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Dans son discours à la COP28 de Dubai, le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé les pays du G7 à "s'engager à sortir du charbon" avant 2030 pour "montrer l'exemple" aux pays émergents. Retrouvez l'intégralité de son intervention.

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Transcription
00:00 It is my pleasure to welcome His Excellency Emmanuel Macron,
00:03 the President of France.
00:05 [Applaudissements]
00:10 The Excellency of the France.
00:12 Merci beaucoup, Monsieur le Président.
00:14 Merci, Mesdames et Messieurs,
00:16 Chefs d'État de gouvernement, Mesdames, Messieurs les ministres,
00:18 Messieurs les ambassadeurs.
00:19 Je veux remercier, Monsieur le Président,
00:22 cher Mohamed Ben Zayed, pour l'accueil de cette conférence
00:27 et son organisation.
00:29 Tout protocole observé, je voulais essayer de ne pas
00:33 répéter beaucoup de choses qui ont été déjà dites,
00:35 même si c'est toujours difficile, et en particulier dans les
00:39 discours d'ouverture, mais de faire quelques points
00:43 d'action sur le moment où nous parlons et ce qu'il convient
00:47 de faire dans les prochains mois et prochaines années.
00:49 Il semble que la priorité des priorités est que les pays les
00:53 plus avancés sortent des énergies fossiles.
00:55 Et donc, nous avons les accords de Paris qui donnent une trajectoire,
00:59 la France est engagée sur cette trajectoire,
01:01 nous la respectons sur les dernières années,
01:03 mais nous savons que pour la respecter,
01:05 en particulier jusqu'en 2030, et c'est vrai pour beaucoup
01:08 d'autres pays, pour ce qui nous concerne,
01:10 il faudra multiplier par 2,5 notre niveau d'effort,
01:13 sachant que ces cinq dernières années,
01:14 on l'a déjà multiplié par deux.
01:16 Mais rien ne doit nous divertir de cette ambition.
01:19 Et je veux ici vous dire, ce ne sont pas des bonnes paroles,
01:22 mais la France a un plan, nous l'avons présenté,
01:25 nous allons le décliner, il est financé pour,
01:27 justement, sortir des énergies fossiles et réduire ses émissions.
01:31 L'Europe est tout entière engagée dans cette stratégie.
01:34 En 2035, 100% des véhicules produits commercialisés en France,
01:39 comme dans le reste de l'Europe, fonctionneront sans pétrole.
01:41 On construit une stratégie dans le logement,
01:43 on réduit massivement les émissions dans le secteur aérien et maritime.
01:46 Et je veux saluer en particulier le formidable accord qui a été
01:50 trouvé par l'industrie maritime de nos pays il y a quelques instants
01:54 et qui va permettre de réduire les émissions très forcément
01:57 d'ici 2030 et d'arriver à la neutralité carbone 2050 dans ce secteur.
02:02 Et nous avons une stratégie complète de renouvelables,
02:05 de nucléaires, d'hydrogène qui permet d'arriver à cet objectif.
02:08 Dès 2030, les énergies fossiles seront largement minoritaires dans
02:14 le mix énergétique français, pour la première fois depuis
02:18 la révolution industrielle.
02:19 Et nous devrons définitivement tourner la page d'ici à 2040-45
02:24 du pétrole et 2050 du gaz.
02:27 Les pays les plus émetteurs doivent désormais entrer dans
02:29 cette logique de planification écologique et de transparence.
02:33 Et à cet égard, le G7 a une responsabilité majeure,
02:37 tout comme la Chine, qui est désormais le deuxième
02:40 pays émetteur historique et qui a donc changé en quelque sorte de statut.
02:45 Les acteurs privés de nos pays doivent aussi s'engager et je
02:49 salue le lancement du One Planet Data Hub qui permet déjà de
02:53 comparer la trajectoire de décarbonation de 400 des plus
02:56 grandes entreprises mondiales.
02:57 Deuxièmement, les pays émergents doivent sortir du charbon et c'est
03:02 le deuxième combat après celui que les pays les plus riches doivent mener.
