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Démarche éco - responsable dans un centre d’hémodialyse
Transcription
00:00 (Musique)
00:11 Je remercie ADD de m'avoir invité à présenter le recours d'expérience de la mise en place
00:17 d'une démarche de développement durable au sein de notre association.
00:20 Pour toutes les raisons que le Dr. Achad vient de nous décrire, Article 42 a choisi d'agir.
00:27 Nous avons décidé de faire notre propre autocritique et de réviser et de penser et de réfléchir sur nos pratiques.
00:36 Pour ce faire, nous avons mis en place une démarche de développement durable que je vais vous présenter.
00:41 Nous allons suivre le plan suivant, comment lancer la démarche, la déployer, la faire vivre, s'informer et communiquer autour d'elle.
00:49 Article 42 est une association à but non lucratif qui est basée sur Saint-Etienne.
00:54 Nous avons environ 400 patients et 200 professionnels.
00:58 Depuis toujours, Article a été soucieuse de son impact environnemental.
01:03 Dans les années 90, le professeur François Berthoud, notre ancien président, a eu à cœur de se pencher sur les consommations d'énergie et d'eau.
01:11 Il avait missionné les techniciens et moi-même à l'époque de relever régulièrement nos consommations.
01:19 En 2017, il a fait le choix de faire sortir de terre le premier établissement européen à avoir un label passif.
01:27 Cet établissement a été inauguré en 2019.
01:32 Alors aujourd'hui, comment mettre en œuvre une démarche plus globale ?
01:36 Il s'agit d'une volonté institutionnelle.
01:39 Notre nouveau président, le professeur Christophe Maria, a souhaité poursuivre et accentuer cet engagement.
01:46 Pour s'en lancer dans une démarche de développement durable, il est impératif d'avoir un engagement et une implication forte de la part de la direction.
01:54 La démarche devient alors beaucoup plus légitime.
01:58 Nous avons trouvé de l'aide auprès de la Société francophone de néphrologie et également auprès de la FEAP, où nous avons mis en place des réunions d'échange.
02:09 Nous avons également suivi pas mal de webinaires sur ce thème avec l'ADEME et puis la Fédération hospitalière de France.
02:21 Et c'est comme ça que nous nous sommes progressivement formés.
02:25 Puis, la direction a fait le choix de mettre en œuvre un diagnostic initial dont parlait tout à l'heure Apsa.
02:32 Et nous nous sommes rapprochés de la société In Extenso, qui nous a aidés dans cette démarche-là.
02:39 Ils sont venus rencontrer les professionnels de terrain à deux reprises.
02:43 Trois personnes sont venues interroger les principaux acteurs de notre activité.
02:49 Nous avons fait pas mal d'échanges en visio et au bout de trois mois de travail, neuf chantiers prioritaires ont été identifiés.
02:59 Il a été nécessaire de prioriser les chantiers principaux en fonction des ressources en interne.
03:05 Et il a été décidé de travailler en priorité sur le pilotage de la démarche, la gestion des déchets, la gestion de l'eau et de l'énergie et les calculs de gaz à effet de serre.
03:16 Nous avons mis en œuvre une grille de recueil des principales données, le nombre de séances de dialyse, le nombre de patients pris en charge, le nombre de professionnels,
03:26 les consommations d'eau, de gaz, d'électricité. Nous avons identifié tous nos déchets, estimé leur volume, trouvé les filières appropriées pour le recyclage.
03:37 Nous avons fait des inventaires précis de notre matériel lié aux soins, mais aussi de nos matériels de bureau, des télévisions et du matériel informatique.
03:47 Lorsque ce travail a été réalisé, nous avons pu alors déployer notre démarche.
03:54 Nous avons créé un comité, le comité C2D, qui est une véritable instance et qui est inscrite dans l'organigramme de qualité de gestion des risques, au même titre que le CLUD, que le CLIN ou que la CME.
04:07 Nous avons mis en place une Green Team pluridisciplinaire, créé un logo, rédigé une charte et surtout, nous avons mis en place un module de formation pour notre personnel.
04:21 Il s'agit en fait, au cours de ce module de formation, de parler de la démarche de développement durable telle qu'on la connaît dans notre pays et de façon générale dans le monde.
04:36 Qu'est-ce que c'est que le développement durable ? Mais on insiste beaucoup aussi sur qu'est-ce que c'est que le développement durable à l'article 42.
04:44 Donc voici notre Green Team. En fait, elle se compose de 16 professionnels. Dans l'idéal, il s'agit d'avoir toutes les catégories professionnelles qui sont représentées.
