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Jeudi 31 août 2023, SMART JOB reçoit Véronique Jolly (DGA en charge des Ressources Humaines et des Relations Sociales, Groupe Matmut)

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00:00 ...
00:11 -Le Cercle RH est en grand entretien
00:13 aujourd'hui avec une DRH qui va nous parler de sa rentrée.
00:17 C'est votre rentrée, c'est la rentrée des DRH.
00:20 Véronique Joly, merci d'avoir répondu à notre invitation.
00:23 Vous êtes en titre DGA,
00:24 en charge des ressources humaines et des relations sociales.
00:28 Du groupe Matmut, 6 500 collaborateurs.
00:31 Le siège est à Rouen.
00:32 Une petite exception, d'ailleurs,
00:34 parmi les grandes entreprises de l'assurance
00:36 plutôt du côté de New York et des Deux-Sèvres.
00:39 Vous êtes à Rouen, créée en 61.
00:41 D'abord, un petit mot sur votre rentrée,
00:43 parce que c'est très intéressant.
00:45 Comme tout dirigeant appartenant au COMEX et au Codire,
00:49 vous avez des dossiers sur la table devant vous.
00:52 C'est quoi, les grands dossiers qui attendent la DRH
00:55 en cette rentrée ?
00:57 -La DRH Matmut ?
00:58 Alors, nous avons, comme beaucoup d'autres DRH, d'ailleurs,
01:03 un grand moment de démocratie sociale
01:05 avec la préparation d'élections, les élections professionnelles.
01:09 Comme nous sommes dans la date anniversaire
01:12 des mandats de 4 ans après les ordonnances Macron,
01:15 on se trouve, comme beaucoup, à organiser de nouveau
01:19 ce temps fort de nos élections professionnelles.
01:22 Ca mobilise beaucoup les partenaires sociaux,
01:24 et je m'inclue.
01:26 -Le dialogue social. -Absolument.
01:28 Nous avons des sujets, bien sûr,
01:30 autour de la gestion prévisionnelle des emplois,
01:33 qui est un grand classique,
01:34 mais qui est totalement adapté, alors, à la rentrée,
01:37 puisque c'était la question, mais je dirais plus largement
01:41 à la conjoncture, à la transformation.
01:43 Et dans le cadre de cette transformation,
01:45 quand je tire le fil,
01:47 nous avons un engagement fort de développement de compétences,
01:51 donc nous continuons à travailler
01:53 à la construction des parcours de formation,
01:57 puisqu'on a une académie maths mute,
01:59 et un engagement fort du développement de compétences
02:02 à l'entrée dans nos métiers, mais aussi au long des parcours,
02:06 et l'accompagnement des managers.
02:08 Je pense qu'en vous disant ces quelques thématiques,
02:11 je dresse le bilan de la rentrée.
02:13 -Bilan de la rentrée, les perspectives de rentrée,
02:16 et ce que vous avez traversé depuis votre arrivée en 2021.
02:20 Un petit mot sur votre parcours,
02:22 c'est intéressant, vous avez un parcours très assurance.
02:25 Dès 2015, vous faites de la transfo chez Covea,
02:27 et vous anticipez, finalement, des transformations
02:30 dans lesquelles on est aujourd'hui,
02:32 où il faut s'adapter, être plus flexible,
02:35 repenser même le recrutement.
02:37 Dès 2015, vous avez déjà, quoi, ce pressentiment
02:40 que le monde du travail se fracture ?
02:43 -Alors, en fait, c'est toujours,
02:45 pour ce qui est de la fonction RH,
02:47 et particulièrement dans le secteur tertiaire,
02:50 et particulièrement dans le secteur de l'assurance,
02:53 ce qui est intéressant, c'est de trouver la solution
02:56 adaptée au contexte extérieur et aussi à la stratégie interne.
03:00 Et effectivement,
03:02 que ce soit dans mon expérience précédente ou aujourd'hui,
03:06 on cherche à faire ce pont
03:08 entre les enjeux externes et les enjeux internes,
03:11 l'axe stratégique défini par la direction générale,
03:15 et la fonction RH, pour moi, c'est pour ça que c'est intéressant
03:19 dans ce secteur-là.
