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Le coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir. Une compétition organisée en France. Pour en parler dans le Grand Entretien : Emile Ntamack et Frédéric Michalak, anciens internationaux français, ainsi que Christelle Brua, cheffe pâtissière et ambassadrice de France 2023.

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Transcription
00:00 France Inter, Alibadou, Marion Lourdes, le 6/9.
00:07 Le grand entretien de la matinale, la coupe du monde de rugby démarre donc aujourd'hui,
00:11 impossible d'y échapper, les bleus ouvrent la compétition ce soir à 21h15 face à la
00:16 Nouvelle-Zélande.
00:17 Un premier choc, l'espoir d'un titre mondial et le studio d'Inter s'est transformé pour
00:22 l'occasion en village rugby.
00:24 Vos questions, vos commentaires au 01 45 24 7000 ou sur l'application France Inter.
00:30 Avec Marion Lourdes, nous avons le bonheur d'être en compagnie de nos trois invités,
00:34 Emile Ntamak, Frédéric Michalak et Christelle Bruat.
00:38 Bonjour à tous les trois.
00:39 Et bienvenue Christelle Bruat, vous êtes venue avec le plus beau ballon de rugby au
00:44 monde.
00:45 Il est en chocolat, ce n'est pas le ballon officiel.
00:48 Parce que vous êtes chef pâtissière, on aura l'occasion d'en reparler.
00:51 Vous avez été championne du monde d'ailleurs, dans votre catégorie, ambassadrice de la
00:56 Coupe du Monde, membre du 15 de la gastronomie avec d'autres grands chefs.
01:00 Et vous allez participer à la cérémonie d'ouverture à 20h ce soir au Stade de France.
01:05 Merci d'être là, parce qu'on va comprendre que la Coupe du Monde, c'est bien plus que
01:09 du sport.
01:10 Emile Ntamak, ancien international, entraîneur, légende des bleus et du Stade Toulousain.
01:15 Frédéric Michalak, vous aussi ancien du 15 de France, meilleur buteur de l'histoire
01:20 des bleus.
01:21 Et ancien entraîneur au Racing 92 et consultant pour TF1 pendant cette Coupe du Monde.
01:25 Voilà pour les présentations.
01:26 Rapide tour de table, qu'est-ce que vous ressentez ce matin, juste avant la cérémonie
01:31 d'ouverture et le coup d'envoi de cette Coupe du Monde ?
01:33 On commence avec vous Frédéric Michalak.
01:35 On est un peu excité.
01:36 Calmement, mais excité.
01:37 On a une petite pression intérieure pour nos bleus, on était un peu à leur place.
01:43 Vous avez été à leur place ?
01:44 Oui, on était à leur place.
01:46 Et je pense que ça va être un événement assez exceptionnel.
01:49 En tout cas, nous on est ravis d'être là.
01:51 C'est ça que tu penses ?
01:52 On s'est pas trop dormi cette nuit.
01:54 Pourtant, je ne joue pas ce soir, mais on attend ça depuis un moment.
01:58 Vous attendez ça depuis longtemps ?
01:59 Tout le monde attend ça depuis un moment.
02:01 Mais vous attendez la Coupe du Monde ou la victoire ?
02:02 La Coupe du Monde et la victoire.
02:04 Forcément, on attend ça des bleus.
02:05 Mais ce soir, il faut démarrer par un match très difficile.
02:08 Et voilà, il y a l'excitation parce qu'il y a un bel adversaire.
02:10 Et puis on va lancer cette Coupe du Monde.
02:13 Christelle Brouillard, même question.
02:15 La passionnée de rugby, qu'est-ce qu'elle ressent ?
02:17 Déjà très excitée.
02:19 On l'attend depuis très très longtemps.
02:22 Et après, nous on est sur la cérémonie.
02:23 Donc on a de la choré dans la tête et de la musique.
02:27 Et on espère pas se planter.
02:28 Vous allez danser avec Jean Dujardin tout à l'heure ?
02:31 C'est pas moi qui danse avec Jean Dujardin.
02:32 Moi je suis plus avec Christian Etchevest et Yves Cannebord.
02:34 Donc c'est pas fâchiste.
02:36 Avec d'autres pâtissiers.
02:37 Le 15 gastronomique, oui.
02:38 Marion ?
02:39 Non, je disais simplement d'autres pâtissiers.
02:41 Qu'est-ce qu'on a comme Français pour démarrer cette compétition ?
02:45 Frédéric Michalak, elle est comment notre équipe ?
02:49 Elle est favorite.
02:51 L'équipe de France aujourd'hui est favorite.
02:53 C'est un peu la différence peut-être avec les autres Coupes du Monde dans lesquelles
02:57 on a pu participer avec Emile.
02:59 Parce qu'ils ont été performants pendant plus de 4 ans, depuis la Coupe du Monde au Japon.
