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00:00 L'Europe face au défi du terrorisme à nouveau, on l'a vu avec l'attaque en Belgique également.
00:05 L'Europe du renseignement et c'est une des premières leçons que l'on peut tirer de cette crise, elle a encore du progrès à faire.
00:11 - Europe 1, vous le révélez hier, le Tunisien qui a abattu deux Suédois à Bruxelles était suivi par le renseignement italien.
00:16 Information qui n'est pas remontée jusqu'aux services françaises et belges.
00:20 William Molinier, cette faille illustre peut-être une différence d'appréciation de la menace terroriste propre à chaque pays.
00:26 - Oui, après la chute de l'état islamique en 2017, certains pays européens ont baissé la garde.
00:31 Les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont considéré sans doute à tort que le pire était passé.
00:36 En Belgique, la DR3, l'antiterrorisme de la police fédérale a réduit ses effectifs d'une soixantaine d'agents en six ans.
00:42 Quand la France et le Royaume-Uni ont gardé de leur côté un haut niveau de vigilance.
00:47 Berlin a changé de braquet le mois dernier en reconnaissant que l'immigration incontrôlée était un vecteur d'importation de la menace islamiste.
00:54 Les notes d'évaluation du risque terroriste partagées entre services européens ont mis du temps à se transformer en décision politique.
01:01 Un réveil plutôt tardif y compris dans les pays du nord de l'Europe.
01:04 Avant même l'attaque du Hamas, dès cet été Daesh et Al-Qaïda avaient ciblé l'Europe.
01:09 Fait remarquer une source du renseignement d'un pays du Maghreb qui s'étonne d'une forme d'attentisme de l'autre côté de la Méditerranée.
01:16 Cette source poursuit, les Corans brûlés en Suède sous couvert de liberté d'expression ne sont pas passés dans le monde musulman.
01:22 Y compris chez les plus modérés, ça aurait dû vous alerter.
01:26 William Molligny, spécialiste défense à Europe 1.