03:04 En effet, s'il y avait une priorité absolue,
03:07 c'est que les émergents sortent du charbon.
03:09 En effet, on doit permettre aux émergents le rattrapage économique,
03:14 c'est un élément de justice, mais ce rattrapage ne doit pas se
03:18 faire sur la base d'énergie qui sont carbonées et en particulier
03:22 du charbon et pour une raison simple.
03:25 C'est qu'aujourd'hui, les centrales existantes qui se
03:28 concentrent largement en Asie aujourd'hui émettront à elles
03:31 seules suffisamment de CO2 pour que nous excédions la cible de 1,5°C.
03:36 Et donc, alors même que nous devrions chaque année retirer
03:40 des capacités de production d'énergie basées sur le charbon,
03:44 au moment où je vous parle, nous avons 500 gigawatts de
03:49 nouvelles capacités de charbon qui sont en cours de planification.
03:52 Et donc, s'il y a une absurdité au moment où nous nous parlons,
03:55 s'il y a une vraie absurdité, elle est sur le charbon.
03:58 Et donc, nous devons engager un virage absolu,
04:02 majeur, complet sur ce sujet.
04:03 D'abord, les pays du G7 doivent montrer l'exemple.
04:06 Je vais saluer mon collègue Fumio Chida qui est là et qui a eu
04:10 à présider ce club, qui a été très courageux sur ce sujet.
04:13 Mais les pays du G7 doivent montrer l'exemple et s'engager à
04:16 mettre fin au charbon chez eux avant les autres,
04:19 c'est-à-dire avant 2030.
04:21 La France tiendra son engagement de sortir complètement et de
04:24 fermer toutes ses centrales d'ici à 2027,
04:27 c'est-à-dire sous le mandat qui est le mien.
04:28 Je ne promets pas pour la suite, je promets,
04:31 si je puis dire, maintenant.
04:34 Ensuite, les pays les plus riches doivent aussi aider les
04:37 émergents à sortir du charbon.
04:38 Depuis la COP26 de Glasgow, le G7 a engagé près de 50
04:43 milliards de dollars dans des partenariats de transition
04:46 énergétique justes, nos fameux JETP.
04:48 On l'a fait avec l'Indonésie, le Vietnam,
04:51 l'Afrique du Sud.
04:51 Ce sont de bonnes méthodes.
04:53 Il faut les poursuivre et les généraliser pour partout aider
04:56 à sortir du charbon.
04:57 Mais ce virage implique aussi d'être cohérent et on doit donc
05:01 arrêter de subventionner les nouvelles centrales à charbon.
05:04 Le G20 s'est engagé à Rome en 2021,
05:07 mais on doit changer nos règles en matière de financement privé.
05:11 Au moment où je vous parle, le secteur privé n'a aucune
05:15 désincitation pour financer une centrale à charbon par rapport à
05:18 du renouvelable ou autre.
05:20 C'est totalement absurde et donc notre marché privé,
05:22 notre système d'investissement, dysfonctionne massivement et
05:26 c'est choquant pour tout le monde.
05:27 On doit donc inverser le système.
05:29 Il doit y avoir dans les prochaines années un taux d'intérêt,
05:32 en quelque sorte, pour le vert et un taux d'intérêt pour le brun.
05:35 Et s'il y avait une priorité des financeurs,
05:38 des agences de notation aujourd'hui pour être cohérent,
05:41 ce serait de différencier ces taux d'intérêt et qu'il y ait un
05:44 vrai spread parce qu'on n'intègre pas du tout le risque climatique.
05:49 Et aujourd'hui, dans notre manière de noter,
05:50 dans notre manière de regarder les investissements,
05:53 on n'est pas du tout en train de prendre en considération qu'on
05:55 continue à financer des actifs qui seront complètement dépréciés
05:59 dans quelques années et qui sont incohérents avec notre
06:01 stratégie mondiale.
06:02 Tout ça, on va essayer de le lancer avec la Banque mondiale et
06:05 nos partenaires dans le cadre d'une initiative
06:07 "Call transition accelerator" demain.