03:05 Cette équipe, c'est vrai qu'elle aligne les victoires.
03:08 Elle fait peur à ses adversaires.
03:09 Elle a un statut bien plus important, bien plus grand que précédemment.
03:14 Mais ça ne donne pas des points d'avance.
03:16 On part à 0-0.
03:19 On a un redoutable adversaire, on a parlé des Néo-Zélandais qui ont été défaits
03:23 il y a 15 jours, qui forcément ont arrivé vexés.
03:26 Mais ça c'est un match de qualif.
03:28 Oui, c'est un match de qualification.
03:29 Il n'y a pas un énorme enjeu.
03:31 Si, il y a un message très fort à envoyer à l'adversaire et à toutes les autres nations.
03:36 De dire "voilà, on est présents, la France compte sur nous".
03:39 Bien sûr que c'est un message qui sera bien plus important que le résultat en lui-même.
03:42 Qui ne sera pas, à mon avis, décisif.
03:44 On parlait de l'adversaire, effectivement c'est un gros gros morceau.
03:47 Les blagues, c'est légendaire presque.
03:49 Comment on se prépare à ça notamment ?
03:51 Je disais qu'il y a des psychologues pour préparer les joueurs à voir le haka.
03:55 Cette espèce de danse très très martiale qu'ils font avant le match.
03:58 On peut faire toutes les psychologies possibles tant que tu n'es pas devant.
04:01 Tu ne croises pas le regard de trois mecs qui te regardent en travers.
04:03 Tu n'as pas compris ce que c'était.
04:05 Et qu'est-ce qu'on fait en arrière ?
04:07 Pendant 10 secondes, on peut faire...
04:08 Parce que vous l'avez vécu.
04:09 On peut faire avec les copains devant la télé.
04:11 C'est une géniale question.
04:13 Il faut peut-être aller essayer de dédramatiser la chose.
04:16 Parce que vous avez les yeux dans les yeux à quelques centimètres les uns les autres.
04:19 Et peut-être aller voir un peu la signification du haka.
04:22 Qu'est-ce que ça représente ?
04:23 Et là déjà, ça a fait retomber un petit peu la chose.
04:26 Maintenant, j'ai toujours le souvenir de voir certains joueurs avec qui j'ai joué les All Blacks
04:32 qui faisaient le haka en troisième mi-temps.
04:34 Donc ça me permettait de dédramatiser aussi pas mal le truc.
04:37 Vous voulez dire un peu fou, un peu abîmé.
04:38 C'est un privilège.
04:39 Après, on se rend bien compte que jouer les Blacks, c'est pas tout le monde.
04:41 C'est rare.
04:42 Dans une Coupe du Monde, c'est encore plus rare.
04:43 Ça reste un privilège.
04:44 Et franchement, on est heureux de se dire...
04:45 On se l'est gagné.
04:46 On s'est amérité d'avoir bien travaillé pour être sélectionné.
04:50 Pour être devant eux ce jour-là.
04:51 C'est extraordinaire.
04:52 Alors la passionnée de rugby, elle est confiante.
04:54 Elle est derrière les Bleus évidemment.
04:56 Mais est-ce qu'il y a des adversaires que vous redoutez plus que d'autres ?
04:59 Les Irlandais ?
05:00 Bon alors, il y a les All Blacks évidemment.
05:02 Afrique du Sud, je dirais.
05:03 Afrique du Sud ?
05:04 Afrique du Sud, c'est un mauvais souvenir pour les Français en plus.
05:07 Ils sont méchants.
05:08 Ils sont méchants ?
05:09 Ils sont durs.
05:10 Ils font mal en plus.
05:11 Ils sont pas rigolos.
05:12 Ils sont méchants, j'adore l'expression.
05:13 Surtout quand on voit vos gabarits et quand on voit ce que vous êtes capable de faire
05:17 sur un terrain.
05:18 Ils arrivent à faire pareil mais plus costauds encore.
05:19 Après, je pense qu'on s'en occupera.
05:22 La France s'en occupera quand ce sera l'heure.
05:24 Pour l'instant, on est sûr qu'ils seront sûrement de la partie aussi.
05:26 Mais on va faire les choses dans l'ordre.
05:27 Je pense que c'est aussi d'être réaliste.
05:29 D'abord, se dépatouiller de cette poule.
05:32 Et de s'intégrer après les adversaires quels qu'ils soient pour être champion du monde
05:35 qui est l'objectif et qui reste le seul objectif finalement d'équipe de France.
05:37 C'est pour ça qu'il y a une pression.
05:39 C'est-à-dire qu'on attend qu'une chose, c'est qu'ils gagnent.
05:41 C'est pas qu'ils soient bons.
05:42 C'est qu'ils soient champions du monde.
05:44 Qu'est-ce qui a changé dans l'équipe de France justement par rapport à vos générations ?
