque alerte, on la prend en sérieux.
53:58 On ne sait jamais si quelqu'un s'est noyé.
54:01 On a fait toutes les vérifs possibles.
54:04 - Laetitia, Jérémy et leurs 143 collègues
54:07 peuvent être fiers du travail accompli.
54:10 Dans cette affaire, mais aussi dans les 1500 interventions
54:13 effectuées par la compagnie du Golfe de Saint-Tropez cet été.
54:16 Nous sommes maintenant fin août.
54:19 Les touristes commencent à quitter la petite Presqu'île.
54:22 Pascal assure parmi les dernières missions de l'été.
54:25 - Ça sent la fin de saison.
54:28 On va faire une petite patrouille de nuit
54:31 pour voir comment ça se passe.
54:34 On est fatigué, la saison est usante.
54:37 On va pouvoir traiter toutes ces procédures prises
54:40 au cours de l'été.
54:43 On ne peut pas faire de l'enquête judiciaire au cours de l'été.
54:46 On fait beaucoup d'interventions, de plaintes.
54:49 On travaille après le reste du temps.
54:52 On a le côté de "ah, ils partent".
54:55 On va pouvoir reprendre notre rythme.
54:58 C'est une page qui se tourne.
55:01 On attend l'année prochaine.
55:04 - Clap de fin d'été pour les mythiques gendarmes de Saint-Tropez.
55:07 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org