TVL se fait un devoir de présenter toutes les initiatives qui visent à défendre l’esprit Français dans tous les domaines. La dernière en date s’appelle "Le Nid", un incubateur de projets enracinés dirigé par Gauthier Brioude. Juriste, en charge du développement de cet incubateur d’entreprises, Lucas Chancerelle présente cet outil destiné à accompagner le monde entrepreneurial et les associations à travers plusieurs piliers d’intervention comme la structuration des projets, l’accès à des réseaux d’experts et des possibilités de financement. Le Nid, et c’est ce qui fait sa singularité, insiste sur un aspect particulier : la promotion d’une nouvelle forme d’engagement métapolitique pour l’émergence d’un entreprenariat engagé et véritablement enraciné. Une démarche utile qui permettra à dix projets de voir le jour en 2024.
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00:00 À ceux qui disent "la liberté n'a pas de prix",
00:02 on peut opposer une notion plus juste,
00:04 la liberté a un prix.
00:06 Certes, la liberté est un droit fondamental,
00:08 mais toute l'histoire nous apprend
00:10 qu'elle nécessite un engagement total,
00:12 au prix parfois de sacrifice.
00:14 Il y a dix ans était créé TV Liberté.
00:17 Son fondateur et ses soutiens étaient conscients
00:19 que la défense de cet idéal nouveau
00:22 impliquerait bien des engagements,
00:24 des enjeux et des périls.
00:26 Dix ans plus tard, les défis ont été relevés avec succès.
00:29 TVL contre vents et marées, insultes et censures
00:33 a joué pleinement son rôle,
00:34 assurer la liberté de l'information en France.
00:38 Elle l'a fait pendant la manif pour tous,
00:40 le soulèvement des bonnets rouges et des gilets jaunes,
00:43 la fronde sociale.
00:44 Elle l'a fait avec courage pendant la crise sanitaire,
00:47 au cours du conflit entre la Russie et l'Ukraine,
00:50 et elle le fait avec sérieux et clairvoyance
00:53 pour les répercussions de la guerre
00:55 entre l'Israël et le Hamas.
00:57 C'est cet esprit de liberté et de rébellion
01:00 qui est salué par les 5 millions de téléspectateurs
01:03 qui, chaque mois, regardent nos programmes
01:05 sur les réseaux sociaux et les plateformes vidéo.
01:08 Dans le même temps, les Français continuent de fuir
01:11 la presse conformiste servile,
01:13 prête à tous les renoncements.
01:15 Et pourtant, en 2022, cette presse-là,
01:18 ce parti des médias,
01:19 s'est arrogé la somme de 1 milliard d'euros
01:22 d'aides publiques du gouvernement.
01:24 Cette somme astronomique prise dans nos poches
01:27 par l'État est encore en deçà de la réalité.
01:30 Les spécialistes parlent plutôt
01:32 de 2 milliards d'euros par an.
01:34 Et sur ces 2 milliards, TVL,
01:37 une réussite avérée de la presse audiovisuelle
01:40 depuis 10 ans, a touché très exactement
01:43 0,00 euros.
01:45 La liberté a un prix,
01:47 car nous avons appris que celle-ci est incompatible
01:50 avec les aides de l'État qui veut tout contrôler.
01:53 La liberté a un prix, celui de votre engagement.
01:56 À nos côtés, celui de votre participation
01:59 en qualité de donateur.
02:02 S'ouvre à nouveau le grand défi.
02:05 Nous disposons de 30 jours
02:06 pour constituer le budget d'avenir de TVL
02:09 pour 2024.
02:11 30 jours pour construire
02:13 365 jours de création et de diffusion.
02:17 Ensemble, continuons de faire progresser TVL.
02:20 Une notoriété, un outil et une arme
02:23 contre les mensonges, les falsifications,
02:26 la bien-pensance, la soumission.
02:29 Nous avons besoin de votre aide personnelle,
02:32 parce que, décidément, oui,
02:34 la liberté a un prix.