03:20 Elle a ce rôle stratégique de trouver des solutions,
03:23 et moi, je suis particulièrement orientée solution,
03:26 adaptées aux enjeux, si possible,
03:30 aux enjeux stratégiques, mais aussi humains.
03:33 -Les enjeux, on les a devant nous,
03:35 c'est pénurie de main-d'oeuvre, des salariés qui,
03:38 pour après le Covid, se sont dit
03:39 "je ne vais pas retourner travailler là où je travaillais",
03:43 dans certains secteurs en tension,
03:45 et une attractivité des métiers,
03:47 dans votre domaine.
03:48 C'est des réflexions que vous avez.
03:50 Comment on redonne du lustre à ces métiers de l'assurance ?
03:53 L'assurance, ça veut rien dire. Il y a 1 000 métiers.
03:56 -Exactement, il y a 1 000 métiers dans l'assurance.
03:59 C'est un secteur qui, je pense, est méconnu.
04:02 Aucun d'entre nous n'a rencontré un enfant
04:04 qui souhaitait devenir assureur.
04:06 Pour autant, moi, je trouve qu'il y a une résonance
04:09 extrêmement forte entre ce que propose ce secteur
04:12 et, finalement, les aspirations des candidats,
04:16 des collaborateurs du corps social et de nous-mêmes.
04:19 On recherche aujourd'hui, en tout cas,
04:21 on nous signale ce besoin d'avoir de l'utilité,
04:24 d'avoir du sens au travail, ce qui est fondamental,
04:26 donc c'est pas à remettre en cause.
04:28 L'assurance, c'est ça. Pour moi, l'assurance,
04:31 c'est une pluralité de métiers.
04:33 Quand on cherche à définir simplement,
04:35 c'est quand même l'art de s'engager dans le temps
04:38 et de tenir ses promesses,
04:39 qui est pas mal par les temps qui courent.
04:42 C'est un métier compliqué, très technique au départ.
04:45 On dit les chiffres et les lettres, c'est très juridique,
04:48 mais c'est aussi très actuariel.
04:50 Il faut maîtriser le risque, donc c'est très technique.
04:53 -Il faut l'anticiper. -Il faut le prévoir.
04:55 Voilà, le prédire, presque.
04:58 Donc on voit bien que, de plus en plus,
05:00 il est supporté par l'IT, l'intelligence artificielle,
05:04 la capacité... C'est pour ça que les SI,
05:07 les systèmes d'information, sont primordiaux dans notre secteur.
05:10 -Et prennent de la place dans le recrutement.
05:13 -Bien sûr. Et que le métier, que je décrivais comme très technique,
05:17 l'apport de la technologie et de l'IT
05:20 sont de plus en plus entremêlés dans la gestion de projets,
05:23 voire de programmes, et donc il faut des compétences
05:26 de chefferie de projets très fortes.
05:28 Et puis, ce sont des métiers qui sont devenus relationnels,
05:32 parce que, comme tout assureur, on a du back-office,
05:35 mais on a du front. -C'est essentiel.
05:37 -On est en contact avec nos sociétaires,
05:39 parce que nous sommes un assureur mutualiste.
05:42 On parle de sociétaires.
05:44 Et c'est un métier hautement relationnel,
05:46 parce que, finalement, je souscris un contrat d'assurance,
05:50 parce que mon assureur m'apparaît tout à fait sérieux
05:54 dans cette fameuse... fameux engagement au long terme,
05:57 mais finalement, j'y souscris en espérant
06:00 que jamais ne survienne mon sinistre.
06:02 Quand le sinistre survient, ce qui arrive,
06:04 et en fonction de la nature de l'offre,
06:06 ce qui arrive de plus en plus fréquemment,
06:09 c'est que, dans le cadre de la loi, il y a beaucoup d'émotions.
06:12 Et nos sociétaires souhaitent une prise en charge globale.
06:15 C'est pour ça que nos métiers sont relationnels.