05:47 On décrit une évolution profonde ces derniers mois, ces dernières années dans le style
05:52 de jeu, dans la puissance, la formation, le professionnalisme, l'engagement des joueurs
05:57 français.
05:58 Il y a vraiment une sorte de petite révolution qui s'est faite chez les Bleus, Frédéric ?
06:02 Oui, les Bleus, dans les clubs aussi.
06:05 Les relations entre une fédération, une ligue, un top 14 qui permet l'émergence de beaucoup
06:11 de jeunes joueurs aussi.
06:12 Une prise de conscience.
06:14 D'ailleurs, les Bleus sont issus très largement des top 14.
06:17 Des top 14 et puis aussi un nouveau staff au sein de l'équipe de France qui a su faire
06:21 les bons choix, qui a su mettre une équipe en place avec un staff bien plus étoffé
06:26 qu'à une époque, avec beaucoup de data aussi, on parle beaucoup de data, mais avec
06:31 une analyse de la performance bien plus poussée aujourd'hui et des joueurs aussi qui sont
06:37 les meilleurs de leur génération.
06:39 Donc tout ça, l'ensemble de choses qui font que cette équipe est performante.
06:43 Et Christelle Brugat, pour lancer tout ça, on le disait, pour lancer nos Bleus, il y
06:46 a la cérémonie.
06:47 Il y a quelques images qui ont filtré.
06:50 Qu'est-ce qui va se passer ? Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
06:52 C'est une petite cérémonie qui se passe autour de Jean Dujardin.
06:55 Une petite cérémonie !
06:56 Oui, petite.
06:57 Ça dure 25 minutes.
06:58 Au Stade de France.
06:59 Oui, elle est courte, mais elle n'est pas petite.
07:02 Oui, mais nous on l'a vue vide.
07:03 Donc on n'a pas vu plein encore.
07:05 Et en fait, c'est un petit spectacle qui met en valeur l'artisanat, le savoir-faire
07:09 français.
07:10 Et c'est une joyeuse bande de copains qui va faire quelque chose de chouette.
07:14 Justement parce que votre participation en dit long.
07:16 Quel est le rapport entre le rugby et la gastronomie ? On a l'impression que les
07:19 deux sont indissolublement liés.
07:21 Il y a le 15 de la gastronomie dont vous faites partie.
07:24 Vous êtes l'une des ambassadrices de cette Coupe du Monde.
07:28 C'est réel ? C'est ancré dans la tradition, dans la vie du rugby ?
07:32 En général, les rugbymanes sont des très grands expicuriens.
07:36 Entre le vin et la nourriture.
07:38 Vous confirmez, messieurs ?
07:40 C'est des métiers qui se rencontrent.
07:42 D'où le poids, au rien à voir.
07:44 Exactement, ils sont passionnés.
07:46 Comme nous, on peut l'être sur… C'est un vrai travail qu'ils font aussi, les rugbymanes.
07:50 Ils le sont aussi sur ce qu'on fait, nous.
07:52 Ça veut dire que la Coupe du Monde, et notamment dans les 9 villes où elle est organisée,
07:56 c'est plus que du sport.
07:58 C'est aussi l'occasion de mettre en avant des traditions françaises, le terroir et la gastronomie.
08:03 Exactement, c'est comme on fait partie d'un collectif aussi, nous.
08:07 On va tout mettre ensemble.
08:09 Avec Guy Savoie, Yves Cordeborde, Jean-François Piège, les plus grands noms de la gastronomie française.
08:14 En fait, c'est un petit collectif qui se met au service du rugby.
08:18 Pour vous aussi, c'est plus qu'un sport, la Coupe du Monde, Frédéric Michalak ?
08:23 Moi, j'ai grandi dans le rugby.
08:25 Objectivement, c'est la vie.
08:27 La passion.
08:28 La performance.
08:29 Non, non, non, bien sûr.
08:30 Je suis entraîneur, donc je vais avoir un œil à la fois de supporter, d'entraîneur.
08:33 Je vais regarder un peu tous les aspects.
08:36 Et je vais aussi commenter sur TF1.
08:39 Je vais être dans différents rôles.
08:42 Moi, c'est une passion.
08:44 Je me souviens d'Emile en 99, en 95, sur des Coupes du Monde, où on voyait Jonas Lomu face à Emile Ntamak.
08:52 Il faut rappeler ce monstre néo-zélandais qui avait fait irruption sur les terrains et dans nos écrans.
08:58 La Coupe du Monde au rugby, ce sont des légendes.
09:00 C'est Campézet, Serge Blanco.
09:02 Toutes ces images qui me remontent, avec un Christophe Domini qui m'a marqué en 99.
09:06 Toutes ces images-là.
09:08 Et là, c'est la Coupe du Monde.
09:09 C'est le plus grand événement pour le rugby mondial.
09:12 - Et pour Ntamak, l'idée c'est aussi de diffuser le rugby, y compris dans des terres qui ne sont pas forcément des terres de rugby à l'origine.