02:37 [Musique]
02:40 [Musique]
03:07 [Musique]
03:13 À TVL, se fait un devoir de présenter
03:15 toutes les initiatives qui visent
03:17 à défendre l'esprit français,
03:19 et cela dans tous les domaines.
03:21 Alors, pour ça, je suis très heureux
03:23 d'accueillir Lucas Chancerelle pour évoquer le NID.
03:26 C'est un incubateur de projets enracinés.
03:30 On va en parler directement avec lui.
03:32 Lucas Chancerelle, bonjour.
03:33 Bonjour, Martial.
03:34 Merci d'être là.
03:35 On a cette juriste en charge du développement,
03:37 donc de cet incubateur d'entreprises,
03:39 pour...
03:40 Dès le départ, en fait, on va se poser
03:42 deux questions très simples
03:44 avant de partir à la découverte du NID.
03:46 Première précision, qu'est-ce qu'un incubateur ?
03:49 Et deuxièmement, quel est votre lien
03:51 avec l'Institut Iliad ?
03:53 Merci de m'avoir invité.
03:55 Un incubateur, c'est un service
03:57 d'accompagnement aux entreprises.
03:59 On va structurer les projets sur le plan juridique,
04:01 sur le plan commercial, sur le plan budgétaire.
04:03 Tout ce qu'il faut pour que le projet fonctionne,
04:05 ça dure entre 3 et 6 mois,
04:06 c'est ce qu'on appelle l'incubation.
04:08 Et à l'issue, on va présenter le projet
04:10 à des investisseurs.
04:11 Le lien avec l'Institut Iliad,
04:13 c'est que nous sommes, parmi les membres dirigeants
04:15 de l'équipe du NID, des auditeurs
04:17 de l'Institut Iliad,
04:18 mais nous sommes une structure différente,
04:20 une organisation autonome.
04:22 Nous assumons néanmoins un lien avec l'Institut
04:24 pour la longue mémoire européenne.
04:25 On en reparlera, parce que ça nous donnera
04:27 bien de l'idée encore à la notion d'enracinement
04:29 que vous proposez ou d'engagement.
04:31 Vous accompagnez donc, j'ai bien compris,
04:33 les entreprises, aussi les associations,
04:35 je ne crois pas.
04:36 Tout à fait.
04:37 Vous dites trois piliers d'intervention,
04:39 je les ai devant moi, je vous laisserai les rappeler,
04:42 mais j'ai envie de vous dire,
04:44 quand je lis ces piliers, que vous allez rappeler,
04:46 c'est un peu comme les 400 autres incubateurs
04:50 qui existent en France.
04:52 C'est un type de structure qui se démultiplie,
04:54 mais qu'est-ce qui vous singularise ?
04:57 C'est une bonne question.
04:58 Il y a beaucoup d'incubateurs en France.
05:00 C'est un phénomène qui est en forte croissance.
05:02 Nous, nous sommes l'incubateur des projets enracinés
05:04 qui défendent le patrimoine et le terroir français et européen.
05:08 C'est ce qui nous différencie,
05:09 c'est notre angle d'approche.
05:11 Les trois piliers d'intervention, comme je l'ai dit,
05:13 c'est l'accompagnement du projet.
05:15 Par exemple, juridiquement, il faut créer les statuts,
05:17 faire les contrats.
05:18 Donc, tout ça, l'ONI peut s'en occuper.
05:20 Le deuxième pilier, c'est l'accès à un réseau d'experts
05:22 et de mentors de plus de 30 personnes.
05:24 Et le troisième pilier, c'est la possibilité
05:27 de donner accès à nos projets à des réseaux d'investissement.
05:30 C'est un financement d'aide au lancement, en fait.
05:33 Ou du passage à l'échelle, si le projet est déjà lancé
05:35 et que vous souhaitez accélérer.
