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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros.
00:00:04 En ce 22 décembre, Christophe Galtier a été relaxé hier par le tribunal de Nice.
00:00:09 Christophe Galtier est l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, mais aussi de Lille,
00:00:14 Saint-Etienne ou Nice.
00:00:15 Et c'est précisément lorsqu'il était à Nice durant la saison 2021-2022 que l'ancien
00:00:21 directeur général du club, Julien Fournier, l'avait accusé de réclamer, je cite, "moins
00:00:26 de Noirs et de musulmans dans les équipes du club".
00:00:29 En 2023, l'accusation de racisme équivaut à une condamnation médiatique.
00:00:34 Le journal L'Equipe n'a pas épargné Christophe Galtier, enquêtant bien souvent à charge.
00:00:39 Dans le monde du sport, le journal L'Equipe bénéficie d'un monopole.
00:00:44 Quand l'équipe consacre deux unes à cette affaire, dont celle-ci que vous voyez à l'antenne
00:00:48 depuis quelques secondes, ils accusent.
00:00:50 Évidemment, Galtier apparaît comme coupable.
00:00:54 Ce matin, la relax de Christophe Galtier est mentionnée en manchette, d'ailleurs,
00:00:58 dans le journal.
00:00:59 C'est une différence de traitement.
00:01:01 Galtier a été poursuivi pour discrimination et harcèlement à destination de plusieurs
00:01:06 joueurs musulmans.
00:01:07 Le procureur avait requis un an de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende.
00:01:12 "Aucune des deux infractions n'est caractérisée", a insisté le tribunal correctionnel de Nice.
00:01:18 Vous voyez la une de L'Equipe ce matin.
00:01:20 Eh bien, j'aurais aimé, j'aimerais qu'on donne autant de publicité à cette relax,
00:01:25 qu'on en a donné à cette mise en accusation et qu'on en eut donné encore davantage si
00:01:31 Galtier avait été condamné.
00:01:33 Il est 9h01, Somaïa Labidi.
00:01:36 C'est une tradition présidentielle.
00:01:41 Cette fois, Emmanuel Macron a fêté Noël avec les forces françaises déployées en
00:01:45 Jordanie.
00:01:46 Le chef de l'État est arrivé hier sur la base aérienne d'Aman où il a pu profiter
00:01:50 d'un repas avec les militaires français et, je cite, "mettre en valeur l'engagement
00:01:54 durable de la France dans la lutte contre le terrorisme".
00:01:57 Création d'une coalition en mer rouge pour contrer les nombreuses attaques des rebelles
00:02:02 houthis du Yémen, ciblant des navires considérés, comme je cite, "liés à Israël".
00:02:06 Une coalition qui comprend une dizaine de pays dont la France, le Royaume-Uni ou encore
00:02:11 le Canada.
00:02:12 Et puis, coup d'envoi des vacances de Noël avec beaucoup de monde attendu sur les routes
00:02:17 ce vendredi.
00:02:18 Bison fûté voie rouge dans le sens des départs et orange dans le sens des retours.
00:02:22 Encore du rouge dans le sens des départs demain mais du vert dans le sens des retours
00:02:26 ce samedi.
00:02:28 ...qui est avec nous et je la remercie, Joseph Macé Scarron, Gautier Lebret, que vous connaissez.
00:02:32 Dites-moi Gautier Lebret, quand vous êtes avec Romain Desarbes, vous mettez une cravate
00:02:36 et quand vous venez chez moi, chez nous, vous enlevez votre cravate.
00:02:39 Elle est là, la cravate.
00:02:40 C'est vrai, je lui dis.
00:02:41 Donc moi, je...
00:02:42 Il y a des vidéos de vous sans cravate.
00:02:45 Les archives sont pleines.
00:02:46 Comment ?
00:02:47 Il y a des vidéos de vous sans cravate.
00:02:48 Oui, non mais vous en aviez une.
00:02:49 Je l'arrmais si vous voulez.
00:02:52 Vous croyez en vacances, vous avez pris la confiance.
00:02:55 C'est la fin.
00:02:56 C'est ça quoi.
00:02:57 Bon, André Valigny, ça nous fait toujours plaisir quand vous êtes là.
00:03:00 Vous n'avez pas vu pendant quelques jours parce que l'Arkom est très vigilante sur
00:03:05 qui parle, comment parle, etc.
00:03:07 Donc aujourd'hui, vous avez le droit de parler.
00:03:08 Oui, aujourd'hui, oui.
00:03:09 Ce qui est le principe de ceux qui viennent à cette table, a priori.
00:03:12 Et puis, madame, messieurs, Georges Fenech.
00:03:16 Bonjour.
00:03:24 Georges Fenech a mis son costume du 14 juillet.
00:03:27 Il ne va pas à la Gardenne Party tout à l'heure, mais le costume d'été qu'il nous a mis
00:03:31 parce que vous partez.
00:03:32 Et je pars.
00:03:33 Bientôt.
00:03:35 Pour les îles ?
00:03:36 Pour les îles, pour ma Guadeloupe.
00:03:38 Pourquoi vous dites votre Guadeloupe ?
00:03:39 Parce que quand j'étais jeune, j'ai vécu là-bas.
00:03:42 Ah oui ?
00:03:43 Et oui, j'étais substitut du procureur de la République.
00:03:46 Pointe à pitre.
00:03:47 Ah !
00:03:48 Et j'ai gardé des attaches très fortes.
00:03:50 Voilà.
00:03:51 Et j'y retourne avec un immense plaisir.
00:03:53 Vous êtes de la chance de partir.
00:03:54 Voici la compagnie.
00:03:55 Réol, c'est ça, non ?
00:03:56 Oui.
00:03:57 Vous avez de la chance de partir.
00:03:58 Surtout, vous partez quand ?
00:03:59 Je pars la semaine prochaine.
00:04:00 Ah oui ?
00:04:01 Et vous restez combien de temps ?
00:04:03 Huit jours.
00:04:04 Bon.
00:04:05 J'ai votre permission.
00:04:07 Oui, évidemment.
00:04:08 Évidemment.
00:04:09 Bon, là, une de l'équipe, évidemment, ce matin, je l'ai dit, Christophe Galtier.
00:04:15 Il se trouve que je connais bien Christophe Galtier parce que longtemps été dans le football.
00:04:20 C'est un joueur formidable.
00:04:21 C'est un entraîneur de très grande qualité.
00:04:23 Ce qu'il a subi depuis des semaines et des mois, évidemment, ce n'est pas convenable.
00:04:29 Évidemment que la parole parfois des plaignants est entendue favorablement sur certains sujets,
00:04:36 j'ai envie de dire, et notamment ces sujets de racisme, parfois, où les accusations qui
00:04:43 sont proférées, on les écoute peut-être d'une manière où il faudrait les mettre
00:04:49 davantage en perspective.
00:04:50 Et c'est vrai que je pense au journal l'équipe qui a été d'une très grande dureté sur
00:04:54 ce sujet.
00:04:55 La une, ils accusent.
00:04:57 Bon, il est relaxé aujourd'hui.
00:04:59 Donc, c'est une époque.
00:05:01 Alors, on peut faire des parallèles avec Gérard Depardieu, avec ces gens qui sont
00:05:04 accusés.
00:05:05 Et puis, parfois, il faut laisser la justice enquêter.
00:05:09 Et à l'arrivée, j'observe qu'il est relaxé.
00:05:11 J'observe aussi que dans le monde médiatique, si ce matin, Christophe Galtier avait été
00:05:15 accusé, on ferait le procès du football.
00:05:17 On ferait le procès de notre société.
00:05:19 On ferait le procès, effectivement, des entraîneurs blancs, en l'occurrence, puisque
00:05:23 Christophe Galtier est blanc.
00:05:24 Et que cette relax, elle passe peut-être sous les radars.
00:05:31 On en parle assez peu.
00:05:33 Et même pire, c'est-à-dire que malgré la relax, je pense que même sur les réseaux
00:05:37 sociaux, continuera de toute façon.
00:05:39 Parce qu'une fois qu'on a été fleur de lisée, pour reprendre, puisque les trois
00:05:43 mousquetaires sont à l'honneur, une fois qu'on a eu l'épaule fleur de lisée, on
00:05:46 l'a à vie, de toute façon.
00:05:48 - Il y a un problème très difficile, celui de la présomption d'innocence.
00:05:51 Parce qu'on a beaucoup travaillé sur ce sujet.
00:05:54 C'est l'avocat qui parle, mais l'ancien député aussi.
00:05:56 Quand on était ensemble à la commission Outreau, s'il y a une affaire qui a défrayé
00:06:00 la chronique à l'époque sur la présomption d'innocence, c'est bien l'affaire Outreau
00:06:04 où on a mis en examen, accusé, emprisonné des gens qu'on a ensuite déclarés innocents.
00:06:10 C'est insoluble.
00:06:11 Parce qu'il y a deux impératifs.
00:06:13 La liberté de la presse et le respect de la présomption d'innocence.
00:06:17 Donc c'est très compliqué de concilier ces deux impératifs.
00:06:20 - Et qu'en est devenu le juge d'Outreau ?
00:06:23 - Il a continué sa carrière.
00:06:26 - Non, mais il ne fait pas la carrière qu'il aurait pu faire.
00:06:29 Il est dans un service administratif au ministère de la Justice.
00:06:32 - Le sujet Galtier, je le trouve absolument passionnant.
00:06:35 On lui reprochait quoi, Galtier ? Et heureusement, il a été relaxé.
00:06:38 Il a des joueurs de football et on cherche la performance XXL, nous sommes d'accord,
00:06:43 pour des joueurs de football.
00:06:45 Il a dans son équipe des musulmans, vous me suivez, des musulmans qui font le ramadan.
00:06:51 Donc pendant le ramadan, vous avez des joueurs de football qui ne vont pas boire du lever du soleil au coucher du soleil.
00:06:58 Donc vous demandez à un entraîneur de football, non pas de prendre sa décision en fonction de la religion des uns et des autres,
00:07:04 mais en fonction de la performance des uns et des autres.
00:07:07 Vous me suivez toujours.
00:07:09 Donc il peut considérer qu'un joueur qui ne boit pas d'eau du lever du soleil jusqu'au coucher du soleil
00:07:15 pour un joueur de football qui réclame la performance XXL,
00:07:19 il doit l'intégrer dans son jugement pour l'aligner sur le terrain ou pas.
00:07:22 Est-ce que vous me suivez toujours ?
00:07:24 Et bien, Pepe Guardiola, là-dessus, a réagi par exemple.
00:07:28 Il a répondu à cette question. Il a dit "moi je ne fais pas jouer les joueurs pendant le ramadan
00:07:33 pour les raisons que je viens de vous dire".
00:07:35 C'est pas d'être anti-musulman que de dire cela.
00:07:39 C'est pas être anti-musulman. C'est simplement qu'il prend des paramètres de sportif de haut niveau.
00:07:45 Mais ce que je dis simplement là, et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui l'apprennent en même temps que je le dis,
00:07:50 on ne peut même quasiment plus le dire aujourd'hui.
00:07:54 Donc c'est ça où la société, me semble-t-il, est en difficulté.
00:07:59 Parce que, je le répète, c'est pas être anti-musulman, c'est pas contester l'islam,
00:08:05 c'est simplement une décision de footballeur.
00:08:08 C'est une décision purement sportive.
00:08:10 Moi, ce qui me surprend quand même, c'est la différence d'appréhension de cette affaire par le parquet et par le siège.
00:08:16 Le parquet avait requis un an avec sursis.
00:08:19 Comment se fait-il qu'il y ait autant de différences d'appréciation d'une affaire à partir du même dossier ?
00:08:24 C'est ça qui m'étonne.
00:08:26 Le sujet de l'immigration, c'est passionnant aussi de voir le sondage et combien la société est complètement à rebours.
00:08:34 Depuis trois jours, j'ai dit 80% des journalistes contre 80% des français.
00:08:39 Et le gouvernement qui n'assume pas cette loi. Enfin, une partie du gouvernement qui n'assume pas cette loi.
00:08:43 Ils vont peut-être changer, parce que quand ils voient l'opinion publique...
00:08:47 C'est pourquoi Sylvie Rotaillot n'a pas démissionné de l'enseignement supérieur,
00:08:50 parce que la caution pour les étudiants étrangers, elle va s'élever entre 10 et 20 euros.
00:08:54 Est-ce que vous êtes satisfait du contenu de la loi immigration 68% satisfait, 32% pas satisfait ?
00:08:58 Ce qui nous sidère là-dedans, je vais parler à l'ancien homme de gauche, André Vallini.
00:09:03 Non, non, pas ancien, je suis toujours de gauche.
00:09:05 Mais j'ai vu certains évoquer Vichy. En fait, il n'y a rien dans cette loi.
00:09:12 Si, il y a des choses.
00:09:13 Quoi ? Dites-moi ce qui ne vous plaît pas, ça m'intéresse.
00:09:15 Parce que je cherche depuis 48 heures... En fait, je voudrais changer d'avis depuis 48 heures sur cette loi.
00:09:21 Donc je voudrais que vous me disiez, parce que moi j'ai les points clés du texte d'immigration,
00:09:24 je voudrais que vous me disiez ce qui vous choque, au moins sur le plan moral et peut-être sur le plan politique.
00:09:30 Sur le plan politique, au sens neutre du terme, il y a la rupture d'égalité dans l'accès aux allocations de solidarité.
00:09:38 La rupture d'égalité entre les Français et les étrangers sur l'accès aux prestations de solidarité.
00:09:45 Je ne parle pas du RSA, je ne parle pas des revenus de compléments d'activité.
00:09:48 Non contributifs.
00:09:49 Voilà.
00:09:50 Ça c'est la première chose.
00:09:51 Mais il y a une chose qui m'a choqué aussi.
00:09:53 Et c'est pour ça que je rebondis sur ce que vous disiez, monsieur Lebrecht, sur Sylvie Rotaillot.
00:09:57 Moi j'ai été au gouvernement en charge de la francophonie.
00:10:00 Et ensuite j'ai été 6 ans au Sénat, rapporteur du budget qu'on appelle diplomatie culturelle et d'influence.
00:10:06 C'est-à-dire l'accueil des étudiants étrangers, Campus France, les alliances françaises, les instituts français dans le monde entier.
00:10:12 Le rayonnement culturel de la France, l'accueil des étudiants étrangers.
00:10:15 Et le fait qu'on mette une barrière financière et donc psychologique pour dissuader, il n'y a pas d'autre mot,
00:10:21 pour dissuader les étudiants étrangers de venir faire leurs études en France, ça c'est très grave.
00:10:25 C'est très grave parce qu'il faut savoir, et ça les Français ne le savent pas assez,
00:10:30 qu'on se bat au niveau mondial pour attirer les étudiants étrangers.
00:10:33 Ça n'aura pas lieu.
00:10:34 La Turquie de Erdogan, Moscou de Poutine, l'Allemagne, l'Angleterre et les Etats-Unis depuis longtemps,
00:10:41 la Chine, l'Arabie Saoudite avec une connotation islamique, tout le monde se bat pour attirer des étudiants étrangers,
00:10:47 les meilleurs si possible.
00:10:48 Et nous on va mettre des barrières.
00:10:51 C'est pour ça que Sylvie Rotaillot a menacé de démissionner.
00:10:55 Non c'est enterré.
00:10:56 Comment ?
00:10:57 C'est enterré, 10 euros.
00:10:58 Par qui c'est enterré ?
00:10:59 Mais par le gouvernement.
00:11:00 Quand ?
00:11:01 Elisabeth Warren, elle sera de combien la caution ?
00:11:04 Entre 10 et 20 euros.
00:11:05 Et c'est comme ça que Sylvie Rotaillot est restée au gouvernement.
00:11:08 Elle est allée voir Emmanuel Macron, elle lui a présenté sa démission.
00:11:10 Le problème des étudiants c'est que c'est dévoyé.
00:11:13 Non, non, c'est pas dévoyé.
00:11:15 Ça n'est pas dévoyé, non, non, non.
00:11:17 Ecoutez, Monsieur Prot,
00:11:20 Monsieur Prot,
00:11:21 Attendez, je termine.
00:11:22 Le règlement culturel c'est important, c'est très important, on est tous attachés à la langue française.
00:11:26 Mais le développement économique, il faut savoir que lorsqu'un étudiant étranger a fait...
00:11:30 L'Allemagne attire 368 000 étudiants étrangers par an.
00:11:35 Elle demande une caution de 11 000 euros aux étudiants.
00:11:38 Voilà.
00:11:40 Et la Turquie ?
00:11:41 Mais la Turquie, vous croyez qu'elle attire beaucoup de...
00:11:43 D'étudiants africains, bien sûr.
00:11:45 Et l'Arabie Saoudite ? Et la Chine ?
00:11:48 Non mais je parle de l'Allemagne.
00:11:49 L'Allemagne, vous ne pensez pas que dans les universités allemandes,
00:11:51 il n'y a pas des grands scientifiques, des grands étudiants qui font des belles thèses ?
00:11:55 Ils n'ont pas la même tradition d'accueil universitaire que l'Allemagne.
00:11:58 Monsieur Valigny, la difficulté...
00:12:01 Je pense que le niveau de l'université allemande est même supérieur à celui de la France.
00:12:03 La difficulté, Monsieur Valigny, c'est ce que vous dites, c'est l'idéologie, vous avez raison.
00:12:07 Je peux terminer.
00:12:09 Ce que vous dites, c'est une position de principe, si vous préférez, c'est une théorie.
00:12:12 La France doit accueillir des étudiants.
00:12:14 La réalité des universités, c'est quoi ?
00:12:17 Ils viennent huit jours, ils ne sont plus dans les amphithéâtres.
00:12:20 Il y en a 100 000, c'est dévoyé.
00:12:22 Parlez à n'importe qui.
00:12:23 Tout nos enfants sont dans les universités, ils me le disent.