04:56 Donc on retrouve notre directeur et notre président, bien évidemment, mais aussi des cadres de santé, des infirmiers, des agents de soins.
05:05 On retrouve l'équipe technique. On retrouve également la comptabilité, la facturation. C'est très important.
05:13 Le docteur Périne Julien, qui est la présidente de notre comité de développement durable. Et puis moi-même, qui suis la pilote de la démarche.
05:24 Donc, chaque professionnel de terrain est susceptible de faire remonter ses idées et ses remarques au référent identifié,
05:34 qui lui-même va les communiquer au pilote au cours des réunions que l'on met en place trimestriellement pour chaque axe identifié.
05:43 De la même façon, les décisions et les objectifs fixés par la commission se retrouvent par leur intermédiaire directement sur le terrain,
05:52 ce qui facilite la mise en œuvre rapide et efficace. Ces professionnels incarnent la démarche et incitent leurs collègues à y adhérer.
06:04 Les chantiers prioritaires ont été détaillés en actions. On a établi un plan d'action annuel que l'on fait valider en CME.
06:13 Nous avons établi des feuilles de route pour chaque chantier. Nous avons décrit les actions, identifié les difficultés de mise en œuvre,
06:20 estimé la durée et les frais associés. Nous avons priorisé nos projets. Certains projets sont plus difficiles à mettre en œuvre.
06:28 Ils vont prendre plus de temps. A côté de ça, on a des petits projets plus rapides à mettre en œuvre, ce qui crée une dynamique de l'équipe.
06:36 Nous avons divisé notre Green Team en fonction des projets et des intérêts de chacun. Nos 16 adhérents à la Green Team ont été sélectionnés sur la base du volontariat.
06:47 On a choisi les gens qui ont envie de travailler avec nous sur le terrain.
06:53 Alors maintenant, comment faire vivre cette démarche ? Le rôle du pilote et du président est de coordonner et d'organiser les réunions de suivi de chantier,
07:03 de mettre en œuvre les actions identifiées. Il est primordial pour assurer un bon déploiement de la démarche d'embarquer et d'associer le personnel et également les patients,
07:16 d'assurer le suivi des tâches et leur avancer dans le temps, de restituer synthétiquement ces avancées à la direction et d'animer la démarche tout au long de l'année.
07:25 On verra en fin de présentation comment s'y prendre. Laisser s'exprimer le personnel est essentiel afin de favoriser son engagement.
07:34 Pour ce faire, on a mis en place des boîtes à idées numériques, des adresses mail dédiées, un autre module de formation qui permet les échanges et la communication,
07:46 et des réunions régulières. Tous les projets de l'article 42 sont vus sous un angle également de développement durable.
07:57 Nous souhaitons nous appuyer sur les ressources internes pour qu'elles soient forces de proposition afin d'enrichir les pratiques et rendre les projets fédérateurs.
08:08 Choisir les indicateurs pertinents et les suivre dans le temps, c'est indispensable. Il peut s'agir de litres d'eau, par exemple, pour suivre le fonctionnement des traitements d'eau.
08:22 Il peut être également décidé de choisir des kilos de water dans le cadre des consommations énergétiques. Ça peut être des kilos de CO2.
08:30 On fait ensuite des ratios par rapport au nombre de séances et puis on a des indicateurs comme ça, pertinents, que l'on peut suivre dans le temps.
08:41 Nous mettons également en place des enquêtes. Elles sont portées par les membres directement de la Green Team.
08:49 Par exemple, nous avons des infirmières qui ont fait des enquêtes de confort thermique.
08:54 Des techniciens qui se sont polarisés sur la qualité de l'air à l'intérieur de nos salles de dialyse.
09:00 Nous avons également travaillé sur la gestion des cartons et notamment la gestion des cartons au domicile de nos patients.
09:06 Avec les ASH, nous avons évalué la quantité d'acide réellement consommée par rapport aux poches et au volume de poche qui nous sont fournis.
09:15 Et puis on a travaillé, un petit peu comme beaucoup de gens en France en ce moment, sur la mesure du poids des déchets.
09:22 A la suite de ces enquêtes, il est souvent nécessaire de travailler avec d'autres instances.
09:26 Les regards du CLIN, du groupe hygiène, permettent de mettre en place des pratiques plus pertinentes en alliant la démarche environnementale à la qualité et à la sécurité des soins.
09:37 Par exemple, nous avons révisé la fréquence de désinfection de nos générateurs de dialyse.
09:41 Nous avons également travaillé sur la révision de nos dasseries, mais également sur la révision de nos déchets dans leur globalité.