05:36 Et là, sur cette notion-là,
05:38 vous êtes en capacité de rivaliser avec des incubateurs
05:41 qui sont soit abrités par des banques,
05:43 je pense au crédit agricole, par des grandes écoles,
05:45 je pense à HEC, par des industriels,
05:47 je pense à Xavier Niel, pas si loin de nous d'ailleurs,
05:49 pas si loin de nous physiquement, géographiquement,
05:52 ou des universités.
05:53 Est-ce qu'on peut rivaliser ?
05:56 Vous savez, il y a des gens en France qui ont nos idées,
05:59 beaucoup plus qu'on ne le croit,
06:00 et des gens qui ont des moyens,
06:01 qui souhaitent les mettre à disposition de ces entreprises.
06:03 Et nous avons des partenariats
06:05 avec plusieurs fonds d'investissement
06:06 qui partagent nos valeurs.
06:08 Alors, votre incubateur fonctionne,
06:10 pour que nous soyons encore là très précis,
06:13 en deux structures et deux pôles.
06:15 Alors, c'est un peu techno, mais en fait, dans la réalité,
06:18 c'est une équipe dirigeante, Gauthier Brioud,
06:20 qui est votre président, vous-même pour le juridique,
06:22 Paul pour la finance et Maïlis pour le marketing,
06:25 et deux structures et deux pôles.
06:28 C'est assez simple à expliquer, mais je laisse le faire.
06:31 Oui, merci, c'est la tambourine interne du NID.
06:34 Je ne sais pas si ça intéresse beaucoup nos téléspectateurs,
06:36 mais on a une association,
06:38 pour aider gratuitement les projets associatifs,
06:41 et une SAS, qui va, elle,
06:43 prendre des parts dans les projets qu'on accompagne,
06:45 parce qu'on ne facture pas nos prestations.
06:47 En revanche, on privilégie un partenariat de long terme
06:50 avec les projets,
06:51 en prenant des participations en capital.
06:53 Et au sein du NID, il y a effectivement deux pôles,
06:56 un pôle incubation,
06:57 qui s'occupe du suivi et resserré des projets,
06:59 et un pôle développement, dont je m'occupe,
07:01 qui va s'occuper d'aller chercher des nouveaux partenaires,
07:03 médias, investisseurs, experts.
07:06 Quel est le processus d'incubation
07:08 pour une entreprise ou une association ?
07:10 Concrètement, comment ça se passe ?
07:13 Martial Bill a un projet d'entreprise,
07:15 il vient nous voir, il nous contacte.
07:17 C'est trop tard, je l'ai fait il y a 10 ans.
07:18 Eh bien, vous pouvez un jour avoir une nouvelle idée.
07:21 Vous nous contactez à contact@incubateurleny.fr.
07:25 On va avoir une vision ensemble,
07:26 on va étudier votre projet,
07:27 voir si LENY peut vous apporter quelque chose.
07:30 Et si on tombe d'accord,
07:31 eh bien le processus d'incubation commence.
07:34 Il va durer entre 3 et 6 mois,
07:36 ça dépend de vos ambitions et de vos besoins.
07:39 Et à l'issue, vous avez accès à toutes les ressources
07:41 que j'ai données.
07:43 Nous sommes à l'ORÉ de 2024.
07:46 Ce n'est pas une information très importante,
07:48 mais c'est le nombre de projets que vous avez eus
07:50 en cours d'accompagnement l'année passée.
07:52 J'ai comptabilisé, c'est au nombre de 6.
07:55 Ce serait d'ailleurs même assez intéressant
07:57 de montrer quels sont ces 6 projets,
08:00 voire ces 8 projets en cours d'études sur 2023.
08:04 Oui, alors je ne vais pas tous les citer
08:06 pour des raisons de confidentialité.
08:07 Certains projets ne veulent pas être forcément affichés.
08:10 Néanmoins, il y en a dans le domaine du textile français,
08:14 de l'esthétique française.
08:15 Il y en a dans le domaine du champ populaire.
08:18 Celui-ci, on peut le citer.
08:19 C'est Canto, le projet Canto qui a fait parler de lui.
