• il y a 11 mois
Retrouvez l'intégralité de l'entretien Spécial CAN de NCI - La Nouvelle Chaîne Ivoirienne avec M. Moumouni SYLLA, Directeur Exécutif du COCAN 2023.

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Sport
Transcription
00:00 [Générique]
00:16 – Bonsoir à tous et merci de suivre NCI, la nouvelle chaîne ivoirienne,
00:19 merci de suivre ce numéro de l'entretien de la rédaction,
00:22 enregistré spécialement en marge de la Coupe d'Afrique des Nations
00:25 qui démarre samedi dans 5 jours seulement en Côte d'Ivoire,
00:28 avec nous en plateau ce soir le directeur exécutif
00:30 du comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations,
00:33 le COCAN, monsieur le directeur exécutif, monsieur Moumounissila, bonsoir.
00:36 – Bonsoir.
00:37 – Monsieur le directeur exécutif,
00:38 encore une fois merci d'avoir accepté notre invitation.
00:41 – C'est moi qui vous remercie de nous donner l'opportunité
00:43 de nous adresser aux téléspectateurs à travers NCI.
00:48 – Je vous en prie, nous sommes à 5 jours de la compétition,
00:50 la CAN démarre en Côte d'Ivoire dans 5 jours, le samedi 13 janvier prochain,
00:55 à 5 jours d'une telle compétition, d'un moment si historique,
00:58 comment on se sent quand on est le directeur exécutif
01:01 du comité d'organisation de cette compétition ?
01:04 – Merci, à 5 jours de la compétition,
01:07 c'est vrai qu'il y a la pression de l'organisation,
01:11 mais nous sommes sereins, nous sommes sereins et nous sommes à la tâche
01:17 pour faire en sorte que les délégations soient accueillies dans de bonnes conditions,
01:21 qu'elles soient logées dans de bonnes conditions
01:23 et que la compétition démarre dans de bonnes conditions.
01:26 Donc tout le travail qui a été fait il y a quelques années,
01:29 c'est le moment de livrer ce qui a été conçu au laboratoire
01:33 et c'est le moment aussi de prouver que nous sommes en train d'organiser
01:36 la plus belle Coupe d'Afrique des Nations.
01:39 – Alors si on vous entend, les principaux défis et challenges en ce moment,
01:42 c'est l'accueil, le bon accueil des délégations et leur hébergement.
01:46 Les délégations ont commencé à arriver, comment les choses se passent ?
01:49 Combien de délégations sont arrivées déjà ?
01:51 – À ce jour, trois délégations sont arrivées.
01:53 Hier, nous avons accueilli le Maroc et la Guinée-Bissau.
01:57 Aujourd'hui, nous avons accueilli la Tanzanie.
02:00 Donc les délégations arrivent selon le programme arrêté de concert avec la CAF.
02:04 Chacun arrive selon les modalités qui lui conviennent.
02:08 Donc aujourd'hui, il y a trois délégations qui sont arrivées, ça continue.
02:12 Demain, d'autres arriveront jusqu'à la veille de la compétition.
02:16 – Jusqu'à la veille de la compétition, c'est-à-dire jusqu'au 12 ?
02:18 – Jusqu'au 12.
02:19 – Jusqu'au 12, les dernières délégations arriveront le 12.
02:22 Parfait.
02:23 Est-ce qu'on a une idée, justement, aujourd'hui,
02:26 du calendrier des différentes équipes ?
02:28 Vous avez dit jusqu'au 12, mais est-ce qu'on peut savoir
02:31 quand est-ce que, par exemple, les équipes qui constituent les favoris de cette CAN,
02:35 selon les observateurs, arrivent ?
02:37 Par exemple, le Cameroun, l'Algérie et tout le reste.
02:41 – Oui, il faut dire que le Maroc est arrivé.
02:45 Ça fait partie des favoris, le Maroc est arrivé hier.
02:48 Le Cameroun arrive le 10, c'est nos frères,
02:52 comme on dit, c'est nos beaux frères, donc le Cameroun arrive le 10.
02:56 Ainsi de suite, pour toutes les autres équipes qui viendront,
03:00 les grandes équipes seront là avant le 13
03:03 et tout le monde sera accueilli avec la même ferveur, le même enthousiasme.
03:09 – Au fil des mois, plus on se rapproche de la phase finale
03:12 de cette Coupe d'Afrique des Nations, plus on a entendu parler
03:15 d'un concept jamais entendu dans les autres organisations,
03:18 on parle de la plus belle CAN jamais organisée par un pays africain.
03:23 C'est chez nous en Côte d'Ivoire, on en est évidemment fiers.
