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BFMTV vous dévoile en exclusivité ce mardi matin l'univers sonore de la Coupe du monde de rugby qui démarre ce vendredi en France. À l'origine de ces bandes-sons: Michaël Boumendil. C'est à lui qu'on doit notamment le célèbre jingle de la SNCF. 

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Transcription
00:00 Alors une fois n'est pas coutume, on va parler de rugby ce matin avec Lauren.
00:04 Parce que attention, exclusivité première édition ce matin.
00:07 Lauren, tu nous dévoiles l'univers sonore de la coupe du monde de rugby.
00:12 La musique du mondial en fait.
00:14 Oui c'est un peu le passeport musical parce que cette musique vous allez l'entendre pendant deux mois
00:19 à partir de vendredi dans chaque stade, pour chaque match de la compétition.
00:23 En fait cette musique que vous entendez derrière moi c'est l'identité sonore d'un match.
00:27 Donc que vous soyez devant la télé ou dans le stade,
00:30 cette musique accompagnera le public pendant tous les moments forts du match.
00:34 Et là, je vous la fais découvrir.
00:36 Très épique.
00:55 Oui c'est très épique.
00:56 Tu as raison Marie. Et ça, cette musique là, on l'entendait surtout au début, mais là ça monte.
01:02 Elle va accompagner l'arrivée des joueurs dans les tribunes,
01:06 l'arrivée du public dans les tribunes, l'arrivée des joueurs dans le stade.
01:10 Cette musique elle résonnera aussi quand il y a un essai qui sera transformé,
01:13 aussi à la mi-temps et à la sortie du match aussi.
01:18 Donc vraiment, vous allez l'entendre à tous les moments forts, ce que je disais.
01:21 Qui est derrière cette musique ?
01:22 C'est un Français, figure-toi.
01:25 C'est un cador dans son domaine, il s'appelle Michael Boumendil.
01:28 Vous voyez, on l'a rencontré hier.
01:31 Le Harpers Magazine l'a appelé le Philippe Starck du son.
01:34 En fait, son métier c'est qu'il est designer sonore et des jingles
01:37 que lui a composés que vous entendez au quotidien.
01:39 Par exemple celui-ci.
01:41 C'est lui ?
01:43 C'est lui le compositeur des jingles SNCF.
01:46 Et puis il a aussi déjà créé des identités sonores dans le sport.
01:50 C'est pas la première fois, il l'a fait pour Roland-Garros,
01:52 il l'a fait pour le FC Barcelone, pour le Tour de France.
01:55 Et alors pour cette identité sonore, il a dû regarder,
01:58 lui et son équipe, ils ont regardé des tonnes de matchs, mais sans le son.
02:02 Et il y a des choses qui lui ont sauté aux yeux,
02:04 c'est ce qu'il a expliqué à Julie Poncet.
02:07 Quand on regarde un match de football, on a plus l'impression
02:09 que ce sont des talents individuels qui s'organisent.
02:13 J'ai pas cette perception avec le rugby.
02:15 Le deuxième élément, je trouve que oui, il y a un certain poids dans le rugby,
02:19 il y a une certaine force, mais il y a aussi une beauté,
02:22 un élan, un alan pour aller de l'avant.
02:26 Je trouve que cette notion de vague est aussi très spécifique.
02:31 Donc ces éléments qui n'appartiennent qu'au rugby, il fallait les traduire.
02:35 Lui, il voulait en fait que cette musique, ça soit un amplificateur d'émotions
02:38 pour le public, mais pas seulement, aussi pour les joueurs,
02:40 parce qu'il faut surtout pas que les joueurs se sentent exclus aussi de cette ambiance.
02:44 - Donc ça les galvanise. - Voilà, que ça les galvanise.
02:46 Il a été contacté l'année dernière par le comité organisateur de la Coupe du Monde.
02:50 Il a mis trois mois pour créer cette petite minute de son
02:54 pour ce haka orchestral, comme il l'appelle.
02:57 Il y a une difficulté pour lui à traduire en se regardant.
03:00 Cette notion de vouloir traduire musicalement une note qu'on pousse,
03:04 on y a passé des jours, des semaines, jusqu'à ce qu'on trouve la solution
03:08 à travers un travail sur des cuivres.
03:11 Et petit à petit, les ingrédients de la recette se sont mis en place,
03:15 jusqu'à ce qu'à un moment on se dise "voilà, c'est exactement ce qu'on cherchait".
03:18 Jamais dans une musique vous aurez cette sensation
03:21 que vous avez ici d'une note qu'on pousse.
03:26 Vous n'entendez ça nulle part.
03:32 C'est génial parce qu'en fait à ce moment-là, les joueurs rentrent sur la pelouse.
03:36 C'est ce qu'on perçoit au moment où ils poussent.
03:39 On a même l'impression que c'est la mêlée en fait.
03:41 Oui c'est ça, c'est la mêlée, on pousse vraiment le son en tout cas.
03:45 On les voit, on voit les joueurs.
03:46 On voit les joueurs, on entendra.
03:48 Du coup, en vendredi, vous écouterez le match d'une autre manière.
03:50 Moi je serais une chanteuse, j'écrirais une chanson sur cette musique et j'en ferais un tube.
03:53 Non mais, une minute.
03:55 Oui mais c'est pas grave, tu la boucles.
03:56 La musique passe par.
03:58 Bon merci Lorraine, formidable.
04:00 Toujours une visite 7h.
04:02 Allez, bon réveil.
04:04 Sous-titres par Jérémy Diaz.

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