08:23 Une application de chant traditionnel.
08:25 Qui a fait parler de lui ?
08:26 Ah oui, parce que le président de la République a chanté avec…
08:28 Notamment.
08:29 Mais c'est aussi un très beau projet
08:30 qui vise à faire revivre le chant traditionnel
08:33 et faire rechanter les Français ensemble.
08:35 On a l'application Populi.
08:37 Populi qui est une application de sondage alternatif
08:40 d'aide à la décision, en fait,
08:41 pour les décideurs publics, les maires, les chefs d'entreprise.
08:44 On a d'autres projets qui sont plus axés sur le foyer,
08:48 sur le domaine de la famille.
08:50 Mais tous ces projets ont globalement un intérêt métapolitique.
08:54 Alors, ça peut être un sujet qu'on va aborder ensuite.
08:56 Les Proibés, vous en avez parlé, sont venus à TV Liberté.
08:58 Les Proibés, c'est un projet qu'on a accompagné également.
09:00 Donc ça, c'est une plateforme pour les artistes et les artisans enracinés.
09:04 Un site internet de vente aussi.
09:06 Voilà, ce que nous avons reçu sur TVL.
09:07 Toujours dans cette volonté de vous faire présenter,
09:09 de vous présenter toutes les initiatives qui existent.
09:11 Et elles sont par milliers.
09:12 Et c'est tant mieux.
09:13 Et Canto, je le précisais,
09:14 donc avec la participation du président de la République,
09:17 un tout petit peu à l'assut de son plein gré quand même.
09:19 Oui, mais bon, ça fait finalement une bonne pub pour Canto.
09:22 Voilà, donc c'est lors d'une soirée,
09:24 il voit un groupe de chanteurs de Canto.
09:26 Tout à fait.
09:27 Il s'associe à eux.
09:28 Ça lui sera beaucoup reproché, mais je ne pense pas qu'il s'en ait…
09:32 Je pense qu'il a passé un bon moment, pour une fois.
09:35 Il y a déjà un nombre de projets importants à l'étude pour 2024.
09:41 Gauthier Brioude parle de 10.
09:43 Et là, je me suis dit, qui troupe en bras, ce mal étreint,
09:47 est-ce que vous n'allez pas trop vite en besogne ?
09:50 Même si ça vous fait sourire.
09:51 Je vous remercie de me le faire remarquer.
09:52 Mais oui, c'est ambitieux.
09:53 Nous sommes ambitieux.
09:54 Nous avons une équipe et des moyens à disposition
09:56 parce qu'il y a un vrai besoin sur le sujet de l'entreprenariat
09:59 dans notre milieu, au sens large.
10:01 Et donc, on a cette ambition de 10 projets.
10:04 Il y a des gens qui sont à plein temps sur le nid.
10:06 Donc, on peut s'occuper de ces projets comme il le faut.
10:09 Et parmi les 10, vous pouvez nous citer…
10:12 Je ne vais pas vous spoiler,
10:15 mais globalement, il y a des projets qui sont concernant la restauration,
10:21 l'aspect culinaire aussi de notre civilisation.
10:24 Il y a des projets qui vont plutôt gérer le patrimoine des diocèses
10:26 parce que malheureusement, le patrimoine des diocèses,
10:28 parfois, tombe en désuétude.
10:30 Le patrimoine est laissé à l'abandon et il faut le gérer.
10:33 On a, quoi d'autre comme projet que je pourrais vous citer ?
10:37 Une plateforme de crowdfunding très intéressante, je trouve.
10:39 Qu'est-ce que c'est le crowdfunding ?
10:40 Alors, le crowdfunding, c'est un financement participatif.
10:42 Parce que je suis allé vous parler de holding, de spoiler, etc.
10:45 Donc, on va essayer de traduire tout cela.
10:47 Le crowdfunding, c'est du financement participatif
10:50 auprès d'un large public qui donne des petits montants.