06:09 Troisième remarque, on doit absolument assumer de
06:14 mettre la politique commerciale au service de la transition écologique.
06:19 Et ça, c'est une autre aberration, très sincèrement,
06:21 que je voulais mettre sur la table parce qu'on investit
06:24 aujourd'hui dans le verdissement de nos industries sur le plan
06:26 national ou régional, mais on continue à libéraliser
06:30 les importations de produits polluants sur le plan
06:32 international comme si de rien n'était.
06:33 C'est un pari perdant et c'est un pari décourageant.
06:37 Et je le dis aussi très clairement,
06:39 on demande beaucoup d'efforts, en Europe par exemple,
06:43 pour décarboner l'industrie de l'agriculture.
06:46 Si on continue à avoir les mêmes accords commerciaux dans les années
06:49 80-90, parfois des accords commerciaux qui ont été
06:52 négociés dans cette période, qui vont permettre de faire
06:55 rentrer des pays dont les composants de carbone,
06:57 les pratiques productives ne font aucun effort,
07:00 nos producteurs ne nous suivront plus et ils auront raison,
07:04 parce qu'on est absurde.
07:06 Donc, on doit avoir un système qui permet d'engager tout le monde
07:10 dans une stratégie.
07:10 Je crois vraiment qu'on doit intégrer dans les règles de l'ONC
07:14 nos règles climatiques.
07:15 Il faut la faire rentrer dans le système.
07:17 Et donc, il faut complètement changer à cet égard et intégrer
07:21 la clause climatique à l'Organisation mondiale du
07:24 commerce pour aligner notre régime commercial aux accords de Paris.
07:27 Il y a quelques points très techniques mais essentiels à
07:31 faire à cet égard.
07:32 On doit pouvoir subventionner l'industrie verte.
07:35 Ça peut être légitime, mais si ça correspond à un strict
07:39 bénéfice climatique, et il faut que ce soit regardé par l'OMC,
07:43 il faut tarifer le carbone comme le fait l'Union européenne.
07:46 Ce n'est pas une discrimination commerciale,
07:48 mais il faut le faire de manière cohérente avec l'objectif
07:51 neutralité carbone 2050.
07:52 Ça ne doit pas être un instrument pour bloquer le commerce,
07:56 mais il faut donc que quelqu'un le vérifie.
07:58 Et il faut aussi libéraliser le commerce des biens
08:01 environnementaux plutôt que le commerce des biens polluants,
08:03 pour permettre là aussi que la transition énergétique et
08:06 écologique se diffuse beaucoup plus vite.
08:09 Quatrièmement, personne ne doit avoir à choisir
08:13 entre la lutte contre la pauvreté et la lutte pour le climat.
08:17 Cette petite révolution, c'est celle qu'on a lancée
08:20 il y a quelques mois à Paris, c'est ce pacte de Paris
08:23 pour les peuples et la planète.
08:24 On ne doit pas choisir entre le climat et la lutte
08:27 contre la pauvreté.
08:28 Chacun doit choisir son chemin.
08:29 Il faut plus d'argent public et il faut plus mobiliser
08:32 l'argent privé.
08:33 On fera le point à six mois de ce pacte et il sera publié
08:37 à l'occasion de cette COP.
08:40 Macky Sall va devenir l'envoyé spécial officiel de ce pacte
08:43 avec un secrétariat assuré par l'OCDE.
08:45 Mais d'ores et déjà, on a pu mobiliser beaucoup plus
08:49 d'argent commun en mobilisant plus la Banque mondiale et le FMI,
08:52 je les en remercie.
08:53 J'invite tous ceux qui ne l'ont pas fait à redistribuer
08:56 leurs droits de tirage spéciaux du FMI.
08:58 D'ores et déjà, on a pu mobiliser 110 milliards de dollars
09:02 qui permettent de lancer dans 11 pays aujourd'hui
09:06 des programmes spéciaux.
09:07 Et ces programmes permettent de prévenir les incidents
09:09 climatiques et de lutter contre la pauvreté.