03:26 Pourquoi dit-on que ce sera la plus belle CAN organisée ?
03:29 Certains y voient un commentaire prétentieux, d'autres se disent
03:33 "parce que nous avons justement cette capacité de faire les plus belles choses de l'Afrique".
03:37 Qu'est-ce que vous répondez, vous qui êtes le directeur exécutif du COCAN ?
03:40 – Ceux qui disent que nous allons organiser la plus belle CAN,
03:45 je pense qu'ils ne disent pas, ce n'est pas un gros slogan,
03:48 ils disent des choses qui peuvent concorder avec la réalité des faits.
03:53 Je parle du principe de la volonté politique.
03:56 Le chef de l'État a affiché cette volonté en donnant instruction
04:00 au comité d'organisation de faire en sorte que la 34e édition de la Coupe d'Afrique
04:05 soit la plus belle jamais organisée.
04:07 Et pour cela, il a dégagé les moyens, il a fait en sorte que le comité
04:13 puisse s'inspirer de bonnes pratiques, des pratiques inspirantes ailleurs.
04:18 Donc nous avons fait un bunch pour voir ce qui s'est fait dans les autres éditions.
04:23 On a allé à la Coupe du monde au Qatar, on a pu voir ce qui se faisait là-bas.
04:28 Donc aujourd'hui, il s'agissait pour nous de faire en sorte que nous puissions
04:33 transposer dans notre organisation tout ce qui s'est fait de mieux là-bas.
04:37 Mais il y a ça, cette volonté politique.
04:40 Mais il y a aussi d'autres éléments qui concourent à faire en sorte que nous puissions
04:44 en tout cas organiser la meilleure RECAN.
04:46 Le premier élément, c'est que c'est pour la première fois que la plupart des pays
04:53 qui vont participer à cette RECAN jouent quasiment à domicile.
04:57 Quand vous prenez tous les pays de la sous-région qui sont qualifiés,
05:01 quand le Mali joue à Korogo, ils jouent presque à domicile.
05:05 Quand le Burkina joue à Buaké, ils jouent à domicile.
05:08 Vous regardez tous les pays qualifiés, ils ont tous une communauté en Côte d'Ivoire,
05:12 une forte communauté en Côte d'Ivoire.
05:14 Donc chacun joue presque à domicile.
05:16 Ça, c'est un gage de succès populaire de la compétition.
05:20 Ensuite, c'est pour la première fois que vous verrez qu'à une canne,
05:24 toutes les grandes nations de football participent.
05:27 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous vous retrouvez dans notre 34e édition,
05:31 tous les pays qui ont remporté au moins deux fois la Coupe d'Afrique des Nations.
05:35 L'Égypte, le Cameroun, tous ces pays-là participent aujourd'hui à la Côte d'Ivoire.
05:41 Donc tous ces pays-là se rencontrent.
05:43 C'est la première fois que toutes les grandes nations se rencontrent
05:46 pour disputer une Coupe d'Afrique des Nations.
05:48 Donc ça aussi, c'est un indicateur.
05:51 Ensuite, il y a que nous avons aujourd'hui, avec la Confédération africaine de football,
05:59 réussi à asseoir un partenariat qui fait que nous avons une convergence de vues
06:04 sur l'ensemble des sujets.
06:06 Donc c'est l'une des rares fois où vous venez à une compétition
06:09 où le comité d'organisation et la CAF ont des convergences de vues sur l'ensemble des sujets.
06:14 Donc cela procède aussi de la volonté du chef de l'État
06:19 de faire en sorte que nous ayons avec la CAF les meilleurs rapports possibles.
06:25 Donc cela a été traduit en acte.
06:27 Aujourd'hui, avec la CAF, le comité d'organisation travaille main de la main
06:31 pour faire en sorte que la compétition puisse être livrée dans les meilleures conditions.
06:36 Donc tous ces éléments montrent que nous avons tout
06:41 pour organiser l'une des meilleures éditions de la Coupe d'Afrique des Nations.
06:44 - S'il y a bien un événement qui va consacrer la plus belle canne,
06:48 justement ce sera la cérémonie d'ouverture.
06:51 Les Ivoiriens se demandent à quoi doit-on s'attendre ?
06:53 Est-ce qu'on aura tout ce que la Côte d'Ivoire compte de plus beau
06:58 en matière de tradition orale, en matière de rythme et de culture ?
07:02 À quoi va ressembler cette cérémonie d'ouverture ?
07:04 - Oui, je vais en revenir.
07:08 La première question, la présente question,
07:10 vous avez su la question de la plus belle canne.