09:51 Nous travaillons actuellement sur la révision de nos achats et on a travaillé également l'année dernière sur la révision de nos livraisons et la fréquence des livraisons des tenues professionnelles.
10:03 Et comment elles sont livrées, souvent sous plastique individuel. On a revu tout ça.
10:08 Nous remettons en question nos pratiques tout en garantissant notre gestion des risques afin de nous améliorer et donner du sens à nos gestes au quotidien.
10:18 Et en réduisons toute forme de gaspillage.
10:22 Je vous parlais de réviser nos fréquences de désinfection des générateurs dialyse.
10:30 On en a un petit peu parlé hier soir au repas pour ceux qui étaient avec le groupe.
10:35 On s'est aperçu que certains générateurs étaient programmés pour partir en désinfection automatique.
10:44 Et que dans certains cas, le personnel avait tendance à lancer une désinfection pour être sûr que le matériel le lendemain soit prêt et disponible pour les collègues qui arrivaient le lendemain.
10:59 Sans même savoir si la désinfection était encore dans les 72 heures, si elle était encore valide.
11:06 Donc on a fait toute une étude pour savoir comment elles étaient programmées dans notre centre François Berthoud, notamment.
11:15 Et on s'est aperçu que sur l'année 2022, le fait de réviser nos fréquences de désinfection des générateurs dialyse,
11:24 ça nous a permis d'économiser 6474 désinfections sur l'année 2022 pour un parc de 70 générateurs.
11:33 C'est quand même assez important.
11:36 On a ramené ça à la consommation d'énergie, donc ça fait plus de 10 000 kWh qui ont été économisés.
11:43 Ça fait plus de 140 m3 d'eau potable non consommée.
11:48 Et puis pour l'association, ça fait quand même 4500 euros d'économisées que pour un centre et que pour 70 générateurs.
11:56 Donc pour toutes ces raisons, c'était quand même plutôt pertinent de lancer cette enquête et d'y travailler dessus.
12:03 Comme vous l'a dit Asfa, les établissements de santé sont soumis aux décrets tertiaires.
12:11 Nous devons également travailler sur les consommations d'énergie en vue de les diminuer.
12:18 Nous nous sommes pensés sur les objectifs et les consignes de température dans nos locaux.
12:28 Nous avons pris les plans des locaux et nous avons regardé quelles étaient les caractéristiques de ces locaux.
12:33 Nous avons regroupé, par exemple, tout ce qui est en lien avec la présence du patient.
12:39 Donc les salles de dialyse, réfectoire, vestiaire.
12:42 Nous avons décidé, en accord avec les médecins et la CME, de paramétrer une température de consigne ambiante autour de 24 degrés dans ces lieux-là.
12:52 En parallèle à ça, dans les couloirs où on n'a que de la circulation, on a décidé de tomber la température à 20 degrés.
13:02 Pour tout ce qui est locaux administratifs, bureaux administratifs, accueil, on a décidé de mettre une température ambiante à 22 degrés
13:12 et de demander aux professionnels, quand ils avaient un petit peu froid, de mettre un petit lénage complémentaire.
13:20 Bien évidemment, l'objectif, ce n'est pas de faire des économies à tout prix.
13:24 C'est pour ça qu'en parallèle à ça, nous avons mis en place des enquêtes de confort thermique qui sont menées par nos infirmières et qui sont annuelles.
13:32 Ça nous permet de réajuster.
13:34 On essaye également de revoir l'organisation de nos salles de dialyse.
13:40 En fait, on sait tous que le process de la dialyse est un process exotherme.
13:44 Nos générateurs produisent de la chaleur pendant la séance de dialyse, nos patients dégagent de la chaleur, notre personnel également, le matériel informatique.
13:53 Donc on essaye de réguler le nombre d'intervenants dans les salles de dialyse en hiver et en été.
14:01 On essaye de réguler ça au mieux pour avoir le confort thermique le plus adapté.
14:07 Nous avons également mené des enquêtes sur la qualité d'air.
14:12 Nous avons sur notre centre François Berthoud trois énormes centrales de traitement d'air qui fonctionnent extrêmement bien.
14:18 Pourtant, notre clin souhaitait qu'on mette en place des aérations entre midi et deux et en fin de journée pour renouveler l'air.
14:29 Du coup, on a mis en place des petites sondes qui enregistrent la qualité d'air.
14:34 On a réussi à démontrer qu'en fait la qualité d'air était tout à fait satisfaisante avec les centrales de traitement d'air qu'on avait
14:41 et qu'il n'était pas forcément indispensable d'ouvrir les fenêtres du temps de midi et le soir.