09:11 Il faut généraliser cela et c'est cet engagement de meilleure
09:15 mobilisation que nous avons aussi lancé avec le Premier ministre Modi.
09:18 Tout ça, plus largement, doit nous conduire à une transformation
09:23 de l'architecture financière internationale qui a été pensée
09:28 à une époque où beaucoup de pays qui sont présents dans cette
09:31 salle n'existaient pas.
09:32 Il faut donc leur redonner une voie pour que ce soit juste,
09:36 pleinement inclusif et cette transformation profonde de notre
09:40 gouvernance est une priorité.
09:41 Ensuite, je voulais insister sur un point,
09:44 nous ne devons pas perdre de vue la nécessité de monter en
09:46 puissance sur l'adaptation.
09:48 L'adaptation des modèles agricoles,
09:50 notamment en Afrique, est un sujet clé.
09:52 La Grande Muraille verte progresse et je m'en félicite.
09:56 Nous ne perdons pas de vue cet engagement dans lequel nous
09:59 avons mobilisé il y a un peu plus de deux ans plus de 13 milliards
10:01 de dollars avec le roi Charles à l'époque et la communauté
10:04 internationale. Nous avons également annoncé que nous
10:07 investirions 150 millions d'euros dans le prochain cycle du Fonds
10:13 international de développement agricole et je veux ici inviter
10:16 tous les pays présents à participer en décembre à la
10:20 reconstitution du FIDA qui va jouer un rôle clé dans la
10:24 réconciliation justement de l'objectif agricole et de
10:27 l'objectif climatique.
10:28 C'est un combat indispensable parce qu'on ne peut pas demander
10:32 aux pays africains de choisir entre le climat et la production
10:34 agricole.
10:35 Il faut faire les deux en même temps avec des modèles
10:37 soutenables et la guerre en Ukraine nous a fait toucher du
10:40 doigt que le modèle n'était pas soutenable parce qu'on a plein de
10:43 pays qui, pour que leur modèle produise,
10:45 avaient besoin d'engrais azotés et d'engrais phosphatés.
10:47 Donc on doit les aider à produire chez eux davantage,
10:51 à avoir un modèle productif mais beaucoup plus décarboné.
10:54 Et tout ça est un élément clé.
10:56 C'est dans cet agenda que nous allons aussi lancer demain avec
10:59 le Kazakhstan un One Planet sur la question de l'eau qui
11:04 s'organisera en septembre prochain.
11:05 Je me sollicite des avancées qui ont été obtenues lors de cette
11:08 COP, Président, sur les pertes et préjudices.
11:11 La France financera jusqu'à 100 millions d'euros en fonction des
11:15 éléments de gouvernance de ce sujet.
11:18 Mais je voulais insister sur quelques points à cet égard
11:20 parce que le débat avait beaucoup monté à Charmel-Scherz sur les
11:25 pertes et préjudices.
11:26 Il a été beaucoup porté par mon ami Mia Motley,
11:28 qui a fait un travail formidable.
11:30 Mais il faut qu'on fasse attention sur ce sujet à plusieurs points.
11:32 D'abord, ne confondons pas la situation des pays à revenu
11:36 intermédiaire et des pays pauvres.
11:38 On a besoin de ce fonds, mais il devra d'abord aller vers
11:41 les pays les plus pauvres.
11:42 On a surtout besoin d'une réforme en profondeur de notre système
11:46 assurantiel et réassurantiel face aux risques climatiques,
11:50 et ça pour les pays à revenu intermédiaire qui en ont besoin.
11:53 Ce fonds doit nous permettre de faire cette réforme,
11:56 d'avoir un buffer, une garantie.
11:58 Mais on devra avoir des mécanismes qu'il faut distinguer
12:00 selon les catégories de pays.
12:02 Il faut tout de suite se le dire.
12:03 Il faudra une gouvernance simple et claire, lisible.
12:06 Mais il faudra aussi qu'on ait une approche pays par pays.