06:18 Ils souhaitent pas avoir face à eux des gens purement techniques
06:21 en maîtrise des garanties contractuelles.
06:24 -Un peu d'empathie, un peu d'écoute,
06:26 dans des moments de très forte tension.
06:28 -Oui. Il y a tout ça dans les métiers de l'assurance.
06:31 Pour tous ceux qui nous rejoignent, c'est une capacité à exprimer.
06:35 Historiquement, on faisait son parcours dans des filières,
06:38 et la proposition que l'on travaille et sur laquelle on oeuvre,
06:43 c'est justement aujourd'hui de proposer
06:46 des parcours beaucoup plus variés, trans-filières.
06:48 Oui, on peut avoir des compétences techniques.
06:51 -Passant d'un service à un autre. -Des passerelles.
06:54 -Un mot sur le climat. Quand on regarde vos résultats,
06:57 il y a 4,2 millions de sociétaires,
06:59 7,9 millions de contrats gérés
07:02 et 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
07:05 Les chiffres sont bons.
07:07 Vous avez de très bons chiffres à la Matmut.
07:09 J'ai vu qu'il y avait plus de 200 millions d'euros
07:12 d'augmentation de sinistralité climatique.
07:14 Ca veut dire que c'est un sujet fondamental
07:17 qui doit arriver sur le bureau du RH dans ses recrutements.
07:20 Ca a une incidence dans le choix, dans vos stratégies de recrutement,
07:24 de se dire qu'on doit aussi adapter nos offres et nos recrutements
07:28 sur ces sujets de climat.
07:29 Les maisons qui s'effondrent, les éboulements récents en montagne,
07:33 tous ces sujets-là impactent les assureurs.
07:36 -Vous l'évoquez très bien.
07:37 Je vous disais que l'assureur, c'est quelqu'un qui nous accompagne
07:41 et qui nous protège au quotidien.
07:43 Sur les climatiques, l'environnement,
07:46 on voit bien la fréquence de certaines intempéries,
07:50 les dégâts causés.
07:52 C'est de l'activité qui change pour nous en termes de volume,
07:56 donc de volume d'activité.
07:58 Vous parliez de la hausse de la sinistralité
08:02 que le groupe Matmut a connue,
08:04 mais que tous les assureurs connaissent.
08:07 Très certainement, et là, il n'y a pas besoin de lire l'avenir,
08:12 on peut imaginer que les choses vont changer,
08:15 que la courbe de notre activité va se déformer sur les climatiques.
08:20 On voit bien que le réchauffement climatique
08:23 et les conséquences en chaîne vont nous impacter.
08:26 On sort d'une crise sanitaire, nous sommes aussi assureurs santé.
08:31 On voit bien que ça nous impacte en tant qu'employeur,
08:34 vous évoquiez le rapport au travail,
08:36 ça nous a aussi impacté.
08:38 L'usage de l'automobile va certainement évoluer
08:41 dans les prochaines années.
08:43 Tout ça, il faut qu'on l'intègre
08:46 dans nos prévisions de recrutement en termes de postes à ouvrir
08:50 et dans les compétences dont on a besoin
08:52 pour respecter cet engagement,
08:54 parce que nous sommes plutôt un employeur qui fidélise
08:58 et qui cherche à fidéliser.
08:59 Comme on développe ses compétences, on forme à nos produits.
09:03 On souhaite, bien sûr, faire un long parcours ensemble.
09:08 Comme cette activité est en train de se déformer,
09:11 les enjeux de gestion prévisionnelle que j'évoquais
09:14 sont à l'ordre du jour,
09:15 parce qu'il va falloir chercher des collaborateurs
09:18 qui auront ce potentiel évolutif vers de nouveaux métiers
09:23 ou de nouvelles façons de l'exprimer,
09:25 car notre activité se transforme.
09:28 -Vous, qui avez une expérience assez large de ce métier de DRH,
09:31 que ce soit à la Matmut ou ailleurs,
09:33 avez-vous le sentiment que le monde du travail
09:36 est en train de connaître sa révolution
09:39 par rapport aux collaborateurs,
09:41 qui vous disent, à vos équipes et à vous,
09:43 "Je veux pas être manager, je veux faire que du télétravail."