09:17 La Fédération dit 20% de licenciés supplémentaires. Vous y croyez à ça ?
09:21 - Oui, j'y crois. Elle s'est préparée.
09:23 Elle a œuvré pour préparer des encadrantes, des éducateurs, des structures aussi pour accueillir cette vague qui va arriver.
09:28 Mais parce que le rugby, c'est plus qu'un sport.
09:30 C'est une culture aussi. C'est une éducation.
09:33 C'est pour ça que ça a vécu de la gastronomie, ça a vécu des terroirs, ça a vécu des différences.
09:37 Mais même d'attraper les pays.
09:39 On est heureux de côtoyer d'autres pays parce qu'ils nous amènent aussi une différence culturelle, une différence de savoir, une différence d'être.
09:45 Et c'est ça qui est génial, c'est que ça se marie. Et à travers notre sport, on partage tout ça.
09:48 - Alors, Marion ?
09:50 - Pardon, Ali. Est-ce qu'on peut atteindre la popularité du football, en fait, Frédéric Michelac ?
09:55 Parce qu'il y a pas mal, on voit des joueurs des Bleus du 15 de France qui servent des géries publicitaires, pour de l'eau en bouteille, pour des sous-vêtements, etc.
10:02 Est-ce qu'on en est là ? On va arriver à ça ?
10:04 - On est là d'un point de vue communication, en tout cas.
10:07 On remarque que ça arrache énormément de joueurs de l'équipe de France.
10:10 Donc c'est bon signe pour notre sport.
10:13 Maintenant, en termes de popularité nationale et internationale, le foot est bien devant.
10:19 - Alors, de nombreuses questions aux standards d'inter, notamment celle de Simon, qui nous appelle de Normandie, et qui vous pose cette question.
10:25 Est-ce qu'il va y avoir un engouement chez les jeunes dans les endroits où le rugby n'est pas le sport numéro un ?
10:31 - Oui. - Bonne question.
10:33 - Oui, c'est la question, mais il y aura un engouement partout.
10:35 - C'est une vraie question ou vous en avez ras-le-bol qu'on vous compare systématiquement au foot ?
10:38 - Non, non, mais c'est bien de comparer. On n'a rien à en dire au foot.
10:40 On est heureux de faire notre rugby, justement. On est différents du foot.
10:42 On aime le foot. Mon père est arbitre de foot, donc j'aime le foot. Je joue au foot en loisir.
10:46 Mais le rugby, c'est les valeurs qu'on transmet aussi aux jeunes.
10:50 Et forcément, il y aura du rugby dans toutes les régions.
10:52 On a travaillé beaucoup, la fédération a oeuvré.
10:54 Les clubs aussi ont travaillé pour qu'ils se démocratisent le maximum dans des régions, Normandie et Alsace.
10:59 - Oui, dans des endroits où ce n'est pas traditionnel.
11:01 - Les joueurs viennent de partout, de toute manière. Ils ne viennent pas que du sud-ouest. Il ne faut pas se tromper.
11:05 - Non, ils viennent de loin, parfois de très très loin, quand on pense à la Nouvelle-Calédonie,
11:08 quand on pense à des territoires extrêmement éloignés de la métropole.
11:11 Frédéric Michalak, justement, l'engouement chez les jeunes, vous êtes sûr qu'il sera au rendez-vous ?
11:17 - Oui, je pense qu'il est au rendez-vous.
11:19 Chaque coup du monde, il y a beaucoup plus de licenciés à la suite d'une grande compétition.
11:25 Maintenant, oui, on veut aller chercher un maximum de jeunes qui aiment ce sport, qui ont envie de partager ses valeurs.
11:33 Et en tout cas, toutes les écoles de rugby aujourd'hui sont dédiées à accueillir tous les petits gamins qui nous écoutent.
11:40 Alors, je ne sais pas s'ils nous écoutent là, mais en tout cas, le rugby, on les prend avec grand plaisir.
11:44 - Garçons et filles, oui, parce que c'est un sport qui s'est aussi féminisé comme d'autres.
11:49 Il y a de plus en plus de places. Vous, par exemple, vous jouez, Christelle, ou pas tellement ?
11:54 - Alors, pas du tout. Sur la cérémonie, j'ai appris à faire les lifts et les mêlées.
11:58 - Les lifts et les mêlées, oui.
12:00 - Donc, lifter, c'est porter ?
12:02 - Oui, c'est porter celui qui...
12:04 - Donc, qui tu as lifté, Christelle ?
12:06 - Non, c'est pas moi. C'est moi qu'on fait monter.
12:09 - Ah, vous essayez de monter vers le ciel.
12:11 - Exactement.
12:12 - Donc, qui te lift alors ?
12:13 - Faut avoir confiance, attention.
12:14 - Et c'est Yves Cantebord et Christian Etchebest.
12:17 - Oulah, c'est risqué.
