• il y a 11 mois
La ministre de l'Éducation nationale et des Sports devait s'entretenir avec l'équipe pédagogique de l'école publique où a été brièvement scolarisé son fils, avant qu'il ne rejoigne le collège privé Stanislas. Elle a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles. Amélie Oudéa-Castéra a finalement présenté ses "excuses" aux enseignants de l'établissement. 

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Transcription
00:00 Une nouvelle ministre de l'éducation nationale chahutait à son arrivée dans l'ancienne école de son fils.
00:07 "Pas dans le privé, t'as rien à faire, t'as rien à faire ici !"
00:11 Un déplacement symbolique pour tenter d'éteindre la polémique liée à la scolarisation de ses enfants.
00:17 Amélie Houdet-Acastérat avait notamment justifié leur inscription dans le privé
00:21 en raison du nombre important d'heures de cours non remplacées dans le public.
00:25 "J'ai pu revenir sur ces excuses que je leur devais de les avoir blessés,
00:31 j'ai pu aussi réévoquer le fait que je regrettais de les avoir cités nommément,
00:37 et j'ai d'ailleurs à cœur qu'ils puissent vraiment être un peu épargnés de tout ça
00:43 et de travailler dans la sérénité, qu'ils soient préservés."
00:47 Des propos qui avaient soulevé l'indignation des enseignants,
00:50 mais également des parents d'élèves de l'établissement en question.
00:53 "C'était très très maladroit et je pense que ces communicants ont revu leur copie depuis au cabinet."
01:01 "Je trouve ça un peu injuste pour l'institutrice mais qui est bien défendue."
01:04 "Il y a beaucoup de gens qui ont été surpris, un peu vexés,
01:07 mais je pense que ce serait bien de passer à autre chose
01:11 et de faire quelque chose pour l'école publique en général."
01:13 Du côté des politiques, la NUPES accuse la nouvelle ministre de l'éducation d'avoir menti
01:18 et exige désormais sa démission.
01:20 "Elle a jeté le discrédit sur l'école publique en général
01:23 et elle ne comprend pas que quand on insulte une enseignante
01:25 et qu'on l'accuse d'avoir été absente alors qu'elle ne l'a pas été,
01:28 on insulte tous les autres.
01:29 Donc moi je suis dans le camp de l'institutrice, je la crois,
01:31 et je ne crois pas la ministre en l'occurrence."
01:33 Les syndicats enseignants ont d'ores et déjà appelé à des grèves
01:36 les 25 janvier et 1er février prochains.

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