Le maire de la commune de Blausasc et ses quelque 1500 âmes, à l'ouest de Nice est vigilant. Au point de payer, sur les derniers municipaux, deux vigiles de sécurité privée pour sécuriser les abords de l'école.
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00:00 C'est une fonction que le garde champêtre ne peut plus assurer à lui seul.
00:04 Autrefois, il surveillait les abords des quatre sites dédiés à l'accueil et à l'éducation des enfants de Blosasque.
00:10 Mais aujourd'hui, avec le niveau le plus élevé du plan Vigipirate,
00:14 le maire de la commune a décidé d'embaucher deux vigiles de sécurité privée.
00:18 À partir de 8h15, 8h30, on se met devant le portail pour accueillir les parents,
00:23 pour voir si tous les enfants sont bien là.
00:25 Toute la journée, on est toujours là et on fait des rondes.
00:29 Même si Blosasque est un village réputé calme,
00:31 cette mesure est plutôt bien accueillie par les parents d'élèves.
00:34 Ça ne peut pas être une mauvaise chose.
00:36 Avec ce qui se passe maintenant, c'est toujours ça de plus que pour la sécurité, on ne sait jamais.
00:41 Je trouve ça formidable parce que justement le maire a su prendre des décisions pour nos enfants,
00:46 pour leur sécurité. Nous, on est quand même beaucoup plus sereins.
00:50 Michel Lautier, maire de la commune, en a fait son adage.
00:52 Pour lui, il vaut mieux prévenir que guérir.
00:55 Aujourd'hui, les gens tapent n'importe où, on ne sait pas comment.
00:58 Alors, on n'a pas envie de connaître ça.
01:00 On préfère qu'on parle de nous parce qu'on a mis deux vigiles
01:04 plutôt qu'on parle de nous parce qu'il y a eu des morts.
01:06 Tant que le niveau urgence attentat du plan Vigipirate est maintenu,
01:09 ce renforcement sécuritaire devrait perdurer.
01:13 [Musique]
01:16 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]