Les présidents de National (troisième division française) ont envoyé cette semaine un courrier à la LFP et FFF pour exprimer des demandes urgentes.
Si les besoins financiers à court terme sont pressants, l'avenir du championnat et des clubs est toujours aussi incertain sans une profonde réforme.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Le foot français est en feu, vous le savez depuis un petit moment sur la chaîne, mais
00:05 cette semaine il y a eu une matérialisation de tout cela.
00:08 En effet, les présidents de National, la 3e division, ont écrit un courrier officiel
00:11 à la Ligue de Football Professionnel et à la Fédération Française de Football en
00:15 adressant des demandes urgentes, notamment pour des financements à court terme.
00:18 Pour simplifier un peu ce courrier, s'il n'y a pas une réforme très rapide de ce
00:23 championnat, on va assister à un mouroir absolu.
00:26 Rappelez-vous déjà l'été dernier, comme le montre cette lettre et comme on en avait
00:30 parlé depuis très longtemps, un club sur deux a été menacé de dépôt de bilan
00:34 ou de relégation administrative.
00:36 C'est-à-dire qu'on a un championnat où 50% des équipes étaient sous cette menace.
00:40 Et malheureusement, ce chiffre est toujours d'actualité pour l'été prochain.
00:43 Alors on aurait pu imaginer peut-être des aides, un élan de solidarité ou que sais-je
00:47 encore puisque depuis des années et des années, on se bat en National, notamment à travers
00:52 le regretté président d'Avranches qui nous a quittés il y a peu.
00:55 C'était un peu son combat pour avoir un championnat mieux doté financièrement.
00:59 Parler de cette Ligue 3, on imaginait quelque chose.
01:02 Que nenni, puisque au contraire, comme le souligne cette lettre officielle, les aides
01:07 ont même baissé.
01:08 Pour recontextualiser, le National qu'on connaît aujourd'hui n'a plus rien à voir
01:12 avec celui qu'on a connu il y a 10, 15 ou 20 ans.
01:15 A l'époque, c'était vraiment la France périphérique avec des clubs qui vivotaient
01:18 et des joueurs qui certes vivaient parfois exclusivement du football, mais c'était
01:22 toujours avec pas mal d'arrangements, des frais kilométriques.
01:24 C'était le bricolage des comptes.
01:26 Et ce National-là, avec quelques éturies professionnelles qui étaient descendues,
01:30 n'avait pas énormément de structure et arrivait globalement à survivre avec des
01:34 budgets bien moindres.
01:35 On n'avait pas encore vu cette inflation sur les salaires, etc.
01:38 Aujourd'hui, le National, ce n'est plus du tout ça.
01:41 C'est 9 clubs professionnels et 9 clubs de statut fédéral.
01:44 Les 9 clubs pros, vous avez les 4 relégués, Nîmes, Sochaux, Dijon, mais vous avez également
01:49 5 autres clubs qui gardent ce statut professionnel.
01:51 Vous avez Nancy, vous avez Châteauroux, vous avez Orléans, vous avez Le Mans et vous
01:54 avez également le Red Star.
01:55 Ce qui fait qu'aujourd'hui, on a 50% de clubs officiellement pros et 50% de statut fédéral.
02:00 Alors attention, tout le monde aujourd'hui vit du National, mais en fait, il y a une
02:03 énorme différence dans les structures.
02:05 Or, vous avez un championnat qui n'a pas de droits TV.
02:07 On rappelle que les droits TV, c'est l'essentiel, c'est la majorité des budgets des clubs.
02:11 Or oui, vous allez me dire, Canal paye à peu près 600 000 euros.
02:14 Sauf que ces 600 000 euros là, déjà, ce serait peanuts pour les clubs, mais en plus,
02:20 ça va à la FFF vis-à-vis de la production, etc. pour la diffusion sur FFF TV, etc.
02:24 Donc en fait, les clubs, ils n'en voient pas forcément le jour, comme par exemple
02:28 pour la Ligue Nationale de Basket.
02:29 C'est à peu près le même problème.
02:30 Sauf que les droits TV, je le répète, c'est la question centrale des budgets des clubs.
02:35 Donc, comment faire quand tu ne récupères pas ces droits TV-là de Ligue 1 et de Ligue
02:39 2 ? Alors évidemment, il y a des aides pour les clubs qui descendent, sauf qu'aujourd'hui,
02:43 les aides, comme vous pouvez le voir sur cette lettre officielle, on la discute un petit
02:46 peu parce qu'elle n'est peut-être pas forcément équitable.
