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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui Christophe Delay et Dominique Rizet, tous deux journalistes et présentateurs.
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00:00 Culture Média sur Europe 1, Thomas Hill ce matin, vous recevez Dominique Rini-Criset et Christophe Delay.
00:06 On parle évidemment du retour de "Faites entrer l'accusé" sur RMC Story, tous les dimanches soirs à 21h.
00:11 Dans lequel, Christophe Delay, vous êtes aussi le narrateur de cette émission "Faites entrer l'accusé".
00:15 Ça vous a rappelé un peu vos années Europe 1 ?
00:18 Mais vous ne croyez pas si bien dire.
00:19 C'est-à-dire que lorsque j'ai commencé effectivement la narration d'un des premiers films,
00:23 vous prenez le casque comme on a dans ce studio, et là vous redécouvrez en fait votre voix.
00:29 On n'a pas trop en télé.
00:31 Voilà, on n'a pas en télé.
00:33 Et je me suis dit, c'est pas mal en fait.
00:36 Ah, j'ai vu que ça créait voix.
00:38 Non, non, c'est pas ça.
00:39 Non, non, de redécouvrir sa voix et surtout de se dire qu'il y a un instrument qui peut peut-être être utile.
00:43 Et c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire qu'il a fallu quand même que je me bride,
00:47 que je ralentisse et que je sache jouer.
00:50 Parce que combien de fois, que ce soit Dany Plot, l'ingénieur du son, le réalisateur son de l'émission,
00:57 Isabelle Clark m'a dit "Là, j'y crois pas là. Là, tu vas trop vite.
01:01 Ok, propose-moi autre chose. Ok."
01:03 Donc vous réfléchissez, vous essayez, et parfois c'est 5, 10 prises sur une toute petite phrase
01:10 dont vous vous dites "Franchement, franchement, sur un film de 70 minutes, ça va pas peser."
01:15 Et en fait, à la réécoute, vous vous dites "Bah ça joue en fait, ouais."
01:19 La modulation de la voix, les changements de rythme, savoir dire les choses, jouer, moduler, accélérer.
01:26 C'est pour ça que c'est un peu un numéro d'acteur aussi.
01:28 Bien sûr, c'est totalement un numéro d'acteur.
01:30 Dimanche, vous vous intéressez à un homme, à un Laurent Bacquiat,
01:33 qui a été retrouvé coulé dans un coffrage en béton,
01:36 emmuré au-dessus de la chambre de ses enfants.
01:38 Alors dit comme ça, on pense que c'est un maçon qui a fait le coup, mais non, c'est sa femme,
01:41 Edith Scaravetti.
01:43 Et elle avoue tout, tout de suite, Dominique Rizet, mais elle se dit victime.
01:47 Elle se dit victime de son mari, qui est un type pas sympa, qui est un type brutal.
01:54 Charbeléro.
01:54 Voilà.
01:56 Donc elle a toujours...
01:58 Elle a une motivation, mais ça se passe toujours comme ça.
02:01 C'est un tout petit bout de femme.
02:02 Le gars, lui, Laurent Bacquiat, il est assez balèze, donc elle a monté le corps à l'étage.
02:06 Et la question qui se pose, c'est est-ce qu'elle a pu le faire toute seule ?
02:09 Parce que c'est un gaillard, quoi.
02:10 Donc elle l'a saucissonné, elle l'a saucissonné,
02:13 elle a tiré les cordes, elle l'a monté à l'étage avant de le couler dans un sarcophage de béton.
02:17 Ce qui est fascinant.
02:18 Elle avait envie.
02:19 Ce qui est toujours fascinant, et je trouve que c'est un très bon exemple de ce qui est fait en train d'accuser
02:23 l'histoire d'Elite Scarabée qui est de Laurent Bacquiat.
02:24 Parce que lorsque vous les verrez, vous vous dites en fait
02:27 "Bah c'est ma voisine."
02:28 - C'est ça. - C'est la voisine du tueur.
02:30 - C'est vraiment des gens comme tout le monde. - Ce couple et ses trois enfants.
02:32 Et jamais vous pensez qu'elle pourra basculer dans l'indicible.
02:35 Et non seulement, effectivement, elle tue ce mari
02:38 qui lui fait vivre l'enfer, qui pense qu'il y a l'apéro, elle s'occupe des gosses, elle fait tout à la maison.
02:42 Et elle tue dans des conditions que vous allez découvrir, et surtout,
02:47 elle emporte le corps,
02:50 le coffre, dans le grenier de la maison.
02:53 Je ne sais pas si vous voyez comment ça peut se poser.
02:55 - C'est fou cette histoire. Et jusqu'au bout d'ailleurs, les juges ne seront pas d'accord entre eux.
