Ça faisait longtemps que Thomas n'était pas venu dans l'émission. Il se souvient du temps où celle-ci n'était pas en direct, et où il en était encore le chouchou. Entre temps, il a complètement coupé avec l'actualité, trop occupé à escalader l'Annapurna. Alors, quand il a remis la tête dedans...
Retrouvez toutes les chroniques de Thomas VDB sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-thomas-vdb
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00:02 ... son grand retour après une tournée triomphale qui n'est pas encore tout à fait terminée.
00:07 Voici, oh là là, celui qui a découvert le studio en arrivant et tout, il a dit "c'est beau".
00:11 Vous reviendrez, c'est Thomas VDB !
00:13 *applaudissements*
00:19 Je me souviens, moi, d'une émission de radio, qui à l'époque n'était pas en public.
00:25 Je me souviens d'une émission de radio, y'avait pas de Jamil ni Emmerich.
00:30 C'était moi le chouchou de l'émission, je faisais des millions de vues.
00:35 Enfin peut-être quand même pas des millions, mais en moyenne au moins 20 000 vues.
00:41 Merci ! Alors, en même temps, n'en faites pas trop, n'en faites pas trop avec vos applaudissements s'il vous plaît,
00:47 parce que j'ai beaucoup écouté l'émission depuis le début de l'année,
00:50 vu comment ça rigole, j'ai pas l'impression de vous avoir beaucoup manqué.
00:53 *rires*
00:55 Non mais c'est vrai que moi j'ai complètement coupé avec l'actu ces 6 derniers mois.
00:59 J'étais parti faire les sommets de la Napurna.
01:02 Enfin en fait c'était entre "Sommet de la Napurna" et "Traverser du désert", c'est vraiment un mélange des deux.
01:07 D'ailleurs Guillaume, je viens d'apprendre ce qui t'es arrivé, dis donc, c'est chaud mon pote là, vraiment.
01:11 *rires*
01:12 Mais c'est vrai d'ailleurs qu'on te regarde, on sent le petit coup de vieux.
01:14 C'est vrai parce que avant vous avez remarqué, Guillaume, il était un peu poivre et sel, maintenant il est sel et sel.
01:19 *rires*
01:21 En plus, pour tout vous dire, moi encore aujourd'hui j'ai failli pas venir parce que j'ai un copain qui est à l'hôpital.
01:27 Parce qu'il a bu de l'acide chlorhydrique quand il a su que Gabriel Attal était nommé Premier Ministre.
01:32 Et on peut pas lui jeter la pierre, au moins il est cohérent avec ses idées.
01:36 Parce que trouvez-moi une seule bonne raison qu'on soit tous en train de rigoler là, et pas en train de trinquer avec du desktop.
01:41 C'est vrai, je me dis, ce qui serait quand même dans l'ordre des choses quand même.
01:45 Parce que le gouvernement là, ils font tellement n'importe quoi que parfois je me dis,
01:48 juste pour les faire culpabiliser, c'est presque tentant de s'immoler.
01:52 J'ai envie de m'immoler ! Mais le problème, je me dis, c'est que si je m'immole,
01:55 après je pourrais pas aller les voir en disant "Bah bravo les mecs, c'est bien !"
01:58 Je pourrais pas.
02:00 Mais c'est vrai que Gabriel Attal, juste une fois dans ma vie, j'aimerais l'entendre dire
02:04 "Ah, autant pour moi, c'est pas faute."
02:06 "Ah non, c'est vrai ? Non pardon, c'est moi qui ai merdé."
02:08 Ou juste une phrase comme "Alors là, vraiment, j'en ai aucune idée."
02:11 *rires*
02:13 C'est vrai que les seules fois où on le voit un peu fébrile, Gabriel Attal,
02:16 c'est quand il est cadré en train d'écouter la nouvelle ministre de l'éducation
02:19 et là tu vois qu'il se dit "Mais qu'est-ce qu'elle va dire encore là ?
02:22 *rires*
02:23 Qu'est-ce qu'elle dit là ?"
02:24 Parce que c'est vrai que pour moi, cette ministre, c'est un peu une des révélations 2024.