00:12:29 Vous avez des chiffres là-dessus ?
00:12:30 Mais vous n'en avez jamais...
00:12:32 Il y a le ressenti, puis la réalité.
00:12:34 Mais on a tous des enfants, des profs, ils le disent tous, parlez avec le réel.
00:12:39 Ça fait 30 ans que vous me dites qu'on n'a pas de chiffres.
00:12:41 Ça fait 30 ans que le réel, il est là.
00:12:43 Ça fait 30 ans qu'on ne veut pas mettre de statistiques parce qu'on ne veut pas les avoir dans tous les domaines.
00:12:48 Et ça fait 30 ans qu'on crève de position théorique, comme vous venez de le dire.
00:12:52 Ce n'est pas théorique.
00:12:53 Donc moi, effectivement, je suis pour une caution.
00:12:56 Parce qu'en fait, il faut mériter de venir en France.
00:12:59 Il faut mériter.
00:13:00 Parce que quand nous, nous sommes arrivés effectivement à Paris, etc.,
00:13:04 c'était comme ça, c'était difficile, peut-être pourquoi pas.
00:13:07 C'est très bien, je trouve que c'est très bien quand on a 18-20 ans.
00:13:09 Tu feras un emprunt, pourquoi pas ?
00:13:11 Pourquoi pas ?
00:13:12 Ça se passe dans les grandes universités américaines et ça me paraît plus intéressant.
00:13:16 Et dans cette loi, en plus, il n'y a même pas ça.
00:13:19 Dans cette loi, il n'y a pas ça.
00:13:21 Donc tous les jours, moi, je cite cette loi.
00:13:24 Par exemple, le droit du sol, aucun souci.
00:13:29 Le droit du sol, j'ai entendu, c'est vifi.
00:13:31 Le droit du sol, on va demander aux gens de 16 ans et 18 ans,
00:13:34 simplement de manifester le désir d'être français.
00:13:36 Ça s'appelle l'automaticité.
00:13:37 Ça vous choque ?
00:13:39 Ça, ça ne me choque pas tellement.
00:13:40 Le fait qu'à 16 ans, on puisse manifester son détache par la France.
00:13:42 Le regroupement familial.
00:13:44 Le regroupement familial.
00:13:46 Il était de 18 mois.
00:13:48 Maintenant, on demande 24 mois avant que le compagnon ou la compagne
00:13:52 viennent sur le territoire de France.
00:13:54 24 mois.
00:13:55 Et on demande simplement à celui qui accueille sa compagne d'avoir un job.
00:13:58 Ça vous choque ou pas ?
00:13:59 Moi, ce qui me choque, totalement.
00:14:01 Est-ce que ça vous choque ?
00:14:02 Oui, ça me choque. Pourquoi ?
00:14:03 Parce que ça participe d'un état d'esprit qui consiste à rendre plus difficile l'intégration.
00:14:07 L'intégration parce que tu as été deux ans sans ta compagne ?
00:14:12 Oui, oui.
00:14:13 Franchement, vous n'êtes pas sérieux.
00:14:14 Non, mais si, monsieur Pau.
00:14:15 Ah non, vous n'êtes pas sérieux.
00:14:16 Vous n'êtes pas sérieux, je ne vais pas vous dire autre chose.
00:14:18 Cette loi, elle était faite pour deux choses.
00:14:20 Ralentir l'immigration.
00:14:23 Est-ce que je peux répondre juste à ce point d'intégration ?
00:14:25 C'est un problème.
00:14:26 C'est une question fondamentale.
00:14:27 Parce que jusqu'en gros, jusqu'en 1950, qu'est-ce qu'il se passait ?
00:14:31 Les personnes qui venaient, lorsqu'il n'y avait pas de regroupement familial,
00:14:34 ils venaient et ils venaient seuls.
00:14:36 Et progressivement, ce qui se passait, c'est que l'intégration avait lieu.
00:14:40 D'autant mieux qu'il y avait un éloignement avec leur communauté d'origine.
00:14:45 Or, c'est exactement à partir des années 1950.
00:14:47 Et avec le regroupement familial, on a fait exactement l'inverse.
00:14:50 C'est-à-dire, en faisant le regroupement familial, on a rendu impossible l'intégration.
00:14:54 Ça, c'est ça, la réalité.
00:14:55 Mais pas du tout.
00:14:56 Ce que je vous dis là...
00:14:58 Ce n'est pas un français sur deux satisfait.
00:15:00 La loi immigration, c'est beaucoup plus que ça.
00:15:02 Ce que je dis là...
00:15:03 C'est 70%.
00:15:04 Ce que je dis là...
00:15:05 Ce n'est pas un français sur deux, c'est plus.
00:15:07 Ce que je dis là est issu de l'excellent livre que je recommande de Didier Leschi,
00:15:12 qui ne passe pas pour un homme de droite,
00:15:14 je le connais, vous le connaissez bien,
00:15:16 directeur de l'Office de l'Immigration,
00:15:19 et qui pointe exactement ce fait.
00:15:21 Dernière chose avant de voir le sujet de Maxime Legay.
00:15:24 Le tweet du syndicat de la magistrature.
00:15:26 On comprend tout.
00:15:27 Je n'ai pas vu ce tweet.
00:15:28 On comprend tout.
00:15:29 En fait, la France est pilotée par des gens qui prennent des décisions contre les Français.
00:15:35 Regardez le syndicat de la magistrature.
00:15:37 Le texte issu de la CMP est une honte absolue, sans aucune argumentation.
00:15:41 C'est ce qu'ils ont tweeté.
00:15:43 Le texte issu de la CMP est une honte absolue.
00:15:46 Syndicat de la magistrature en France, mélange d'inhumanité, de cynisme et d'indignité,
00:15:50 sans aucune argumentation.
00:15:52 Je termine.
00:15:53 Il est encore temps de sauver l'honneur républicain, retrait du texte.
00:15:55 En fait, ce qui se passe en France, ce qui se passe en France est un scandale.
00:15:59 Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:16:00 Ce qui se passe en France est un scandale.
00:16:03 Que ce syndicat de la magistrature dise ça, ce qui en dit long après...
00:16:07 - C'est les magistrats qui jugent les affaires.
00:16:09 - C'est-à-dire que ce sont les gens qui jugent les affaires,
00:16:11 qui sont contre les lois qui sont votées, qui sont contre les Français.
00:16:14 Ces gens sont contre la volonté publique qui s'exprime en France.
00:16:18 Qu'est-ce que vous faites ?
00:16:19 - On aurait pu croire que les juges étaient...
00:16:21 - La solution, c'est d'appliquer la loi, et non pas de la commenter, de la critiquer ou de l'écarter.
00:16:25 Souvenez-vous, dans l'affaire de Sheehan-Viking,
00:16:27 ils ont libéré tous les étrangers qui étaient en situation irrégulière.
00:16:31 Ils ont tout libéré sur des prétextes.
00:16:33 C'est pour ça que cette loi n'aura que peu d'effet, au bout du compte,
00:16:37 parce que les juges viendront derrière pour finalement ne pas leur donner l'effectivité d'une expression.
00:16:43 - Et M.Valini, qu'est-ce qu'on fait avec ce syndicat ?
00:16:45 Qu'est-ce que vous pensez de ce tweet ?
00:16:48 - Je vous entends souvent parler du syndicat de la magistrature.
00:16:50 - Ok, très bien.
00:16:51 - Ça représente combien le syndicat ?
00:16:52 - 33 % aux élections professionnelles.
00:16:54 - J'en ai eu 25.
00:16:55 - Non, ils ont augmenté à 33 %.
00:16:57 - 33 %, très bien.
00:16:58 - Bon, qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
00:17:00 Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Je veux dire, avec ces magistrats ?
00:17:02 - On leur demande de respecter leur statut.
00:17:04 Il faut que le garde des Sceaux se décide.
00:17:06 Une fois pour toutes, pour leur dire "vous ne devez pas faire de politique".
00:17:09 - On les a recadrés il n'y a pas si longtemps que ça.
00:17:11 - Je vous entends parfois dire que les magistrats ne devraient pas pouvoir se syndiquer.
00:17:15 Ok, très bien.
00:17:16 On interdit aux magistrats de se syndiquer.
00:17:18 Est-ce que ça empêchera un magistrat de gauche de penser à gauche ?
00:17:21 Est-ce que ça empêchera un magistrat d'extrême gauche d'être d'extrême gauche ?
00:17:26 Vous voulez que la justice soit rendue par des robots qui n'aient pas d'opinion ?
00:17:30 - Est-ce que vous trouvez normal que les magistrats s'expriment sur une loi qui a été votée
00:17:37 et qui est réclamée par le peuple français ?
00:17:39 - Ça ne me choque pas.
00:17:40 - C'est une atteinte à la séparation des pouvoirs.
00:17:43 - C'est une atteinte à la liberté que vous proposez.
00:17:45 - Mais non, mais quelle liberté ? J'ai un statut.
00:17:47 - C'est une liberté politique de ne pas s'exprimer sur les décisions de justice.
00:17:49 - Ils ont un statut.
00:17:50 - Les magistrats n'ont pas à s'exprimer sur les décisions de justice.
00:17:51 - Alors là, je ne suis pas d'accord du tout.
00:17:52 - Qu'est-ce qu'on fait de la gauche en raison ?
00:17:53 - Moi, je considère qu'un homme politique peut s'exprimer sur une décision de justice.
00:17:55 Je n'ai jamais compris cette phrase qui consiste à dire
00:17:57 "Je ne commenterai pas une décision de justice".
00:17:59 - Quand la décision a été prise ?
00:18:00 - Je commente les décisions de justice.
00:18:01 - Et quand ce syndicat appelle à faire battre un candidat à la présidence de la République ?
00:18:04 - Ça non.
00:18:05 - C'est le même syndicat.
00:18:06 - Quand il défile dans la rue au son de violences policières, ou qu'il aille à la fête de l'Humain pour dire "violences policières", c'est normal.
00:18:12 - Qu'il y ait des excès, j'en conviens.
00:18:14 - Mais c'est constamment des excès.
00:18:17 - Ou alors on fait comme un système à l'américaine, les magistrats se font élire.
00:18:19 - Regardons le sujet de Maxime Legay.
00:18:24 Moi, je trouve en fait l'événement le plus important pour moi, quasiment du jour, c'est le tweet du syndicat de la magistrature.
00:18:31 Je vous assure, je trouve ça mais sidérant.
00:18:33 Il n'y a pas l'ombre, on va le revoir.
00:18:35 - Il n'a plus compris l'ombre.
00:18:36 - Il n'y a pas l'ombre d'un argument.
00:18:38 On parle de honte absolue.
00:18:40 Moi, tous les jours, je cite, tous les jours j'ai les points clés du texte Immigration, tous les jours je le cite.
00:18:47 En quoi est-ce une honte absolue ?
00:18:50 - Ce n'est pas une honte absolue, c'est une régression sur de nombreux points.
00:18:54 - C'est un mélange d'inhumanité.
00:18:58 - Tous les pays d'Europe le font.
00:19:00 - Et au Danemark.
00:19:02 - Ça montre bien qu'il y a un vrai problème.
00:19:04 - Et votre modèle, c'est Giorgia Meloni ?
00:19:06 Ou est-ce que c'est Pedro Sanchez ?
00:19:08 Ne dit pas que tous les pays d'Europe sont sur la régression ?
00:19:10 Il y a l'Espagne, il y a le Portugal.
00:19:12 - Un cursissement des règles des acteurs.
00:19:14 - L'Espagne n'a pas des conditions d'accueil comme les nôtres et d'allocation.
00:19:17 - Non mais continuons comme ça à vouloir une France refermée sur elle-même, recroquevillée.
00:19:22 - Il s'agit de lutter contre le dévoiement du droit d'asile.
00:19:26 - Les socialistes danois, c'est vos amis, ils appliquent le délai de 6 ans aussi à ceux qui travaillent,
00:19:31 ils sont membres du parti socialiste européen.
00:19:34 Vous n'avez pas demandé leur exclusion, les socialistes danois ?
00:19:37 - Qu'il y ait un durcissement des législations sur l'immigration, au niveau européen, c'est vrai.
00:19:41 Qu'il y ait un problème de flux migratoire, c'est vrai au niveau de l'Europe.
00:19:44 Mais justement, c'est au niveau de l'Europe que tout ça doit se régler.
00:19:47 Au niveau de l'Europe.
00:19:49 - Il n'y a pas d'accord, c'est le 20 octobre.
00:19:51 - Oui, il y a un pacte migratoire, justement.
00:19:53 - Voyons le sujet de Maxime Legay sur ce qu'en pensent les Français.
00:19:55 Parce que moi, ma religion, c'est les Français.
00:19:57 Voilà, c'est ce qu'ils pensent.
00:19:59 - C'est une belle phrase. - Écoutons-le.
00:20:02 C'est un résultat sans appel.
00:20:04 Consultés sur l'adoption de la loi immigration,
00:20:07 les Français connaissant le contenu du texte sont 68% à être satisfaits.
00:20:12 Dans le détail des mesures votées,
00:20:14 les Français sont 84% à plébisciter la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs de crimes contre les forces de l'ordre,
00:20:22 76% à approuver le rétablissement du délit de séjour irrégulier
00:20:26 et 76% aussi à être favorables à la fin de l'automaticité du droit du sol.
00:20:31 Alors que l'adoption de ce projet de loi a suscité de grandes controverses au sein de la classe politique,
00:20:37 les Français, eux, estiment à 55% que cet épisode a été un succès pour Marine Le Pen,
00:20:42 41% pour Éric Ciotti, contre 28% et 25% pour Gérald Darmanin et Emmanuel Macron.
00:20:49 Enfin, ils sont seulement 8% à penser que cela a été un succès pour Jean-Luc Mélenchon.
00:20:54 Le Conseil des sages, saisi par Emmanuel Macron, dispose désormais d'un mois pour statuer sur la constitutionnalité du projet de loi.
00:21:02 - Bon, Marine Le Pen elle est formidable parce qu'elle n'a rien fait quasiment dans ce projet, c'est elle la grande vainqueur.
00:21:08 Et c'est Éric Dupond-Moretti qui avait été excellent d'ailleurs dans sa...
00:21:11 - Il a suffi qu'elle dise "on vote le texte" alors que le matin même, Jordan Bardel a dit "non on ne le votera pas"
00:21:16 parce qu'on ne va pas quand même voter pour l'article 4 bis qui prévoit de régulariser les sans-papiers par le préfet,
00:21:21 il est toujours dans l'article, dans la loi cet article.
00:21:23 - Elle n'a rien fait, c'est un hold-up.
00:21:25 Et celui qui a merveilleusement, comment dire, synthétisé ça à l'Assemblée nationale, c'était Éric Dupond-Moretti qui l'a parfaitement dit.
00:21:32 - Même que les sénateurs RN avaient voté contre le projet de loi au Sénat.
00:21:37 - Monsieur Vallini, vous sortez l'argument de rupture d'égalité.
00:21:40 - Oui.
00:21:41 - Les allocations familiales, il y a rupture d'égalité, les gens riches ne touchent pas la même chose que les gens pauvres.
00:21:47 - C'est en fonction des revenus ça.
00:21:49 - Ça s'appelle une rupture d'égalité.
00:21:51 - C'est pas en fonction de l'origine étrangère, de l'ethnie ou de la religion.
00:21:59 - Monsieur Vallini, soyons, sur ce plateau, la règle c'est qu'on est de bonne foi.
00:22:02 - Oui, mais je suis de bonne foi.
00:22:04 - Moi je suis toujours de bonne foi, vous avez vu, Monsieur Dupond-Moretti s'il dit un truc très intelligent, moi je suis désolé.
00:22:09 C'est une rupture d'égalité, oui ou non.
00:22:11 - C'est comme l'impôt.
00:22:13 - C'est pas du tout la même chose.
00:22:14 - Les impôts sont progressifs selon les revenus que vous touchez.
00:22:16 - Allocations familiales, c'est pas du tout la même chose, pardonnez-moi, ça n'a rien à voir avec l'impôt.
00:22:20 - Excusez-moi, là vous êtes, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes un peu de mauvaise foi.
00:22:24 - Non mais le...
00:22:25 - C'est une vraie rupture d'égalité.
00:22:26 - Le critère des allocations familiales, c'est le nombre d'enfants et les revenus.
00:22:29 - Mais au départ, pardonnez-moi, tout le monde avait la même chose en 45, c'était l'universalisme, ça a changé ces dernières années.
00:22:36 - N'importe quoi la politique familiale d'ailleurs.
00:22:37 - Je suis désolé de vous le dire.
00:22:38 - Ça a chuté à la réalité en France.
00:22:40 - Exactement, je suis désolé de vous le dire.
00:22:42 - Oui mais c'est en fonction des revenus, c'est pas en fonction de l'origine géographique.
00:22:44 - Vous avez deux personnes qui travaillent.
00:22:46 - Et je vais vous dire, sur le fond, moi je pense que les gens qui gagnent très bien leur vie ne devraient pas avoir d'allocations familiales.
00:22:51 - Attendez Pascal, c'est la question, c'est celle de la préférence nationale.
00:22:56 - Est-ce qu'il y a de la préférence nationale dans cette loi ?
00:22:58 - La réponse est non, puisque l'accès aux appels, aux allocations familiales n'est pas conditionné à la citoyenneté ou à la nationalité,
00:23:06 - mais à la durée de résidence sur le sol français.
00:23:08 - Donc je suis désolé, ce n'est pas de la préférence nationale, puisque les étrangers y ont droit, simplement on allonge le délai.
00:23:13 - Donc il y a une différence entre quelqu'un qui a un conseil et quelqu'un qui n'a pas.
00:23:15 - Oui, ce n'est pas de la préférence nationale, dans le sens où ils ont le même accès.
00:23:19 - On fait la pause ? On fait la pause.
00:23:21 - Il est 9h23.
