• il y a 11 mois
Le mouvement de colère des agriculteurs a été endeuillé ce mardi 23 janvier. Une agricultrice et sa fille de 12 ans ont été tuées dans un accident au niveau d'un barrage à Pamiers, en Ariège. La mère, âgée d'une trentaine d'années, éleveuse de vaches limousines et productrice de maïs, est morte sur le coup. Sa fille, est décédée de ses blessures dans la soirée, après avoir été héliportée dans la matinée au centre hospitalier de Toulouse.

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Transcription
00:00 et je voudrais d'abord, en début de ma réponse,
00:02 m'associer à votre émotion, à l'émotion de toute une profession
00:06 et avoir des pensées pour cette jeune femme,
00:08 pour sa très jeune fille, pour son époux, pour toute sa famille,
00:11 qui était victime hier, ces deux jeunes femmes ont été victimes hier
00:15 d'un accident terrible dans la Riège.
00:17 Et je sais que l'émotion est très grande dans ce département,
00:19 est très grande dans la communauté agricole
00:22 comme dans l'ensemble de la communauté nationale.
00:23 Et je voulais m'associer à cet hommage.
00:25 Cette jeune femme, elle défendait la fierté de son métier.
00:28 Elle défendait la nécessité d'un revenu.
00:30 Elle défendait aussi ce qui est parfois vécu
00:31 pour beaucoup d'agriculteurs comme des incohérences.
00:33 Et donc, nous allons travailler pour apporter des réponses,
00:36 des réponses de court terme sur un certain nombre de sujets,
00:38 des réponses de moyen et long terme.
00:39 Premier sujet, c'est les questions de rémunération.
00:42 Nous avons besoin que la loi EGalim soit respectée dans son entièreté.
00:46 Le respect des matières premières agricoles,
00:49 le respect des clauses et la nécessité de contractualiser
00:53 et le détournement qu'on peut voir ici ou là
00:55 par un certain nombre d'opérateurs.
00:56 Et puis la responsabilité que doivent prendre les distributeurs
00:58 et un certain nombre d'opérateurs.
00:59 Deuxième élément, il faut un certain nombre de mesures
01:01 qui pourraient répondre à des crises sur les questions fiscales,
01:03 à des crises sur lesquelles on a commencé à répondre.
01:06 Je pense à la crise viticole ou la crise de la maladie hémorragique épisodique.
01:09 Et dans la continuité de ce que nous avons fait depuis des années
01:12 sur la crise viticole, sur la période de gel,
01:14 sur la maladie de la grippe aviaire,
01:15 nous avons répondu en continuité sur les crises.
01:17 Et puis, il faut qu'on arrive à se projeter dans l'avenir.
01:19 Premier élément, qu'au niveau européen,
01:21 on retrouve la cohérence entre une transition qui est nécessaire
01:24 et une nécessaire souveraineté qu'il faut réaffirmer en européen.
01:27 En européen, dans un contexte où l'Europe, cette année, en 2023,
01:31 en tout cas, aura importé 40 millions de tonnes de céréales,
01:34 il faut s'interroger sur est-ce qu'on sert bien des objectifs
01:36 de souveraineté au niveau européen,
01:37 comme on les pose sur d'autres registres,
01:39 au niveau énergétique, au niveau médicamenteux,
01:41 au niveau des technologies.
01:42 L'agriculteur doit être dans le même registre.
01:44 Et puis, deuxième sujet, c'est d'assurer au niveau national
01:46 plus d'un milliard de fonds supplémentaires sur la transition
01:49 pour accompagner nos agriculteurs.
01:50 Ils ont besoin qu'on les accompagne dans les transitions,
01:53 y compris face aux défis climatiques.

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