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Transcription
00:00 Je trouve par contre que la réaction assez unanime a tranché avec l'absence de réaction dans d'autres cas de figure.
00:07 Peut-être avez-vous...
00:08 - On est en train de parler de Mara Brugias Andralis absolument.
00:09 - Peut-être, c'est intéressant.
00:10 - Qui est une journaliste de RCI, qui est une radio huellupéenne,
00:12 qui était en charge du 13h Weekend sur cette radio
00:15 et qui a pris une interview de Jordane Bardella, n'est plus en charge de ce journal.
00:18 - Bon, peut-être que...
00:19 - Comme qu'on en parle aussi.
00:20 - Oui, mais j'observe qu'elle n'a pas obtenu le même soutien assez unanime
00:24 qui a été exprimé après la polémique sur Routet le Créif.
00:28 Donc je trouve qu'il y a une forme d'indignation à géométrie variable.
00:30 - Et deux problèmes qui sont sans doute légitimes l'un et l'autre.
00:32 Pourquoi une stratégie ? Pourquoi les opposer en fait ?
00:34 - Mais ce n'est pas moi qui les oppose.
00:35 J'observe juste que quand cette journaliste-là est écartée de la présentation du journal
00:40 parce qu'elle a soi-disant interviewé un peu trop vivement M. Bardella,
00:44 il n'y a pas le même concert de soutien qu'il y a eu alors que Routet le Créif,
00:48 effectivement, avait tenu ou avait utilisé des pratiques à mon égard que je trouvais inacceptables.
00:52 Mais maintenant, franchement, soyons clairs,
00:53 moi je préfère effectivement que le débat se fasse sur les propositions politiques des uns et des autres.
00:58 En tout cas, c'est mon souhait.
00:59 Et puisque le président du Sénat a dit à l'égard de Jean-Luc Mélenchon,
01:03 "Ferme ta gueule", j'ai envie de leur dire,
01:04 puisque c'était quand même le point de départ de cette difficulté,
01:08 il y a une situation à Gaza qui est insupportable.
01:10 Il y a plus de 20 000 morts.
01:11 Il y a eu davantage de morts en deux mois qu'en quatre ans du siège de Sarajevo.
01:14 J'ai envie de dire au président du Sénat et à une grande partie de la caste médiatique et politique,
01:18 ouvrez vos gueules, dites quelque chose, ne laissez pas faire.
01:21 Ne laissez pas faire comme ça dans le silence coupable de la communauté internationale.
01:26 Il faut faire en sorte que ces massacres s'arrêtent.
01:28 Il faut faire en sorte qu'il y ait un cessez-le-feu le plus rapidement possible.
01:30 Et donc oui, là, on a besoin de gens qui l'ouvrent et pas de gens qui la ferment.
01:34 La caste politique et médiatique aurait à dire là-dessus, mais on est au bout.
01:36 Malheureusement, on aura l'occasion de le renvoyer.
01:38 C'est l'image que vous avez renvoyée, que vous avez donnée globalement.
01:41 C'est-à-dire le sentiment qu'il y avait une manière de traiter ce conflit,
01:47 qui est extrêmement orientée.
01:48 En tout cas, c'est comme ça que ça a été perçu par une grande partie de la population.
01:51 Ce n'est pas comme ça que la plupart des journalistes font leur travail.
01:53 Merci beaucoup.
01:54 En tout cas, c'est comme ça que ça a été perçu par une grande partie de la population.

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