14:47 C'était même contre-productif puisque du temps de midi on allait faire rentrer le froid en hiver pour rafraîchir nos salles de dialyse
14:56 et après compenser avec du chauffage et pour faire rentrer la chaleur du temps de midi en été.
15:01 Là aussi c'était contre-productif puisque derrière se déclenchaient les systèmes de climatisation.
15:06 Donc on a réussi à démontrer ça et le clin au final nous ont suivi.
15:11 Et depuis on arrête d'ouvrir les fenêtres du temps de midi notamment dans ce centre là.
15:18 Bien évidemment on suit les entretiens de nos équipements et notamment de nos centrales de traitement d'air qui sont équipées de filtres.
15:28 On s'assure régulièrement que nos filtres soient propres et qu'ils soient régulièrement changés sinon les équipements vont consommer davantage.
15:36 Et puis je l'ai mis en dernier mais c'est pratiquement quelque chose à mettre en premier.
15:41 Sensibiliser les professionnels, sensibiliser le personnel, les former, leur expliquer que le soleil c'est un radiateur et qu'il faut l'utiliser et il faut savoir aussi s'en protéger.
15:55 Il faut l'utiliser en hiver en ouvrant le maximum les volets pour faire rentrer les rayons du soleil.
16:01 Il faut s'en protéger l'été en baissant les brises soleil orientables pour s'en protéger et protéger le fonctionnement et le confort thermique à l'intérieur de nos salles de dialyse.
16:14 Nous leur demandons également de fermer les portes des salles de dialyse.
16:18 C'est pas rien. Quand il y a 24 degrés dans une salle de dialyse et qu'il y a seulement 20 degrés dans le couloir, c'est raisonnable de fermer les portes de dialyse.
16:28 Tout ça, il faut le répéter et l'expliquer au personnel. C'est pour ça qu'on a mis en oeuvre également ce module de formation.
16:37 Avec tout ça, on arrive quand même à faire des économies. Il ne faut pas oublier que 1 degré, c'est 7% d'énergie consommée en plus.
16:48 On était arrivés la première année au Centre François Berthoud en 2019. On s'était aperçus avant de faire ce travail-là
16:56 qu'en fait, dans la même salle de dialyse, on avait à certains endroits production de chaud et à d'autres endroits production de froid.
17:05 Ce qui était complètement une aberration. Tout ça parce que le personnel ne savait pas utiliser les thermostats et les systèmes de climatisation.
17:13 Donc on a fait un gros travail là-dessus et c'est toujours d'actualité.
17:18 On peut avoir le plus beau et le plus réputé des centres passifs de France. S'il est mal utilisé, ça ne sert à rien.
17:28 Les résultats qu'on a pu obtenir sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021. Au niveau du chauffage, on a quand même pu baisser de 20% notre consommation.
17:41 De la même façon, nos centrales de traitement d'air, on a baissé de 15% la consommation des centrales de traitement d'air.
17:49 Pour la climatisation, c'est un peu plus délicat. Néanmoins, quand même, on a pu baisser par rapport à l'année 2020.
17:56 On s'est aperçus que notre architecte avait notamment placé des climatisations dans les locaux de déchets.
18:04 Donc certains locaux de déchets, ce n'est pas inutile, mais ce n'est pas utile dans les locaux où on stocke uniquement du carton, du papier ou du plastique.
18:15 Donc on a tout arrêté.
18:19 Nous essayons de donner des consignes claires. Souvent, ça passe par la mise en place d'affiches.
18:30 Ça peut être des consignes au sujet du recyclage des déchets, du tri des dasseries et aussi des petites présentations sur les écogestes.
18:41 On est en train de réaliser un petit spot, justement, qui va permettre un piot humoristique, qui va présenter tous les écogestes que l'on peut mettre en place dans notre établissement.
18:55 Et pour vous montrer une affiche sur le tri des dasseries et des déchets assimilables à des ordures ménagères,
19:04 on essaye de mettre un petit peu d'humour pour que ce soit un peu ludique et puis pour que ça flashe un petit peu les esprits.
19:13 Et du coup, ça c'est l'affiche qu'on a fait pour Halloween, qui était un petit peu rigolo.
19:18 C'était pour Halloween, on a fait quelque chose de plus rigolo, tout en rappelant les nouvelles consignes de tri qu'on a mis en place à partir du 1er janvier 2023, notamment sur le tri des dasseries.