10:53 Le problème des plateformes de crowdfunding qui existent,
10:56 comme Tipeee par exemple, c'est qu'elles sont politisées.
10:59 Elles sont politisées contre les projets de notre bord,
11:02 encore une fois, au sens large.
11:04 L'intérêt de créer ce genre de plateforme,
11:06 c'est de pouvoir faire des cagnottes en toute sécurité et en toute confiance.
11:09 C'est un sujet très actuel quand on voit que le compte bancaire
11:11 du collectif Nemesis ou de Braille Info sont fermés
11:14 et quand Jean Messia récolte 1,6 million d'euros pour le policier qui a tué Naël.
11:19 Donc là, c'est un des projets que vous soutenez.
11:23 Qu'on inculque, tout à fait.
11:24 Voilà. Vous m'avez répondu comment on devient candidat.
11:28 J'ai très envie de vous demander,
11:30 qu'est-ce qui ferait qu'on ne peut pas être candidat dans le NID ?
11:35 Qu'est-ce qui est rédhibitoire ?
11:38 Il y a deux critères qui nous font décider d'incuber ou non un projet.
11:42 Le premier, ça va être son côté enraciné,
11:45 qui défend le patrimoine français et européen.
11:47 Le deuxième, ça va être aussi sa rentabilité.
11:50 Parce qu'il faut que le projet, une fois passé par le NID,
11:52 puisse être autonome, puisse continuer de manière viable.
11:56 Alors, qu'est-ce qui pourrait l'empêcher d'être candidat au NID ?
12:00 C'est d'être contraire à nos valeurs, que je viens de citer,
12:03 ou de ne pas avoir un modèle économique qui lui permet d'être autonome.
12:06 Mais un modèle économique, j'ai lu sur votre site,
12:09 que vous indiquiez dans un éditorial,
12:12 que celui qui vient vous voir en se disant
12:14 "je vais trimer toute la journée,
12:16 et puis je me paierai un jour sur les bénéfices que je pourrai obtenir",
12:20 ce n'est pas la bonne démarche,
12:21 parce qu'il faut concevoir que vous allez créer une entreprise,
12:24 et donc que vous devrez vous rémunérer sur cette entreprise,
12:27 même si c'est modestement,
12:28 mais il faudra intégrer cette donnée-là.
12:30 Ça, c'est ce que j'ai lu sur l'éditorial.
12:31 Ça m'a un peu surpris, parce que l'effort,
12:33 c'est que la cesse, c'était des notions qui pouvaient être intéressantes pour l'ONU.
12:38 Bien sûr, on ne force pas les gens à s'engager à plein temps sur les projets,
12:43 mais on remarque quand même que lorsque c'est juste un "loisir",
12:46 les initiatives ne sont pas les mieux soutenues possibles.
12:50 Donc on incite quand même à ce que les projets
12:53 puissent avoir les moyens humains et financiers
12:55 qui leur permettent d'être investis à plein temps.
12:58 Ça veut dire que quand M. Candida, vous l'avez pris tout à l'heure,
13:01 vous avez dit "je veux faire un projet",
13:03 déjà un projet, ce n'est pas seulement une idée,
13:05 il faut que j'arrive avec ce que vous appelez sûrement des business plans,
13:08 c'est-à-dire des plans de financement.
13:09 Nous, on peut vous aider là-dessus justement,
13:11 parce qu'on a tous des bonnes idées,
13:13 mais un projet, c'est très différent.
13:14 C'est budgété, c'est un statut juridique,
13:16 c'est un plan, une stratégie de marque.
13:19 Et de cette manière, l'ONU va fournir toutes ces ressources
13:22 aux porteurs de projets,
13:24 qui bien souvent, lui, sont concentrés sur son cœur de métier,
13:26 et c'est bien normal.
13:27 Et nous, on s'occupe du reste.
13:29 On s'occupe du reste.
13:30 Une autre possibilité aussi que j'ai vue apparaître
13:33 dans votre dossier de presse,
13:35 c'est celui de rejoindre votre réseau d'experts.
