Le directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire était l’invité de 90 Minutes info, ce jeudi 26 octobre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur la relation entre la France et le Qatar : «Il nous sert de pivot, de point d’accroche, d’interlocuteur dans cette région du monde».
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00:00 le Qatar s'est organisé avec sa puissance financière qui est considérable
00:04 pour être... ça a démarré sous Sarkozy d'ailleurs, de manière très forte,
00:09 ça avait démarré avant, mais ça s'est amplifié sous Sarkozy
00:11 pour être un peu un espèce de partenaire économique de fait
00:16 et il a des biens immobiliers considérables,
00:20 on a des intérêts croisés très lourds,
00:22 il détient une partie de la dette française, je crois,
00:25 donc tout ça en fait un partenaire, en tout cas un interlocuteur,
00:31 un acteur de poids et qu'on ne peut pas traiter par-dessus la jambe
00:36 et renvoyer aux plots comme ça, ça c'est certain.
00:39 Donc il faut le ménager en toute chose, d'autant qu'il est incontournable
00:42 pour la question des autres.
00:43 Et alors en plus du fait que cette proximité avec la France
00:46 est en dépit de sa politique parfois un peu trouble vis-à-vis des islamistes,
00:50 parce qu'on se demande quand même de quel côté il est régulièrement
00:53 et avec beaucoup d'éléments.
00:55 Il héberge déjà un certain nombre de chefs du Hamas.
00:57 Exactement, donc en dépit de cette position,
01:01 il nous sert quand même un petit peu de pivot, de point d'accroche,
01:05 d'interlocuteur là-bas, dans cette région du monde
01:09 où la France a perdu à peu près tous ses appuis,
01:11 à commencer par le Liban qui était un appui traditionnel de la France.
01:14 [Musique]
01:17 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]