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Du lundi au vendredi, Europe 1 dresse le portrait de l’invité qui va passer la matinée dans son "Club de l’été".
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 - Le Club de l'été en compagnie de la journaliste et présentatrice Sophie Davant sur Europe 1.
00:04 On vous retrouve dès lundi sur cette antenne, 16h pour la rentrée de Sophie et les copains.
00:07 Tout de suite c'est l'heure de votre portrait sonore.
00:09 Ce sont des sons qui devraient, on l'espère, on y a travaillé pour, pour vous rappeler des moments de votre vie.
00:15 - Aïe aïe aïe ! - Bonne chance ! - Aïe aïe aïe ! - Merci, on est bon moment ! - Premier extrait, on y va.
00:29 On commence par un jingle. C'est un jingle de la météo d'antenne 2. - Ouh là, ça c'était en quelle année ? - 87-2006.
00:36 Vous avez tenu longtemps ce... - Ouais, c'est vrai. - Alors est-ce que c'est un bon souvenir ? Quel souvenir de ces débuts ?
00:41 - C'est un souvenir inattendu, finalement. J'avais pas du tout envisagé de faire la météo.
00:46 Moi j'avais fait une école de journalisme à Bordeaux. - À Bordeaux, ouais.
00:49 - J'avais été placée en stage, choisie par mes profs pour aller en stage à Antenne 2 à l'époque, au service société.
00:55 Je me suis retrouvée quand même à 24 ans au milieu d'Hervé Brusini, Dominique Thiers, Isabelle Béchler,
01:02 qui étaient des pontes du journalisme, donc j'étais un peu impressionnée, il faut bien le dire.
01:08 Et puis j'étais bordelaise, moi, donc dans une famille de profs, et il fallait que je reste à Paris.
01:15 Et un jour, donc j'avais pas forcément les moyens de me payer un appartement à Paris,
01:19 un jour j'entends l'un des stagiaires qui était avec moi l'été à Antenne 2 dire que Brigitte Simonetta
01:26 arrêtait de présenter la météo et me prendre au défi d'aller passer le casting.
01:31 Donc j'ai dit "bon pourquoi pas", mais j'étais absolument convaincue que ça ne se ferait pas,
01:36 et j'avais pas forcément l'envie que ça se fasse.
01:39 Et puis comme d'habitude dans ce genre de situation, c'est moi qu'on a choisi, donc là il a fallu décider.
01:46 Donc là j'étais un peu catastrophée, parce que moi j'avais fait un mémoire sur Christine Ockrinde,
01:50 je voulais être journaliste pure et dure, et je me doutais bien qu'en France, en commençant par la météo,
01:56 ce serait réducteur pour ouvrir sur d'autres choses.
02:00 Et puis en fait la météo est devenue une émission à part entière assez vite, après mon arrivée.
02:06 C'est pas grâce à moi, c'est qu'ils se sont rendu compte que ça marchait, qu'il y avait du monde.
02:11 Et puis très vite j'ai pu faire plein d'autres choses à côté, donc ça ne m'a jamais pénalisé.
02:17 - Plein d'autres choses, on va écouter un nouvel extrait.
02:20 * Extrait de « Gauthénère » de Christine Ockrinde *
02:30 - Ça a commencé comme « I.Y.P.D. » mais c'est un autre générique, c'est au programme...
02:34 - Vous savez qui l'a composé ce générique ? - Non.
02:36 - Gauthénère. - C'est Gauthénère qui a fait très bien,
02:39 et qui a signé des super pubs. - Et on reconnaît un peu son style.
02:43 Ça, ça me fait un pincement au cœur quand même. - Ah bon, pourquoi ?
02:47 - Parce que j'ai présenté cette émission 23 ans, vous vous rendez compte ?
02:50 23 ans, c'est beaucoup. - Oui, c'est beaucoup.
02:52 - Et puis j'ai adoré, c'était une émission sur mesure, avec des chroniqueurs que j'aimais beaucoup.
02:56 C'était une famille, comme celle que j'espère créer ici à Europe 1.
03:02 - Nouvel extrait.
03:03 * Extrait de « Gauthénère » de Christine Ockrinde *
03:12 - Un autre générique, celui de toute une histoire.
03:15 Qui était d'abord présenté par Jean-Luc Delarue,
03:18 et vous avez dû le remplacer au pied levé suite à ses problèmes de santé.
03:21 Là aussi, c'est un souvenir... Quel souvenir ?
03:24 - C'est un souvenir... D'abord, c'était dramatique pour Jean-Luc,
03:28 donc c'est un souvenir douloureux pour lui.
03:30 Et puis, moi, c'était mon rêve.
03:33 J'avais toujours rêvé de travailler sur ce genre d'émission.
03:37 J'avais l'occasion déjà de travailler un peu dans l'intimité à l'occasion du Téléthon.
03:42 Il fallait qu'il trouve une solution, quelqu'un qu'ils avaient sous la main.
03:47 Ils sont venus dans mon bureau le lundi après-midi, j'étais à l'antenne le lendemain.
03:51 - Ah, mais c'est le jour !
03:53 - Oui, j'étais à l'antenne parce qu'il fallait enregistrer.
03:56 J'ai pas pris le temps de réfléchir, j'ai enregistré pendant 15 jours,
04:01 sans me dire que je remplaçais Jean-Luc Delarue, le genre idéal des Français, etc.
04:05 J'ai commencé à paniquer la veille de la première diffusion,
04:09 en me disant "ça peut être une catastrophe en audience,
04:12 peut-être que les femmes vont me rejeter, etc."
04:15 Et puis non, ça s'est bien passé.
04:17 - Et c'est un retournant, pour le coup, pour vous ?
04:19 Même psychologiquement ?
04:21 - D'abord, j'ai pris beaucoup de plaisir à animer cette émission.
04:24 J'ai appris beaucoup.
04:26 Quand vous entrez dans l'intimité des gens,
04:30 ça vous tend un miroir sur votre vie,
04:32 donc ça vous permet de grandir dans votre vie, dans votre cheminement personnel.
04:37 C'était lourd à animer, difficile, exigeant.
04:41 Pas facile aussi de contrôler son émotion,
04:46 et ses réactions,
04:48 et de laisser quand même les gens s'exprimer.
04:51 Enfin voilà, donc c'est assez compliqué.
04:53 Mais oui, ça a été une très belle expérience.
04:55 Ça a duré 7 ans.
04:57 Je l'ai présentée pendant 7 ans.
04:59 - Merci pour toutes ces confidences.
05:01 Sophie Davant, dans un instant, notre invité média n'est autre que le monsieur de la télévision.
05:05 J'ai nommé Michel Drucker.