00:23:22 - Un mot, Madame Bastier, vous pensez que l'étranger qui crève de faim ou qui veut fuir la guerre, ou la guerre civile dans son pays,
00:23:30 - va venir en France selon que la durée qu'il faudra attendre...
00:23:33 - Mais ce n'est pas ça !
00:23:34 - Mais c'est n'importe quoi !
00:23:35 - Mais ce n'est pas ça !
00:23:36 - Vous pensez que l'étranger qui veut...
00:23:38 - Je suis d'accord avec vous, je pense que ça ne changera rien sur le fait d'attirer...
00:23:42 - Donc cette loi ne servira à rien ?
00:23:44 - Non, mais ça sert juste à... C'est de la justice nationale.
00:23:46 - La justice nationale.
00:23:47 - La préférence nationale, c'est de dire...
00:23:49 - Oui, c'est ça.
00:23:50 - Excusez-moi.
00:23:51 - Ça va romper du tout.
00:23:52 - Une nation, le propre d'une nation, c'est de discriminer entre ses citoyens et les étrangers.
00:23:56 - Ce n'est pas comme ça partout dans le monde, c'est comme ça.
00:23:58 - Au Danemark, c'est comme ça.
00:23:59 - En Suisse, vous avez la préférence nationale pour l'emploi, par exemple.
00:24:02 - Jusqu'en 2010, en Allemagne, vous aviez la préférence pour l'emploi.
00:24:05 - Est-ce que l'Allemagne était nazie jusqu'en 2010 ? Je ne crois pas.
00:24:08 - Aux Etats-Unis, vous avez la préférence pour l'emploi. Vous avez partout des préférences nationales.
00:24:12 - La pause.
00:24:13 - Il n'y a qu'en France, on pense que c'est le régime de...
00:24:14 - La France n'est pas les Etats-Unis, la France n'est pas l'Allemagne, je vous le confirme.
00:24:17 - La France est une république.
00:24:18 - Je viens de rage.
00:24:19 - Mais...
00:24:20 - Ah oui ?
00:24:21 - Mais en fait, notre discussion, on pourrait l'avoir pendant des heures.
00:24:23 Moi, je veux que les Français tranchent. Est-ce que ça vous va ?
00:24:26 - 71% ?
00:24:27 - Je veux que les Français tranchent. Voilà, c'est tout ce que je veux.
00:24:29 Votre avis, c'est votre avis. Moi, je veux qu'on interroge les Français là-dessus. Il est 9h24, on passe la pause et on revient. C'est Noël. Oh !
00:24:38 (musique)
00:24:40 - Ah oui !
00:24:41 - Ça, c'est exceptionnel.
00:24:43 - C'est qui ça ?
00:24:44 - C'est Vendredi.
00:24:45 - Je crois que je l'ai retenu.
00:24:46 - C'est Vendredi.
00:24:47 - C'est Vendredi ça.
00:24:48 (rires)
00:24:51 - Mais là, on a... Ah bah non, mais on est en...
00:24:53 - Non, on est en pub là.
00:24:54 - Ah non ! Ah, on est à l'antenne, c'est une surprise !
00:24:56 - Oh ! Le père de... (rires)
00:25:00 - Papa de... Oh !
00:25:02 - Bonjour Père Noël. Comment ça va Père Noël ?
00:25:06 - C'est vraiment ouf.
00:25:08 - Et puis je vous reconnais pas du tout.
00:25:10 - Il est muet le Père Noël ?
00:25:12 - Girondin de Bordeaux.
00:25:14 - Ah ouais, alors le père... Ça, c'est Girondin.
00:25:16 - Le centième anniversaire du 14 mai.
00:25:20 - Eh ben je...
00:25:21 - Le 14 mai, c'est le centième anniversaire du Stade Jacques Chabond-Delmas.
00:25:25 - Ce 14 mai, le maillot de Bordeaux.
00:25:27 - Historique.
00:25:28 - Et les anciens Bordelais, qui ont joué avec leur variété, ont joué avec ce maillot-là.
00:25:31 Avec le scapulaire, Pascal !
00:25:33 - Je vais faire ma célèbre imitation de Jacques Chabond-Delmas,
00:25:35 que j'ai rencontrée quand j'étais jeune journaliste.
00:25:37 - Girondin, à fond. Eh Bordeaux, allez-y carrément !
00:25:39 - Voilà.
00:25:40 - N'est-ce pas ? Claude Bête, un super table !
00:25:42 Allez-y carrément ! Allez, à la giresse !
00:25:44 Les Girondins, à fond !
00:25:45 - À la giresse, 14 mai.
00:25:46 - Mais je reviens, je reviens Pascal.
00:25:48 - Bonjour ! Bonjour fraternité !
00:25:51 - Je vais revenir parce que j'ai des cadeaux pour tout le monde.
00:25:54 - Ah !
00:25:55 - Donc je vais revenir, mais vous faites votre émission comme si de rien n'était.
00:25:58 - Première fois que je suis allé à Askin, on avait tourné toute une nuit avec lui pour un match.
00:26:03 Bonjour fraternité !
00:26:05 Il y avait sa femme qui s'appelait Micheline, est-ce que vous pouvez apporter un café à nos amis ?
00:26:08 Les Girondins, à fond. Allez Bordeaux !
00:26:10 - J'aimais bien Jacques Chabond-Delmas.
00:26:11 - Il était merveilleux.
00:26:12 - J'adorais.
00:26:13 - Et son fils, Jean-Jacques Chabond-Delmas, nous écoute régulièrement,
00:26:17 donc je le salue s'il est de ce matin devant.
00:26:19 - Il nous écoute, je l'ai prévenu.
00:26:20 - Vous parlez comme Chabond maintenant.
00:26:22 - Mais attendez, je reviens, je vous laisse débattre.
00:26:25 - Il y a un sujet sur la merde.
00:26:26 - Elle est un peu dans...
00:26:27 - Il est merveilleux.
00:26:29 Bon, merci de ce...
00:26:30 - À tout à l'heure mon petit Pascal.
00:26:32 - Ah oui.
00:26:33 - Il y a Paris FC.
00:26:35 - Oui, il y a un ami pro.
00:26:36 - Ah oui ?
00:26:37 - Oui, en un moment.
00:26:38 - J'en reviens.
00:26:39 J'en reviens tout à l'heure, j'ai un maillot pour vous tous.
00:26:41 - Et c'est vrai que les Girondins de Bordeaux ont été une équipe avec Aimé Jaquet dans les années 80,
00:26:46 avec René Girard, avec Giresse bien sûr, avec les frères Vujovic.
00:26:51 - Dominique Dropsy.
00:26:52 - Avec Dropsy qui nous a quittés.
00:26:54 - Une dernière de ligue 2.
00:26:55 - C'était vraiment...
00:26:56 - Leonard Pesche.
00:26:57 - Une équipe exceptionnelle.
00:26:58 - Mais Bordeaux c'est aussi, Ligari, Liza Rallou.
00:27:01 - Liza, Zidane, après Didier Kouikou qui était...
00:27:05 Didier Kouikou et Claude Baize.
00:27:07 - Un grand président Claude Baize.
00:27:08 - Didier Kouikou qui a joué à Nantes également.
00:27:10 - À tout à l'heure, mais jamais je vous laisse débattre.
00:27:11 - C'est Noël, c'est Noël aujourd'hui.
00:27:13 - À Marine.
00:27:14 - Oui je pensais que c'était déjà, elle ne m'avait pas dit Marine.
00:27:17 - Marine est au courant de tout, Serge Nedierre est au courant de tout,
00:27:19 tout le monde est au courant.
00:27:20 - Sauf moi.
00:27:21 - À tout à l'heure Pascal.
00:27:24 - Adieu, vous avez du boulot.
00:27:26 C'est bien la première fois que vous allez bosser.
00:27:28 Ça fait 50 ans que je vous connais,
00:27:29 mais là les deux jours qui vont arriver, vous avez du job.
00:27:31 - À tout de suite.
00:27:33 - Au revoir les amis.
00:27:34 - Il va bien rester moi avec le Père Noël pendant toute l'émission.
00:27:41 Il est 9h32, Somaïa Labidi.
00:27:44 - Le 15e arrondissement de Paris engrainé par les cambriolages.
00:27:51 Les commerçants du quartier Saint-Charles sont tabous,
00:27:53 ils se disent désemparés.
00:27:55 Certains d'entre eux ont subi une dizaine de cambriolages
00:27:58 dans l'espace de quelques mois.
00:28:00 Les suspects, généralement des mineurs non accompagnés,
00:28:02 sont très vite relâchés.
00:28:03 Face à cette situation,
00:28:05 les commerçants pensent faire appel à une sécurité privée.
00:28:09 Paris ferme son ambassade au Niger car, je cite,
00:28:11 "elle n'est plus en capacité de fonctionner normalement
00:28:14 ni d'assurer ses missions".
00:28:16 Cette mesure extrêmement rare acte donc le divorce
00:28:18 entre la France et Niamey,
00:28:20 conséquence directe du coup d'État du 26 juillet dernier
00:28:22 par la jeune militaire.
00:28:24 Et puis va-t-on vers une interdiction d'importation
00:28:27 du foie gras en Suisse ?
00:28:29 Une association annonce avoir récolté suffisamment de signatures
00:28:32 pour déclencher un référendum sur le sujet.
00:28:35 Le gavage des canards est déjà interdit dans le pays,
00:28:38 qui est l'un des principaux importateurs.
00:28:41 Merci Soumaya mais cette information est vraiment intéressante.
00:28:44 Fait voter les gens pour savoir si on va manger du foie gras ou pas.
00:28:48 Pourquoi pas d'ailleurs ?
00:28:50 En Suisse ils votent sur tout.
00:28:51 Non mais la Suisse c'est extraordinaire.
00:28:52 C'est une votation.
00:28:53 Nous on peut pas décider du matin de notre lundi.
00:28:57 Le père Noël qui revient, c'est pas possible.
00:28:59 Mais qu'est-ce qu'il dit ?
00:29:00 Faut nous laisser.
00:29:01 Mais il est venu déjà.
00:29:02 Non mais il va pas venir tout le temps.
00:29:05 Moi je mets mon maillot.
00:29:06 Qu'est-ce qui se passe ?
00:29:07 J'aime beaucoup Monsieur Valini.
00:29:10 Ah !
00:29:11 Oui, oui, oui.
00:29:12 Faut nous laisser là quand même.
00:29:13 Le maillot du centenaire du stade Jacques Chabandelbasse.
00:29:17 Vous m'avez dit tout à l'heure que vous aimez bien Jacques Chabandelbasse.
00:29:19 J'aime beaucoup Chabandelbasse.
00:29:20 Merci beaucoup.
00:29:21 Alors, à Monsieur le Juge, j'adore sa veste.
00:29:23 Une veste d'été.
00:29:25 Très jolie votre veste.
00:29:26 Très jolie.
00:29:28 C'est le maillot du Paris Saint-Germain.
00:29:29 Ah oui, ça j'adore.
00:29:30 Pas mal.
00:29:31 Oui.
00:29:32 Bon, père Noël, vous bossez et on se voit tout à l'heure.
00:29:36 Moi j'ai pas eu mon maillot.
00:29:37 Oui, non mais ça j'ai bien compris.
00:29:39 Dans un quart d'heure vous donnez trois autres maillots.
00:29:41 Mais il faut nous laisser quand même maintenant, père Noël.
00:29:43 Mais oui, je fais mon boulot là.
00:29:44 Pascal.
00:29:46 Bon.
00:29:48 L'affaire Depardieu.
00:29:49 A tout à l'heure.
00:29:50 L'affaire Depardieu, si France Télévisions a bidonné, je le dis bien si parce que pour
00:29:56 le moment ce sont les soupçons qui pèsent sur France Télévisions.
00:30:00 Bidonner ça veut dire quoi ? Parce que les gens n'hésitent pas tout à fait.
00:30:03 Bon.
00:30:04 Gérard Depardieu a dit ce qu'il a dit.
00:30:06 Mais est-ce qu'il parlait de la jeune fille qui a une dizaine d'années, sans doute un
00:30:10 enfant sur le cheval ? Ou est-ce qu'il parlait, pourquoi pas, d'une autre cavalière et que
00:30:16 le montage a mis cette jeune fille ? Comme c'est la séquence la plus choquante du documentaire.
00:30:21 D'ailleurs, François Hollande en a parlé hier en disant "sexualisé".
00:30:24 S'il y a bidonnage et il n'y a pas de plan séquence, il n'y a pas de plan séquence.
00:30:28 Donc déjà c'est un montage.
00:30:29 On le voit que c'est un montage, mais peut-être que c'est un montage sur lequel il n'y a rien
00:30:33 à dire.
00:30:34 Mais peut-être que c'est complètement bidonné.
00:30:35 Si c'est bidonné, évidemment complément d'enquête saute.
00:30:38 Mais pas que complément d'enquête.
00:30:40 Syd Bongomez, il saute.
00:30:41 Directeur général de France Télévisions et Delphine Ernotte, on n'en est pas loin,
00:30:45 parce que ça s'appelle un bidonnage.
00:30:46 C'est une affaire d'État quand même.
00:30:47 Il faut qu'il y ait quand même des responsabilités.
00:30:48 Ces gens donnent la morale matin, midi et soir à tout le monde.
00:30:51 Ils ont fait un complément d'enquête sur Cyril Hanouna, France Télévisions.
00:30:55 Ils nous donnent la leçon en permanence.
00:30:57 Si ces gens ont bidonné, Syd Bongomez, il ne sort plus de son bureau.
00:31:00 Il a bien compris le danger.
00:31:02 Grand danger pour lui.
00:31:04 Il a bien compris que ça chauffe.
00:31:06 Parce que là, il y a des huissiers qui vont arriver.
00:31:08 On attend le rush.
00:31:09 Le rush, ils ne le sortent pas.
00:31:12 Et à mon avis, c'est toujours pareil dans ces affaires-là.
00:31:15 C'est comme l'affaire Fillon, c'est comme l'affaire Blasny.
00:31:17 Si tu ne peux pas sortir tout de suite la preuve contraire, c'est mauvais temps.
00:31:23 Donc on va écouter d'abord Carole Bouquet, peut-être, qui a défendu Gérard Depardieu hier.
00:31:27 Tout ça est au conditionnel, bien sûr.
00:31:30 Carole Bouquet, est-ce qu'on peut l'écouter d'ailleurs ?
00:31:32 Elle était hier soir chez nos amis de Quotidien.
00:31:37 À qui on souhaite un joyeux Noël.
00:31:39 Parce que c'est la magie de Noël.
00:31:41 La trêve des confiseurs.
00:31:43 J'ai vu que vous étiez juste à côté d'Ian Barthès dans les personnalités médiatiques préférées des Français.
00:31:47 Juste devant, vous avez raison.
00:31:49 C'est la trêve des confiseurs.
00:31:52 Joyeux Noël à nos amis.
00:31:54 Ils ont quitté Twitter.
00:31:56 Ah bon ?
00:31:57 Oui, ils ont quitté Twitter.
00:31:58 Voilà, nous repartons la paix du Christ.
00:32:02 Écoutons... Comment ?
00:32:04 Nous ne sommes pas loin en plus.
00:32:05 Écoutons Carole Bouquet.
00:32:07 Deux compléments d'enquête.
00:32:10 Moi je pensais que c'était une émission vachement bien.
00:32:12 C'est une émission de merde.
00:32:14 Ils ont fait un montage.
00:32:16 C'est des propos qui sont effectivement graveleux, qui ne sont pas franchement à sa gloire.
00:32:21 Mais il l'a fait depuis toujours.
00:32:25 Et puis ça fait rire, ça ne fait pas rire.
00:32:27 Moi je lui dis que ça n'a aucune importance.
00:32:30 Ce n'est pas un crime.
00:32:32 Et quand on voit une jeune femme qui se plaigne, que la justice fasse son travail.
00:32:36 Une fois qu'elle aura fait son travail, voilà.
00:32:38 Il ne peut pas être jugé à l'avance.
00:32:41 C'est ce qui se passe depuis des mois.
00:32:43 C'est insupportable.
00:32:45 Et moi maintenant j'ai peur pour lui.
00:32:47 Et c'est pourtant quelqu'un de solide.
00:32:49 Et Carole Bouquet elle a vécu.
00:32:51 Gérard Depardieu.
00:32:53 Elle a été sa compagne.
00:32:54 Yann Moix, sur le montage.
00:32:56 Elle a dit quelque chose d'essentiel.
00:32:58 Ne pas être jugé à l'avance.
00:33:00 Oui c'est la présomption d'illustration.
00:33:01 Mais ce qui est intéressant je trouve sur cette affaire, c'est qu'il y a un vrai clivage générationnel dans le cinéma français.
00:33:06 C'est-à-dire que vous ne verrez pas, je pense, un acteur ou un réalisateur de moins de 30 ans,
00:33:10 moins de 40 ans même, défendre Gérard Depardieu.
00:33:12 Et ce qu'il défend c'est un peu la vieille école.
00:33:16 Vous verrez peut-être d'ailleurs dans quelques jours d'autres artistes se mobiliser en faveur de Gérard Depardieu.
00:33:22 Mais il y a un clivage générationnel.
00:33:24 Et c'est ça qui est inquiétant.
00:33:26 C'est qu'il y a vraiment une nouvelle conception de la présomption d'innocence au nom du MeTooisme.
00:33:32 Et je crois que ce milieu du cinéma français, notamment la jeune génération, rêve d'un Weinstein français depuis MeToo.
00:33:39 Ils sont frustrés de ne pas avoir fait tomber un géant dans le milieu du cinéma français.
00:33:44 Et Depardieu représente pour eux la revanche, en tout cas l'alignement sur Hollywood.
00:33:51 Avec toujours cette idée qu'il y aura un retard français sur les violences sexuelles, etc.