12:20 - Etchebest, il a quelques bras, ça doit aller.
12:22 - Bonjour Denis.
12:24 - Oui ?
12:25 - Bonjour Denis, vous nous appelez Deloise. Merci d'être avec nous sur Inter. Vous avez une question pour nos invités.
12:30 - Oui, une question. Bon, je ne voudrais pas te rabat-joie parce que je suis aussi très enjoué de...
12:35 - Non, c'est un jour de joie.
12:36 - Oui, de cette Coupe du Monde. Mais bon, étant un ancien et pour avoir moi-même joué au rugby à un niveau régional,
12:43 bon, Grenoble, c'était relativement régional, je me pose la question si le professionnalisme n'a pas tué justement l'âme du rugby,
12:53 ce fameux rugby du terroir, des régions qui faisait que le collectif se retrouvait peut-être mieux que dans le système actuel
13:02 où on voit que le rugby est devenu finalement un sport comme les autres, c'est banalisé tel que le foot,
13:09 on ne peut pas assister à une interview d'un entraîneur, d'un joueur sans tout un placard de sponsors.
13:15 Et moi, je n'ai pas connu ça à cette époque et j'étais certainement plus en train à vivre le rugby que le rugby de maintenant
13:23 que je ne m'existe pas du tout.
13:27 - Non mais merci Denis pour votre intervention parce que c'est quelque chose qu'on constate et qu'on constate assez régulièrement,
13:32 alors peut-être pas avec les plus jeunes, mais c'est un sport où il y a beaucoup de nostalgie, Frédéric Michalak.
13:38 - Je pense qu'il parle du rugby du village, du rugby amateur, du rugby d'avant, mais c'est un sport qui a évolué avec des partenaires,
13:48 des sponsors, on a besoin de ça et tous les sports ont envie un peu le rugby aujourd'hui et sa place.
13:54 - Il existe toujours ce rugby là, on vient de petits clubs bien sûr.
13:57 - Ce n'est pas un âge d'or qu'on fantasme aujourd'hui.
14:00 - C'est l'évolution, ça c'est le modernisme, c'est normal, les partenaires qui viennent sur les clubs pros,
14:04 mais il faut se comprendre que les joueurs pros aujourd'hui viennent de petits clubs, donc ils n'ont pas changé de mentalité.
14:08 Et franchement, on peut assister à n'importe quel entraînement des clubs pros, c'est ouvert, les garçons sauront répondre,
14:14 signer des autographes pendant des heures aux gamins ou aux personnes qui viennent.
14:17 Il y a une ouverture, il n'y a pas de garde, il n'y a pas de barrière à fermer, donc on a gardé cet esprit là.
14:22 - Et ça, ça reste une exception par rapport à beaucoup d'autres sports.
14:25 - Frédéric Michalak, il fait chaud aujourd'hui, comment est-ce qu'ils vont pouvoir vivre ça nos joueurs
14:30 et notamment les Néo-Zélandais sont peut-être plus habitués à ce genre de température ?
14:34 - Pas actuellement, je pense en tout cas, puisque c'est l'hiver chez eux.
14:39 - Oui, dans la vie en général.
14:42 - Ils vont avoir un choc thermique.
14:44 - Probablement, ça sera pareil pour les deux équipes, même si les Français sont bien entraînés,
14:47 ils ont fait une grosse préparation sous des grosses températures.
14:50 Je ne sais pas s'il y aura un arrêt pour boire à la 20ème minute, je n'ai pas regardé ça,
14:56 mais ça va avoir un impact sur la performance des joueurs,
15:00 surtout au niveau des changements, des remplacements, qui sont différents par rapport au top 14.
15:05 - Christelle, vous allez être au Stade de France pendant toute la durée de la Coupe du Monde ?
15:09 - Exactement, je suis sur les 10 matchs avec la Coupe du Monde.
15:13 - Les 10 matchs avec la Coupe du Monde, mais vous n'allez pas simplement regarder les matchs, vous allez aussi...
15:18 - Je m'occupe des Hospitality, oui.
15:20 - Hospitality, traduction ?
15:22 - Hospitality, c'est les loges.
15:23 - C'est les loges.
15:24 - On va monter le 15 de la gastronomie, on va faire des petites animations culinaires.
15:27 - Et donc pour les happy few, justement, parce que le rugby doit être une fête et sera une fête,
15:34 on est prêt aujourd'hui quand on voit par exemple ce qui s'est passé au moment de la finale de la Champions League au Stade de France.
15:42 Est-ce que tout est fait aujourd'hui selon vous pour garantir les conditions de sécurité,
15:48 de sérénité aussi, de la tenue de cette Coupe du Monde, Frédéric Michalak ?
15:52 - Oui, j'espère.
15:54 - On ne peut que l'espérer.
15:55 - Oui, on ne peut que l'espérer. Je pense surtout que c'est un avant-goût d'une grande compétition qui arrive dans un an aussi.