09:47 Est-ce qu'on est en train de vivre une petite révolution ?
09:51 -Je ne sais pas si c'est une petite révolution,
09:53 mais c'est un sacré carrefour.
09:55 Je pense qu'il y a un cocktail avec beaucoup d'inconnus.
09:59 On a tous plongé dans un full télétravail,
10:03 et on en a parlé entre DRH sur ces sujets
10:06 au sein du secteur.
10:08 Ca a été une expérience.
10:10 Ca impacte maintenant, évidemment,
10:12 les jeunes générations
10:14 qui ont une recherche plutôt immédiate et sélective.
10:19 Donc, leur raconter une promesse dans le temps
10:23 est plus ou moins impactante.
10:25 -C'est ici et maintenant.
10:26 -Et je pars si j'ai envie. -Bien sûr.
10:29 -On est d'accord.
10:30 Ce qui est compliqué pour un DRH.
10:32 -C'est compliqué, mais c'est stimulant.
10:35 Je préfère un marché de l'emploi dynamique
10:38 où il y a de l'offre et qui force chacun à être bon.
10:41 Donc, effectivement, ça nous oblige aussi
10:44 à rappeler quelle est notre promesse employeur,
10:48 qu'est-ce qui est possible avec nous,
10:51 à rester sélectif pour autant,
10:53 même si les DRH... -Et exigeant.
10:55 -Et exigeant.
10:57 On parlait des jeunes,
10:58 parce que c'est impensif,
11:00 mais c'est une réalité, ce souhait de l'immédiateté.
11:03 Mais aussi, la crise sanitaire a amené les cadras
11:06 ou les moins jeunes à réfléchir au sens
11:09 qu'ils voulaient donner à leur carrière.
11:11 Il faut des réponses.
11:13 -Véronique Joly, vous êtes au COMEX de la Matmut,
11:16 cette assurance mutualiste, faut-il le rappeler.
11:19 Ca fait quoi d'être au COMEX, d'avoir un poste ?
11:22 On voit la place des femmes aujourd'hui,
11:24 avec des lois qui ont permis,
11:26 Copé-Zimmermann, la loi Rixin,
11:28 la place des femmes dans les COMEX.
11:30 Est-ce que ça a été un parcours compliqué
11:33 de prendre sa place à un poste à responsabilité
11:36 comme vous l'avez aujourd'hui ?
11:38 -Compliqué en soi, non.
11:40 -Ou sacrificiel, pour le moins.
11:42 -Je n'aime pas ce terme.
11:44 Non, non, plein de satisfaction.
11:46 Il n'est pas pour autant simple,
11:48 parce que c'est un niveau de responsabilité
11:51 qui nécessite aussi un niveau d'engagement
11:53 et de disponibilité fort.
11:55 Il faut en accepter l'augure.
11:57 -C'est ce que j'évoquais avec ce vilain mot.
12:00 -Absolument, c'est ce que j'ai compris.
12:03 Et la place des femmes,
12:04 moi, j'y suis très attentive depuis longtemps.
12:07 Pardon.
12:08 J'ai d'ailleurs aidé à la création de certains réseaux féminins,
12:12 parce que je crois que cette complémentarité,
12:15 cette société de responsabilité,
12:17 je crois que cette complémentarité,
12:20 ce qu'on appelle la diversité ou la mixité,
12:22 est essentielle.
12:25 Le secteur de l'assurance,
12:28 c'est 60 %, 61 % d'emplois féminins.
12:31 Dans le groupe Matmut, nous sommes 66 % de femmes.
12:35 Généralement, le niveau de formation
12:37 est équivalent à celui des hommes,
12:39 donc c'est bien naturel que nous devons travailler à la parité.
12:43 -Et donc, un niveau de salaire équivalent.
12:46 -Absolument. -Ca n'est toujours pas réglé.
12:48 Vous le savez, il y a toujours un écart,
12:51 un diplôme égal. On parlait de 24 %,
12:53 c'est un diplôme différencié. -Oui, le 24 %, et...