00:33:55 Et Depardieu est la figure qu'il faut faire tomber pour s'aligner sur le modèle américain.
00:34:01 Ce que dit Eugénie est essentiel, parce que ça vaut bien sûr pour le cinéma, mais ça vaut totalement pour autre chose.
00:34:05 On a rêvé aussi d'avoir un Black Lives Matter avec l'affaire Traoré.
00:34:09 Donc c'est exactement le même type. C'est à chaque fois le même type de démarche.
00:34:12 Et la fracture générationnelle, je pense que c'est la meilleure clé de lecture de la société.
00:34:19 Tous les sujets, vous pouvez les envisager en fonction de la fracture générationnelle.
00:34:24 Les gens de 20 ans, 25 ans ne pensent pas comme les gens de 60.
00:34:28 Moi, dans ma génération, les propos d'Emmanuel Macron ont beaucoup choqué.
00:34:32 Oui, mais là où je ne suis pas d'accord avec Emmanuel Macron, c'est quand il dit que la Légion d'honneur n'a rien à voir avec la moralité.
00:34:37 Ce n'est pas vrai. Il y a une enquête de moralité sur la Légion d'honneur.
00:34:41 C'est d'ailleurs une des raisons, on dit en tout cas, pour laquelle Olivier Duhamel ne l'a jamais demandé.
00:34:45 Et oui, il y a un lien entre la moralité et l'honneur, la Légion d'honneur.
00:34:51 On ne récompense pas une personne, on ne récompense pas une œuvre.
00:34:53 C'est une chose de parler de la Légion d'honneur et c'est l'autre de parler de l'œuvre de Depardieu et de son droit à continuer à jouer.
00:34:58 Le moral apparaît dans les critères.
00:35:00 Voilà, le moral apparaît dans la Légion d'honneur, bien sûr.
00:35:02 La question, que Depardieu n'ait plus la Légion d'honneur, ce n'est pas le problème.
00:35:06 Le problème, c'est est-ce qu'il peut jouer encore ou pas ?
00:35:08 Emmanuel Macron, avant qu'il soit condamné, avait demandé qu'on lui retire la Légion d'honneur.
00:35:12 Yann Moix a dit "je suis sûr à 99% que Gérard a tenu ses propos sur une cavalière qui n'était pas la petite fille".
00:35:19 Gérard est incapable de tenir des propos comme ça sur une enfant, dans un pays étouffant comme celui-ci,
00:35:24 car tout le monde oublie que cela se passe en Corée du Nord.
00:35:26 L'humour même paillard de Gérard est une soupape.
00:35:28 Yann Moix a dit "c'est intéressant, bien sûr, ces rushs".
00:35:33 Le Journal du Dimanche enquête et demande en permanence les rushs de compléments dans quels vont-ils enfin être dévoilés.
00:35:40 Je m'étonne qu'il ne le soit pas, il était avec nous, Geoffroy Lejeune, hier soir. Écoutons-le.
00:35:45 Au JLD, on les interroge depuis maintenant une semaine.
00:35:50 On leur demande avec insistance, quotidiennement, où est-ce qu'on en est.
00:35:54 On est passé par tous les États. Oui, on a publié un papier pour raconter ça aujourd'hui.
00:35:58 Oui, on les a vus, c'est absolument ça qu'il a dit.
00:36:03 Mais c'est ce qu'il l'a dit. Il a dit, on l'a vu.
00:36:06 Non, mais il parle de la petite fille, etc. Il nous dit ça, nous.
00:36:08 D'accord, montrez-les. Non, on ne les montre pas. Ce n'est pas normal de demander ça.
00:36:12 Et nous, on insiste, on insiste, on insiste. D'accord, on vous les montre demain.
00:36:15 Et finalement, demain, il ne se passe rien. Il y a d'autres témoins.
00:36:17 Nous, on a téléphoné à deux témoins sur place qui sont sur la même ligne qu'Yann Moix, en disant qu'ils ne sont pas sûrs du tout.
00:36:22 Et depuis une semaine, en effet, ils auraient dû montrer cette séquence pour essayer de prouver que leur interprétation était la bonne.
00:36:29 Ils ne le font pas.
00:36:30 Vous avez des informations ?
00:36:32 Non, pas moi, mais c'est le site France Info qui révèle que Emmanuel Macron a échangé avec Gérard Depardieu
00:36:37 avant son intervention sur le service public.
00:36:40 Moi, vous savez, j'ai une théorie. Je pense que c'est un contrefeu allumé exprès par Emmanuel Macron
00:36:43 pour qu'on arrête de parler de la loi immigration.
00:36:46 Vous voulez qu'on arrête d'en parler, vous déclenchez une autre polémique.
00:36:49 Alors après, le problème, c'est est-ce qu'il faut la contrôler ou non ?
00:36:51 Et vous voyez bien qu'il va très loin. Donc, il tacle même sa ministre, Rima Abdoulmalak,
00:36:55 qui sait très bien que ça va être repris. Le tacle est assez...
00:36:58 Mais parce qu'il est indépendant, il montre son indépendance et il devrait agir en tant que...
00:37:03 Voilà, je pense qu'il pense vraiment ce qu'il a dit.
00:37:05 Il a gardé Gérard Depardieu en ministre. Il est quand même habitué à défendre les gens.
00:37:10 Et puis, il sait que l'opinion publique est sans doute sur ce sujet derrière lui.
00:37:14 Je ne suis pas sûre de l'opinion publique.
00:37:17 Sur sa déclaration sur Gérard Depardieu ?
00:37:19 Ce serait intéressant de savoir.
00:37:21 J'aimerais bien qu'il y ait un sondage.
00:37:22 Écoutez, moi, je n'ai pas de sondage. Hier, j'étais sur Europe 1.
00:37:25 Et on a fait effectivement les gens qui appelaient.
00:37:28 Il y avait la page Facebook également. Alors, ce n'est pas un sondage, bien sûr.
00:37:31 On avait du mal à trouver quelqu'un pour attaquer Gérard Depardieu.
00:37:35 On avait du mal. C'est toujours pareil. Dans l'espace médiatique, vous avez tous les relais que nous connaissons.
00:37:39 Militants, politiques, etc. Journalistes, éditorialistes, bien sûr.
00:37:44 C'est toujours pareil. 80 % de ce monde-là contre 80 % des Français.
00:37:48 Donc, on peut...
00:37:50 Vous avez vu ?
00:37:52 Moi, dans mon milieu, je...
00:37:53 Voyons, Mme Iler-Pascal, sa déclaration sur Gérard Depardieu est plus restée de cette émission que tout ce qu'il a dit sur la loi Immigration.
00:37:58 Mais bien sûr.
00:37:59 Donc, si ce n'est pas anticipé...
00:38:00 C'est possible. Alors, voyons le sujet quand même de Clotilde.
00:38:02 Pour moi, c'est une affaire d'humour graveleux.
00:38:05 Non, là, ce n'est pas d'humour graveleux.
00:38:07 Mais il y a des accusations de l'ordre.
00:38:09 L'affaire de la petite fille de 12 ans, à mon avis, ça va exploser.
00:38:12 On ne sait rien.
00:38:13 Quand Yann Moix nous dit à 99 %, c'est du sang-froid.
00:38:16 Mais tout repose sur cette séquence, quasiment.
00:38:19 Quand vous êtes un personnage, une star, avec ses excès, avec sa faconde, avec tout ce qu'il représente,
00:38:26 vous ne pouvez pas lui demander d'être dans la norme.
00:38:28 Qu'il soit un peu paillard, un peu graveleux, on peut peut-être le regretter, certains.
00:38:32 Mais c'est pour ça que c'est essentiel de savoir s'il parlait ou pas de cette petite fille,
00:38:37 parce que là, on bascule dans un autre ordre.
00:38:39 Là, c'est évident.
00:38:40 Il y a des accusations, en plus de violents.
00:38:41 Moi, ce qui m'a choqué, c'est que je n'ai pas le droit de faire la séquence.
00:38:43 Voyons le sujet de Clotilde Payet.
00:38:45 Elle va rester Mme Rima Aboul Malak ?
00:38:47 Ça va être compliqué pour le prochain remaniement.
00:38:49 Peut-être.
00:38:50 Mais alors, en plus, dans l'espace d'une semaine, on l'a donnée démissionnaire sur la loi immigration.
00:38:54 Puis elle a dit sur ses réseaux sociaux, non, je n'ai jamais pensé à démissionner.
00:38:56 Nous, on a un ministre frondeur qui nous a dit si Rima Aboul Malak faisait partie des ministres
00:39:01 qui ont pensé à démissionner, puis qui ne l'ont pas fait.
00:39:03 Et après, effectivement, elle se fait recadrer devant tout le monde par Emmanuel Macron.
00:39:07 Oui, elle est fragilisée, effectivement.
00:39:09 Mais bon, si elle avale des couleuvres, elle restera.
00:39:12 Voyons le sujet de Clotilde Payet.
00:39:15 Et puis, on écoutera également votre amie François Hollande, après, qui a parlé hier sur France Inter.
00:39:19 Il y a un peu de rancœur contre Emmanuel Macron, j'ai l'impression.
00:39:22 Il le déteste.
00:39:23 Il y a quelque chose qui n'est pas passé.
00:39:25 Un petit peu de ressentiment ou de...
00:39:28 Mais c'est la vie.
00:39:30 Oui, c'est la vie.
00:39:31 On est vivant.
00:39:32 Ça n'est pas très grave.
00:39:34 Non.
00:39:35 Je veux dire, c'est tout ça.
00:39:37 Justement, il faut respirer dans les cimes.
00:39:40 Il est lui, il est au ras du gazon.
00:39:42 Il y a de quoi il ne peut s'en prendre qu'à lui-même.
00:39:44 Mais voilà, je veux dire, tout ça.
00:39:46 Et alors ? Et alors ? Oui, quelqu'un a été plus malin que lui.
00:39:49 Et alors ?
00:39:50 Il ne se remet pas.
00:39:51 Clotilde Payet.
00:39:53 C'est hier soir qu'Emmanuel Macron a fait polémique en défendant Gérard Depardieu dans une interview.
00:39:59 Pour lui, la Légion d'honneur de l'acteur ne devrait pas lui être retirée, malgré les propos qu'il a pu tenir dans un reportage.
00:40:05 La question, c'est est-ce que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables quand ils disent des choses qui me choquent ?
00:40:14 La réponse est non.
00:40:16 Et je vous le dis tout de suite parce que ça n'est pas un ordre moral et je n'ai pas envie que ce le soit.
00:40:19 Emmanuel Macron prend le contre-pied de la ministre de l'Art Culture Rima Abdoulmalak.
00:40:23 Vendredi dernier, elle s'était dit scandalisée par le comportement de l'acteur et avait annoncé l'ouverture d'une procédure pour retirer sa décoration.
00:40:31 Un conseil de la Légion d'honneur va se réunir pour savoir si cette Légion d'honneur va être suspendue.
00:40:36 C'est une procédure que je comprends.
00:40:38 C'est important d'ouvrir cette question.
00:40:40 Une polémique qui a fait réagir les féministes comme Sandrine Rousseau et Anne-Cécile Maïffert.
00:40:45 Les mots d'Emmanuel Macron au sujet de Depardieu sont encore une fois une insulte au mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles.
00:40:52 Rien ne va dans les propos du président ce qui concerne Gérard Depardieu.
00:40:55 Je n'aurai pas assez d'un tweet pour expliquer à quel point c'est indigne, abjecte pour les victimes et anachronique.
00:41:01 Mais ce n'est pas nouveau en ce qui le concerne.
00:41:03 N'a-t-il pas toujours défendu les puissants ?
00:41:05 Au-delà des féministes, les propos ont choqué une partie de la classe politique qui a également dénoncé la prise de position du président sur l'acteur.
00:41:13 Écoutons François Hollande qui a mis un petit mot justement parce que lui il reprend l'image bien sûr qui a choqué d'ailleurs tout le monde à juste titre.
00:41:22 Mais si c'est un bidonnage je le répète.
00:41:24 Écoutons l'ancien président de la République.
00:41:26 Il a parlé de Gérard Depardieu, de son talent et de la présomption d'innocence.
00:41:33 Moi je vais vous parler des 14 femmes agressées.
00:41:36 Je vais vous parler des femmes humiliées.
00:41:38 Je vais vous parler des femmes bouleversées par les images qu'elles ont vues.
00:41:42 Je vais vous parler de toutes ces femmes qui au travers de Gérard Depardieu voient à chaque fois ce qu'est peut-être la violence, la domination, le mépris.
00:41:52 C'est ça qui était attendu du président de la République.
00:41:55 C'est de parler des femmes et pas simplement de dire que Gérard Depardieu était un grand acteur.
00:42:01 En plus il a eu une formule.
00:42:03 On dit que nous sommes tous fiers de Gérard Depardieu.
00:42:05 Non, nous ne sommes pas fiers de Gérard Depardieu quand, regardant une jeune fille faisant du cheval à peine âgée de 12 ans, il la sexualise.
00:42:13 Non, nous ne sommes pas fiers.
00:42:15 Et ce que doit être la Légion d'honneur pour tous ceux qui la reçoivent, c'est la fierté.
00:42:19 La fierté parce que c'est une action accomplie au service de l'intérêt général.
00:42:23 Mais il y a un moment, il faut aussi parler clair et dire ce qu'une action pour les femmes suppose.
00:42:31 Il a fait de cette cause la grande affaire de son quinquennat et voilà comment il traite la question de Gérard Depardieu.
00:42:38 C'est la grande question de la violence faite aux femmes.
00:42:41 Mais c'est une violence qui s'est produite, y compris avec les images qui ont été diffusées.
00:42:45 Je ne doute pas que madame Valérie Trier-Wehler partage l'avis de François Hollande.
00:42:49 La façon élégante dont il se conduit avec les femmes.
00:42:52 Non mais ce qui est drôle c'est que sa rhétorique est exactement la même forme de rhétorique qu'il employait face à Nicolas Sarkozy lors du débat présidentiel.
00:43:00 La même forme.
00:43:01 C'est-à-dire qu'en fait, François Hollande reste et ne restera que comme éditorialiste.
00:43:06 Attendez, non mais surtout moi ce qui m'a le plus frappée dans l'interview de François Hollande,
00:43:09 c'est la manière dont il a critiqué la loi immigration en disant que c'était un scandale absolu,
00:43:12 que c'était affreux, qu'il reprenait les idées du RN.
00:43:15 Alors même que dans le livre, vous savez, "Un président ne doit pas dire ça" de David Lhomme,
00:43:19 il a eu des propos sur l'immigration, en privé bien sûr, parce qu'il ne le dira jamais publiquement,
00:43:23 des propos dignes d'Éric Zemmour ou de Marine Le Pen.
00:43:26 Il disait qu'il y a un problème avec l'islam, c'est vrai, nul n'en doute,
00:43:30 on ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle dans le contexte des attentats,
00:43:33 comment peut-on éviter la partition ? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire, la partition.
00:43:37 Et après quand on fait des choses sur l'immigration, il monte sur ses grands chevaux.
00:43:39 Il était pour la déchéance de nationalité.
00:43:41 Il était pour la déchéance de nationalité, il a lui-même passé vraiment l'incohérence totale.
00:43:44 Et par contre à l'époque Emmanuel Macron était contre et là il l'a fait voter.
00:43:47 Bon, on referme le chapitre politique.
00:43:51 Un mot peut-être sur Agnès Firmin-Lebaudeau, qu'on connaissait à peine,
00:43:55 qui est ministre de la Santé, qui aurait reçu, c'est formidable ce gouvernement,
00:44:00 20 000 euros de cadeaux, qui aurait reçu lorsqu'elle était pharmacienne, c'est ça ?
00:44:04 Et il y a une enquête qui visiblement la concerne, elle a reçu une montre Oméga,
00:44:08 une montre Longines, une montre Tagower, un Apple Watch 3,
00:44:11 3 iPhones, une enceinte de Vialet, 42 bouteilles de champagne,
00:44:14 10 magnums de champagne, 36 bouteilles de Panteau, une TV Samsung, etc.
00:44:19 Pardonnez-moi, ça me fait sucrer, mais ça va être très compliqué manifestement.
00:44:23 - La présomption d'innocence. - Oui, oui.
00:44:25 Ah non, mais là c'est officiel, elle l'a reçue, mais manifestement...
00:44:30 - Elle est suspectée d'avoir... - Elle est suspectée d'avoir...
00:44:32 - Alors vous avez raison, présomption d'innocence, c'est une enquête qui est d'accord,
00:44:35 vous avez parfaitement raison.
00:44:38 Bon, vous voulez qu'on dise un mot sur... ça vous laisse...
00:44:42 Monsieur Fallini disait "c'est dur d'être de gauche", je disais ça en rentable.
00:44:45 - Non, je disais "c'est dur d'être de gauche", surtout quand on n'est pas de droite,
00:44:48 c'est une phrase de Coluche, qui à mon avis est très vraie.
00:44:51 Parce que défendre les idéaux, les idéaux, pas seulement les idées,
00:44:54 et l'idéal de gauche, c'est difficile aujourd'hui,
00:44:57 on est face à un vent populiste qui souffle sur l'Europe,
00:45:01 qui vient des Etats-Unis, qui souffle sur beaucoup de pays d'Europe,
00:45:05 y compris le Danemark, la Spandine... - Et pourquoi, à votre avis ?
00:45:07 - Parce qu'on n'a pas su régler certains problèmes,
00:45:10 parce qu'on n'a pas su maîtriser le flux de... - Eh oui !
00:45:13 - Bien sûr ! - Cet idéal de gauche, vous n'avez pas le monopole du cœur.
00:45:16 - Mais, Monsieur Fallini, parce qu'évidemment... - Vous avez entendu, ça ?
00:45:19 - J'ai jamais dit qu'on avait... - Non, mais vous êtes un idéal de gauche au-dessus de tout le reste.