15:59 Les Jeux Olympiques, donc forcément tous les yeux sont rivés sur la sécurité.
16:04 En tout cas, l'ensemble des fan zones, des stades sont sécurisés avec, bien sûr, j'imagine, un lien direct avec des membres du gouvernement.
16:14 - Hier, le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grille, disait que l'enjeu c'est de redonner le sourire au pays.
16:20 Il y a Emmanuel Macron qui disait dans l'équipe que nous entrons dans une année de fierté française, de fierté sportive.
16:25 Et Mélène Tamac, on ne lui donne pas un rôle trop grand au Mondial de Rugby ?
16:29 Est-ce que vraiment il y a des effets aussi grands que ça sur l'économie, sur le moral des Français ?
16:35 - Oui, il faut dissocier deux choses. La compétition, le tournoi mondial qui va ouvrir pendant un mois et demi.
16:40 Et après, le parcours d'équipe de France. On parlait des jeunes qui vont arriver derrière.
16:44 C'est sûr que si l'équipe de France est une belle équipe de France, ça va susciter forcément plus de vocations.
16:48 Mais quel que soit le parcours de l'équipe de France, il faut que la compétition soit belle à tous les niveaux, l'organisation.
16:52 Je sais par exemple qu'ils ont ouvert les portes à 16h30, je crois, pour le match de la 21h.
16:56 Donc voilà, je pense qu'ils ont tiré aussi de l'expérience pour faire en sorte que le flux du public, avec la chaleur, puisse à la limite s'abriter,
17:02 rentrer dans le stade, en famille ou entre amis. Voilà, je pense qu'on va se profiter de cette expérience-là.
17:07 Mais il faut que la compétition soit belle, quel que soit malheureusement le parcours de l'équipe de France, qu'on espère bien sûr...
17:12 - Mais elle peut être belle si le parcours ne va pas jusqu'au bout, justement.
17:17 - Forcément, pour français que nous sommes, il y aura un petit goût d'y achever.
17:22 Mais ça n'empêche pas qu'on va se régaler à aller voir d'autres matchs aussi.
17:26 Il y a le spectacle sportif, les nations, les pays qui viennent aussi découvrir la France.
17:30 Des peuples qui sont là, qui viennent découvrir notre pays.
17:33 On va beaucoup échanger avec toutes ces personnes-là. Ça aussi, c'est le rugby, c'est gratifiant.
17:37 - Christelle Bruat, on parle de 2 millions de spectateurs quand même, 600 000 étrangers.
17:42 C'est une véritable vitrine économique aussi pour la France ?
17:45 - Je pense que tout le monde va en profiter un petit peu.
17:48 C'est ça qui est chouette.
17:50 Nous aussi, avec le ballon qu'on a sorti, on espère aussi qu'il sera beaucoup vu.
17:54 Vu que c'est pour l'association Rugby au cœur, on espère en vendre beaucoup.
17:57 - Votre gâteau au chocolat, je le rappelle, Madame Coquin.
18:00 Parce que le ballon officiel, ce n'est pas celui avec lequel vont jouer les professionnels.
18:06 Pour les néophytes et ceux qui ne connaissent pas très bien le rugby, expliquez-nous pourquoi il y a autant de temps entre 2 matchs.
18:13 Quand on regarde une coupe du monde de foot, par exemple, ça va beaucoup plus vite.
18:16 Là, en l'occurrence, ça va durer jusqu'à la fin du mois d'octobre.
18:18 Pourquoi ? Parce que l'impact, l'engagement physique est beaucoup plus rugueux, rude, j'allais dire.
18:25 - Il faut un temps de récupération bien plus long pour les rugbymen.
18:30 Puisqu'il y a des coups, il y a des chocs. Directs et indirects aussi sur différentes parties du corps.
18:35 Donc forcément, plus de récupération obligatoire.
18:38 - Et justement, après ce propos... Bonjour Claudine !
18:41 - Oui, bonjour.
18:42 - Bonjour et merci de participer à la matinale d'Inter. Vous nous appelez de Saumur.
18:46 Votre petit-fils joue au rugby. Vous êtes parfois inquiète pour lui ?
18:49 - Oui, c'est ça. J'ai une vraie admiration pour ce sport depuis longtemps.
18:54 Et bien sûr, je suis fan de mon petit-fils et de son club. Je ne vais pas citer pour ne pas faire de discrimination.
19:01 - Oh, allez-y !
19:02 - Non, j'ai une vraie admiration pour ce sport en général.
19:05 Et une grande reconnaissance pour les coachs et tout ce qu'ils apportent aux jeunes.
19:10 Néanmoins, il y a de l'inquiétude. Il y a des jeunes qui se blessent. Il arrive parfois qu'il y ait des morts.
19:18 Je veux citer le livre de Philippe Chauvin qui s'appelle "Rugby, mourir, c'est partie du jeu".