07:15 - C'est cela.
07:16 - Et un élément fondamental que je n'ai pas mentionné tout à l'heure.
07:19 - Allez-y, allez-y.
07:20 - La Côte d'Ivoire est un pays qui a dit...
07:23 Ce seul élément suffit pour dire que nous ferons la plus belle canne.
07:28 Aujourd'hui, quand vous prenez les statistiques,
07:31 c'est la première fois que nous recevons,
07:34 que la Confédération africaine de football reçoit 5200 demandes d'accréditation.
07:39 - Pour les médias.
07:41 - Pour les médias, c'est significatif de l'enthousiasme
07:45 ou de l'attrait que notre pays a auprès de la presse internationale.
07:51 Ensuite, quand vous regardez aujourd'hui toutes les demandes
07:54 qui sont faites à l'endroit des réceptifs hôteliers,
07:58 donc actuellement quasiment les hôtels sont remplis, on n'a pas de place.
08:02 Donc ça, ça montre qu'il y a du monde qui désire participer à cette compétition.
08:08 C'est du jamais vu.
08:10 Donc tous ces éléments mis ensemble nous font adie
08:14 que nous allons organiser l'une des plus belles cannes.
08:16 Et il y a aussi cette culture ivoirienne d'accueillir l'autre,
08:21 de faire en sorte qu'on puisse faire ensemble la fête.
08:25 Et nous avons cette tradition de mettre le visiteur à l'aise,
08:32 de faire en sorte qu'il puisse avec nous se sentir chez lui.
08:38 - Très bien, parlons de la cérémonie d'ouverture.
08:40 À quoi elle va ressembler ?
08:41 Parce que si on doit organiser la plus belle des cannes,
08:44 c'est bien sûr parce que la cérémonie d'ouverture
08:46 qui consacre justement le début des festivités,
08:49 j'ai failli dire hostilité, doit être forcément belle,
08:52 avec une ADN purement ivoirienne.
08:55 À quoi doit-on s'attendre ?
08:57 - Je ne veux pas dévoiler le contenu de la cérémonie d'ouverture parce que…
09:03 - Un tout petit soupçon, dites-moi un peu…
09:05 - Oui, mais vous avez vu la cérémonie de tirage au sort.
09:08 Vous avez vu ce que nous avons montré au monde à travers cette cérémonie.
09:12 Il en sera de même pour la cérémonie d'ouverture.
09:15 Nous allons réserver aux Ivoiriens un très beau spectacle.
09:20 Les équipes sont à pied d'œuvre pour livrer
09:23 l'une des plus belles cérémonies d'ouverture.
09:26 Et ça se verra le 13.
09:29 - Est-ce qu'on aura des artistes ivoiriens par exemple ?
09:31 Parce qu'il y a une forte dose de patriotisme dans une telle compétition.
09:36 Est-ce qu'on aura des artistes ivoiriens, des talents de chez nous ?
09:39 On n'est pas fermé évidemment aux talents qui viennent de l'extérieur.
09:43 Mais on a envie de savoir si les Ivoiriens seront à fond à la faveur de cette fête.
09:49 - Oui, bien sûr. Magic System sera de la fête.
09:54 C'est l'une des plus grosses affiches de la culture de la musique ivoirienne.
09:59 - Très bien. Alors parlons à présent des villages khan.
10:03 Il y a eu une polémique là-dessus.
10:05 Dans un entretien accordé au président du Kho Khan, le ministre Amichia,
10:10 il a indiqué qu'il fallait respecter un certain nombre de conditions.
10:13 Beaucoup d'opérateurs semblent n'avoir pas bien perçu les conditions
10:17 autour de l'obtention de l'accréditation pour ces villages khan.
10:22 Aujourd'hui, comment les choses se passent ?
10:23 Vous avez suffisamment de villages khan dans Abidjan, à l'intérieur du pays ?
10:28 - Ali Dirasoba, merci de nous donner l'opportunité de faire la lumière sur ce débat sur les villages khan.
10:36 On prête au Kho Khan beaucoup d'intentions, beaucoup de décisions
10:39 qui ne sont pas conformes à la réalité des faits.
10:43 Pour comprendre le débat, il faut remonter à l'accord d'accueil
10:47 que nous avons avec la Confédération africaine.
10:51 Le Kho Khan a signé avec l'ACAF un certain nombre d'accords.
10:57 C'est l'accord d'accueil, le "host agreement",
10:59 qui met à la charge du Kho Khan un certain nombre d'obligations,
11:03 notamment celle de faire en sorte que l'embauche marketing
11:07 ne soit pas faite aux entreprises sponsors de l'événement.