00:45:22 - Oui, ben j'ai un idéal, tu en as un, aussi.
00:45:25 - Un idéal humanisme, il est partagé par tout le monde. - On est d'accord.
00:45:28 - Il n'y a pas le lapanage de la gauche. - Non, mais je ne l'ai pas dit,
00:45:31 il y a des humanistes à droite, il y a des gens de droite qui sont très respectables.
00:45:34 - Ils sont terribles ? - Bien évidemment !
00:45:37 - Il y a encore des gens de droite qui sont respectables.
00:45:40 - Mais je ne sais pas, mesdames, votre phrase est magnifique.
00:45:43 - Là, c'est l'inconscient qui a parlé. - Il n'y a pas des gens de droite qui sont très respectables.
00:45:47 - Non, mais André ! André, reprenez-vous !
00:45:52 - Tu dis qu'il y a aussi des poissons volants.
00:45:55 - Non, pas du tout, il y a des gens de droite qui sont très respectables dans les idées qu'ils défendent.
00:45:59 Moi, je suis de formation gaulliste, j'ai été élevé dans le culte du général de Gaulle.
00:46:03 J'ai emmené mon fils au mois d'août à Colombet, les deux églises.
00:46:06 Ma référence, c'est le général de Gaulle, et je suis de gauche.
00:46:09 Et il y a des gens de droite que j'admire énormément, tout en...
00:46:12 Chabande Elmas, par exemple, qui était un gaulliste social.
00:46:15 - La Nouvelle Société, c'est... - La Nouvelle Société !
00:46:18 - Pardonnez-moi, c'est très novateur, la Nouvelle Société.
00:46:21 - Oui, Jacques Delors, Simon Norma, bien sûr. - Mais on peut se rejoindre sur tout ça.
00:46:24 - Mais évidemment ! - On est tous des gaullistes, en fait.
00:46:27 - Et tout en étant de gauche, Pascal Praud le sait... - Ah bon ? Sur la Nouvelle Société ?
00:46:30 - Sur la Nouvelle Société, oui. - La Nouvelle Société, c'était très progressiste.
00:46:33 - Excusez-moi. - Oui, il y avait... La Nouvelle Société, c'était...
00:46:36 Oui, c'était une façon... - Vous ne pouvez pas dire qu'il y a eu une somme d'erreurs
00:46:39 depuis 30 ans et dire que la Nouvelle Société, c'est un discours formidable.
00:46:42 - Mais si ! - Ah non, c'est difficile. - La formation professionnelle...
00:46:45 - Là, pardon, il y a une sorte d'incohérence.
00:46:48 - Ah, ça nous arrive parfois d'être contradictoires, incohérents.
00:46:51 - C'est la richesse. - Très rarement. Très rarement. Vraiment très rarement.
00:46:54 - Bon, vous voulez qu'on dise un mot sur Brigitte Bardot ?
00:46:57 - Un mot sur Brigitte Bardot ? - Elle a sorti la sulfateuse.
00:47:00 - Ah, Brigitte Bardot. Oui, mais vous voyez, ce qui est intéressant,
00:47:03 je l'ai dit hier soir, quand j'avais 10 ans, en 1975,
00:47:08 tous les gens qui avaient 80 ans me disaient "Quelle chance tu as de vivre
00:47:13 dans le pays dans lequel tu es à 10 ans." Moi, quand je suis né, il y avait la guerre.
00:47:18 Moi, je n'avais pas de salle de bain. Moi, je n'avais pas de cadeau.
00:47:21 Moi, j'avais... Ils étaient... Ils nous enviaient, les gens de 80 ans,
00:47:25 "L'avenir est devant vous. C'est formidable."
00:47:28 Aujourd'hui, les gens de 80 ans, quand ils voient leurs petits-enfants,
00:47:31 ils ont peur pour eux. Ils se disent "Quel horrible monde dans lequel tu es."
00:47:36 Donc, ce n'est pas une question d'âge. Ce n'est pas parce qu'on a 80 ans
00:47:39 qu'on préfère le temps d'avant. Et effectivement, ce qu'elle a dit,
00:47:42 j'ai peur qu'il y ait beaucoup de gens qui le pensent. Vous parliez tout à l'heure
00:47:45 de génération. Nous sommes en pleine décadence. Tous nos acquis sont perdus
00:47:48 au profit d'un quotidien minable, médiocre, dangereux, pour la réputation
00:47:51 de notre si beau pays. La France est foutue pour le moment,
00:47:54 avec une reprise en main par un gouvernement autoritaire, et avec...
00:47:57 Pardonnez-moi de le dire comme ça, avec des couilles. Elle peut renaître
00:48:00 de ses cendres. Il faut retrouver la personne compétente.
00:48:03 Avant, j'aurais dit que je ne voulais pas vivre dans une France islamisée.
00:48:05 Aujourd'hui, je dis que je ne veux pas mourir dans une France islamisée.
00:48:08 Elle cible, effectivement, l'islam en général, dit-elle, l'invasion islamiste,
00:48:13 qui sont épouvantablement dangereuses pour l'identité et la culture française.
00:48:17 Ça a déjà commencé. C'est abominable pour les animaux, pour les hommes,
00:48:20 tout c'est l'opposé de notre civilisation. Elle attaque fortement Macron,
00:48:24 président Macron. "Macron est nul", dit-elle, dans tout ce qui concerne la France,
00:48:27 son peuple et ses animaux. "Pire que le pape, quand j'ai été reçu à l'Élysée,
00:48:31 avant de me dire bonjour, il m'a serré la main et m'a lancé.
00:48:33 Vous allez m'engueuler, je lui ai dit tout ce que j'avais à dire.
00:48:35 Il n'a rien répondu." Peu importe quelles raisons ou tort,
00:48:38 c'est pas ce qui m'importe. En revanche, le sentiment que j'ai, André Vallini,
00:48:42 c'est qu'il y a beaucoup de gens de 80 ans qui pensent comme elle.
00:48:45 - Souvent, quand on est âgé, on est inquiet pour l'avenir, pour ses petits-enfants.
00:48:49 - Non, je vous disais le contraire. - Non, non, non.
00:48:51 Moi, j'ai toujours connu des personnes âgées ou très âgées très inquiètes
00:48:54 de voir que la société avait changé, de s'inquiéter pour leurs enfants
00:48:57 et leurs petits-enfants. Elle ne fait pas exception à la règle.
00:49:00 Autre le fait qu'elle soit très, très, très réactionnaire et très conservatrice
00:49:04 et très branchée années 60, années 70, elle en est restée un peu là.
00:49:09 Elle est inquiète comme toutes les personnes âgées.
00:49:12 - Mes parents sont encore vivants. Ils ont 93 ans et 92 ans.
00:49:16 J'ai un fils de 15 ans. Ils sont très inquiets pour leur petit-fils de 15 ans.
00:49:19 - Oui, mais ce n'était pas le cas. - Si, mes grands-parents étaient inquiets pour moi.
00:49:23 - Ce n'était pas le cas. Je sais que mes grands-parents me disaient exactement
00:49:26 la même chose que c'était les parents ou les grands-parents de Pascal.
00:49:28 - Qu'est-ce qu'ils vous disaient ? - Tu as de la chance.
00:49:31 Parce que nous, nous avons connu ceci et cela. Nous, nous avions une orange pour Noël.
00:49:35 Tous ces éléments-là. - J'ai été élevé dans ce qu'il y avait.
00:49:37 - Tous ces éléments-là. - Je vous assure. Mes grands-parents,
00:49:40 qui étaient de 1907 et 1908, qui étaient nés à Bretignolles-sur-Mer,
00:49:44 à une époque où entre Bretignolles-sur-Mer et Paris, la différence était importante.
00:49:49 - Je vais préciser un peu. Ils pensaient qu'on avait plus de chance de vivre dans le confort matériel.
00:49:55 Eux avaient une orange pour Noël. Je l'ai entendu aussi. Nous, on avait des jouets, des cadeaux, etc.
00:49:59 - Il faisait froid. - Il faisait froid.
00:50:01 - Mon père me racontait qu'en 1940, quand il se lève dans une mansarde à Nantes,
00:50:05 il y a 3 degrés l'hiver. Moi, j'ai entendu ça 50 fois chez moi.
00:50:10 - Mais ils s'inquiétaient en même temps pour l'avenir. Ils avaient peur pour l'avenir.
00:50:15 - Il y a des gens plus jeunes que Brigitte Bardot qui tiennent le même discours qu'elle.
00:50:19 Il y a des gens beaucoup plus jeunes que Brigitte Bardot qui tiennent le même discours qu'elle.
00:50:22 - Il y a des réactionnaires. Il y en a toutes les générations.
00:50:24 - Et c'est pas réactionnaire. Vous aimez la France d'aujourd'hui ?
00:50:27 - Il y a des choses qui me plaisent, plus ou moins. La violence verbale, la décivilisation,
00:50:32 l'agressivité. Quand je suis à Paris, je trouve ça vraiment difficile à vivre.
00:50:36 On est plus heureux en province. La vie est plus apaisée, encore que.
00:50:39 Mais plus apaisée quand même.
00:50:41 - Vous ne parlez pas de Nantes ?
00:50:43 - Je ne parle pas de Nantes. Je parle de ma petite ville.
00:50:47 - Je ne peux pas citer Nantes. - A part Nantes, on vit pas mal en France.
00:50:51 - On dit que je dis du mal tous les jours de Nantes. Donc ça suffit.
00:50:54 - C'est Noël. La magie de Noël. - La trêve.
00:50:57 - C'est la trêve de Noël. On dit du mal de personne.
00:51:00 - Les anciens présidents de la République, ça peut arriver.
00:51:04 - 9h50. Oh là là, il revient encore.
00:51:07 - Je ne sais pas du tout qui est ce Père Noël qui vient depuis tout à l'heure.
00:51:14 - Le maillot du Girondins de Bordeaux.
00:51:17 - C'est le maillot du... - Voilà.
00:51:20 - Là, c'est le maillot du Racing Club de Lens. - Ah, Lens.
00:51:24 - D'accord, ça vous va alors ? - C'est légaux, hein ?
00:51:28 - C'est le maillot du Stade Rennais. - Merci Père Noël.
00:51:31 - Il y a une vraie originalité parce que c'est le type qui t'offre des maillots.
00:51:34 - Oui. Les muscadets sont variés.
00:51:37 - C'est grâce à la Ligue Nationale de Football qu'on a tous ces maillots.
00:51:40 - Et c'est grâce aussi au Girondins de Bordeaux et à la Dresse.
00:51:43 - Vous auriez pu apporter un maillot de Nantes pour le coup. - Non, non, surtout pas.
00:51:46 - Ou d'Ausserre et le président Quitta.
00:51:49 - Je l'embrasse. - Bah oui, nous aussi on l'embrasse.
00:51:52 - Je reviens tout à l'heure. J'ai plein de matchs du Varieté à Nantes.
00:51:55 - Tout va bien, tout le monde m'entend, je parle avec tout le monde.
00:51:58 - Tout le monde va bien. Et vous ça va ?
00:52:01 - Monsieur Valigny, il adore Chaban et il adore le général de Gaulle.
00:52:05 - J'ai beaucoup d'admiration pour vous, monsieur Valigny. - Merci.
00:52:08 - Bon, à tout à l'heure. - Allez, la pause et on va recevoir notre ami Fabien...
00:52:12 - Otteniente. - Otteniente qui va nous dire les films de Noël qu'il faut voir.
00:52:16 - Puis on va essayer d'apporter un peu de légèreté dans cette dernière partie de l'émission.
00:52:21 - A tout de suite.
00:52:23 - Il est 10 heures et les chefs sont arrivés pour nous parler du réveillon.
00:52:34 - Bonjour. - Avec plaisir.
00:52:36 - Heureux de vous recevoir sur ce plateau. Vous allez nous dire ce que vous préparez pour Noël.
00:52:41 - Vous nous avez apporté quoi ? - On a du foie gras, on a de la truffe du Berry
00:52:46 - Et on a un peu la star des tables avec une poularde de Bresse.
00:52:49 - Sommeillé à la midi, nous rappellent les titres et ensuite on parle du repas de Noël.
00:52:54 - Agnès Firmin-Lebaudot dans la tourmente. La ministre de la Santé confirme être visée par une enquête.
00:53:03 Elle aurait reçu pour 20 000 euros de cadeaux de la part des laboratoires Urgo lorsqu'elle était pharmacienne.
00:53:09 Une information révélée par la presse.
00:53:11 Après des heures de paralysie hier, le trafic a repris sous la manche.
00:53:15 L'accord trouvé entre la direction de Rotine Tunnel et les syndicats, je cite,
00:53:19 "permet la reprise graduelle des trafics des navettes ferroviaires".
00:53:23 30 trains ont dû quand même être annulés hier et 6 liaisons Paris-Londres ont été rajoutées d'ici à dimanche pour combler.
00:53:30 Et puis coup d'envoi des vacances de Noël avec beaucoup de monde attendu sur les routes ce vendredi.
00:53:35 Bison fûté, voie rouge dans le sens des départs, orange dans le sens des retours.
00:53:40 Encore du rouge dans le sens des départs pour demain mais du vert dans le sens des retours cette fois.
00:53:44 Eugénie, je voulais vous remercier parce que c'est le dernier jour de l'école et je sais que vous avez un petit garçon à aller chercher.
00:53:50 Et c'est Noël. Quel âge a votre petit garçon ?
00:53:53 3 ans.
00:53:54 Et donc il attend Noël, j'imagine c'est un des premiers Noël dont il va se souvenir parce qu'il y a deux ans, je pense qu'on n'a peut-être pas de souvenirs.
00:54:01 Donc là il comprend l'affaire Noël, il comprend l'affaire du Père Noël.
00:54:05 Avec ce Père Noël qui est dans les studios.
00:54:08 C'est un merveilleux moment que vous allez vivre j'imagine en famille.
00:54:12 Vous avez deux enfants ?
00:54:13 Oui.
00:54:14 Bon et c'est un moment important de Noël donc je voulais vous remercier.
00:54:16 Merci beaucoup.
00:54:17 Merci surtout.
00:54:18 Un joyeux Noël.
00:54:19 Exactement et merci de votre présence, de votre intelligence, de votre courage, de votre civilité.
00:54:23 Un cadeau avant l'heure.
00:54:24 Non mais c'est vrai parce que vous êtes indispensable à cette émission.
00:54:27 Merci.
00:54:28 Donc vraiment merci.
00:54:29 Gauthier, vous, vous n'avez pas d'enfants.
00:54:32 Vous en êtes un un peu.
00:54:34 On en reste tous.
00:54:36 Mais on en est tous un.
00:54:37 Vous gardez votre esprit d'enfant aussi.
00:54:39 Oui plus que les autres même.
00:54:40 Bon vous restez évidemment avec nous.
00:54:42 Simplement Fabien Otteniente entre et là et puis on a également je crois Karl Marletti qui est avec nous, qui est un chef pâtissier.
00:54:52 Fabien, monsieur Otteniente, j'ai une énorme info mais j'ose même pas vous la donner.
00:54:57 Parce que je pense que vous êtes capable de m'engueuler.
00:55:00 Et elle vous concerne.
00:55:03 Ah bon ?
00:55:04 Oui.
00:55:05 Donc je vais le dire et vous me dites ne le dites pas.
00:55:08 Parait-il qu'il y aurait fusion entre deux films ?
00:55:12 Ah !
00:55:13 Faut le dire ou pas ?
00:55:15 Entre deux films ? Mais c'est... Il ne faut pas encore le dire.
00:55:19 Ah bah donc je ne le dis pas.
00:55:20 Vous êtes étonné que je sache ça.
00:55:23 Ah oui ?
00:55:24 Et il n'y a pas beaucoup de gens qui le savent.
00:55:25 Ah non ?
00:55:26 Donc on n'en parle pas.
00:55:27 Ah non non non.
00:55:28 Ah ! Donc on en parle.
00:55:30 En tout cas le prochain, ne parle pas de ça.
00:55:32 Le prochain c'est quoi ?
00:55:34 Le prochain c'est 4-0.
00:55:35 On a été green lighté.
00:55:37 4-0 qui est suite de 3-0 et après il y aura 5-0.
00:55:40 Didier Bourdon.
00:55:42 Consalut qui nous écoute peut-être.
00:55:44 Il triomphe en ce moment avec son film Chasse gardée.
00:55:47 Isabelle Nanty.
00:55:48 Et de nombreuses surprises cinématographiques.
00:55:51 Bon je vous ai invité d'abord parce qu'on vous aime bien.
00:55:53 Et puis ensuite parce que vous allez nous dire les films de Noël qu'il faut voir.
00:55:57 Bon on parle de cinéma et on va manger.
00:55:59 Mais non mais vous restez quand même là.
00:56:01 Mais si vous allez aller en régie prendre un micro comme le Père Noël.
00:56:05 Et puis vous serez debout.
00:56:07 Je vous ai goûté ça sera demain.
00:56:09 Voilà vous serez debout.
00:56:12 Est-ce que avant cela on peut peut-être d'ailleurs voir un sujet sur les cadeaux de Noël de Jean-Luc Thomas.
00:56:20 Sur ces cadeaux.
00:56:22 Qu'est-ce qui se passe ?
00:56:23 Le monsieur est déjà équipé d'un micro.
00:56:24 Il va se mettre à côté de moi.
00:56:26 Ah il peut se mettre à côté de vous ?
00:56:27 Ah bon bah alors.
00:56:28 Il arrive avec des bûches.
00:56:29 Ah bah alors tout va bien.
00:56:30 Vous feriez tout pour rester à la table.
00:56:32 Dès que je peux trouver un faux promis vous savez.
00:56:34 Vous savez que.
00:56:36 Là c'est bon.
00:56:39 Le guille est bon tuyau.
00:56:40 Dans quelques années le 24 décembre je serai devant la télé comme ça.
00:56:43 Au bord de la mer etc.