12:08 Par exemple, nous allons mettre en place un premier partenariat
12:12 pays sur l'adaptation et les pertes et préjudices avec le Bangladesh.
12:16 La France y investira un milliard d'euros,
12:19 donc vous voyez, beaucoup plus que ce qu'on met déjà sur le fonds,
12:22 parce que c'est une approche spécifique pays.
12:24 On investira un milliard d'euros.
12:26 Le Fonds monétaire international y ajoutera près d'un milliard et
12:30 demi de dollars grâce aux droits de tirage spéciaux.
12:32 Et c'est un élément clé de ce laboratoire qu'on veut faire sur
12:36 les pertes et préjudices, mais il faudra une approche,
12:38 là aussi, pays par pays.
12:40 Au-delà de cela, il nous faut pour cela une vraie
12:43 taxation internationale.
12:44 Et avec la Barbad, le Kenya et plusieurs autres,
12:47 nous avons lancé, nous lançons officiellement lors de cette COP,
12:50 une task force internationale qui devra justement proposer,
12:54 rendre ses conclusions au G20 de Rio,
12:56 pour mettre en place une taxation internationale lors de la COP 30.
13:00 C'est une nécessité si on veut un vrai résultat,
13:03 parce qu'on a besoin de lever plus d'argent pour financer notre
13:07 lutte contre les inégalités et pour le climat.
13:09 Enfin, le climat et la biodiversité sont indétachables.
13:14 Et donc, pour cela, il nous faut insister sur le fait que nous
13:19 devons continuer le combat pour la nature.
13:22 Les forêts et les océans font partie de nos COP parce que ce
13:25 sont des puits de carbone, des puits de carbone irrécupérables
13:29 et un levier de solution extraordinaire pour la transition.
13:32 C'est pourquoi, à l'occasion de cette COP,
13:34 on va continuer la mise en place d'abord d'une technique commune,
13:39 mais je veux qu'on avance et qu'on accélère sur une vraie
13:42 bourse des mécanismes communs de carbone et de biodiversité.
13:47 On doit aller emmener beaucoup plus d'argent privé vers les pays
13:51 qui préservent leurs forêts et leurs écosystèmes.
13:53 On a lancé ça à Libreville en début d'année.
13:57 On va conclure avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
14:00 la Guinée et le Congo les premiers,
14:02 justement, packages nationaux forestiers.
14:07 Et l'idée, c'est de dire qu'on met des crédits publics et privés sur
14:11 les pays qui préservent leurs forêts parce qu'aujourd'hui,
14:13 on n'avait pas cette technique.
14:14 Et donc, on met beaucoup d'argent pour faire de la reforestation,
14:18 mais tout pousse des pays pauvres ou émergents à détruire leurs
14:22 forêts aujourd'hui pour financer des activités économiques
14:24 beaucoup plus rentables.
14:25 C'est une urgence de mettre de l'argent dans ces approches
14:29 pays par pays et d'avoir une méthodologie commune.
14:32 Et nous investirons 500 millions d'euros dans les quatre prochaines
14:35 années dans la protection des forêts suivant cette méthode.
14:38 Et puis, évidemment, c'est l'océan qui est aussi une priorité.
14:41 Nous aurons l'honneur d'accueillir la conférence des Nations
14:44 Unies sur l'océan en 2025.
14:46 Notre ambition est d'élaborer un véritable compact pour l'océan
14:50 avec du droit prescriptif, du changement international
14:53 très profond pour préserver dans nos zones économiques
14:57 exclusives, mais aussi au grand large, la biodiversité,
15:00 pour mieux réguler justement la pêche et lutter contre la pêche
15:04 illucide et réduire les pollutions en mer.
15:07 Voilà les quelques éléments clés que je voulais ici apporter au
15:11 débat, qui sont à la fois des solutions,
15:14 des engagements de la France et des préoccupations sur lesquelles
15:18 on doit accélérer l'agenda commun.
15:20 Merci beaucoup, Monsieur le Président,
15:22 pour votre attention, mesdames et messieurs.
15:24 (Applaudissements)

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