Du lundi au vendredi, Europe 1 dresse le portrait de l’invité qui va passer la matinée dans son “club de l’été”.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 Le club de l'été de Daniel Alombroso, jusqu'à 11h, bienvenue si vous venez de nous rejoindre.
00:05 Toute l'équipe est là, évidemment, Julien Pichnet, Clément Lanoue et Loïs Goua présent.
00:10 Il est temps maintenant Daniel Alombroso de parler de votre parcours.
00:14 Je le disais, vous êtes co-auteur avec Joseph Agostini, des chansons d'amour guérissent le cœur du monde.
00:19 Mais votre parcours, il est riche, il est étonnant.
00:22 Il y a de l'info, il y a du divertissement, il y a de la chanson française dans votre parcours.
00:26 Il y a de la radio et c'est votre portrait sonore.
00:29 Des sons qui vont vous rappeler des moments que vous allez nous raconter.
00:32 Voici le premier, je parlais de radio justement.
00:34 *Musique*
00:36 Les températures sont assez hautes pour la saison 2023.
00:40 3 degrés.
00:42 C'est pas moi ça ?
00:44 Vous savez déjà que vous pouvez vous mettre en t-shirt.
00:46 C'est Radio Show.
00:48 C'est moi, c'est ma voix.
00:50 C'est une séquence de Radio Show.
00:52 Vous vous en souvenez tous.
00:54 106,5 MHz.
00:56 C'est fini.
00:58 C'est exceptionnel.
01:00 Mais comment vous avez pu avoir un truc pareil ?
01:02 Il n'y avait aucun enregistrement à l'époque.
01:04 3 octobre 1983.
01:06 C'était avant le réchauffement climatique.
01:08 Parce que température assez haute, 20 avec 3 degrés.
01:10 On dirait plus ça aujourd'hui.
01:12 Vous vous souvenez de Radio Show ?
01:14 Oui bien sûr que je m'en souviens.
01:16 Parce que c'était ma première expérience.
01:18 J'étais étudiante à l'époque.
01:20 Et il y a eu l'ouverture des ondes.
01:22 C'était un truc dingue parce qu'il y avait 3 radios en gros à l'époque.
01:26 Europe numéro 1.
01:28 RTL et France Inter.
01:30 Moi ça me passionnait la radio.
01:32 Je ne sais pas pourquoi.
01:34 Ça m'intéressait beaucoup.
01:36 Il y a eu cette opportunité incroyable pour ma génération.
01:38 Qui est un peu la même que ceux qui ont eu l'opportunité
01:40 de percer sur les réseaux sociaux.
01:42 Ou sur des chaînes Youtube.
01:44 Et c'était d'avoir ces radios.
01:46 On était complètement bénévoles.
01:48 Il n'y avait aucune chance de gagner un centime.
01:50 Donc je faisais ça évidemment à côté de mes études.
01:52 Mais c'était génial.
01:54 Je faisais la tranche du matin.
01:56 - Et la météo.
01:58 - Dans ma tranche du matin, je devais chercher des trucs à dire.
02:00 Je pense qu'on n'avait rien à dire.
02:02 - Cette radio a été fermée.
02:04 C'est ce qu'on a appelé l'époque des radios libres, des radios pirates.
02:08 La haute autorité de la communication de l'audiovisuel
02:10 n'a jamais voulu délivrer l'autorisation d'émettre.
02:12 Et vous avez repris les locaux de radio show.
02:16 - Ah non, c'est fake news.
02:18 - Ah non, c'est pas vrai ça.
02:20 - Mais pour moi tout est dit.
02:22 - Franchement ils étaient assez pourris.
02:24 - Vous n'en vouliez pas en fait.
02:26 - Mais ici c'est pas mal, j'aime bien.
02:28 - Vous aimez les néolocaux d'Europe ?
02:30 - Si vous voulez.
02:32 - La radio c'est un média sur lequel on pourrait vous retrouver.
02:34 C'est un média que vous aimez ?
02:36 - C'est un média que j'adore.
02:38 J'en ai fait pas mal de fois dans ma vie.
02:40 Après je suis passée 7 ans sur une radio de service public concurrente.
02:42 Et puis j'ai refait de la radio encore récemment.
02:44 Mais oui, j'aime beaucoup la radio.
02:46 Je trouve que c'est très agréable.
02:48 Parce que finalement on est un peu concentré
02:50 sur ce que l'on partage oralement.
02:52 Alors que moi ce qui m'avait choqué
02:54 quand j'ai fait ma première émission de télé
02:56 où j'avais bossé comme une malade.
02:58 J'avais bossé mes questions, mes machins, mes trucs.
03:00 Et on ne me parlait que de comment j'étais habillée,
03:02 comment j'étais coiffée, etc.
03:04 Et j'en revenais pas.
03:06 Je me disais "mais c'est pas possible en fait".