11:12 Nous avons cette obligation.
11:14 Dans le cas de Charr, nous avons aussi créé des "fan zones".
11:19 Ce sont des mini-stades qui permettent à ceux qui ne peuvent pas aller dans les stades,
11:24 parce que nous avons le plus grand stade à 60 000 places.
11:28 A Abidjan, nous sommes plus de 6 millions d'habitants.
11:31 Tout le monde ne peut pas être au stade.
11:33 Donc on pense que la création des fan zones permettra à ceux qui ne pourront pas aller au stade
11:39 d'aller aussi regarder dans des conditions quasiment le stade, le spectacle.
11:47 Donc ces fan zones aussi, leur aménagement pourrait obéir à un cadre
11:53 qui est tracé dans le cahier de charge de la compétition.
11:57 Nous avons 6 fan zones au total, 2 à Abidjan, 4 à l'intérieur du pays.
12:05 Chaque ville hôte à une fan zone.
12:07 A chaque stade est rattachée une fan zone. Il y en a 6.
12:11 Il y a que la fête doit se faire.
12:16 Les fan zones aussi ne pourront pas suffire.
12:19 Donc il y a des initiatives qui sont prises pour faire en sorte que la fête puisse se faire dans d'autres endroits.
12:26 Donc il y a des promoteurs de villages.
12:30 Nous avons appelé le village "Aquaba".
12:33 Ces villages-là ont vocation à accueillir aussi du monde
12:37 pour permettre aussi à ces personnes-là de regarder le spectacle
12:41 dans un cadre sécurisé et dans un cadre aussi un peu confortable.
12:47 Donc ces villages-là sont aussi réglementés parce que nous avons le souci de faire en sorte
12:52 qu'ils ne soient pas le lieu aussi de réalisation d'activités d'embauche marketing.
13:01 Donc ces villages-là, ils se créent librement.
13:06 Tout autant que vous avez l'agrément du COCAN.
13:10 Donc vous pouvez, quand vous avez l'initiative de créer un village-là,
13:14 vous adressez au COCAN une demande.
13:16 Le COCAN vous donne l'agrément avec un cahier de charge
13:19 qui définit comment est-ce que vous allez implémenter le village-là
13:24 avec deux éléments essentiels qui tiennent à la sécurité et à l'hygiène.
13:29 Donc l'hygiène des lieux.
13:31 En dehors de ça, ceux qui veulent organiser la diffusion du spectacle
13:40 dans des lieux comme les restaurants, les makis, c'est libre.
13:44 Alors je pense que c'est de là que part la confusion.
13:49 Donc on a prétendu que le COCAN ne veut pas qu'on organise ce spectacle-là
13:56 dans les makis et dans les restaurants. Il n'en est rien. C'est libre.
13:59 Mais vous savez, toute liberté marche la main dans la main avec ses limites.
14:03 - Quoi les limites ?
14:05 - Les limites, c'est de faire en sorte que ce ne soit pas aussi
14:08 le lieu de promotion de marques concurrentes aux sponsors. C'est tout.
14:14 - Est-ce que le COCAN a les moyens de contrôler tous les makis,
14:18 tous les espaces de divertissement et de restauration
14:20 qui feraient la promotion d'autres marques, par exemple ?
14:24 - Le COCAN ne peut pas aujourd'hui, à l'échelle même de Yopo Gon,
14:28 quand vous regardez les makis et les bars qui y sont,
14:33 qui veulent diffuser le spectacle, le COCAN ne peut pas,
14:38 même s'il en avait l'envie, le COCAN ne peut pas mener la police,
14:45 faire la police dans tous ces makis.
14:47 Donc ce que nous faisons, nous le sensibilisons.
14:50 Nous leur disons de faire en sorte que ce ne soit pas un lieu de promotion
14:56 d'autres entreprises concurrentes aux sponsors de la compétition.
15:02 - Si j'ai bien compris votre développement,
15:04 les fan zones sont administrées par le COCAN, c'est bien cela ?
15:06 - Oui.
15:07 - Les villages à coibas par des promoteurs privés ?
15:09 - Oui.
15:10 - Et libre cours est donné aux espaces de divertissement,
15:14 restaurants, makis, de diffuser le spectacle, comme vous l'avez dit,
15:18 en respectant évidemment l'image des sponsors officiels de la compétition.
15:23 C'est bien cela ?
15:24 - C'est cela.
15:25 - Parfait.
15:26 Il est question également, à la faveur de cette CAN,
15:28 de 20 000 volontaires, tantôt on parle de volontaires, de bénévoles,
15:31 dites-nous, ce sont les mêmes équipes ?