02:59 Enfin ça, je vous laisse le raconter dans cette histoire, mais on est vraiment
03:02 dans l'histoire parfaite pour votre émission "Faites entrer l'accusé"
03:05 parce qu'il y a beaucoup de rebondissements et il faut quand même tenir 70 minutes.
03:09 Et 70 minutes, toutes les affaires ne peuvent pas
03:12 permettre de le faire, de tenir 70 minutes.
03:15 - Ce qui est compliqué pour nous, c'est une histoire dans laquelle on sait
03:18 dès le départ qui est le meurtrier. Et là, on le sait très très vite.
03:22 Donc après, on joue sur les mécanismes de l'histoire du couple, ce que vient
03:25 de raconter Christophe, le type qui n'est pas très sympa avec sa femme,
03:28 qui boit l'apéro, qui la délaisse, cette femme qui est toute seule et qui s'occupe
03:32 vraiment bien de ses enfants. Et on raconte l'histoire autrement.
03:35 On l'a fait dans un autre "Faites entrer l'accusé" qui était l'affaire Ziba.
03:38 C'est un type qui tue sa copine et puis qui disparaît, mais il est tout de suite suspect.
03:43 Il se sauve, il est tout de suite suspect. Il remonte à Paris, suivi par les gendarmes.
03:47 De Paris, il redescend à Marseille, il prend un ferry pour aller vers l'Algérie.
03:51 Et le ferry... Mais on sait que c'est lui, quoi.
03:54 Donc il faut raconter l'histoire autrement. Et on raconte ce ferry avec le patron du bateau
03:59 qui dit "Ben voilà, je reçois un coup de fil, je suis au milieu de la Méditerranée,
04:02 on me dit il faut le ramener." Et j'ai le juge qui me dit "il faut le ramener."
04:06 Et le juge dit "Ben moi, je trouve du pognon parce qu'il va falloir payer le fuel du ferry,
04:10 les indemniser, les passagers, et donc le bateau va revenir."
04:14 Donc on raconte l'histoire autrement.
04:15 Le rebondissement n'arrive qu'à la fin.
04:18 Et ce sont d'ailleurs, je crois, les plus intéressantes de "Fait entrer l'accusé".
04:21 Il y a les grosses histoires que tout le monde connaît,
04:23 et dans lesquelles vous allez trouver des documents inédits.
04:25 Et puis il y a celles qu'on ne connaît pas, mais qui ont fait la une des journaux régionaux,
04:28 et qui sont captivantes parce qu'elles se regardent comme mon feuillette en roman.
04:32 - Et puis alors un mot aussi, Christophe Delay de BFM TV,
04:35 parce que vous êtes toujours la figure de première édition,
04:37 la matinale de BFM que vous présentez aux côtés d'Aline François.
04:40 Ça ne vous a pas échappé que vous allez avoir un petit peu plus de concurrence au mois de janvier ?
04:45 - C'est la question. - Avec la création d'une matinale sur TF1, est-ce que ça vous inquiète ?
04:48 - Ah bon ? - Un, ça ne nous inquiète pas, mais ça nous oblige.
04:52 Voilà, un nouveau concurrent, Bruce, sur TF1, avec les moyens de TF1 sur le canal 1.
04:59 Donc évidemment, voilà.
05:01 Alors c'est un concurrent évidemment pour nous,
05:03 il y a un gâteau qu'il va falloir partager, mais essayer de le partager le moins possible.
05:08 C'est vrai que sur le papier, ce que l'on en sait,
05:10 c'est que ce sera peut-être davantage un concurrent de Télématin que pour nous,
05:14 mais inévitablement, il va forcément aussi batailler contre nous.
05:18 Donc oui, on réfléchit, évidemment on réfléchit à nos compétiteurs.
05:23 - Ça veut dire des évolutions en janvier aussi pour vous ?
05:25 - Les évolutions, elles sont tout le temps faites en première édition.
05:30 Mais pour répondre à votre question, oui.
05:32 - Oui, c'est une inquiétude. - Mais pas plus.
05:33 Non, non, oui, il y aura des évolutions.
05:35 Une inquiétude, non, ça fait partie de nos métiers, la compétition.
05:38 Donc oui, on aurait préféré que ça n'existe pas, évidemment, je ne vais pas vous dire le contraire.
05:43 Mais on va faire avec. - Très bien. Allez, restez avec nous.
05:45 On va continuer à parler de faits divers dans notre question média.
05:48 On va tenter de comprendre pourquoi les émissions autour des affaires criminelles ont autant de succès.
05:52 - Dominique Rizet, Christophe Deley, restez avec nous.
05:54 Dans un instant, c'est le journal des médias de Julien Pichenay.