02:49 Et aujourd'hui, vous avez donc des aides qui diminuent au fil des années, notamment la
02:52 première année, on appelle ça un peu les parachutes dorées, comme quand vous descendez
02:55 de première Ligue.
02:56 Donc, ça vous permet un peu de respirer, sauf qu'en fait, les aides, forcément, elles
02:59 vont décrécher de dos et après, vous n'en avez plus.
03:02 Pareil pour les clubs qui ont statut professionnel, ils ne récupèrent rien du tout.
03:06 Et bien au contraire, puisque pour s'inscrire en Nationale, ils doivent payer plus de 50
03:10 000 euros, alors qu'en Ligue 2, les clubs doivent en payer 18 000.
03:13 Donc, ça ne fait pas tellement sens parce qu'on le répète, ce championnat qui a déjà
03:17 un mouroir financier, on aurait pu s'attendre à des aides.
03:19 Et bien, c'est pire que ça.
03:21 Regardez ce qu'on disait sur la subvention donnée à ceux qui ont le statut fédéral.
03:25 Elle a perdu 100 000 euros sans même une seule concertation.
03:28 C'est-à-dire qu'on a déjà un championnat excellent financièrement, mais on a baissé
03:32 sans aucune concertation les potentielles aides.
03:34 Alors évidemment, en Nationale, ça commence à gueuler.
03:37 Comme je vous le dis, le regretté président d'Avranches était battu depuis des années
03:39 et des années.
03:40 Il a peut-être un peu désabusé, sauf qu'on a d'autres présidents qui prennent ça en
03:44 main, notamment Thierry Gomez du Mans.
03:46 C'est lui qui enchaîne les rendez-vous, etc.
03:47 Alors pour le coup, le Mans, on pourrait reparler de la structure sportive, etc.
03:51 Mais globalement, c'est un club qui, financièrement, est plutôt sain.
03:54 Et voilà, on a globalement les pieds sur terre, contrairement à pas mal d'autres
03:58 écuries de Nationale.
03:59 Donc, Gomez donne absolument tout ce qu'il a pour justement crédibiliser ce championnat.
04:03 Alors après, il y a deux points.
04:04 Le premier, c'est qu'il ne faut pas être un doux rêveur.
04:07 Le National ne génère pas d'argent.
04:09 Il y a eu plein de formules qui ont été tentées, ça ne génère pas d'argent.
04:11 Déjà, la Ligue 2, c'est compliqué pour les droits de l'évêque, alors je vous laisse
04:14 imaginer pour le National.
04:15 C'est vrai que si on trouve un diffuseur, etc. et ensuite on peut redistribuer, sauf
04:19 que ça correspond quand même à beaucoup d'argent.
04:21 Pour le Mans, ce n'est pas le cas.
04:22 Donc vis-à-vis de ce business model-là, il faut en penser un autre.
04:25 Et c'est vrai qu'on rêve un peu, mais d'un autre côté, n'avait-il pas raison ces présidents-là,
04:28 quand il y a eu certaines aides et quand il y a eu un peu d'argent en caisse, pourquoi
04:32 le National n'en a pas bénéficié ? Ça, c'est un autre point.
04:34 Mais le véritable problème, c'est là.
04:35 C'est que la Ligue de football professionnelle, elle s'en lave les mains quelque part, elle
04:38 dit.
04:39 Nous, on gère la Ligue 1, la Ligue 2, officiellement, ce n'est pas nous.
04:40 Mais c'est là où vous voyez à quel point le National est devenu un championnat bâtard.
04:43 Officiellement, il y a 9 clubs pros, donc c'est lié par la LFP, notamment vis-à-vis
04:48 de toutes les questions de la LFG.
04:50 Sauf que vous avez aussi 9 clubs au statut fédéral.
04:52 Donc c'est la Fédération française de football.
04:55 La Fédération française de football, officiellement, c'est elle qui est en charge du National.
04:57 Donc elle, elle est plus ou moins ouverte à faire cette fameuse Ligue 3.
05:01 Mais en gros, c'est de dire, OK, vous les touchez au statut pro.
05:03 Mais vous le voulez parce que d'ailleurs, vous voulez plus d'argent.
05:06 Mais nous, on ne peut pas, on a les caisses un peu vides.