15:33 - Non, ce ne sont pas les mêmes équipes.
15:35 - Et quoi la différence ?
15:37 - Au COCAN, nous parlons de volontaires.
15:39 Ce sont des personnes à qui nous avons fait appel,
15:43 des jeunes gens à qui nous avons fait appel,
15:47 pour que d'autres membres viennent aider les agents du COCAN à organiser la compétition.
15:54 Nous avons 10 000 volontaires au niveau du COCAN.
15:58 À cela, il faut ajouter 20 000 bénévoles,
16:04 qui ne sont pas partie prenante de l'organisation.
16:07 Ils relèvent du ministère de la jeunesse,
16:13 qui a vu le moyen de faire en sorte que une bonne partie de la jeunesse
16:18 puisse participer à l'événement,
16:20 puisse apporter son concours à la bonne organisation de la compétition.
16:24 Ils vont servir à faire en sorte que nous puissions,
16:29 les compartiments de l'organisation qui ne relève pas de volontaires
16:36 puissent être remplis par ces bénévoles.
16:40 - D'accord, parfait.
16:42 Les bénévoles sont-ils rémunérés ?
16:50 Ils sont encadrés par des conditionnalités particulières ?
16:54 - Par principe, il n'y a pas de salaire.
16:58 C'est un engagement libre.
17:00 Mais le COCAN a souhaité leur donner un montant forfaitaire
17:04 pour leur permettre de se sentir aussi dans la fête.
17:11 - Dans la pratique, ce sera quoi le rôle d'un volontaire ?
17:14 Si on sera à Ebimpe le samedi prochain pour suivre le match d'ouverture
17:19 Côte d'Ivoire-Guinée-Vie-Sao, ce sera quoi le rôle d'un volontaire ?
17:23 - Le rôle du volontaire ?
17:25 Le volontaire prend le spectateur depuis le premier corridor,
17:30 le premier cordon de sécurité, et un volontaire
17:33 assure que le ticket dont le spectateur est porteur est le bon.
17:37 Il l'oriente, il lui montre la porte indiquée sur son ticket,
17:43 il lui montre la bonne porte, il l'oriente pour qu'il puisse
17:47 retrouver la place qui est indiquée sur son ticket.
17:50 Donc depuis le premier cordon de sécurité jusqu'à son siège,
17:55 les bénévoles orientent le spectateur.
18:01 - Il y a eu également quelques problèmes d'embouteillage,
18:04 de congestion sur les routes à la faveur des derniers matchs
18:07 enregistrés notamment au stade olympique Alassanwa Tara d'Ebimpe.
18:11 Il fallait marcher longtemps, sans compter le bouchon dans lequel
18:15 il fallait souffrir avant de se rendre à quelques encablures du stade.
18:19 Aujourd'hui, à cinq jours de la compétition,
18:22 est-ce que ce sont des problèmes qui sont derrière nous finalement ?
18:26 - Nous essayons de faire en sorte que ces problèmes de congestion
18:30 ou de longue distance à parcourir soient de vieux souvenirs.
18:35 C'est pourquoi le comité d'organisation à travers la commission sécurité
18:39 et la commission transport ont mis en place un plan de circulation.
18:44 Donc ils tiennent compte des difficultés déjà de circulation dans la ville.
18:49 - Un nouveau plan de circulation ou l'ancien, notamment en vigueur
18:54 pour le match Côte d'Ivoire-Seichen ?
18:56 - Non, un nouveau plan de circulation.
18:58 Parce que les précédents matchs étaient des matchs test,
19:01 qui nous ont permis de voir les difficultés.
19:04 Donc nous avons tiré les leçons de ces difficultés-là
19:08 et nous avons apporté les correctifs nécessaires pour faire en sorte que,
19:13 pour cette cérémonie d'ouverture qui va drainer plus de monde,
19:17 on puisse avoir le plan de circulation idéal,
19:20 on puisse faire en sorte que les Ivoiriens puissent rentrer au stade
19:24 et revenir du stade sans qu'il y ait trop grand embouteillage,
19:28 sans qu'il y ait trop grande congestion.
19:30 - Les travaux de la Y4, la voie de circulation de ceinture d'Abidjan,
19:36 on sait que les travaux étaient en train d'être accélérés.
19:39 Est-ce qu'il y a bon espoir que d'ici samedi prochain,
19:42 on puisse circuler de ce côté-là ?
19:44 Il y a également le 4e pont d'Abidjan,
19:46 on se pose beaucoup de questions à ce sujet-là.