03:08 Et c'est vrai qu'il y a plein de choses qui vous troublent à la télévision,
03:10 qui troublent l'attention.
03:12 - Qui n'existent pas à la radio, c'est vrai.
03:14 - On peut venir habillée comme ça, il n'y a pas de problème.
03:16 - Autre moment de votre carrière.
03:18 - Bien sûr, question de charme.
03:20 - Alors, il y a le parcours télé,
03:22 il y a eu "Jeux sans frontières",
03:24 il y a ce générique-là.
03:26 - Ça c'est quoi alors ?
03:28 - Entre 91 et 92,
03:30 "Jeux sans frontières".
03:32 - C'est la même période pour moi.
03:34 - Le générique en 91 de "Jeux sans frontières".
03:36 Alors là vous êtes dans le divertissement,
03:38 vous avez un peu le genre de "jeu"
03:40 où vous vous mettez dans un genre de jeu
03:42 où vous vous mettez dans un genre de jeu
03:44 où vous vous mettez dans un genre de jeu
03:46 alors là vous êtes dans le divertissement
03:48 et un an plus tard, en 93,
03:50 vous surprenez tout le monde puisqu'on vous retrouve
03:52 dans les journaux télématins.
03:54 - En fait c'est plutôt moi qui étais surprise
03:56 quand on m'a proposé "Jeux sans frontières"
03:58 parce que j'étais journaliste à France 1...
04:00 enfin, sur une radio, très excusez-moi.
04:02 - Condor-Bras, salut.
04:04 - Et donc j'étais journaliste 7 ans
04:06 et à un moment, Marie-France Brière
04:08 qui était la directrice
04:10 des divertissements de France 2
04:12 - Une ancienne d'Europe 1 d'ailleurs.
04:14 - Une ancienne d'Europe 1.
04:16 M'appelle et me dit "t'es assise ?"
04:18 Je dis "non, assieds-toi,
04:20 je veux te proposer de faire "Jeux sans frontières".
04:22 Je dis "mais quoi ? C'est quoi ? J'avais jamais regardé,
04:24 je savais pas ce qu'était un jeu, je déteste les jeux,
04:26 je sais qu'il y en a dans votre émission, je suis pas du tout...
04:28 - On est prévenu.
04:30 - Vous jouerez quand même au clip-flop.
04:32 - Je vais quand même jouer au clip-flop
04:34 mais c'est vraiment pas mon truc
04:36 et je lui dis "mais non, c'est pas possible"
04:38 sauf que je venais d'avoir un bébé, j'étais toute seule,
04:40 j'avais besoin de gagner ma vie,
04:42 je lui ai dit "bon ben ok, allons-y"
04:44 et puis finalement je l'ai pas regretté, c'était vraiment sympa
04:46 puisque c'était une expérience à laquelle
04:48 j'aurais pas pensé moi-même
04:50 et j'ai trouvé ça incroyable.
04:52 J'ai beaucoup appris avec Georges Bélair
04:54 qui était mon co-animateur,
04:56 enfin sa co-animatrice sur "Jeux sans frontières"
04:58 et on partait dans toute l'Europe
05:00 et en fait Marie-France Brillard
05:02 avait une idée assez extraordinaire
05:04 c'est que normalement l'émission
05:06 elle était tournée dans différents pays,
05:08 produite par la télé du pays et animée par
05:10 les animateurs du pays, donc on était censés
05:12 animer que l'émission en France.
05:14 Et en fait elle nous avait mis sur un coin du terrain
05:16 dans les autres pays où on allait,
05:18 elle tournait avec juste une caméra
05:20 ou deux cadreurs comme ça
05:22 en portable
05:24 et ensuite elle remplaçait les animateurs du pays
05:26 par nous dans chaque truc.
05:28 Après c'était marrant parce qu'une fois je suis allée au Port...
05:30 à l'époque "Jeux sans frontières" il y avait très peu de chaînes
05:32 donc au Portugal il y avait 80%
05:34 des gens qui regardaient et donc j'arrivais
05:36 au Portugal et je vois une...
05:38 - C'est un star !
05:40 - C'est drôle. - "Jeux sans frontières"
05:42 parmi votre parcours et puis de la chanson aussi
05:44 on aura l'occasion d'en reparler.
05:46 *musique*
05:48 *rires*
05:50 - C'est de la chanson, Daniel Alombroso
05:52 - J'adore ! C'est quoi ce tube là ?
05:54 - Mais si on le remet, c'est un tube
05:56 de l'été, Coco Boer.
05:58 C'était bien cette émission. - C'est le moment d'en faire un
06:00 tube, allez-y ! - 1988, on va le diffuser
06:02 sur Europe 1, vous inquiétez pas, Daniel Alombroso
06:04 est l'invité du club de l'été jusqu'à 11h
06:06 dans un instant, l'invité média, on va retrouver
06:08 le maître des traîtres sur M6,
06:10 Eric Antoine, dans un instant sur Europe 1, à tout de suite.