05:07 Donc en fait, chacun se renvoie la balle parce que Vincent Labrune en off, qu'est-ce qu'il
05:10 nous dit ? D'ailleurs, Vincent Labrune, on le redit, ce qui l'importe, c'est la Ligue
05:13 1 et c'est le top de la Ligue 1.
05:14 Le reste, bon, ce n'est pas trop ses oignons.
05:16 On a fait comprendre, bon, si vraiment, on voulait quelque chose, arrangez-vous avec
05:19 la Ligue 2.
05:20 Le cortège de Ligue 2 va dire aux gens de National, on va partager un peu avec vous
05:23 les droits de TV.
05:24 Donc encore une fois, on suit complètement la responsabilité.
05:26 Et médiatiquement, ça n'a déjà pas un énorme écho.
05:29 Donc en fait, on a l'impression que le National, c'est toujours un abattard qu'au milieu,
05:32 dont personne réellement veut se soucier.
05:34 Sauf que le problème, c'est qu'ici, les clubs meurent de plus en plus.
05:37 On touche évidemment à l'autre problème du National, c'est que vu que sa composition
05:40 a changé.
05:41 Alors attention, niveau sportif, c'est toujours autant galère et vous allez avoir autant
05:44 de surprises.
05:45 Et derrière le Red Star, immense favori, comme on le disait, qui a un boulevard pour
05:48 la montée, la deuxième montée, bon courage pour savoir qui va l'avoir, comme pour les
05:52 reléguer.
05:53 Et d'ailleurs, on remarque une chose.
05:54 Maintenant, l'accession en Ligue 2 est de plus en plus compliquée parce qu'on est toujours
05:56 dans cette idée d'élitisme.
05:57 Et quand tu vois à quel point certains, mais franchement, à la LFP, ils sont ankykinés
06:01 de voir Concarno en Ligue 2.
06:02 Concarno, un club qui travaille très bien, on en a parlé.
06:04 Presque une exception française, un modèle à suivre pour plein de choses.
06:07 Ça ankykine parce qu'on te dit oui, c'est vraiment la France très périphérique, c'est
06:11 pas sur une grosse ville, etc.
06:12 Bref, on pourrait en reparler de Concarno, il y a une vidéo spéciale à ce sujet-là.
06:16 Donc en fait, on limite de plus en plus l'accès parce qu'on ne veut pas que ce soit une ligue
06:19 fermée, mais un petit peu l'idée en Ligue 2, que ce soit toujours les mêmes.
06:21 Sauf qu'à un moment donné, il y a des clubs qui descendent avec cette réforme qui n'arrange
06:24 d'ailleurs personne pour limiter les places dans les championnats nationaux.
06:27 Sauf que les clubs comme Sochaux, les clubs comme Dijon, les clubs comme Nancy, vous avez
06:31 des centres de formation, ça coûte énormément d'argent.
06:33 Et en fait, l'entretien de toutes ces structures-là, elle n'est pas compatible avec le business
06:38 modèle du national.
06:39 On va donner des chiffres.
06:40 Sochaux, il va falloir trouver encore de l'argent cet été.
06:43 Dijon, il y a 6, 7, voire 8 millions.
06:45 C'est pour ça que le club cherche activement un repreneur.
06:48 Nancy, il faudra à peu près 3 millions en fin d'année.
06:50 Ce n'est absolument pas viable financièrement.
06:52 Vous avez des clubs qui ont réussi à économiser, qui rônent sur tous les coups, type Châteauroux,
06:56 ils ont eu du centre de formation, ils ont fait des partenaires avec les lycées, etc.
06:58 Pareil, Châteauroux, en fin d'année, ça va être entre 500 000 et 1 million qu'il va
07:01 falloir trouver.
07:02 Le club d'Orléans aussi a un petit trou.
07:04 Alors Nîmes, il n'y a pas de trou.
07:05 D'ailleurs, le président ne vient même pas enregner à sa fin.
07:07 Il n'y a pas de trou financier, mais c'est normal, il n'y a même plus d'eau chaude dans
07:10 les douches.
07:11 On en est parlé, Nancy.
07:12 Oncle Picsou, New York, pareil, on a limité les coûts, plus de centre de formation, etc.
07:17 En gros, qu'est-ce que tu fais ? Donc, il faut donner un temps au club pour se restructurer
07:21 pour le national.
07:22 Sauf qu'en fait, tu dois tout rengner, tu dois faire des plans sociaux.
07:24 C'est très compliqué en fait.