13:38 Vous m'avez parlé d'une trentaine de personnes,
13:40 et je me suis dit "après tout, j'ai aussi une expertise,
13:42 est-ce que je peux la faire partager ?
13:44 Et quels sont les critères pour être expert de ce nid ? "
13:48 C'est d'avoir déjà la volonté d'être expert,
13:51 de donner de son temps pour les projets.
13:54 C'est d'avoir une compétence particulière sur un sujet.
13:57 Par exemple, en propriété intellectuelle,
13:59 quand vous voulez déposer une marque,
14:00 il y a des points très concrets qu'il faut résoudre,
14:02 et le nid en interne n'a pas forcément ces compétences.
14:05 Vous avez certainement un sujet en RH également,
14:09 en comptabilité, tout ce qui peut aider une entreprise,
14:12 vous pouvez l'apporter à ses porteurs de projets.
14:14 D'accord. Donc vous êtes à la recherche d'experts ?
14:16 Tout à fait.
14:17 Donc il faut avoir une expertise dans un domaine particulier
14:20 qui tient à ce créneau que vous occupez.
14:26 Et puis d'un autre côté aussi, je me suis dit
14:28 – c'est peut-être plus compliqué –
14:29 mais qu'il y a des investisseurs.
14:32 Tout à fait.
14:33 Et quelles sont les conditions pour être investisseur ?
14:35 Est-ce qu'être investisseur, c'est aussi,
14:37 on le voit bien pour TVL, ce sont des donateurs,
14:40 mais nous faisons très attention à notre liberté.
14:43 Et donc est-ce qu'un investisseur, c'est quelqu'un
14:45 qui peut apporter ponctuellement une aide,
14:47 mais qui peut aussi influencer ou infléchir une ligne ?
14:51 Comment ? Quels sont les critères de choix de ces investisseurs ?
14:54 C'est une bonne question,
14:55 parce qu'il faut bien choisir ses investisseurs.
14:57 Alors il y a deux types de profils investisseurs
15:00 qu'on propose dans le NID.
15:01 C'est les investisseurs privés,
15:03 ceux qui veulent mettre leur argent dans des actions enracinées,
15:07 au lieu de les mettre sur les marchés financiers
15:09 qui sont désincarnés,
15:10 et des fonds d'investissement amis.
15:12 C'est les deux types d'investisseurs.
15:14 Ces investisseurs, effectivement, vont prendre des parts au capital.
15:17 De cette manière, ils vont avoir un pouvoir de décision
15:19 sur votre entreprise, et il vaut mieux
15:21 qu'ils correspondent à vos idées et à vos valeurs.
15:23 Alors ce qu'on conseille, c'est, si c'est une association,
15:27 de faire appel à un fonds de dotation.
15:29 Et si c'est un fonds d'investissement,
15:31 il va vous acheter un certain nombre de pourcentages de vos parts,
15:35 mais il y a des manières, dans les statuts,
15:37 de garder le pouvoir et le contrôle sur votre société.
15:39 Ce n'est pas les investisseurs qui font la loi ?
15:42 C'est possible qu'ils aient un pouvoir d'influence, mais…
15:44 C'est lui qui donne la béquille au NID ?
15:46 Ah, c'est vrai que pour qu'une entreprise fonctionne,
15:50 elle a besoin d'argent.
15:51 C'est la question que se pose TV Liberté,
15:54 que se pose tout un tas d'organisations.
15:56 Nous, on choisit de manière indépendante,
16:00 néanmoins, on a la chance d'avoir des investisseurs
16:02 qui partagent nos valeurs.
16:03 Et c'est ça l'intérêt de ne pas faire appel
16:05 à un fonds d'investissement classique.
16:07 Je reviens au fond de votre démarche.
16:11 Vous avez parlé de notion d'enracinement.
16:13 Vous cherchez, je le vois bien, à promouvoir
16:16 une nouvelle forme d'engagement métapolitique,
16:18 vous savez utiliser le terme.