00:56:44 Et puis je vous regarderai.
00:56:46 Au bord de la mer ?
00:56:48 Oui de l'océan.
00:56:50 Ah oui tant qu'à faire.
00:56:52 Voyons un sujet sur les cadeaux de Noël de Jean-Luc Thomas.
00:56:59 Et puis parler évidemment du foie gras dans quelques instants.
00:57:02 Je ne vous ai même pas cité monsieur Le Boeuf.
00:57:05 Vous êtes artisan boucher.
00:57:07 Nous ne nous en brandons pas.
00:57:09 Monsieur Le Boeuf qui est artisan boucher effectivement.
00:57:11 Bon on n'insistera pas.
00:57:13 Mais voyons le sujet de Jean-Luc Thomas sur peut-être les pires cadeaux de Noël.
00:57:18 Et comme ça.
00:57:19 Messieurs comme chaque année votre cadeau de Noël tournera autour de la fringue.
00:57:23 Vous êtes pourtant 22% à ne pas vouloir de vêtements ou un accessoire de mode.
00:57:29 Je suis convaincu que ça correspond à un pourcentage qu'on a dû toujours connaître.
00:57:33 Je pense qu'il y a énormément de gens, nous en connaissons tous autour de nous,
00:57:36 qui ont des hobbies, qui ont d'autres passions que la mode et d'autres priorités.
00:57:41 Et qui donc préfèrent avoir des cadeaux qui correspondent à leurs envies et à leur mode de vie.
00:57:45 Mesdames, pour un tiers d'entre vous, le cadeau le pire du pire reste encore et toujours.
00:57:51 Un ustensile de cuisine ou de ménage.
00:57:54 Ça serait des produits ménagers.
00:57:57 Je ne sais pas, quelque chose d'inustentiel de cuisine, ce genre de truc.
00:58:01 Fabricants et vendeurs font pourtant des efforts depuis plusieurs années.
00:58:05 Esthétisme, simplicité et technologie séduisent de plus en plus de femmes.
00:58:10 Plus de 65%.
00:58:12 On va pouvoir travailler vraiment sur des produits qui vont être très esthétiques.
00:58:16 Sur lesquels on a des couleurs nouvelles aussi qui apparaissent.
00:58:19 Et donc qui vont jouer un rôle non seulement fonctionnel mais de décoration également.
00:58:25 En pleine période de fête, offrir un cadeau doit rester d'abord et avant tout un plaisir.
00:58:30 Que l'on soit une femme ou un homme.
00:58:33 Et puisque nous parlons de Noël, des pires cadeaux de Noël.
00:58:36 Le président Macron était hier en Jordanie pour réveillonner, comme ça se fait traditionnellement avec les troupes françaises.
00:58:43 Ça va Fabien ?
00:58:45 Il leur manque un café, ils sont parfaits de vous dire ça.
00:58:49 Le président Macron est parti en Jordanie.
00:58:54 Il y a toujours un repas de fête qui est organisé.
00:58:58 Le patron de l'Elysée, le chef de l'Elysée c'est M. Marx je crois.
00:59:02 Le chef de l'Elysée c'est Fabrice Dévigne, qui est un collègue qui est meilleur voyé de France aussi normalement.
00:59:08 En tout cas je crois que j'ai cru lire que ça avait été pensé par M. Marx.
00:59:15 Et puis ça a été l'occasion pour Emmanuel Macron quand même de dire un mot politique cette fois-ci.
00:59:20 Sur le cessez le feu qu'il réclame dans la région évidemment du Proche-Orient.
00:59:26 350 militaires sont ici sur cette base aérienne projetée au Levant.
00:59:31 Située à l'est de la Jordanie, non loin de la frontière avec la Syrie.
00:59:35 Cela fait 9 ans maintenant que la France agit dans cette région.
00:59:39 Dans le cadre de ce que l'on appelle l'opération Chamal.
00:59:42 Afin de lutter contre le terrorisme.
00:59:45 Des pilotes sont en train de se préparer pour monter à bord de 2 des 4 Rafales disponibles actuellement sur cette base.
00:59:52 Les 2 Rafales viennent juste de décoller sur la piste qui est située juste derrière moi.
00:59:57 Vous les entendez peut-être ils sont en train de passer juste au-dessus.
01:00:01 Aujourd'hui pour un exercice, vous les voyez juste ici.
01:00:05 Mais habituellement ils sont en soutien de la coalition internationale Inherent Resolve.
01:00:12 Ils mènent des opérations au sein de cette coalition dont ils font partie.
01:00:16 Coalition de 80 pays qui luttent contre Daesh en Syrie et en Irak.
01:00:20 Soit on fait de l'appui des troupes au sol.
01:00:22 On va décoller, on va sur une zone et on rentre en contact avec des forces au sol.
01:00:27 Qui sont souvent des forces spéciales.
01:00:29 Les autres missions, ça va être des missions de reconnaissance.
01:00:31 Où là on va aller prendre des photos d'objectifs bien précis.
01:00:34 Et la dernière des missions, ça va être la protection des emprises alliées.
01:00:38 Dans ce cas là, on va se mettre à la verticale d'une emprise alliée.
01:00:41 Pour la protéger des drones, des aéronefs qui voudraient nuire aux emprises des alliés.
01:00:47 Alors il y a beaucoup moins d'opérations qu'avant.
01:00:49 De l'aveu même de militaires avec lesquels nous avons pu échanger.
01:00:51 Tout simplement parce que Daesh a été considérablement affaibli ces dernières années.
01:00:55 Mais voilà, la France décide de maintenir cette base aérienne projetée dans la région.
01:00:59 Tout simplement pour éviter la résurgence du groupe.
01:01:02 Qui pourrait alors planifier de nouveaux attentats en Europe depuis la Syrie ou l'Irak.
01:01:07 La France porte une initiative de paix et de sécurité pour tous.
01:01:11 En trois piliers.
01:01:12 Sécuritaire, humanitaire et politique.
01:01:16 Qui guide notre action résolue et souligne l'importance cruciale de travailler immédiatement à un cesser le feu.
01:01:22 Qui seul permettra la réouverture d'un horizon politique indispensable.
01:01:26 Et chaque jour volé à la trêve et prélevé sur l'avenir de la région.
01:01:31 Chaque vie innocente volée est un don au fanatisme d'aujourd'hui et de demain.
01:01:36 Un mot de réaction peut-être sur l'intervention du président Macron avant d'évoquer une actualité plus légère ?
01:01:44 L'action israélienne c'est la trêve et pas le cesser le feu.
01:01:47 Autrement c'est donner victoire au Hamas.
01:01:50 Ils ne vont pas jusqu'au bout de la destruction de ce groupe terroriste.
01:01:54 Karl Marletti, chef pâtissier.
01:01:59 Évidemment c'est toujours un moment particulier, ce moment de Noël.
01:02:05 Est-ce que vous pouvez nous montrer ce que vous nous avez apporté ?
01:02:10 Et puis j'espère qu'on pourra déguster.
01:02:13 C'est prévu.
01:02:14 Parce que là je vois, il y en a une qui est toute jaune.
01:02:17 C'est quoi la première qui est toute jaune ?
01:02:19 Alors cette année j'ai décliné les bûches avec de la vanille.
01:02:23 Donc chaque bûche a une vanille bien spécifique.
01:02:25 Donc là la jaune vous avez la vanille de Tahiti.
01:02:29 Donc à base avec la mousse vanille Tahiti.
01:02:32 C'est Anne Hidalgo qui vous l'a rapporté ?
01:02:34 Non.
01:02:35 Elle est toujours voyageuse.
01:02:37 La vanille est chez moi.
01:02:38 Ok, vous en apportez un petit peu.
01:02:40 Elle était facile celle-ci.
01:02:42 Donc avec une compotée d'ananas rôtis, vignoria.
01:02:45 Sur la deuxième, la Madagascar.
01:02:48 Donc là la vanille qui vient d'origine Madagascar.
01:02:50 Donc avec une mouche chocolat noir, un chocolat qui vient de Madagascar
01:02:53 et une compotée de bananes.
01:02:55 Celle-ci c'est la vanille bleue qui est une vanille endémique de l'île de la Réunion.
01:02:59 Donc elle est 100% vanille avec des amandes caramélisées,
01:03:03 un biscuit aux amandes.
01:03:05 Et celle-ci c'est une vanille qui vient du Mexique.
01:03:08 Donc là à base de Goyave, de figues de Barbary, de mangue.
01:03:11 Et ça ce sont quatre bûches glacées ?
01:03:14 Alors non, ça c'est ce qu'on appelle les bûches pâtissières.
01:03:17 Parce qu'il y a toujours débat entre bûches glacées et bûches pâtissières dans les familles.
01:03:21 Fabien, je ne sais pas si vous...
01:03:23 - Les longs débats des après-midi de Noël ?
01:03:26 - Bien sûr !
01:03:28 Nous partageons nos rions parce que nous partageons avec Fabien.
01:03:32 Nous sommes noélophiles.
01:03:34 Et ce qu'on adore c'est à partir du 15 octobre, 1er novembre,
01:03:37 quand arrive la perspective de Noël.
01:03:39 Et le jour le plus horrible pour nous c'est le 25 décembre à 17h.
01:03:43 Vous savez quand la fête est finie.
01:03:45 Le bourdon qu'on avait quand on était gosses.
01:03:47 - Les cadeaux déballés.
01:03:49 - Quand il faut accompagner les parents à la gare avec les néons.
01:03:52 - Quand la fête est finie.
01:03:54 Là sonne le tocsin du bourdon.
01:03:58 Et c'est un peu comme un dimanche soir mais XXL.
01:04:01 - Oui, c'est comme le dimanche soir aussi.
01:04:03 - XXL.
01:04:04 Et voilà.
01:04:05 Donc on s'appelle parfois à 17h en disant "Voilà, on y est".
01:04:09 - C'est fini.
01:04:11 Mais le retour à la gare.
01:04:14 - Le retour à la gare.
01:04:16 Terrifiant.
01:04:17 - Tu vois à 17h, 18h, tu vois les ombres.
01:04:20 - La nuit commence à pointer.
01:04:23 Et moi je sais que depuis l'enfance ça me soulève.
01:04:27 Et je ne m'en suis jamais remis.
01:04:29 - Ce que je vois d'ailleurs.
01:04:31 (rires)
01:04:34 - Et je lui dis de faire un film qui s'appellerait,
01:04:36 pour être hautement symbolique, "24 décembre".
01:04:39 Il pourrait faire une suite parce qu'il aime bien les suites.
01:04:41 Ça s'appellerait "31 décembre".
01:04:43 Parce que c'est pas la même chose le 24 décembre.
01:04:45 - Non, c'est différent.
01:04:46 - Je peux pas le voir.
01:04:48 C'est vrai.
01:04:49 - Mais bien sûr.
01:04:50 Et puis c'est vrai qu'on va tous regarder des photos de Noël parfois.
01:04:54 C'est des cimetières.
01:04:56 C'est-à-dire parfois on est le seul vivant.
01:04:58 Mais non, mais...
01:04:59 - Non mais c'est vrai.
01:05:00 - Mais monsieur Leboeuf, on regarde des photos de Noël,
01:05:02 tout le monde est mort.
01:05:04 (rires)
01:05:06 Pardonnez-moi de me dire comme ça.
01:05:08 Mais tout le monde est mort.
01:05:10 Les grands-parents, quand j'avais 10 ans,
01:05:12 mes parrains, ma reine, grands-parents,
01:05:15 tout le monde est mort.
01:05:16 Et les prochains, c'est nous.
01:05:18 (rires)
01:05:24 C'est ça qui est terrible.
01:05:26 - Et puis toutes ces phrases,
01:05:27 quand on déballe les cadeaux.
01:05:30 "Tiens, on avait pas."
01:05:32 (rires)
01:05:36 - Ça te plaît ?
01:05:38 Je l'ai choisi pour toi.
01:05:39 Tu peux le changer.
01:05:41 Tu peux le changer.
01:05:43 - Vous connaissez cette mère
01:05:45 qui offre une cravate à poids,
01:05:48 une cravate rayure à son fils.
01:05:50 Et donc le fils met la cravate rayure.
01:05:53 La mère dit "je savais bien que t'aimais pas les poids."
01:05:55 (rires)
01:05:57 Bon, soyons...
01:05:58 Donc bûche pâtissière ou bûche glacée ?
01:06:00 - Bûche pâtissière.
01:06:01 - Qu'est-ce que vous...
01:06:02 - Ah, le revoilà.
01:06:04 - Qu'est-ce que vous conseillez ?
01:06:06 - C'est différent, bûche glacée.
01:06:09 Moi, je fais pas du tout de glace.
01:06:11 Je suis un glacier, je peux pas avoir des bûches glacées.
01:06:14 Et bûche pâtissière, on fait ce qu'on appelle
01:06:17 bûche pâtissière où je fais quelques bûches
01:06:19 sur commande traditionnelles.
01:06:21 Vraiment avec la crème au beurre, crème au beurre café.
01:06:23 - Et vous êtes Karl Marletti, vous êtes où dans Paris ?
01:06:26 - À Paris, dans le 5e arrondissement.
01:06:27 - Dans le 5e arrondissement.
01:06:28 Et alors on fait un petit peu de club, forcément.
01:06:30 - Voilà, bah faut...
01:06:32 - Ça a l'air bon, hein ?
01:06:33 - Je vous accueille avec plaisir.
01:06:34 - Et ça s'appelle comment la pâtisserie Marletti ?
01:06:36 - La pâtisserie Karl Marletti.
01:06:37 On peut peut-être donner l'adresse, tant qu'à faire.
01:06:39 - 51 rue Sencier, Paris 5e.
01:06:40 - Voilà, 51 rue Sencier.
01:06:42 Donc voilà, je le dis, on fait un pas de rue,
01:06:43 mais c'est normal si vous souhaitez, si vous êtes à...
01:06:45 - Pascal, je vous offre un petit maillot à notre ami,
01:06:47 il est girondin de Bordeaux.
01:06:48 - Ah, c'est très gentil.
01:06:49 - Voilà, c'est un grand club.
01:06:50 - C'est un grand club.
01:06:51 - Voilà.
01:06:52 - Bah non, mais attendez, mais si, mais...
01:06:54 À mon ami, à mon ami, à mon ami Pascal Oteniente...
01:06:57 Fabien Oteniente.
01:06:58 - Écoutez Thérèse !
01:07:00 - Bien.
01:07:01 - Écoutez Thérèse !
01:07:03 - C'est un...
01:07:06 - Le 14 mai, centenaire du stade Jacques Chabandelmas,
01:07:09 à Bordeaux.
01:07:10 - Donc, monsieur Le Boeuf, évidemment, vous aurez le droit.
01:07:13 Mais d'abord, ce maillot...
01:07:14 - C'est le stade rêvé, hein.
01:07:15 - Non, mais il est sublime, ce maillot.
01:07:17 - Non, mais attendez, c'est le maillot avec lequel
01:07:19 les anciens girondins vont jouer contre le variété
01:07:22 le 14 mai, le cent ans du stade Jacques Chabandelmas,
01:07:26 coup d'envoi donné par son fils et son petit-fils.
01:07:29 - Le centon.
01:07:30 - Vous avez dit le centan.
01:07:32 - Le centenaire, pardon.
01:07:34 - Oui, le centon et le cent ans.
01:07:36 - Non mais arrêtez de vous foutre de moi.
01:07:38 Je vous apporte des maillots, je viendrai évidemment
01:07:41 faire des cadeaux à votre équipe.
01:07:43 - Bon, monsieur...
01:07:44 - A tout à l'heure, je reviens tout à l'heure.
01:07:46 - Parfois je donne le prix, je sais que les gens n'aiment pas trop,
01:07:49 mais c'est vrai que c'est pas donné, peut-être une...
01:07:51 Ça c'est une bûche pour combien de personnes ?
01:07:53 - Là c'est une taille unique, c'est une bûche pour 6-8 personnes.
01:07:55 - 6 ? Ah bah c'est des petits gabarits, hein, parce que là,
01:07:58 cette bûche-là, c'est fin de repas.
01:08:00 - Voilà, une fois qu'on a monté le foie gras, le sauvon, il n'a plus là.
01:08:03 - C'est une bûche pour la bûche, hein.
01:08:05 - La bûche est très concurrencée, d'autant plus, chaque année,
01:08:09 par le panettone italien.
01:08:11 Et je lisais ça dans le Figaro encore hier,
01:08:13 le panettone, c'est vraiment la mode,
01:08:16 et la bûche est concurrencée par le panettone.
01:08:18 - C'est bon, c'est bon.
01:08:19 - Ah, mais moi aussi, donc.
01:08:21 - Vous, monsieur Valény, vous êtes combien le soir de Noël,
01:08:23 autour de la table ?
01:08:25 - On est 5, 8, une douzaine.
01:08:28 - Vous avez dit que vos parents sont toujours de ce monde,
01:08:30 mais ils sont à la table de Noël ?
01:08:32 - Mon père a du mal à être à la table, mais on le fait manger près de nous.
01:08:36 - Mais ils sont en...
01:08:37 - Oui, ils ont toutes leurs têtes, ils suivent,
01:08:39 ils regardent l'heure des pros, le matin.
01:08:41 - C'est vrai, ils sont en train de nous regarder, là, peut-être ?
01:08:42 - Oui, oui, mon père est en train de nous regarder, là, c'est sûr.
01:08:43 - Et il s'appelle comment, votre père ?
01:08:44 - René Valény.
01:08:45 - Eh ben, on salue René Valény.
01:08:48 On garde votre fils au chaud.
01:08:50 - C'est lui qui m'a élevé dans le culte du général de Gaulle.
01:08:52 - Ben, écoutez, on le salue.
01:08:54 Vous, vous serez en Guadeloupe, Georges, le 24 au soir ?
01:08:57 - Pas le lendemain de Noël.