07:25 Et tu as de plus en plus de clubs pros qui redescendent et qui se disent « mais on va
07:29 remonter comme Dijon, comme Nancy l'an dernier ». Mais c'est dur de remonter, c'est dur.
07:33 Et tu n'as plus que deux places.
07:35 Et mettre de l'argent ne suffit pas forcément.
07:37 Demandez à Versailles l'an dernier, on a mis plein d'argent, etc.
07:39 Cette année, Versailles a remis quand même, ça a l'air coquet, alors que tu n'as pas
07:43 vraiment de partenaires, il n'y a toujours rien sur le maillot, etc.
07:45 Par exemple, pareil, ce n'est pas viable financièrement.
07:48 La seule solution viable, en fait, c'est d'essayer il y a 15 ou 20 ans des arrangements, mais
07:52 surtout de ne pas avoir réellement de coûts structurels.
07:54 C'est comme ça que Concarneau a fait, avec également un excellent travail vis-à-vis
07:57 du tissu local pour les partenaires.
07:59 C'est pour ça qu'un club comme Villebranche, qui est formaté national, qui est parfait
08:02 pour ça, souvent il parvient à survivre, comme à Branche, parce qu'il a réussi à
08:05 générer dans son tissu local économique certains partenaires de moins d'importance
08:09 et qu'il n'a pas ce problème des coûts de structure.
08:11 Ce qui rend ce championnat complètement bâtard et encore plus aujourd'hui de par la composition
08:16 de ces clubs, 50% au statut professionnel, 50% au statut fédéral.
08:20 Un des autres soucis, c'est que le national est victime de tout ce qui se passe en haut.
08:23 Et avec tous ces droits de TV, cette bataille et le foot français qui va se retaper un
08:27 mur, qu'est-ce qui va se passer ? Ça va ruisseler.
08:29 Parce que souvent, pour arrondir les budgets, qu'est-ce qu'on fait ? Il ne faut pas oublier
08:32 que le national, il y a plein de joueurs qui ont été révélés ici.
08:35 Et donc des fois, tu as quelques indemnités de transfert, même si souvent les contrats
08:38 sont d'un an, des fois il y en a deux.
08:39 Et donc ça permet, si on sait, il y a des clubs de Ligue 2, voire de Ligue 1 qui vont
08:41 t'acheter un joueur.
08:42 Et donc en fait, ça va te permettre de rééquilibrer ton budget.
08:44 Sauf que là, on va avoir droit à quoi ? On a des clubs de plus en plus exsangues financièrement.
08:50 Et donc les indemnités de transfert, forcément, ça ruisselle.
08:52 Si tu n'as pas trop d'argent en haut, en bas, les jeux qui attendent, ils vont encore
08:55 attendre et attendre et attendre.
08:56 Et tu as le risque de mettre la clé sous la porte.
08:59 Aujourd'hui, à Martigues, il y a toujours des incertitudes liées à ce qu'on expliquait
09:01 l'été dernier.
09:02 À Marignane, tu as toujours des incertitudes.
09:04 Comme je vous dis, il y a plein de clubs également avec le statut fédéral où on
09:07 a un point d'interrogation.
09:08 En plus, parce que certains ont les yeux plus gros que le ventre et tout.
09:11 Donc au mieux de tout ça, on a les rêves de grandeur.
09:13 Et en effet, le national, à mon avis, a été snobé.
09:16 Il n'y a pas eu de solidarité.
09:17 Voir aussi ce qui est arrivé au Gazlec et à Béziers, ce n'est pas vraiment normal
09:20 que ça ait été passé avec l'arrêt des championnats.
09:22 Certaines aides et tout, qui n'ont pas eu.
09:23 Bref, il y aurait plein d'autres choses à dire avec les doubles descentes.
09:25 De l'autre côté, on a une LFP qui ne veut pas vraiment s'en charger.
09:28 Et la FFF, bon, ok.
09:29 Mais de l'autre côté, on ne va pas faire plus.
09:31 On ne va pas donner plus d'argent.
09:32 Et on dit toujours, voilà, il n'y a pas vraiment d'argent en caisse.
09:34 En fait, le national, il est un peu livré à lui-même.
09:37 Et aujourd'hui, il ne peut compter que sur ses fans.
09:38 Et contrairement à il y a 15 ou 20 ans, on voit des affluences aujourd'hui plus que
09:42 correctes.
09:43 Il suffit de voir à Marcel Pico, il suffit de voir à Bonnol, etc.