16:19 Est-ce que c'est parce que vous ne croyez plus
16:21 à l'engagement politique, tout court,
16:23 à l'engagement militant, que vous proposez
16:25 une autre forme d'engagement,
16:26 un engagement métapolitique, de votre génération,
16:29 d'une génération, à travers l'entreprise ?
16:33 Eh bien, on parle souvent de Gramsci,
16:36 de combat culturel.
16:37 Je crois que l'entreprenariat peut être un moyen
16:39 d'engagement métapolitique, en effet.
16:42 Aujourd'hui, on a des partis politiques,
16:46 on a des cercles de formation,
16:47 on a des cercles de conférences, des librairies,
16:49 mais je crois, nous sommes convaincus,
16:51 Onique, qu'on n'a pas suffisamment d'entreprises.
16:54 Or, l'entreprise, c'est la vie des gens,
16:57 c'est les moyens de consommation,
16:59 c'est leurs habitudes.
17:00 Et à travers ces entreprises, on peut aussi
17:02 faire rayonner notre civilisation.
17:03 Et c'est la conviction d'Uni qu'on peut faire
17:06 de la métapolitique à travers l'entrepreneuriat.
17:09 Est-ce que vous avez posé la question
17:10 pourquoi ça n'existait pas ?
17:11 Quel était le blocage ?
17:13 Alors, je pense...
17:14 Un blocage psychologique, un blocage de nature,
17:16 voilà, on est attiré par la défense de la France,
17:19 ça passe par le culturel,
17:20 ça passe pas par l'économie,
17:21 ça passe pas par l'entreprise,
17:22 on laisse ça à d'autres, aux libéraux.
17:25 C'est une remarque qu'on s'est posée aussi,
17:28 parce que je crois qu'il y a deux explications
17:32 au fait que ça n'a pas été fait encore.
17:34 C'est que politique et entreprise
17:37 ne feront pas forcément bon ménage,
17:39 pour les banques notamment,
17:40 qui sont défiantes à prêter de l'argent
17:42 pour les projets patriotiques, comme on dit.
17:44 Et également le fait
17:47 qu'on n'a pas forcément cet intérêt dans le milieu.
17:52 On n'a pas forcément ce sujet-là
17:53 qui nous vient en tête.
17:55 Et donc on est là pour répondre à ce besoin,
17:57 tout simplement avec le nid.
17:59 Lucas Chanserelle,
18:00 moi j'écoute avec attention
18:01 et beaucoup de respect cette initiative,
18:04 et ce type d'initiative,
18:05 je trouve très importante,
18:06 et ça tout le monde en conviendra,
18:07 je pense que ceux qui nous écoutent
18:08 en conviendront comme moi.
18:10 Je me dis, est-ce qu'on assiste vraiment
18:13 à l'émergence d'un entreprenariat engagé,
18:15 véritablement enraciné,
18:17 ou est-ce que ce ne sont pas des mots
18:18 que l'on met pour, là encore, se singulariser ?
18:21 Parce qu'aujourd'hui on le voit bien,
18:24 le localisme, c'est un terme qui est un peu à la mode,
18:28 mais qui est souvent lié à une pensée
18:30 d'ailleurs alter-mondialiste.
18:32 On voit bien que le fabriqué français est des fois...
18:35 Oui, comme le skip français.
18:38 Si vous voulez.
18:39 Il y a beaucoup de choses dedans,
18:41 mais pas forcément français.
18:42 C'est moins qu'on puisse dire.
18:43 C'est pas pour cette société, là, les clercs.
18:46 Si, je crois qu'il y a un vrai sujet,
18:48 qu'il y a un vrai besoin aujourd'hui
18:50 d'entreprises enracinées
18:51 qui correspondent aux valeurs
18:52 de plusieurs millions de Français.
18:54 Il suffit de voir les résultats électoraux
18:55 pour comprendre que la société
18:59 a besoin d'enracinement et de retour au local.