19:48 - Oui, je pense que la commission de sécurité et la commission de transport
19:52 ont intégré la fin des travaux du 4e pont et de la Y4
19:57 dans le schéma de définition du plan de circulation.
20:02 Donc ce sont des éléments qui vont concourir
20:05 à une bonne amélioration du plan de circulation.
20:09 - Monsieur le directeur exécutif, un Ivoirien qui quitte Koumasi
20:13 pour se rendre à Ebimpe, qui est à Niama, c'est quand même assez long.
20:17 Il va forcément tomber dans quelques bouchons ça et là.
20:20 Quand il arrive à quelques kilomètres du stade,
20:23 il est tenu de descendre de son véhicule,
20:25 ou du moyen de transport qu'il utilise,
20:27 pour marcher pendant de longues minutes.
20:30 Et ça, évidemment, ça dissuadait beaucoup d'Ivoiriens de se rendre au stade.
20:34 Vous me direz, la ticket du mois d'ouverture, on a eu un sold-out,
20:38 mais est-ce que ce ne sont pas des éléments
20:41 qui tendraient à refroidir l'ardeur des Ivoiriens ?
20:44 Ou bien vous nous dites, ce soir, on a des solutions,
20:47 désormais si vous allez au stade, vous n'allez pas marcher sur une longue distance
20:51 avant d'avoir accès à l'enceinte ?
20:54 - Oui, nous avons tenu compte de toutes ces observations
20:58 faites par les spectateurs qui ont participé au précédent match.
21:03 Ils ont eu à parcourir de longues distances à pied.
21:05 Nous en sommes sensibles et on en a tenu compte.
21:08 Parce que le spectacle ne doit pas aussi donner lieu à de telles supplices.
21:14 Les gens marchent des kilomètres pour arriver au stade, ils arrivent fatigués.
21:17 Le retour aussi, ils marchent la même distance, c'est difficile à tenir.
21:21 C'est pourquoi la commission a étudié le schéma idéal
21:26 qui puisse faire en sorte que les distances soient les plus réduites possible
21:31 pour rapprocher le spectateur du stade.
21:35 - C'est une canne à domicile.
21:38 Les Ivoiriens sont très enthousiastes à l'idée de supporter les éléphants de Côte d'Ivoire.
21:43 Au sujet desquels, vous me donnerez votre pronostic sur le premier tour.
21:47 Je sais que ce n'est pas votre rôle, mais vous êtes Ivoirien avant d'être président du COCAN.
21:51 Les supporters, antérieurement, quand les éléphants de Côte d'Ivoire se sont déplacés
21:57 pour une compétition, il y avait un comité national de soutien aux éléphants.
22:00 Cette fois-ci, la canne c'est chez nous.
22:03 Est-ce qu'il y a des dispositifs particuliers pour les supporters de façon générale ?
22:08 - Oui, la commission mobilisation a pu travailler à faire en sorte que toute la problématique de la mobilisation,
22:17 parce que la question des supporters, nous l'adressons à travers le schéma de mobilisation général qui a arrêté.
22:24 Nous avons, pas seulement pour les éléphants, puisque nous le comité d'organisation,
22:30 pas seulement pour l'équipe nationale de Côte d'Ivoire, nous travaillons pour l'ensemble des équipes.
22:35 Et le fil conducteur ou la ligne directrice de notre politique, c'est de faire en sorte
22:41 qu'aucun match ne se joue devant des gradins vides.
22:44 Donc il n'y aura pas de match qui se jouera devant des tribunes vides.
22:52 C'est de faire en sorte qu'il y ait une stratégie de mobilisation
22:57 qui puisse faire en sorte que les spectateurs, les Ivoiriens puissent se rendre au stade pour se supporter,
23:04 même quand les éléphants ne jouent pas, faire en sorte qu'on puisse aller supporter le match qui a lieu
23:10 et chacun se mobilisera pour telle ou telle équipe et on affectera des pays, des quartiers, des villes.
23:17 Donc c'est par ce moyen-là que nous allons parvenir à faire en sorte que nos stades soient remplis.
23:25 Vous avez vu la Women's Champions League se dérouler à Corogo et à Saint-Pédron.
23:31 Vous avez vu la stratégie de mobilisation que nous avons expérimentée.
23:36 Nous avons essayé de montrer l'intérêt qu'il y avait à faire en sorte que ces matchs ne se déroulent pas devant des gradins vides.
23:48 Ce n'est pas une compétition qui attire du monde, naturellement,
23:54 mais nous avons réussi à remplir le stade de Corogo et de Saint-Pédron à travers les matchs.