12:56 -On est toujours à 3 ou 4 %,
12:58 il reste toujours...
13:00 Les questions de parentalité,
13:02 ça impacte aussi les collaboratrices de votre équipe,
13:05 ces jeunes collaboratrices ou ceux qui veulent entrer.
13:08 Qu'est-ce que vous leur dites ?
13:10 "Venez à la Matmut, vous aurez une possibilité
13:13 "de pouvoir concilier mieux qu'ailleurs,
13:15 "vie privée et vie pro."
13:17 -Oui, et surtout, on en fait la démonstration,
13:20 parce que je vous parlais de respecter
13:22 l'engagement dans le temps comme un art,
13:24 mais évidemment, il faut pouvoir démontrer par la preuve.
13:28 Donc ça, c'est vraiment un atout fort
13:31 de la proposition Matmut, puisqu'on a construit,
13:34 et c'est bien de l'évoquer,
13:36 tout un système de protection sociale
13:38 autour de la parentalité, mais pas que,
13:40 autour aussi des accidents de la vie,
13:43 la mise en charge du handicap,
13:45 des proches aidants,
13:47 et c'est souvent des sujets un peu plus discrets,
13:49 un peu plus différés. -Presque tabous,
13:52 pour certains. -Effectivement,
13:54 qui peuvent être tabous, un peu différents du pouvoir d'achat,
13:57 mais il faut en parler,
13:58 car ça crée une qualité de vie et une sérénité,
14:01 car on sait que son entreprise est là sur ces sujets-là.
14:04 Je reviens sur le salaire pour les femmes,
14:07 parce que pour m'être intéressée à ce sujet
14:10 et avoir oeuvré dans plusieurs créations de réseaux,
14:13 c'est un vrai sujet. -Bien sûr.
14:15 -Là, Matmut a su prendre des accords
14:17 avec des budgets dédiés
14:19 pour pouvoir travailler, effectivement,
14:21 de façon pertinente, le réajustement des salaires,
14:24 parce que vous évoquiez la différence de 24 %,
14:27 mais on sait quel mélange, si je peux me permettre.
14:30 -Absolument. -Il faut regarder chacun
14:32 à l'aune de son métier et de ses compétences
14:35 et de l'ancienneté dans le poste. -Et de diplôme.
14:38 -Et de diplôme, éventuellement, en fonction de sa politique RH.
14:42 Ces sujets doivent être adressés.
14:43 Il n'est pas normal qu'ils ne le soient pas.
14:46 Ils ont été identifiés depuis très longtemps,
14:48 et pour autant, on voit que ça bouge
14:50 grâce à un cadrage réglementaire...
14:53 -A des quotas. -Ou législatif.
14:54 -C'est un vilain mot, mais ce sont des quotas.
14:57 -Allons-y. -Vous vous y souscrivez ?
14:59 -Il y a quelques années, non.
15:02 Parce qu'évidemment, j'aurais souhaité
15:04 que ça se fasse de façon plus...
15:06 spontanée.
15:08 Mais finalement, si c'est un levier pour y adresser,
15:11 il faut y arriver, il faut le faire.
15:13 On voit bien que ça a bougé grâce à ça.
15:15 -Merci, Véronique Joly, de nous avoir rendu visite.
15:18 DRH du groupe MacMUT,
15:21 6 500 collaborateurs, c'est un mutualiste,
15:23 avec une rentrée chargée, notamment par ces élections,
15:26 parce que ça mobilise les partenaires sociaux,
15:29 mais aussi les équipes RH, qui doivent organiser ces élections.
15:32 Elles vont avoir lieu jusqu'à quand ?
15:35 -D'ici la fin de l'année. -Fin de l'année.
15:37 Merci de nous avoir rendu visite.
15:39 -C'était un plaisir de partager ce moment avec vous.
15:42 On termine avec "Fenêtre sur l'emploi".
15:44 Tiens, un secteur sous tension, l'hôtellerie.
15:47 Comment faire se rencontrer l'offre et la demande ?
15:50 On en parle avec notre invité, dans "Fenêtre sur l'emploi".

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