01:08:58 - D'accord. Donc le 26 ?
01:09:01 - En fait, le 28.
01:09:03 - Oui, non.
01:09:04 - Le jour de la fin, oui.
01:09:05 - Georges, il sait pas...
01:09:06 - Le jumeau par la veille.
01:09:08 - Non, mais c'est...
01:09:09 - Le jumeau par la veille, mais...
01:09:10 - Il a mis son costume du 14 juillet,
01:09:11 il pense qu'il va aller regarder le parti de l'émission.
01:09:14 Après l'émission, il fait moins deux,
01:09:16 il a mis son... pour déjà sentir...
01:09:19 - Là, je suis un peu trompé, mais ça sent la truffe,
01:09:21 mais alors, à plein air.
01:09:22 Alors, M. Le Bel, racontez-nous, ça,
01:09:25 qu'est-ce que vous nous avez apporté ?
01:09:27 - On a ramené différentes choses,
01:09:29 mais aussi bien pour l'entrée que pour accommoder les plats
01:09:32 ou pour le plat principal.
01:09:34 Mais comme je suis un petit peu chauvin,
01:09:36 mais comme je pense que je suis pas le seul ici, c'est top.
01:09:38 J'ai ramené de la truffe, mais de la truffe du Berry,
01:09:40 parce que je suis originaire du Berry.
01:09:42 Donc c'est une truffe qui est très peu connue,
01:09:43 une truffe noire du Berry,
01:09:45 là, qui est en extra frais, donc qui est top,
01:09:48 pour accommoder, par exemple, des purées,
01:09:50 des choses comme ça, éventuellement,
01:09:53 faire un demi-deuil sur des belles volailles,
01:09:55 notamment des belles volailles de Bresse, comme j'ai dit.
01:09:57 - Vous avez dit un demi-deuil ? - Ouais.
01:09:58 - C'est quoi ? Pardonnez-moi, je...
01:10:00 - Oui, alors, c'est déjà un peu technique,
01:10:01 mais en fait, l'idée, c'est de soulever la peau de la volaille
01:10:05 et glisser des lamelles de truffe en dessous.
01:10:07 Alors, c'est un petit jeu de patience,
01:10:09 mais le résultat vaut la peine.
01:10:11 Et puis bon, le Réveillon de Noël, on se fait plaisir.
01:10:13 Ah... Bon, mais ça, c'est top.
01:10:15 Et puis la volaille de Bresse en elle-même,
01:10:17 alors, on a plein de volailles en France,
01:10:19 mais pour moi, l'une des plus belles, c'est la volaille de Bresse,
01:10:21 qui est la seule à avoir un AOP et un AOC, pour le coup,
01:10:24 et qu'on maillotait, on maillotait à la main,
01:10:26 ce qui permet au gras d'être uniforme sur la volaille
01:10:30 et d'avoir des blancs qui ne sont pas secs.
01:10:33 Parce qu'en fait, le problème du blanc,
01:10:34 c'est que c'est souvent un peu sec.
01:10:35 Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de gras dessus.
01:10:37 Parce que le gras, c'est la vie.
01:10:38 L'avantage d'en mailloter ça,
01:10:39 sachant que c'est fait à la main, hein,
01:10:41 c'est un boulot de dingue.
01:10:43 On le fait tout de suite après abattage,
01:10:45 quand la volaille est encore chaude,
01:10:46 comme ça, ce gras, il se met sur les blancs,
01:10:48 et en fait, quand vous faites rôtir votre volaille,
01:10:50 votre volaille, elle n'est pas sèche.
01:10:51 - Bon.
01:10:52 Quelle est la différence entre le chapon, le poulet, la poularde, tout ça ?
01:10:57 Moi, j'ai toujours l'impression que c'est un...
01:10:59 - Ah non, non, le chapon, c'est exceptionnel.
01:11:01 C'est d'une tendresse...
01:11:02 Il a été émasculé, le chapon.
01:11:03 C'est un poulet à qui on a...
01:11:05 - En plateau, pour qu'il puisse se le remettre.
01:11:06 - On a émasculé, donc...
01:11:07 - C'est très dingue, hein.
01:11:08 - À qui on a, comme disait Brigitte Bardot.
01:11:10 - Oui, exactement.
01:11:11 - Non, mais effectivement, le chapon, c'est le mâle castré.
01:11:15 Exactement.
01:11:16 Et en fait, on le castre pour faire du gras.
01:11:18 Encore une fois, parce que le gras, c'est à l'avantage...
01:11:20 - Mais c'est ce que vous...
01:11:22 C'est bien meilleur, vous trouvez.
01:11:23 - Ah oui, oui.
01:11:24 - C'est très cher, le chapon.
01:11:25 - C'est un petit peu plus cher, parce qu'il y a effectivement cette opération.
01:11:27 - Ça, par exemple, vous nous avez apporté une poularde.
01:11:30 Ça, c'est une poularde pour combien de personnes ?
01:11:32 - Ça, c'est une poularde, on mange à huit.
01:11:33 - Oui, mais à chaque fois que vous dites huit, c'est comme la bûche.
01:11:37 D'ailleurs, je n'ai pas demandé le prix de la bûche tout à l'heure.
01:11:40 - Alors, ça va être 68 euros à 74 euros.
01:11:43 - Ah oui, mais attendez, là, vous bastonnez.
01:11:45 - Mais non, mais...
01:11:47 - 68 euros...
01:11:48 - C'est que des produits de qualité.
01:11:49 - Oui, j'espère qu'à ce prix-là, c'est bon.
01:11:51 - Et derrière, il y a du travail.
01:11:52 - Non, mais c'est vrai qu'il y a toujours un moment de luxe au moment de Noël,
01:11:57 évidemment qu'on met en avant.
01:11:59 Mais c'est vrai qu'il y a un célèbre...
01:12:03 Comment dire ?
01:12:06 - Pâtissier ?
01:12:07 - Pâtissier réfrigéré.
01:12:09 - Cédric Grollet ?
01:12:10 - Comment ?
01:12:11 - Cédric Grollet ?
01:12:12 - Non, il y a un pâtissier qui fait du congelé parfois
01:12:14 où vous achetez des choses à 5 euros ou 4 euros.
01:12:17 Vous voyez auquel je pense.
01:12:20 Et c'est vrai que pour les autres qui font leurs courses,
01:12:23 68 euros, c'est un prix.
01:12:24 Et la poularde ?
01:12:26 - Poularde, c'est pareil.
01:12:27 Une poularde comme ça, c'est dans les 80 euros.
01:12:30 - Donc là, on est quand même sur des repas de gens fortunés.
01:12:36 - Je vais perdre la figure.
01:12:41 - On a une cheminée, je tiens à le dire.
01:12:43 Assez new.
01:12:44 On a entendu Marine le bruit ou pas à l'antenne ?
01:12:47 Donc il y a une cheminée.
01:12:49 Et notre père Noël à nous est un vrai père Noël.
01:12:52 Il passe par la cheminée.
01:12:54 Il y a des ascenseurs dans les grandes maisons comme les nôtres,
01:12:57 mais il y a aussi une cheminée.
01:12:59 Donc il est venu par traîneau.
01:13:01 - Il a un peu la peau rouge.
01:13:03 - J'ai l'impression qu'on ne le voit plus.
01:13:05 Donc il s'est peut-être blessé.
01:13:08 - Ça vient de Bresse ?
01:13:10 - Oui, de Bresse.
01:13:11 C'est en Bourgogne, territoire vraiment de la Bresse.
01:13:13 C'est une très belle volaille.
01:13:15 D'ailleurs, c'est aussi l'emblème de la France
01:13:17 parce que le plumage est blanc, la crête est rouge
01:13:19 et les pattes des volailles de Bresse sont bleues.
01:13:22 - Le bleu, le blanc et le rouge.
01:13:24 - Nous avec Claude Lelouch,
01:13:27 on s'est retrouvés à 5h du matin à élire.
01:13:31 Lui, il avait Mister Chapon.
01:13:33 Moi, j'avais Mister Poulard.
01:13:35 - Ah, peut-être pour le concours des Glorieuses.
01:13:37 - Oui, chez les Glorieuses.
01:13:39 On s'est levés, on ne voyait que des culs de Poulard,
01:13:41 lui, que des culs de Chapon.
01:13:43 Et il fallait élire le plus beau Chapon
01:13:45 ou la plus belle Poulard.
01:13:47 - Je reviens à ce que vous disiez, Pascal.
01:13:49 Il faut aussi faire attention à ce que l'on dit et ce que l'on fait.
01:13:53 Parce qu'en France, on ne met plus de valeur sur le travail.
01:13:56 Cette valeur, elle passe aussi par un aspect pécunier.
01:14:00 C'est-à-dire que là, ces bûches,
01:14:02 j'imagine que vous faites tout à la main ?
01:14:04 - Oui, bien sûr.
01:14:06 - Il faut valoriser ce travail.
01:14:08 Les pâtissiers, on en manque,
01:14:10 on cherche des bons professionnels partout.
01:14:12 Dans mon métier, c'est pareil, des apprentis, on en cherche.
01:14:15 Il faut les rémunérer, il faut bien les payer.
01:14:17 Du temps de travail, de la labeur,
01:14:19 je pense que ça se justifie.
01:14:21 Après, on a de la volaille de Brest,
01:14:23 on a aussi éventuellement moins cher,
01:14:25 on peut avoir des Poulard de la Belle Rouge,
01:14:27 qui sont très belles, qui sont un peu moins chers également.
01:14:29 Et je pense que ça passe aussi par ça.
01:14:31 - On boit quoi, a priori, avec une Poulard ?
01:14:33 On boit ce qu'on veut, j'ai envie de dire.
01:14:35 - On boit ce qu'on veut, mais...
01:14:37 - Du rouge, pas de blanc.
01:14:39 - Si, blanc, ça pourrait aller,
01:14:41 mais on serait plutôt sur un rouge léger.
01:14:43 - Un rouge léger ?
01:14:45 - Un rouge léger, ça serait déjà un peu tac.
01:14:47 - Un peu tac.
01:14:49 - Et on accompagne cela de quoi ?
01:14:51 De petites pommes de terre noisettes ?
01:14:53 - Non, il faut quelque chose de léger.
01:14:55 Souvent, les volailles, je les recommande farcies,
01:14:57 parce que ça permet de nourrir votre volaille.
01:14:59 J'ai la recette de ma mère que je fais depuis des années,
01:15:01 qui est à base d'un gratin de foie de volaille,
01:15:03 foie de volaille qui sont rissolées, flambées à l'armagnac.
01:15:05 Donc on a déjà quelque chose d'un peu sympa.
01:15:07 - Pourquoi, Gauthier, vous...
01:15:09 - J'ai faim, je vois le foie gras depuis tout à l'heure.
01:15:11 - Vous vous êtes levé à quelle heure, Gauthier ?
01:15:13 - Moi, tous les matins, je me lève à 3h30.
01:15:15 - Donc effectivement, 3h30 pour faire la matinale.
01:15:17 - Oui.
01:15:19 - Salut d'ailleurs toutes les équipes de la matinale de CNews.
01:15:21 Romain, il arrive à quelle heure ?
01:15:23 - Romain, je crois qu'il arrive à 1h30.
01:15:25 Non, il se lève à 1h30 et il doit arriver vers 2h30.
01:15:27 - Et Chana Lusso ?
01:15:29 - Pareil.
01:15:31 - Donc toute l'équipe est là, la conférence de rédaction
01:15:33 est à 2h du matin, 2h15 du matin.
01:15:35 - Moi, j'arrive après.
01:15:37 - C'est des horaires de pâtissier, de pâtissier...
01:15:39 - Pâtissier, vous vous levez à quelle heure aujourd'hui ?
01:15:41 - Moi, en moyenne, à 3h30, 4h.
01:15:43 - Ça, c'est quand même...
01:15:45 C'est la France qui se lève tôt que nous avons autour de soi.
01:15:47 Ce n'est pas des réalisateurs de cinéma.
01:15:49 Ça, ça se lève tard.
01:15:51 - Les comédiens ?
01:15:53 - Ça se lève tard, les gens de cinéma.
01:15:55 Bon, qu'est-ce qu'on boit d'ailleurs avec une bûche ou avec...
01:15:57 - En général, on conseille du champagne.
01:15:59 - Fabien, autour de la table, vous êtes avec nous
01:16:01 parce que je vous ai demandé de réfléchir
01:16:03 aux films de Noël.
01:16:05 Quels sont les trois films,
01:16:07 vous, le réalisateur,
01:16:09 que vous pouvez conseiller ?
01:16:11 Parce qu'il y en a tellement de films de Noël aujourd'hui.
01:16:13 - Comme vous le disiez tout à l'heure,
01:16:15 la période la plus favorable, c'est avant.
01:16:17 C'est "L'espoir".
01:16:19 Donc, il y a trois films, moi, que j'adore regarder,
01:16:21 qui me mettent dans l'ambiance de Noël,
01:16:23 que j'adore.
01:16:25 Il y a "Love Actuality".
01:16:27 - Oui, c'est le film.
01:16:29 - Le film un peu doudou.
01:16:31 Doudou contre la terreur,
01:16:33 parce qu'il raconte aussi un peu
01:16:35 des choses politiques.
01:16:37 Il n'a pas vieilli, ce film.
01:16:39 - "2003", Richard Curtis.
01:16:41 - Oui.
01:16:43 - Film extraordinaire.
01:16:45 Avec Lem Nesson, avec Hugh Grant,
01:16:47 qui joue le premier ministre.
01:16:49 - Hugh Grant, qui est formidable.
01:16:51 Les gens sont beaux.
01:16:53 Les sapins de Noël sont plus beaux que dans les grands magasins.
01:16:55 - C'est vrai.
01:16:57 - Tout est beau.
01:16:59 - On peut dire "Joyeux Noël",
01:17:01 ce qui devient hautement subversif aujourd'hui.
01:17:03 - On peut dire "Joyeux Noël"
01:17:05 comme un film qui s'appelle
01:17:07 "La vie est belle" de Frank Capra.
01:17:09 - Oui, remarquable.
01:17:11 - Ou un type...
01:17:13 - De Frank Capra ?
01:17:15 - Oui, de Frank Capra.
01:17:17 Avec James Stewart.
01:17:19 - Film de 37, je crois.
01:17:21 - Et ce type qui croit
01:17:23 qu'il ne sert plus à rien.
01:17:25 Au bout d'une heure et demie de film,
01:17:27 on lui envoie un ange qui ne ressemble pas du tout à un ange,
01:17:29 qui a une gabardine, un peu comme Columbo,
01:17:31 et qui lui dit "tu es très utile".
01:17:33 C'est un film avec des très bons sentiments,
01:17:35 qu'on revendique.
01:17:37 C'est un film où on pleure.
01:17:39 - Il n'y a jamais eu de remake de "La vie est belle",
01:17:41 de ce film de Capra.
01:17:43 - Il est merveilleux.
01:17:45 - Je suis d'accord avec vous.
01:17:47 - Et le troisième film, c'est un film français
01:17:49 qui s'appelle "La bûche".
01:17:51 - Ah oui.
01:17:53 - L'histoire de ces trois filles.
01:17:55 - Très réussie, la bûche.
01:17:57 - Louba.
01:17:59 - De Daniel Thompson.
01:18:01 - Il est très bien.
01:18:03 - Il est très bien.
01:18:05 - C'est un bon film français.
01:18:07 - Oui.
01:18:09 Il y a une série de scènes extraordinaire.
01:18:11 Chaque personnage raconte
01:18:13 un Noël de son enfance.
01:18:15 - Voilà.
01:18:17 - Il y a Claude Riche qui fait un numéro.
01:18:19 Il était né dans le film.
01:18:21 C'est un personnage je crois qui est russe.
01:18:23 Chacun raconte son Noël.
01:18:25 C'est d'une émotion.
01:18:27 Elle a raconté ça, Daniel Thompson.
01:18:29 Elle a fait ça d'une prise.
01:18:31 Il y a François Chabian.
01:18:33 - C'est un film très délicat.
01:18:35 - Je suis d'accord avec vous.
01:18:37 - Et voilà.
01:18:39 - "Vendredi, vendre où".
01:18:41 - Comment ça va?
01:18:43 - On a vu quelqu'un qui ressemblait.
01:18:45 - C'est impossible.
01:18:47 - Jingle.
01:18:49 Jingle.
01:18:51 Jingle.
01:18:53 - J'appelle le chevalier blanc.
01:18:55 J'en ai déjà eu mon.
01:18:57 - Est-ce que les gens sont contents
01:18:59 dans la rue quand ils vous croisent?
01:19:01 Qu'est-ce qu'ils vous disent?
01:19:03 - Ils me disent tous les jours,
01:19:05 souvent, "Vous êtes où vendredi?"
01:19:07 C'est le premier truc.
01:19:09 J'en profite pour dire que je me suis éclaté.
01:19:11 Ça fait bientôt un an
01:19:13 puisque j'avais débuté cette sombre plaisanterie
01:19:15 au Qatar.
01:19:17 C'était éclaté.
01:19:19 Chercher dans la semaine un endroit
01:19:21 qui sort de l'ordinaire, c'est un plaisir
01:19:23 parce que vous vous remettez en cause.
01:19:25 Je me laisse liberté sur CNews
01:19:27 ce qui est incroyable.
01:19:29 Je peux aller où je veux, quand je veux,
01:19:31 comme je veux. Personne ne me dit rien.
01:19:33 - Je voudrais que vous alliez à l'Elysée
01:19:35 une fois avec le président Macron.
01:19:37 - Je m'en occupe.
01:19:39 - On attend.
01:19:41 - Je m'en occupe. Chaque chose en son temps.
01:19:43 Il s'est passé des choses un peu importantes
01:19:45 ces derniers temps. Il est au courant.