23:59 Vous avez vu les vidéos qui ont circulé à la finale de la Women's Champions League à Corogo.
24:05 Le stade était rempli, mais les équipes avaient le soutien.
24:12 Chacune des deux équipes avait ce monde.
24:15 - Ça a été quoi l'astuce ?
24:17 - L'astuce, c'est de passer de quartier en quartier, affecter des pays à des quartiers,
24:24 mobiliser des quartiers derrière des pays et ça, ça a marché.
24:28 On dit par exemple, tel quartier X, vous avez pour pays à supporter,
24:36 comment on fait ça ?
24:38 Je dis l'Afrique du Sud par exemple.
24:41 - C'est ça qui était en finale de la Women's Champions League ?
24:43 - C'était en finale, voilà.
24:44 Quand tu es à Corogo, on dit par exemple, le quartier Soba ou le quartier Coco,
24:48 vous, vous supportez l'Afrique du Sud.
24:51 On prend le quartier Bananforo ou on prend le quartier Sonzoribogo,
24:55 on dit vous supportez le Maroc.
24:58 C'est de cette façon-là qu'on a réussi à remplir le stade.
25:01 Il en a été de même à Saint-Pédron où le préfet a fait une bonne mobilisation.
25:07 En tout cas, je voudrais profiter de votre micro pour saluer l'oeuvre
25:13 accomplie par les différents préfets de ces villes-là.
25:17 Tous les cadres se sont mobilisés pour faire venir la population au stade
25:23 et ça a été un succès que nous soutenons à saluer.
25:26 - Sur le directeur exécutif, nous nous rapprochons certes de la fin de cet entretien,
25:31 mais dites-nous, dans d'autres pays, quand il y a la Cannes, la Coupe du monde
25:34 ou encore les Jeux olympiques, des figures importantes du sport roi du football
25:41 ou d'autres sports sont associées en Côte d'Ivoire.
25:43 Est-ce qu'on a des figures importantes du football qui sont associées au Côte d'Ivoire,
25:48 qui contribuent à promouvoir cette organisation de la plus grande compétition africaine ?
25:54 - Effectivement, nous avons nos ambassadeurs, nous avons Didier Drouba,
25:59 nous avons Yaya Touré, qui sont des figures emblématiques.
26:02 - Ce sera la cérémonie d'ouverture ?
26:04 - Ce sera la cérémonie d'ouverture.
26:05 Yaya Touré, Didier Drouba, Gadi Seli, tous ces athlètes qui ont fait rayonner le sport ivoirien,
26:14 le football ivoirien, ils sont là.
26:16 Nous avons aussi Céchec, qui est une médaille d'or olympique du taekwondo.
26:22 Tout ce monde-là affichera en tout cas l'image de la Côte d'Ivoire.
26:29 - Ces dernières semaines, il y a eu, je n'ai pas envie de dire polémique,
26:32 mais il y a eu quand même quelques observateurs qui estimaient qu'une figure importante
26:36 de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire, qui est devenue intemporelle,
26:39 tant son rôle a été important dans la Coupe qu'on l'a remportée en 2015,
26:43 le gardien de but Boubacar Barikopa, qui semble n'avoir pas été associé.
26:48 Un commentaire, est-ce que c'est tard, vous pouvez faire quelque chose pour lui ?
26:51 - Toutes les mains sont les bienvenues.
26:53 Donc la question, nous allons la remonter aux plus hautes autorités du COCAN,
26:58 et on verra ce qui sera fait.
27:00 - Beaucoup d'ivoiriens, pour terminer, disent que la ville n'est pas encore aux couleurs de la Cagne,
27:04 il n'y a pas l'engouement général. Qu'est-ce que vous leur répondez ?
27:08 - Le comité d'organisation a examiné la question de l'embellissement de la ville, du pavoisement.
27:16 Fallait-il faire ce pavoisement avant les fêtes ou fallait-il le faire après les fêtes ?
27:24 Nous avons pris le parti de faire après les fêtes.
27:27 Nous avons commencé l'embellissement le 3 janvier.
27:31 Si vous regardez depuis l'aéroport jusqu'au VGE, vous verrez, ça continue.
27:37 Yamsokoro, Bouaké, Kourogou sont en train de connaître le pavoisement que nous avons préconisé.
27:45 Nous avons voulu le faire avec des moyens modernes, avec la technologie moderne.
27:51 C'est ce qui explique que vous ne savez pas seulement des drapeaux que vous verrez,
27:54 vous verrez d'autres choses qui sont quand même des pratiques inspirantes
27:57 que nous avons vues ailleurs et que nous avons vues pour notre pays, la Côte d'Ivoire.