02:28 *rires*
02:29 Alors j'arrive jamais vraiment à retenir son nom, je sais qu'il a un nom qui fait un peu
02:32 de département d'outre-mer.
02:33 *rires*
02:34 Euh... Aurélie Nouméa, là, je sais pas quoi.
02:37 Mais c'est vrai que... Alors je me dis, mais en même temps, pour Mediapart aussi,
02:40 c'est une révélation. On dirait vraiment que Gabriel Attal, il est allé voir Macron
02:43 et qu'il lui a dit "Attends, on a oublié le cadeau de Noël d'Edouard Pleynel cette année !
02:46 *rires*
02:47 Il faut qu'on lui trouve un truc !"
02:48 Et là, depuis 10 jours, Edouard Pleynel, il a la moustache qui frétille, mon pote.
02:52 *rires*
02:53 Alors, c'est vrai que...
02:54 *applaudissements*
02:59 Moi...
03:00 *applaudissements*
03:01 Vous savez, moi je suis pas quelqu'un de très futé dans la vie, et je me dis,
03:04 j'adorerais grandir dans un monde avec des hommes politiques qui font encore des phrases mythiques,
03:08 fédératrices, genre "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs",
03:11 ou il y a des phrases genre "Je vous ai compris !"
03:13 Et là, la meuf, la Stéphanie Lambada, elle arrive comme ça,
03:16 "Avec les paquets d'heures, nos remplacés, les paquets d'heures !"
03:20 *rires*
03:21 Alors, je sais, je sais...
03:23 *applaudissements*
03:24 Je sais qu'il y a plein de gens, beaucoup de gens se moquent d'elle à cause de sa diction,
03:28 mais bon, moi je suis fan de Valérie Lemercier dans Les Visiteurs, donc j'adore.
03:31 *rires*
03:32 Mais c'est vrai qu'elle a eu une première semaine difficile, c'est un peu son chemin de croix,
03:36 et je me dis, c'est vrai, vu comment elle aime Jésus, à mon avis, elle doit être contente, c'est vrai.
03:39 *rires*
03:40 Elle passe ses journées à s'auto-crucifier, la meuf, vraiment.
03:44 Et c'est vrai qu'elle a une façon bien à elle de vouloir évacuer le problème.
03:47 Maintenant, quand elle est acculée, elle dit comme ça, elle dit "Bon, on peut passer à autre chose, maintenant ?"
03:51 Alors, t'as l'impression que sous prétexte que c'est avec des enfants, c'est moins grave.
03:55 C'est comme si Monique Fourniret, elle disait "Bon, vous me lâchez les masques, maintenant ! C'est pareil ! Par...
04:00 Alors, peut-être pas, bon, j'exagère, peut-être pas Monique Fourniret, disons Véronique Courgeot, bon...
04:05 *rires*
04:07 Mais on voit bien Stéphanie Lambadène, elle est en train de perdre toute confiance en elle.
04:11 Alors, moi, je suis pas du genre à tirer sur une ambulance, mais quel régal de les voir s'enfoncer !
04:15 *rires*
04:16 Même au JT, le journaliste, l'autre jour, j'ai vu qu'il lui disait comme ça, la ministre, il lui dit "Mais ça va ?"
04:20 Et elle était là "Écoutez... ça va, ça va..."
04:23 *rires*
04:24 C'est vrai, je la voyais, elle était à deux doigts de pleurer, Caroline Paella.
04:27 Je te jure, je la voyais, j'étais devant ma télé, j'étais devant ma télé, je dis "Elle va chialer ! Elle va chialer ! Aaaah !"
04:34 Alors c'est vrai, on sent qu'elle est proche du burn-out, et moi je me dis, ça fera au moins un truc
04:38 qui donne l'impression qu'elle est un peu solidaire des enseignants qu'elle est censée représenter.
04:41 Merci à tous.
04:42 *rires et applaudissements*
04:44 Merci Thomas Vaudébé pour ce retour flamboyant.
04:49 A revoir en vidéo, sur Youtube notamment.