19:02 Alors, parfois, c'est des arguments marketing,
19:04 mais nous, ce sont des vrais actes,
19:06 ce sont des vraies convictions,
19:07 et les projets que nous accompagnons aussi.
19:10 16, 18 projets.
19:12 Quand est-ce que ça s'arrête ?
19:14 On a pour objectif de faire 10 projets par an,
19:16 pour l'instant,
19:17 ce qui est un rythme ambitieux mais tenable.
19:19 Et si jamais notre entreprise fonctionne,
19:22 nous recruterons et nous passerons
19:23 à une vingtaine de projets par an.
19:24 Quelle est la demande de financement en moyenne ?
19:28 Alors, ça dépend.
19:29 Si vous avez une association,
19:31 on a des spectacles qui veulent simplement s'organiser
19:34 pour faire une ou deux représentations.
19:36 Donc là, c'est des besoins relativement faibles.
19:38 On a des grosses entreprises
19:40 avec des antennes qui doivent se créer.
19:43 En moyenne, je dirais que pour lancer une entreprise,
19:45 financer les salaires et les différents coûts,
19:48 on est sur l'ordre de 200 000 euros par entreprise.
19:51 Ce n'est pas rien.
19:52 Ce n'est pas rien.
19:53 Est-ce que...
19:54 Et quand on ne veut pas lier la politique à la météopolitique,
19:58 ça revient quand même un peu.
19:59 Est-ce que le fait qu'il y ait aujourd'hui
20:01 un fort vote patriote en France,
20:04 qui s'observe dans scrutin après scrutin,
20:07 est-ce qu'on retrouve une résonance,
20:10 une concordance dans l'économie ?
20:13 Oui, je crois.
20:15 42% des Français votent Marine Le Pen.
20:18 Et comme je l'ai dit précédemment,
20:20 il y a peut-être une aspiration
20:22 à mettre en cohérence son vote et ses modes de consommation,
20:26 sa vie quotidienne.
20:28 Et l'entreprise, c'est l'acteur principal de cette vie quotidienne.
20:32 Je pense qu'il y a un avenir pour ça.
20:33 D'accord.
20:34 Vous pensez que les électeurs patriotes
20:36 qui se portent sur Mme Le Pen, M. Zemmour, M. Dupont-Aignan,
20:40 je vais en oublier M. Asselineau, M. Philippot et bien d'autres,
20:45 ont conscience de ce que vous dites ?
20:47 Peut-être pas suffisamment.
20:49 Peut-être pas suffisamment, et on est là pour leur dire aussi.
20:53 Dernier point, l'ONI, comment vous avez trouvé l'idée ?
20:58 Jolie d'ailleurs, très jolie,
21:00 mais vous avez changé les logos, etc.
21:02 Comment ça vous est venu ?
21:04 Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée,
21:06 c'est Gauthier Briot, notre fondateur.
21:08 Ça nous est venu tout simplement du fait qu'il y avait un besoin,
21:13 par rapport aux logos, vous voulez dire ?
21:15 Non, par rapport aux titres, aux mots.
21:17 L'ONI, principe d'incubation,
21:19 fait penser quand même une certaine protection,
21:22 un côté renfermé avec le foyer,
21:26 les poules, la pondeuse,
21:30 il y a plein de vocables comme ça qui sont liés à cet univers.
21:33 Et on trouvait que ça correspondait bien.
21:35 Écoutez, Baudelaire disait,
21:37 "Derrière les ennuis et les chagrins,
21:39 heureux ceux qui n'aiment majestueuse
21:41 peuvent s'élancer vers des champs lumineux et sereins."
21:43 Bon, écoutez, d'UNI, il faut s'élancer
21:45 vers des champs qui doivent être lumineux et sereins.
21:47 Ce n'est pas de moi, c'est de Baudelaire, c'est pour ça que c'est joli.
21:49 Merci beaucoup à vous, Lucas Chancerelle.
21:51 Merci, Martial.
21:53 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
21:56 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]