28:02 Vous le verrez ces jours-ci.
28:04 Je pense que ceux qui sont allés à l'aéroport depuis la semaine dernière
28:09 ont pu constater qu'il y a un visage nouveau qui est apparu là-bas.
28:13 - Vous qui êtes dans l'opérationnel, dans l'organisation de cette Cagne, au terme de cet entretien,
28:17 est-ce que vous avez un souhait, un désir que vous chérissez au fond de vous-même
28:22 pour que cette Cagne réussisse ou un message particulier
28:25 que vous adressez à l'ensemble de nos compatriotes ?
28:28 - La Côte d'Ivoire accueille la 34e édition après la Côte d'Ivoire 84.
28:35 - 40 ans.
28:36 - Nous n'étions pas contemporains, beaucoup n'étaient pas contemporains de la Côte d'Ivoire 84.
28:41 Aujourd'hui, nous avons l'opportunité de vivre un événement historique.
28:45 Il faut avoir en avant la conscience historique.
28:48 Ce qui se passe aujourd'hui, c'est un événement qui ne se produit pas tout le temps.
28:52 Ça arrive peut-être chaque 40 ans, chaque 20 ans dans la vie d'une nation.
28:58 Donc il faut le rendre assez mémorable et c'est notre quête.
29:04 Faire en sorte que ce soit un événement inoubliable.
29:07 Que la mémoire nationale, la mémoire collective retienne
29:11 que sous le président Alassane Ouattara, nous avons organisé la plus belle des Cagnes.
29:16 Et le chef de l'État a voulu cette Cagne pour notre jeunesse, pour les Ivoiriens.
29:22 Il a voulu témoigner sa perception du monde,
29:30 sa volonté de faire rayonner notre pays.
29:35 Parce que c'était un élément de prestige national.
29:38 Organiser un tel événement, accueillir le monde, ça permet de voir la Côte d'Ivoire.
29:42 À partir de cette Cagne, notre pays retentira au-delà de nos frontières
29:48 et d'autres nations apprendront à connaître notre pays.
29:52 Ce ne sera pas seulement à travers certains individus.
29:55 Mais quand vous irez désormais dans des pays, dans des contrées éloignées
30:00 et que vous parlez de la Côte d'Ivoire, on pourra vous répondre "Yamuso Koro".
30:03 On pourra vous répondre "San Pedro".
30:06 On pourra vous répondre "Yopu Go".
30:08 Parce que tout ça, "Korogo", "Bwake",
30:12 parce que pendant un mois, on parlait de ces villes.
30:15 C'est l'objectif que le chef de l'État cherche à atteindre
30:19 à travers l'organisation de cette compétition.
30:22 Repositionner notre pays, ça faisait partie de son programme de gouvernement
30:27 lorsqu'il s'est porté candidat en 2010.
30:30 Il l'a traduit à travers l'organisation de la Coupe du monde du taekwondo,
30:34 à travers l'afro-basket en 2013, à travers les Jeux de la francophonie en 2017 et en 2024.
30:41 C'est aussi un grand événement sportif que nous accueillons
30:44 pour garantir ou promouvoir notre pays à l'étranger.
30:50 - Mounissila, c'est vrai que vous organisez la CAN pour tous les pays qui y participent.
30:55 Mais avant tout, l'ivoirien que vous êtes a peut-être son mot à dire
30:58 sur les éléphants de la Côte d'Ivoire.
31:00 Vous croyez dans leur chance ?
31:02 - Naturellement, nous avons une très belle équipe.
31:06 Elle nous a montré du beau spectacle à travers les matchs de test.
31:10 Le dernier match s'est joué le week-end dernier.
31:13 - À Saint-Pédrou.
31:14 - Vous avez vu leurs prestations.
31:16 Donc ça augure d'un pont par coup.
31:19 Et nous sommes en tout cas fondés à dire que nos éléphants iront loin dans cette compétition.
31:24 - La Coupe peut rester en Côte d'Ivoire ?
31:26 - La Coupe n'a pas d'autre choix que de rester en Côte d'Ivoire.
31:29 - Bon, messieurs, c'est la fin de ce numéro de l'entretien de la rédaction spéciale CAN.
31:33 Demain, nous recevrons d'autres responsables en charge des commissions
31:36 du comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations,
31:38 notamment le responsable de la commission Sécurité,
31:40 le directeur général de la police nationale
31:42 ou encore le responsable de la commission Transport.
31:44 Merci de nous avoir suivis.
31:46 Je vous souhaite de passer une excellente soirée sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne.
31:50 (Générique)
32:09 [SILENCE]

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