09:44 Parce qu'on parle quand même de clubs historiques du football français, dans le site social.
09:47 Mais il y en a d'autres qui arrivent quand même à remplir un petit peu le stade.
09:50 Alors que certains suscitent un désintérêt de plus en plus grand.
09:53 On peut penser malheureusement à Dijon.
09:54 Et c'est assez terrible en effet ce qui est en train de se passer.
09:56 Et donc, en fait, tu dépends de ton tissu économique local et de tes fans quelque part.
09:59 Et ce n'est pas avec ça que tu peux avoir des grands budgets.
10:01 Or, vu l'inflation qu'il y a eu, une inflation qui a également été provoquée dans les
10:05 clubs de division inférieure, N2, N3.
10:06 Ou aujourd'hui, tu as des mecs qui mettent plein d'argent pendant un ou deux ans.
10:09 Ce qui crée une inflation qui t'a coulé derrière.
10:10 Et bien, en fait, le National, des fois, aujourd'hui, tu as des joueurs qui préfèrent jouer plus
10:13 bas, qui sont peut-être meilleurs, parce qu'ils sont plus payés, etc.
10:16 Ce qui fait que les clubs nationales sont plus surpayés pour avoir d'autres joueurs.
10:18 Et pour ne pas tomber.
10:19 Pourquoi ? Parce qu'avec cette réforme, on a mis beaucoup plus de descentes, les six
10:22 descentes, pour simplement de monter.
10:23 Donc, en fait, de tout ce qui se passe dans le football français, et c'est là où on
10:26 peut donner raison auprès de National, qui réclame un élément de solidarité, etc.
10:29 Parce qu'on le redit, ce championnat ne génère pas d'argent.
10:32 Pour le moment, il n'a pas réussi à trouver son modèle économique.
10:34 Donc, en effet, on attend de l'argent, à un moment donné, il faut le générer.
10:37 Néanmoins, même s'il n'arrive pas à le générer là, quand il y a eu toutes ces
10:40 aides, les CBC, on a aidé tout le monde.
10:42 Sauf le National.
10:43 La Ligue 1 a eu des aides.
10:44 La Ligue 2 a eu des aides.
10:45 Le National n'a pas eu d'aide.
10:46 Et donc, il a ce statut au milieu, où des fois, les collectivités locales ont préféré
10:52 financer d'autres choses parce que c'est un peu trop gros.
10:54 Donc, en fait, c'est ce statut intermédiaire qui pose question depuis tant d'années et
10:57 tant d'années.
10:58 Et ce courrier rappelle une chose.
10:59 Les demandes, là, elles sont pour du financement à court terme, mais elles n'inculent pas
11:02 la question pour plus tard, à moyen ou long terme, quid de son championnat.
11:05 Ok, on va faire une Ligue 3.
11:06 Fantastique.
11:07 Mais c'est quoi le modèle économique de la Ligue 3 ? Et pour le moment, ni la LFP,
11:11 ni la FED, ni le Prénom National n'ont trouvé la réponse à cette question épineuse.
11:14 Il y aura encore quantité de choses à dire sur le National.
11:16 Et d'ailleurs, j'en profite, puisque la semaine prochaine sort mon prochain ouvrage,
11:20 "Les Légendes du foot".
11:21 Je vous laisse les liens en précommande.
11:22 N'hésitez surtout pas, parce que ça aide vraiment pour la distribution et tout.
11:25 Donc, n'hésitez pas de partout, sur le site de l'éditeur Amazon, ce que vous voulez.
11:28 Mais dans le même temps, vu que c'est une série de livres, j'annonce, ce n'est pas
11:31 pour tout de suite, mais pour après, qu'on aura un spécial lié au foot français.
11:34 Et on parla énormément de ces questions-là.
11:35 Donc, pour tous les joueurs, dirigeants, etc. qui veulent en parler, n'hésitez surtout
11:39 pas à me contacter, puisque aujourd'hui, il est tant plus que nécessaire, si le foot
11:43 français va avoir un avenir, de penser à sa base.
11:45 C'est évidemment le foot amateur, mais c'est surtout le foot intermédiaire, celui qu'on
11:48 a tendance à oublier.
11:49 Souvent, on dit, "Oh, le foot amateur, oh, le foot pro".
11:51 Mais celui qui est au milieu, on en fait quoi ? C'est une question qu'on traitera, évidemment,
11:54 encore sur la chaîne.
11:55 Bref, je vous remercie à tous pour la fidélité.