• il y a 11 mois
Transcription
00:00 L'écologie radicale s'attaque aux racines du problème
00:03 et les racines du dérèglement climatique s'appellent
00:06 patriarcat, racisme, colonialisme, classisme, capitalisme.
00:13 Je mène des luttes antiracistes et elles sont écologistes.
00:15 Je mène des luttes féministes, intersectionnelles et décoloniales
00:19 et c'est pour ça que je suis écolo.
00:20 Ce n'est pas parce que je participe à des actions de désobéissance civile.
00:24 Revendiquer, ça permet de politiser la question
00:26 et ça permet aussi de placer le curseur ailleurs
00:28 et d'avoir des exigences haut level.
00:30 Ce mouvement climat est marginal, mais en fait, il n'est même pas à la hauteur.
00:34 Nous, on veut viser plus haut.
00:35 Chiche, vous nous rejoignez ou pas ?
00:37 Quand est-ce que les écolos basculent dans l'antiracisme ?
00:40 Ça, c'est ce que je dis.
00:41 Parce qu'en fait, on ne cherche pas de,
00:43 de je ne sais pas quoi, conjonction des luttes, là, j'y crois pas moi.
00:46 Déjà, quand on est intersectionnel,
00:47 on les a articulés en amont de sa réflexion et de ses combats,
00:49 donc on n'en a pas besoin.
00:51 On n'a pas besoin de convergence des luttes.
00:53 On a besoin que vous alliez un peu plus loin
00:55 et que vous fassiez de l'écologie radicale,
00:57 c'est à dire que vous soyez féministe, antiraciste, anticapitaliste, etc.
01:01 Le meilleur moyen de politiser encore plus l'écologie,
01:04 c'est de vous situer.
01:05 Ramener votre réalité sur la table, ça deviendra politique.
01:08 À chaque fois que vous ramenez votre réalité de personnes minorisées
01:11 et multiminorisées sur la table, dans la discussion,
01:15 vous rendez l'écologie politique.
01:16 Vous la rendez éminemment radicale.
01:18 Et ça, c'est un moyen, en fait, de politiser l'écologie.

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