19:24 Son fils Nicolas est mort à 18 ans.
19:27 Et en fait, il appelle à des modifications, des règles.
19:32 Et je suis vraiment très intéressée pour connaître la réaction de vos invités sur ce sujet. Merci.
19:39 - Emile Ntamak ?
19:40 - Oui, bien sûr. Bonjour.
19:42 Sachez que moi, en tant que parent, je suis aussi inquiet quand je vois mes garçons jouer, depuis tout petit, depuis l'âge qu'ils ont commencé.
19:48 Parce qu'on a un sport de contact. Maintenant, le rugby des jeunes, ça n'a rien à voir avec le rugby des professionnels.
19:52 Il faut en être conscient. Il y a des petits bobos. Au rugby, on se gratine les genoux. On peut se cogner des fois.
19:57 On peut se faire mal au nez. Mais tout est mis en œuvre pour que les garçons et les filles pratiquent en sécurité.
20:03 Les règles ont déjà été modifiées. On est sur les passages en forche, par exemple, chez les jeunes.
20:07 On n'a pas le droit d'aller volontairement cogner un autre joueur. Autrement, on perd le ballon.
20:12 Il y a tout un travail de prise en charge technique, aussi, de placement de la tête et de gainage corporel,
20:18 pour justement faire en sorte que les enfants...
20:20 - Oui, l'arbitrage et les règles ont évolué.
20:21 - Bien sûr, complètement, chez les jeunes. Le plaquage en haut, il est complètement interdit chez les jeunes.
20:25 Ce qui est normal, en plus. Après, le rugby des professionnels, lui, il a progressé aussi.
20:30 On voit de plus en plus de faux de carton rouge. On descend le plaquage.
20:33 Je pense qu'on va, dans les prochaines années, le descendre encore de plus en plus.
20:37 Ça restera, malgré tout, comme n'importe quelle activité.
20:39 Vous ferez du cheval. J'ai vu des gens tomber de chevaux, du cheval, et décéder, malheureusement, ou être handicapés.
20:46 Dans n'importe quelle activité, il y a des accidents.
20:48 C'est malheureux, mais ils sont passionnés.
20:50 Je pense que le mieux qu'on puisse faire, c'est les accompagner le mieux possible dans leur passion.
20:54 - Et justement, Emile Ntamac, votre fils, il est blessé, Romain Ntamac.
20:57 - Oui, Romain s'est blessé.
20:58 - Il y a une auditrice, Fabienne, qui nous écrit sur l'application pour demander des nouvelles de lui.
21:02 - Ça va, il s'est bien fait opérer, donc tout va bien.
21:05 Le genou est propre, sec.
21:07 - On rappelle qu'il joue en équipe de France.
21:09 - Il veut participer, normalement, à la Stockholm du monde.
21:11 Mais c'est comme ça. Il va regarder avec les copains, il va soutenir les copains à la télé.
21:15 Puis il reviendra, comme il le dit, le mieux possible.
21:18 - On le salue, parce que ça ne doit pas être évident à vivre comme moment.
21:21 - Non, ça va passer.
21:22 - Frédéric Michalak, vous avez des joueurs que vous suivez particulièrement,
21:27 qui font justement la qualité, le jeu des Français.
21:31 - Oui, mais on ne va pas tous les citer.
21:33 - Non, mais quelques-uns.
21:35 - Je vais beaucoup regarder le Pacte.
21:38 - Le Pacte ?
21:39 - Oui, parce que nous on a joué derrière, et Milou, et forcément on attendait les ballons de nos copains devant.
21:45 Ceux qui travaillaient le plus.
21:46 Et c'est vrai que là, quand on voit l'activité d'Aldryd, par exemple,
21:48 qui est pour moi un des joueurs clés de cette équipe de France.
21:52 Mais oui, la première ligne, les finisseurs, les "impact players", les remplaçants,
21:57 comment ils vont finir le match, ils auront tous une importance.
22:03 Donc le 5 de demain, à regarder, c'est important.
22:05 On voit souvent l'essai qui est marqué par Penaud, par Villières, ou Dupont.
22:12 - C'est normal, quand vous regardez les buts, vous regardez les buts.
22:17 - Exactement, je vais regarder l'activité, la libération des ballons, la qualité des rucks,
22:21 le travail des joueurs sans ballon, toutes ces courses de soutien, il y a plein de belles choses à voir.
22:26 - Il y a une question sur l'application de l'OAN, question sportive aussi.
22:29 "Je ne soutiens pas la France ce soir, dit-elle, parce que ma fille a la double nationalité
22:32 et que les All Blacks ne peuvent pas perdre, dit-elle.
22:35 L'équipe de France est fragilisée par le manque d'un attaquant, mon pronostic c'est 43."
22:40 - 43 ?
22:42 - C'est le mec qui regarde le foot ça.