01:19:47 Il sait très bien que j'ai envie d'aller dans son bureau
01:19:49 comme j'ai aussi l'intention d'aller dans le bureau
01:19:51 de la première dame de France, Brigitte Macron.
01:19:53 Et j'en profite d'ailleurs pour annoncer
01:19:55 deux matchs pour les Pièges Jaunes avec le Variété Club de France.
01:19:57 Le 27 mars à Orléans.
01:19:59 Et surtout le 24 avril
01:20:01 à plaisir dans les Yvelines.
01:20:03 Et pour terminer, quelque chose qui va vous faire plaisir.
01:20:05 - Votre chronique c'est ça aujourd'hui.
01:20:07 - Oui, ma chronique c'est ça aujourd'hui.
01:20:09 Je vais annoncer le cadrier
01:20:11 du Variété Club de France
01:20:13 le 5 mai. Ecoutez-moi le 5 mai.
01:20:15 Monsieur Valigny, écoutez le 5 mai.
01:20:17 On va jouer à Poissy contre l'équipe de France
01:20:19 des prêtres. C'est la première fois
01:20:21 qu'il y a une équipe de France
01:20:23 composée pour ce match de prêtres
01:20:25 de toute la France et des territoires
01:20:27 et territoires d'Outre-mer et départements d'Outre-mer.
01:20:29 Et vous savez qui va jouer avec nous ?
01:20:31 Qui va débuter le match avec nous ?
01:20:33 Un imam, un évêque
01:20:35 et un rabbin.
01:20:37 Ils vont jouer avec nous sous les couleurs du variété
01:20:39 ce jour-là. C'est le 5 mai.
01:20:41 Et c'est pour ça que je voulais absolument en parler parce que c'est important
01:20:43 que ces trois personnes...
01:20:45 - Il y a une équipe de France des prêtres ?
01:20:47 - L'équipe de France des prêtres est composée par Emmanuel Gaubiard
01:20:49 que vous connaissez, qui est l'évêque
01:20:51 de Dignes, qui est un de mes grands amis
01:20:53 et qui est très proche du pape
01:20:55 et qui est chargé d'ailleurs par le pape
01:20:57 de s'occuper de la religion
01:20:59 pour les Jeux Olympiques. Il va rester...
01:21:01 - D'ailleurs, d'ailleurs, on est évêques
01:21:03 on est plutôt chargés de s'occuper de religion.
01:21:05 - Non, non, non, mais il a été chargé par le pape.
01:21:07 Par le pape, François. Il est en mission
01:21:09 pendant les quatre semaines. - Et vous pourriez être à Saint-Pierre-de-Rome
01:21:11 également un vendredi. - Un des plus beaux souvenirs
01:21:13 de cette année, puisque j'ai fait partie...
01:21:15 - Mais vous êtes au variété.
01:21:17 - Voilà. On a été au Vatican
01:21:19 et
01:21:21 M. Gaubiard, Mgr Gaubiard
01:21:23 - Emmanuel Gaubiard. - Emmanuel Gaubiard
01:21:25 a présenté le pape au variété
01:21:27 et je me rappelle de cette image
01:21:29 qui m'a marqué dans
01:21:31 le père de Mbappé, Wilfried Mbappé
01:21:33 a offert une bouteille de whisky de l'âge du pape
01:21:35 il y avait
01:21:37 Christian Carambeu qui a offert le maillot du variété
01:21:39 il y avait Carl Olive
01:21:41 - Jean-Michel Larket qui a offert un beret basque
01:21:43 - Jean-Michel Larket qui avait offert un beret basque au pape
01:21:45 et c'était un moment d'émotion
01:21:47 - Mais vous êtes au variété mais vous jouez pas vraiment
01:21:49 au football Fabien ? - Non, il est conseiller
01:21:51 il est conseiller artistique
01:21:53 il est notre conseiller artistique
01:21:55 - Je suis un homme de l'homme moi. - Et puis surtout
01:21:57 pour terminer, alors là vous avez le candrier du variété
01:21:59 c'est bon, et on termine bien sûr
01:22:01 et je dis tout ça parce que c'est grâce
01:22:03 à Arnaud Rouget et Vincent Labrune
01:22:05 qui sont les patrons de la Ligue nationale
01:22:07 de football que j'ai eu tous ces maillots
01:22:09 Thomas Jacquemillet, le directeur général
01:22:11 des Girondins, Alain Giresse qui m'a offert son maillot
01:22:13 et je voudrais pour terminer Pascal
01:22:15 petite faveur, que Marine Lanson
01:22:17 vienne chercher son maillot des Girondins de Bordeaux
01:22:19 que je lui ai promis
01:22:21 - Vous voulez qu'elle sorte de la réception ?
01:22:23 - Oui, elle m'a dit 30 secondes
01:22:25 - Marine, on vous attend
01:22:27 - Nous on n'est pas là la semaine prochaine
01:22:29 c'est Eliott Deval qui sera là
01:22:31 - Oui, on va se reposer un peu non ?
01:22:33 - Marine ne sera pas là non plus
01:22:35 - Je voulais faire un petit cadeau à Marine
01:22:37 - Vous le savez, cette émission a commencé en 2016
01:22:39 on faisait le matin
01:22:41 50 000, 60 000
01:22:43 quand on entrait dans le bureau de Serge Neidjar
01:22:45 le lendemain avec les audiences
01:22:47 quand on avait fait 100 000
01:22:49 ça arrivait une fois de temps en temps
01:22:51 on faisait 10 fois le tour du pâté de maison
01:22:53 tous les matins on est en tête
01:22:55 tous les matins, désormais, grâce à Marine
01:22:57 - Voilà Marine
01:22:59 - Merci Jacques, très touché
01:23:01 - Voilà, et donc c'est le maillot d'Alain Giresse
01:23:03 - Et tous les matins il y a 400 000, 500 000 personnes
01:23:05 - Merci pour tout Marine
01:23:07 - Marine, bravo pour tout
01:23:09 - C'est la seule qui connait l'endroit
01:23:11 où je vais le vendredi
01:23:13 - Ah oui, bien sûr
01:23:15 - J'envoie un SMS
01:23:17 - Marine, quand j'arrive le matin à 7h
01:23:19 Marine est déjà là depuis une heure
01:23:21 et elle a mis en place
01:23:23 la structure de l'émission
01:23:25 et on travaille ensemble depuis 2016
01:23:27 et c'est vrai que c'est un bonheur
01:23:29 on pense à Serge Neidjar bien sûr
01:23:31 qui nous a fait confiance dès le départ
01:23:33 pour cette émission
01:23:35 et on pense à Marine
01:23:37 qui nous a fait confiance dès le départ
01:23:39 pour cette émission et c'est vrai qu'elle a rencontré
01:23:41 un public au moins depuis le 28 août
01:23:43 tous les matins, tous les matins
01:23:45 entre 9h et 10h30
01:23:47 c'est news et première chaîne info
01:23:49 et parfois même première chaîne nationale
01:23:51 - Bravo
01:23:53 - Grâce à vous, grâce à André Baligny par exemple
01:23:55 nous a rejoints, c'est un bonheur de vous avoir
01:23:57 - Merci - Vraiment, vraiment un bonheur
01:23:59 parfois on est attaqué, on nous dit qu'il n'y a pas
01:24:01 toutes les sensibilités sur ce plateau
01:24:03 vous êtes la preuve contraire, bien évidemment
01:24:05 - Merci beaucoup
01:24:07 - Merci en tout cas Marine
01:24:09 Soumaya est avec nous, on a dit qu'on zappait Soumaya
01:24:11 exceptionnellement
01:24:13 mais il faut que vous soyez là aussi
01:24:15 parce que vous êtes associée bien sûr
01:24:17 à cette émission chaque jour
01:24:19 avec le rendez-vous de 9h, 9h30, 10h
01:24:21 et 10h30 et vous allez pouvoir
01:24:23 je ne sais pas si vous aimez
01:24:25 la bûche
01:24:27 pâtissière - J'adore - Et il faut quand même
01:24:29 faire attention à son foie et c'est pour ça
01:24:31 qu'on va écouter le docteur
01:24:33 - Ah je crois Soumaya que vous êtes
01:24:35 pile devant la caméra
01:24:37 - Ah bah dis donc, bonjour
01:24:39 je prends de la place
01:24:41 - On va écouter Brigitte Millot
01:24:43 puisque docteur Millot
01:24:45 c'est demain à 10h30
01:24:47 et elle nous parle, effectivement il faut faire attention
01:24:49 à son foie
01:24:51 - La gueule de bois
01:24:53 ça a un côté
01:24:55 pas un avantage
01:24:57 mais un côté positif - C'est quoi ?
01:24:59 - Non c'est pas positif mais
01:25:01 c'est le signe qu'on n'a plus d'alcool
01:25:03 dans le sang, quand vous avez la gueule de bois
01:25:05 votre alcoolémie elle est à zéro
01:25:07 mais en revanche ça veut dire
01:25:09 que vous avez beaucoup bu la veille
01:25:11 si vous avez la gueule de bois - Et c'est dû à quoi ?
01:25:13 - C'est dû en fait, comme je te disais
01:25:15 le foie il a besoin
01:25:17 de beaucoup d'eau
01:25:19 donc il va piquer toute l'eau de notre organisme
01:25:21 et non seulement il a besoin
01:25:23 de beaucoup d'eau pour éliminer
01:25:25 l'alcool - C'est de la déhydratation - Mais en plus c'est
01:25:27 diurétique l'alcool
01:25:29 en fait on va éliminer beaucoup plus d'urine
01:25:31 donc l'organisme est totalement
01:25:33 déshydraté quand on
01:25:35 boit trop et donc c'est ce qui provoque
01:25:37 l'impression d'avoir du bois dans la bouche
01:25:39 - Je salue Jacques Chabondelmas
01:25:41 Jean-Jacques Chabondelmas
01:25:43 qui nous écoute tout à l'heure et qui m'a envoyé un petit
01:25:45 texteur en me disant de ne pas oublier les équipes championnes de France
01:25:47 en 99 et 2009
01:25:49 Lasslande, Ville-Tord, Mikouille, Huard, Ramé
01:25:51 Gourcuff, Chamarc,
01:25:53 Benarbia - Je vous révois à la giresse
01:25:55 n'oublie personne - Elibop qui a aussi été
01:25:57 champion de France avec cette équipe
01:25:59 - Laurent Blanc, J'aimais Jacques
01:26:01 - Jean Gallis, André Gallis
01:26:03 Chordaille - André Chorda
01:26:05 arrière gauche - Voilà
01:26:07 Montaise - Christian Montaise gardien de but
01:26:09 - Christian Delachet - Christian Delachet gardien de but
01:26:11 - On n'a pas cité Bernard Lacombe d'ailleurs
01:26:13 - Bernard Lacombe - Il a joué évidemment au Giro
01:26:15 - Bernard Lacombe est le meilleur buteur français
01:26:17 de tous les temps, il regarde l'émission
01:26:19 tout le temps - Ah bah on le salue Bernard
01:26:21 - Mais bien sûr Bernard on t'embrasse - Il est lyonnais
01:26:23 - Il est lyonnais mais bien sûr
01:26:25 - Il avait des expressions merveilleuses par exemple
01:26:27 un joueur qui n'était pas forcément à droit il disait
01:26:29 tiens il a gardé
01:26:31 - Non il disait les pieds carrés
01:26:33 - Oui mais il a gardé les
01:26:35 comment dire - La boîte
01:26:37 - Il jouait avec la boîte
01:26:39 il jouait avec les boîtes
01:26:41 il n'a pas enlevé les chaussures de la boîte
01:26:43 - C'est des personnages qui n'existent plus
01:26:47 - Mais pas du tout les autres sont tristes
01:26:49 - Non mais la vie est différente
01:26:51 - C'est les mecs là
01:26:53 - Quelques chansons de Noël à vous proposer
01:26:55 - Ah bon - Je sais pas si vous avez, quelle est votre chanson de Noël préférée ?
01:26:57 - Moi c'est Edie Mitchell - Noël blanc ?
01:26:59 - Oui - Ouais je suis d'accord avec vous
01:27:01 elle est super chouette - Je sais pas si Marine l'a proposé
01:27:03 - C'est une
01:27:05 on est dans le bas - Ouais
01:27:07 - Alors bien - Féliz Navidad
01:27:09 - Ah oui Féliz Navidad c'est espagnol
01:27:11 - Ouais - Pour un italien
01:27:13 - Ouais - C'est Noël
01:27:15 - Bon alors là c'est bon
01:27:17 on a écouté tout à l'heure la compagnie créole
01:27:19 - La compagnie créole
01:27:21 - C'est ce que vous m'avez passé tout à l'heure
01:27:23 - Mon Noël à moi c'est la chronique
01:27:27 Ah ben Mon Noël à moi c'est la chronique que vous détestez
01:27:29 - Ah oui - Ils détestent Mon Noël à moi
01:27:31 - Non - Mais parce que c'est les gens qui parlent de Noël
01:27:33 et ça l'intéresse pas, ils aiment pas les gens
01:27:35 - Non c'est un peu gnangnan - Ils trouvent que c'est gnangnan
01:27:37 - Quoi ? - Alors écoutons
01:27:39 on va voir si c'est gnangnan, on va voir si le monsieur qui parle
01:27:41 de Noël est gnangnan ou la dame qui parle de Noël
01:27:43 regardons
01:27:45 - Je sais pas s'il y a un seul
01:27:49 vrai meilleur souvenir de Noël
01:27:51 mais ce que je sais c'est que tous les Noëls que je fais
01:27:53 avec ma famille sont mémorables
01:27:55 on revoit tout le monde, ceux qui habitent loin
01:27:57 ceux qui habitent à côté mais qu'on
01:27:59 voit pas non plus tout le temps, les jeunes
01:28:01 les enfants, les moins jeunes
01:28:03 on voit aussi les anciens
01:28:05 souvent la grand-mère qui nous fait un bon
01:28:07 un bon plat typique français
01:28:09 à plein milieu de la table à partager
01:28:11 les parents qui discutent
01:28:13 les brouhahas, un peu de musique
01:28:15 des moments de convivialité que
01:28:17 je pense que chaque famille française
01:28:19 a envie de vivre, on a tous besoin
01:28:21 d'un petit Noël
01:28:23 - C'est gnangnan ça ? - C'est touchant
01:28:25 - Bon et puis
01:28:27 - On va partir
01:28:29 avec cette chanson
01:28:31 - On peut chanter ?
01:28:33 - J'aime revoir
01:28:35 mes joies d'enfant
01:28:37 - Alors je salue Lionel Gougelot
01:28:41 l'excellent journaliste d'Europe 1
01:28:43 qui sera d'ailleurs à la matinale pendant les vacances
01:28:45 et qui me rappelle que Stéphane Plans
01:28:47 est également un des joueurs
01:28:49 champions sans doute des Girondins
01:28:51 qui avait commencé à Lille
01:28:53 et Lionel Gougelot connaît cette région
01:28:55 merveilleuse
01:28:57 - Et ce soir invité du studio des légendes sur Europe 1
01:28:59 20h21, monsieur Bernard Hinault
01:29:01 Pas mal quand même
01:29:03 - Santé
01:29:05 - Bon bah écoutez merci, nous on est en vacances
01:29:07 jusqu'au mardi 2 janvier
01:29:09 mais je l'ai dit, Eliott, vous l'avez dit ?
01:29:11 - Ah oui - Vous l'avez dit quand même
01:29:13 - Ah oui
01:29:15 - Bon la semaine prochaine je l'ai dit c'est Eliott
01:29:17 De Val, matin et soir vous serez là
01:29:19 - Je fais le week-end lors des pros
01:29:21 - Passez de joyeuses fêtes
01:29:23 tous en famille
01:29:25 Retrouvez
01:29:27 l'esprit de Noël, la magie de Noël, l'amour
01:29:29 - Les cadeaux
01:29:31 - Le plus important c'est les cadeaux
01:29:35 - Et l'amour
01:29:37 - On a du pain, on a du foie gras et les bûches
01:29:39 - Le foie gras va falloir le goûter quand même
01:29:41 - Oui oui
01:29:43 - Mais ça repartir avec ça ça serait trop dur
01:29:45 - L'amour c'est un cadeau
01:29:47 - Parfois c'est un cadeau empoisonné
01:29:49 - Il fait partie des mecs qui nous font rire
01:29:51 - Et ça c'est très important
01:29:53 Il nous fait marrer Fabio Tagnetti avec tous ses films
01:29:55 Et donc il faut protéger ce genre de...
01:29:57 - Et ce n'est que le début parce que si vous saviez ce qui arrive
01:29:59 - Non mais je sais, je suis au courant
01:30:01 - Mais comment vous l'avez reçu ?
01:30:03 - Mais normalement je dois avoir un rôle très important
01:30:05 - Nicolas Puget était à la réalisation
01:30:07 - Dominique Clément était à la vision
01:30:09 - Guillaume Marceau était au son
01:30:11 Je remercie toute la programmation qui nous accompagne toute l'année
01:30:13 Nicolas Massim, Magdala Dervish
01:30:15 Qui part d'ailleurs quelques jours en Pologne
01:30:19 Elle va retrouver sa maman
01:30:21 Magdala, 1800 kilomètres
01:30:23 Elle part je crois demain matin
01:30:25 Louis Lallement, Lino Vitez
01:30:29 Marine Carballet, Marine Lanson bien sûr
01:30:33 Qui retrouvera toute sa famille
01:30:35 Sonteuse propriétaire d'Inard
01:30:37 Et toutes ses émissions sont à retrouver
01:30:39 - Elle nous a pas donné l'heure
01:30:41 Elle nous a pas dit encore l'heure où il faut qu'on vienne
01:30:43 - Sur ses news bref
01:30:45 - Là elle m'engueule
01:30:47 Bon, merci à tous
01:30:51 Joyeux Noël
01:30:53 Et Jean-Marc Morandini dans une seconde
01:30:55 - Bravo, on peut tirer