19:32 On a travaillé sur notre calcul de bilan carbone avec l'aide précieuse de AFSA et du Shift Project et également avec un ingénieur de l'école LACAM de Lyon.
19:50 On s'est polarisé sur le centre Charles de Gaulle, qui est le centre là où on a le plus d'activités.
19:57 Et on a obtenu des résultats. On a souhaité cette année refaire le même travail, mais de façon plus large.
20:04 AFSA est en train de calculer, grâce à tout un tas de recueils de données qu'on a mis en place, le bilan carbone par secteur d'activité, par bâtiment, pour tout ce qui est de l'hémodialyse.
20:21 On a mis de côté actuellement l'ADP. On s'y penchera peut-être plus tard, mais pour le moment, on n'a pas souhaité, il y avait déjà suffisamment de travail comme ça.
20:29 On a travaillé sur les achats de matériel et les médicaments, sur le transport des personnels et des patients, sur le fret entrant, le traitement des déchets, la consommation d'énergie et d'eau.
20:42 Et puis Transidia, pour un bilan plus complet pour l'année 2022, qui est en train de finir d'être calculé.
20:54 On continue à s'informer, toujours, en suivant le plus possible de webinaires et en participant le plus possible à des webinaires.
21:03 Et nous communiquons. Donc nous communiquons non seulement en externe, mais on communique beaucoup en interne.
21:12 On se fait un point d'honneur à mettre en place une ou deux journées de développement durable au sein de notre association, au moins une fois par an.
21:20 On va rencontrer les équipes de terrain et non seulement les équipes, mais les patients.
21:26 L'année dernière, on avait fait un petit jeu de loi sur vraiment quelles étaient les avancées à l'article 42 depuis l'année 2019, où on a décidé de prendre un grand virage dans le développement durable.
21:37 On met en place également des affiches pour non seulement montrer à nos professionnels nos avancées, mais également pour les féliciter, parce que c'est eux sur le terrain qui font que ça marche.
21:50 Voilà donc cette affiche qui nous montre que sur l'année 2022, par exemple, on a recyclé davantage, on a gagné en eau, on a également gagné en consommation d'énergie.
22:08 On a quelqu'un à l'article 42 qui rédige trimestriellement un petit journal qui s'appelle Ardial.
22:16 Et là, je vous ai mis le magazine hors série qu'on avait sorti en janvier 2022 pour leur présenter rapidement la démarche.
22:26 Mais tous les trimestres, on a des pages qui nous sont réservées dans ce magazine sur la démarche de développement durable et on leur communique les nouvelles actions mises en œuvre dernièrement.
22:36 Donc s'informer et communiquer, on communique autant que faire se peut quand on est présent au congrès, comme aujourd'hui à ATD.
22:46 Dernièrement, on était au congrès de Liège sous la houlette de Marie-Vaughan-Ourement.
22:52 On a participé également au congrès des infirmiers de la FIDTN au mois de mai dernier et on était très, très, très, très fiers de notre Green Team
23:09 puisque deux infirmières de la Green Team ont présenté un sujet et le comité de la FIDTN leur a décerné le premier prix de communication.
23:18 Donc c'était vraiment un grand honneur pour nous ce prix-là.
23:23 Nous travaillons en collaboration avec la Société francophone de néphrologie, également avec la FEAP.
23:31 Et puis nous travaillons pour et avec l'ADEME et pour et avec l'ANAP dans la mise en place de petits spots ou bien la mise en place de webinaires où on décrit notre démarche et on décrit nos avancées.
23:50 Prochainement, on va probablement vous solliciter par l'intermédiaire de la Société francophone de néphrologie et de ATD, puisqu'on est partenaire.
24:00 Nous allons travailler sur un questionnaire en lien avec la durée de vie des générateurs de dialyse.
24:06 Pour avoir votre retour d'expérience, connaître vos opinions, l'idée est de faire bouger les barrières d'où Agnès, que c'est vraiment raisonnable.
24:18 Le docteur Agnès Cahiers-de-Beaudoin en parlera aussi probablement cet après-midi.
24:24 Merci à elle.
24:25 Et on va essayer de faire ça dans les mois qui vont arriver.
24:29 On vous remercie d'avance de votre participation.
24:32 Voilà, donc je vous remercie de votre écoute.
24:36 Je remercie beaucoup la Green Team d'Article 42 pour tout son travail.
24:40 Je vous souhaite une bonne journée et un bon congrès ATD.
24:43 Merci à tous.
24:44 Merci à tous.
24:45 (Applaudissements)
24:47 (Applaudissements)

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