• il y a 2 ans
Marine Le Pen prononçait son discours de rentrée à Hénin-Beaumont, dans la région Pas-de-Calais.

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Transcription
00:00 Or, en 2022, plus de 4000 postes d'enseignants n'avaient pas été pourvus au concours de
00:06 l'éducation nationale. En 2023, près de 3000. Dans certaines académies comme en
00:12 Guyane, ce sont près de 70% des postes qui n'ont pas trouvé preneur.
00:16 Quelle réponse nous propose donc M. Attal pour traiter cette situation dramatique ?
00:21 La première, comme souvent en Macronie, tient en un slogan « un professeur devant chaque
00:29 classe ». Un professeur ? Vraiment ? Il sera sans doute recruté en 24 heures grâce au
00:36 désormais fameux « job dating » par lequel on ordonne aux académies de cacher la misère,
00:42 quitte à tirer un trait sur le niveau minimal attendu. Et tant pis pour les générations
00:47 d'élèves sacrifiés.
00:48 La deuxième fausse réponse de M. Attal, et là aussi nous le ressentons tous comme
00:53 un air de déjà-vu, est une pirouette technocratique. Il propose un pacte pour les enseignants.
01:01 En réalité, une énième entourloupe par laquelle on demandera aux professeurs, pour
01:07 gagner quelques dizaines d'euros supplémentaires chaque mois, de travailler des centaines d'heures
01:11 de plus chaque année.
01:12 Croit-on que ce sera suffisant à rendre son attractivité au métier d'enseignant et
01:18 son excellence à notre école, qui n'en finit plus, vous le voyez chaque jour, de
01:23 plonger dans tous les classements internationaux.

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