22:45 - Ou le tennis.
22:48 - Il y a des blessés, c'est vrai. Est-ce qu'on est au top de notre forme ?
22:51 - Oui, il y a 4 novices face aux Blacks, 10 C12 modifiés, comme l'a dit Emile avec la blessure de Romain.
23:01 Mais là encore, un pack bien présent et je pense que c'est ce pack-là qui va nous faire gagner.
23:07 - Qu'est-ce qui se passe dans une mêlée ? C'est une question très mystérieuse puisque c'est le seul endroit
23:11 qui n'est pas filmé alors qu'on voit que vous vous manquez sur le match.
23:14 - J'ai déjà été voir, moi je n'étais pas mal carré.
23:17 - Ça ne vous intéresse pas ? Décrivez-nous ce qui se passe.
23:20 - Ils nous ont raconté des trucs bizarres.
23:22 - J'ai pas vu de mes yeux.
23:24 - Des câlins ?
23:25 - Ils se parlaient dans l'oreille, ils se disaient des gentilles choses.
23:29 Mais dans toutes les langues, tout le monde comprend tout.
23:32 Samourat, ongien, italien, tout le monde se parle, tout le monde se comprend.
23:36 Donc apparemment c'est magique, mais ça ne m'a jamais trop dit.
23:39 - Ça existe encore le French Flair ?
23:41 - Oui, le French Flair il est là, toujours.
23:44 - Toujours bien présent, bien sûr.
23:46 - Christelle ?
23:47 - Toujours.
23:48 C'est ce qui nous fait nous démarquer des autres.
23:51 - Alors c'est quoi ?
23:52 - C'est une onde le French Flair, c'est une philosophie, c'est une capacité à avoir un panache.
23:58 Là on ne l'attend plus, c'est français.
24:00 Ils disent le French Flair, parce qu'ils savent qu'il y a un beauvoir du French Flair à Paris ce soir.
24:06 J'espère qu'il y en aura suffisamment pour nous le faire emporter.
24:10 - Qu'est-ce qui rend cette compétition si singulière ?
24:13 C'est la deuxième fois que la France l'accueille,
24:15 c'est intéressant que cette édition-là, elle est un peu particulière.
24:19 Si vous deviez le décrire en un mot, Christelle ?
24:22 - Je trouve qu'il y a plus de personnes qui s'intéressent au rugby.
24:25 Bien sûr c'est très professionnel, mais qu'on soit petit, grand ou n'importe,
24:29 il y a vraiment un vrai engouement, que ce soit dans les clubs ou même n'importe où.
24:33 - Emile, qu'est-ce qui est particulier ?
24:35 - On l'a préparé.
24:36 - On l'a préparé ?
24:37 - Oui, la France l'a préparé, l'organisation française l'a préparé, sportive.
24:42 Et on est prêt, on est prêt, enfin.
24:44 - Frédéric ?
24:45 - On est allé la chercher déjà à Londres, pendant 2-3 jours,
24:48 je me souviens encore avec Bernard Laporte, qui était bien présent, et Claude Haché,
24:52 j'ai une pensée pour eux, et on est allé la gagner.
24:54 Donc après tout, on va gagner cette compétition pour la faire venir en France.
24:57 Donc on a déjà préparé, comme il dit Emile.
25:00 - Vous avez vu la une de l'équipe ? All bleu !
25:03 - Ouais, c'est chouette.
25:04 - C'est chouette ?
25:05 - Bah oui, parce qu'on est tous derrière, tous à fond derrière.
25:07 - Allez, tous derrière les bleus.
25:09 Merci infiniment en tout cas à tous les trois d'avoir été nos invités,
25:11 Mylène Tamak, Frédéric Michalak, et puis Christelle Bruat,
25:15 avec votre gâteau chocolat.
25:18 - C'est un ballon au chocolat.
25:20 - C'est pas un gâteau en fait, il faut qu'on le voit,
25:22 parce qu'on a des caméras dans le studio, et qu'on puisse tous voir à quoi ça ressemble,
25:26 avant de regarder la cérémonie et le match ce soir.
25:30 - On a travaillé avec World Rugby bien sûr, et la marque Gilbert.
25:36 Et donc voilà, ce sera le ballon qui sera proposé dans nos boutiques,
25:39 au prix de 39 euros, et une partie des fonds seront reversés à l'association Rugby Aucun.
25:44 - Il va vite disparaître ce ballon.
25:46 - Voilà, allez essayez de goûter ça.
25:48 Merci infiniment en tout cas.
25:50 On vous retrouve donc pour la soirée d'ouverture de la Coupe du Monde ce soir à 21h15.
25:55 Ce sera le match au Stade de France.
25:57 Frédéric, on vous retrouve sur TF1 comme consultant.
26:00 Et la finale, ce sera le 28 octobre.
26:02 Vous pourrez suivre évidemment tout ça également sur France Inter.

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